« Impatients de rejouer un match plus ou moins normal »

Peu de matchs dans les séries provinciales pour ce week-end des Coupes régionales mais quelques belles affiches tout de même avec notamment choc entre le Haut-Pré et Waremme pour fêter le retour du public dans les salles.

« Nous sommes impatients de rejouer un match plus ou moins normal », sourit Stéphane Grandry. « Nous n’avons pas encore affronté Waremme cette saison, il nous est donc difficile de nous projeter mais nous devrons contrôler leurs scoreurs au maximum tout en prenant du plaisir. »

Nouveau revers pour Liège Basket

A domicile, les Liégeois ont subi la loi des Limbourgeois, 79-92.

A domicile, les Liégeois, ont mené au score vingt secondes, 3-2 après un triple de Bazoumana (26 points et 5 passes), avant que Delalieux (25 points et 12 rebonds) ne place les Limbourgeois aux commandes, 3-5 puis rapidement 3-11. Un scénario catastrophe qui voyait les locaux courir après le score toute la rencontre. L’écart fluctuait autour de la dizaine de points mais Kohajda (9 points et 9 rebonds) et les Sang et Marine s’accrochaient et parvenaient même, encore via Bazoumana, à revenir à 32-33 à la seizième minute pour se quitter sur le score de 39-48 à la pause.

Les Principautaires loupaient leur reprise mais Depuydt (15 points à 6 sur 7), de loin, faisait 42-52. Malgré une combativité évidente, les Liégeois ne parvenaient plus à réellement inquiéter les Limbourgeois qui reprenaient leur marche en avant pour faire 55-70 à la demi-heure. Le début du dernier quart sonnait le glas des espoirs locaux lorsqu’après moins de trois minutes, le marquoir affichait 58-77. Sur deux lancers, Brieuc Lemaire (7 points et 4 passes) réduisait l’écart mais Liège concédait une nouvelle défaite, 79-92.

Outre la défaite, les supporters de Liège Basket ne pourront que regretter le faible temps de jeu alloué à Bruwier (6 secondes), Robeyns (12 minutes), Lhoest (5 minutes) et Potier (moins de 4 minutes) alors que Ludo Lambermont n’a pas foulé le terrain.

Crédit photo : Philippe Collin

Sacré duo à Brindisi !

Pendant que le Braivois est attendu à l’infirmerie du club, il devrait former en Italie un binôme de choc avec Gentile « grâce » à un ancien technicien montois. Quelque chose nous dit que les Brainoises risquent de se souvenir longtemps de leur 95e duel européen en Ukraine. Ce sont les infos d’EMCE.

De Zeeuw vers Brindisi et rejoint par Gentile viré par Roijakkers (ex-Mons)

Un collègue italien évoque l’arrivée imminente de notre compatriote dans la Botte : « Les deux parties sont tombées d’accord. Il est attendu ici afin de passer les examens médicaux. Comme il n’a plus joué depuis un certain temps, il sera d’abord pris en charge par Marco Sist, le préparateur physique du club. » A noter que Max connait bien la salle des Pouilles pour y avoir joué l’an passé avec l’Hapoel Holon (85-87, 9 pts, photo). Et il ne sera pas l’unique renfort du cru : depuis son prise de pouvoir à Varèse, le coach Roijakkers (ex-Bree et Mons) multiplie les altercations avec Alessandro Gentile. Du coup, le bouillant international italien a décidé de quitter la Lombardie sur le champ. Direction, semble-t-il, Brindisi où sa signature s’effectuerait sur base d’un échange avec Riccardo Visconti.

EuroCup : les grandes manœuvres des Brainoises en Ukraine

« Alors que notre Ministère des Affaires Etrangères déconseille à nos compatriotes de se rendre là-bas, tandis que le Canada et les Etats-Unis invitent leurs ressortissants à rentrer au pays, la FIBA maintient malgré tout notre match en Ukraine », s’étonne, voire s’offusque, la direction brainoise. En attendant, sa délégation a d’abord rallié Schipol (3 heures suite aux embouteillages) afin de rejoindre Kiev avant un second vol vers Dnipro (ndlr : où une fusillade faisait cinq morts le jour-même) puis un autre trajet en bus en direction de Kamianske. Là-bas, l’équipe belge sera sur « pied de guerre » au moment de croiser le fer, sur le coup de 18 heures, avec Prometey, vainqueur 92-93 à l’aller. Pour les amateurs de statistiques, il s’agira du 95e match européen des Brabançonnes. Et quel match !

La télé crève l’écran

C’est à 17 h 45 que VOOsport World 2 entamera la retransmission de l’explication d’Euroligue opposant le Zenit St-Petersbourg à l’Efes Istanbul.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Le dernier ‘run’ des vieux fossiles de mon équipe »

Ce samedi, Manu Bouchoms et Dison-Andrimont tenteront de créer la surprise à Spa, équipe du haut de tableau en P3A. Interview.

Manu, es-tu impatient de retrouver le chemin des terrains ce week-end ?

Oui, je le suis. De manière générale, je suis impatient de pouvoir retrouver une forme de normalité globale sur le terrain comme en dehors.

Comment allez-vous aborder ce déplacement à Spa ?

Nous avons vraiment l’ambition de réaliser un bien meilleur second tour que le premier. Nous voulons prendre un maximum de plaisir et performer pour le dernier « run » des vieux fossiles de mon équipe.

Quelles seront les clés de ce match chez des Bobelins qui jouent les premiers rôles en P3A ?

Nous ne connaissons pas notre adversaire mais une des clés de la partie, comme très souvent, sera de pouvoir gérer cette condition physique qui nous fait tant défaut depuis la reprise du championnat. Et puis, même si je me répète, il est crucial de surtout prendre du plaisir et nous amuser. C’est la base, peut importe l’âge ou la catégorie dans laquelle on évolue.

« Un très bon passage offensif de Tom Pitz, deux shoots pour arracher la prolongation »

A domicile, les Ensivalois ont bien failli arracher la prolongation contre Schaerbeek mais durent se contenter d’un revers frustrant, 57-62. Reportage.

« Ce fut un match compliqué offensivement en première mi-temps. Nous arrivions à bien limiter l’adversaire défensivement sans pouvoir concrétiser devant », commence François Genet. A la pause, le marquoir affichait un petit 24 partout. Les Ensivalois reprennaient parfaitement la seconde période, profitant d’un très bon passage offensif de Tom Pitz pour prendre une dizaine de points d’avance. « Mais le passage en zone des Bruxellois nous a compliqué la tâche. Nous avons donