« Aller chercher cette troisième place »

A Sainte Walburge, les frères Hertay et Tongres ont mené de bout en bout pour s’imposer 61-79 et confirmer qu’il faudra compter sur eux pour le podium de la TDM2B.

Court déplacement pour les Liégeois de Tongres qui avaient rendez-vous à Sainte Walburge ce samedi soir. Les Limbourgeois, concentrés, rentraient parfaitement dans une partie dont ils allaient prendre rapidement les commandes et en maitriser le déroulement pendant quarante minutes. A l’issue du premier quart, les frères Hertay et leurs partenaires avaient déjà forgé un premier écart: 12-22. A la pause, celui-ci n’avait guère évolué: 33-24. De retour des vestiaires, Julien Walravens et ses coéquipiers voyaient les Sang et Marine se battre comme de beaux diables et revenir à 48-55 à la demi-heure. Les protégés d’Olivier Macfly profitaient alors de la dernière ligne droite pour alourdir le score et s’imposer 61-79.

« C’est une belle victoire » souligne Gaëtan Hertay. « Nous sommes restés concentrés tout le match pour mener du début à la fin. Nous avons livré une prestation sérieuse et tout le monde n’ira pas gagner là-bas. Vivement la semaine prochaine pour retrouver des supporters ! »

Cette victoire confirme la montée en puissance des Limbourgeois sur qui il faudra compter pour le podium de TDM2B. « Notre objectif est d’aller chercher cette troisième place » nous confirme Gaëtan. « Les deux premières me semblent maintenant inaccessibles, sauf gros dérapage de Comblain ou Neufchâteau. »

« Remettre les systèmes dans le cerveau »

Malgré des hauts et des bas, les jeunes Haricots sont installés dans le ventre mou de la P2A mais se méfiaient considérablement des Carriers qui ne comptaient pas venir la fleur au fusil dimanche dernier à l’ABC Arena.

« Nous avions laissé une semaine de congé après notre victoire contre Saint-Louis et cela fait désormais deux semaines que nous nous retrouvons à cinq ou six aux entrainements pour des absences plus ou moins bonnes » nous expliquait Maxime Clavier il y a dix jours. « Nous avons eu un petit match de préparation entre les fêtes pour remettre les systèmes dans le cerveau. Mais la reprise est catastrophique. »

Un constat qui trouve son explication dans la composition du noyau des Haricots mais aussi dans la période complexe que vit le sport amateur. « Seize ans, c’est jeune et il y a beaucoup de hauts et de bas dans l’attitude et la mentalité » constatait le jeune coach local. « C’est une période très compliquée mais j’essaie de regarder le positif car il y en a beaucoup. Cependant, nous sommes beaucoup trop inconstants sur un match dans notre application des principes offensifs et défensifs. Et cela par manque de mentalité… »

Dimanche dernier, Belleflamme devait recevoir la lanterne rouge sprimontoise. « Nous sortons de trois ou quatre semaines moins bonnes dans la qualité du jeu proposé. C’est pourquoi nous aurions dû prendre prendre ce match hyper au sérieux car ce sera un match à six points » prévenait Max. « Nous savions déjà que nous n’aurions pas été pas au complet et que nous aurions dû afficher une mentalité irréprochable pour nous imposer. Cette mentalité qui nous manque tant par rapport à il y a deux ans, avant cette pandémie. »

Coco, de Nivelles au staff des USA

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Jeudi, la très officielle fédération américaine a annoncé l’engagement de quatre nouveaux techniciens (photo) qui complèteront le staff ayant en charge la sélection féminine des USA en vue du tournoi qualificatif au prochain Mondial.

Parmi ces « heureux élus », on recense un certain James Wade (46 ans). Ce nom ne vous dit sans doute pas grand-chose. Et pourtant… On l’oublie tout aussi aisément, mais le Royal Nivelles Basket a fait partie de l’antichambre de notre élite au cours de la saison 2007/2008. A l’entame du second tour, les dirigeants du cru prennent conscience que le maintien ne tient plus qu’à un fil. Ils décident alors d’effectuer un effort financier significatif, via l’enrôlement d’un second renfort étranger. Ils ont surtout besoin d’un patron sur le terrain. Et c’est ainsi que… James Wade débarque au parc de la Dodaine. Il partageait son temps de jeu, entre autres, avec Fabien Muylaert (6 ans en D1), Jean Colinet (T2 à Alost et Mons), ou encore, Sean O’Connor (ex-Avernas/Hannut) alors que Daniel Parenté avait succédé à Joël Froment au coaching. A noter que Ninane faisait partie de la série.

Le témoignage chaleureux de l’ancien président des « Aclots » situe à merveille le personnage : « C’était pas une vedette et il en était conscient. Bref, il ne se la pétait pas. Il passait la plupart de son temps dans la salle. Sans oublier qu’il était fort sympathique et très disponible. C’est simple : ici, tout le monde le surnommait Coco. » Coco qui prenait ensuite la direction de Carquefour, près de Nantes, en Nationale 2. L’équivalent d’une modeste D4 chez nous. C’est toujours en France qu’il faisait connaissance puis mariait Edwige Lawson. Celle-là même qui devint la directrice sportive de Lattes/Montpellier pendant le séjour de « nosse » Thibaut Petit.

Quand on vous disait que le basket est une grande famille. Avec ses joies et ses tiraillements…

Autrement dit, nos Belgian Cats retrouveront, dès le 12 février, sur le parquet de Washington… « Coco-le-Nivellois ».

Miche Christiane

Crédit photo : USA Basketball

« Cela commence à bien faire »

Comme Sprimont, les Dragons d’Esneux ont vu leur match du week-end être remis. Par contre, le dernier Codeco a acté le retour du public dans les salles de basket.

Ce vendredi, les Esneutois devaient se rendre à Hasselt. Un déplacement finalement annulé. « Il y avait trois cas dans l’équipe limbourgeoise, le match a été reporté à une date ultérieure » nous informe Martin Gillotay qui commence à être excédé. « La situation commence à bien faire. Nous ne savons plus trop quoi penser. Chaque week-end, nous nous demandons si nous allons jouer ou non. »

Les Sprimontois sont eux aussi restés sur la touche, la réception d’Aarschot étant déplacée au vingt mars tandis que le derby entre Spa et Ninane est également passé à la trappe. Par contre, bonne nouvelle, le public va pouvoir revenir dans les salles. « C’est une super nouvelle » termine Martin.

« Il ne faudrait pas qu’il y ait trop de dérives »

Au repos forcé depuis le cinq décembre, Simon Doneux et les Grenouilles entament ce dimanche à Andenne leur « triptyque NBA » qui les verra disputer trois matchs en cinq jours. Entretien.

Simon, comment juges-tu cette première partie de saison pour le moins particulière ?

Au niveau des résultats, le bilan actuel de notre saison n’est pas spécialement celui que nous espérions. Sans vouloir nous trouver des excuses, il faut tout de même reconnaître que les circonstances n’ont malheureusement pas toujours joué en notre faveur: blessures, arrêts, reports… Nous avons néanmoins retrouvé une bonne dynamique dernièrement aux entrainements et nous sommes impatients de reprendre la compétition.

Cela devrait être ce dimanche à Andenne mais malheureusement encore sans public.

Jouer dans une salle vide est particulier même si nous devrions déjà être heureux de pouvoir jouer dans le contexte actuel.

C’est vrai, vous étiez au repos ces dernières semaines. Les reports incessants doivent être perturbants?

Les différents reports deviennent malheureusement problématiques et soulèvent pas mal de questions. En effet, nous n’avons plus joué depuis le cinq décembre et même si nous avons disputé plus scrimmages depuis, il va falloir retrouver un rythme, d’autant plus que nous allons devoir disputer trois matchs en cinq jours. Forcément, nous ferons tout pour être concentrés et aller chercher un maximum de victoires mais ce sera compliqué mentalement ainsi que pour les organismes. Je comprends le « règlement Covid » qui demande d’annuler un match si X cas sont diagnostiqués dans l’équipe mais il ne faudrait pas qu’il y ait trop de dérives sur le sujet et que des équipes en profitent pour postposer des matchs dans le but, par exemple, de récupérer des joueurs. Car, à ce rythme-là, nous aurons quatre matchs par semaines ou des rencontres jusqu’au mois de juin.

Avant de recevoir Ciney mardi et puis Verviers jeudi, vous irez à Andenne ce dimanche. Comment allez-vous aborder ce déplacement et que devrez-vous faire pour ramener les trois points à Cointe ?

Nous devrons aborder ce match avec la rage de vaincre et être prêts pour le combat. Nous jouerons une bonne équipe d’Andenne, chez elle, et et qui voudra elle aussi remporter sa cinquième victoire de la saison. Pour gagner, nous devrons respecter le plan de match du coach, afficher une mentalité exemplaire et nous battre sur tout. Nous devrons aussi avoir la motivation de ne pas revenir bredouilles d’un match organisé un dimanche à dix-sept heures.

« Pourquoi pas encore créer la surprise ? »

Jeroen Eskens ne sera plus l’entraineur de la R1 de Waremme la saison prochaine. Qui lui succèdera ? A quelques heures du derby contre Huy, Luc Ceulers fait le point pour Liège & Basketball.

Jeroen Eskens ne sera plus l’entraineur de la R1 de Waremme la saison prochaine. « Nous comptions poursuivre avec Jeroen. Il avait le bon profil comme personne et comme coach » nous assure pourtant Luc Ceulers qui a pris acte de la décision de son entraineur et qui ne souhaite pas un ravalement de façade complet du groupe. « Côté sportif, tout le monde aspire à de la stabilité mais il faut reconnaitre que les saisons perturbées comme celle-ci et la précédente peuvent entamer les envies des sportifs, quel que soit leur niveau. Nous avons un groupe de bons gars, sérieux sur le terrain et bien dans leur tête en dehors. Nous travaillons pour avoir un effectif plus complet pour la prochaine saison, toujours avec des joueurs expérimentés qui encadrent et poussent des plus jeunes. »

Et qui pour diriger cette équipe ? « Nous avons été critiqués lorsque nous avons choisi Jeroen pour nous rejoindre mais nous avions fait le bon choix » rappelle le Président de l’ABC. « Nos critères n’ont pas beaucoup évolué. Nous souhaitons un coach avec une belle expérience basket, qui intègre l’aspect club dans son implication à l’ABC Waremme. Pourquoi pas encore créer la surprise ? »

« Les rookies U18 s’en sortent admirablement bien »

Théo Barbir revient sur la première moitié de saison des Sang et Marine en P1.

C’est par une élimination par la P2 de Theux en Coupe que Théo Barbir et ses coéquipiers ont terminé l’année 2021. « J’en suis très déçu mais bravo aux Theutois qui avaient très bien préparé ce match, autant offensivement que défensivement » souligne l’ancien Ansois avec fair-play. « Néanmoins, pouvoir continuer à jouer est le plus important, il faut continuer à en profiter. »

Quelques mois qui furent complexes mais également heureux pour les Liégeois. « Notre bilan est assez mitigé, nous n’allons pas nous mentir. Nous avons connu des hauts et des bas mais, après un très mauvais début de championnat pourri par les blessures, nous avons su réagir positivement » analyse Théo qui souhaite mettre en avant la classe biberon des Sang et Marine. « Nos rookies Max, Dalil, Luca et Sinaly s’en sortent admirablement bien pour leur première saison en seniors et alors qu’ils sont tous U18. Ils progressent à chaque match. »

Après la trêve hivernale, le championnat a repris ses droits avant d’être mis à l’arrêt depuis dix jours. « L’idéal serait de gagner tous nos matchs mais faire mieux qu’au premier tour et prendre du plaisir ensemble sur le terrain serait déjà pas mal » conclut Théo.

Crédit photo: Aleksandra Milanovic

« Montrer du beau jeu comme lors du match aller à domicile »

Place au derby entre les Templiers et les Calidifontains ce samedi en R2A.

Ce samedi, les Templiers accueilleront Ninane pour un derby qui aura sans doute moins de saveur sans le bouillant public hesbignon. Après des débuts ratés, Haneffe semble avoir considérablement repris du poil de la bête et trouvé sa vitesse de croisière. Une dynamique dont ne peuvent se targuer les Calidifontains, trop souvent irréguliers malgré le talent de l’effectif. « C’est un derby qu’il faudra jouer à fond pendant quarante minutes » prévient Sam Winkin. « Nous devrons montrer du beau jeu comme nous pouvons le faire et comme nous l’avions montré au match aller à domicile. »

« Pour moi, maintenant, tous mes adversaires sont jeunes »

Samedi, Stéphane Mossay et Ans iront à Saint-Louis pour un derby hyper offensif en première régionale. Interview.

Steph, comment analyses-tu cette saison qui marque le retour d’Ans en première régionale ?

Le début de celle-ci fut très compliquée avec une préparation sans réussite. Puis, petit à petit, nous avons pris nos marques. Nous avons essuyé quelques lourdes défaites mais nous avons bien réagi par la suite. Actuellement, nous sommes plus haut dans le classement que ce que nous-mêmes et nos adversaires n’imaginions. Mais nous prenons les matchs les uns après les autres avec Marco Moran Garcia et Dom Clemente qui, pour moi, font du super boulot vu la situation.

Samedi, vous irez à Saint-Louis pour un derby qui perd un peu de sa saveur en l’absence du public.

C’est clair que ça manque. Un match est tout à fait différent avec les gens autour qui donnent de la voix. Cela rajoute un petit boost en plus.

Que devrez-vous faire pour enchainer face à des Collégiens qui se sont imposés à Andenne ?

Ces jeunes – enfin, pour moi, ils le sont tous maintenant (rires) ! – de Saint-Louis possèdent une très belle équipe. Si nous voulons décrocher la victoire là-bas, nous allons devoir être très costauds offensivement et défensivement mais, surtout, dans notre moral d’équipe en nous soutenant quoi qu’il arrive.

Un nouveau derby passe à la trappe

Le derby entre Spa et Ninane qui devait se tenir ce week-end n’aura pas lieu.

Ce samedi, Bobelins et Calidifontains devaient s’affronter. La première joute avait débouché sur un scénario hitchockien et une victoire des Ninanais en prolongation. « Notre match n’aura pas lieu » nous informe Pierrick Van Den Brule qui déplorait plusieurs cas Covid au sein de l’effectif spadois.

Crédit photo: Charnikon Prod.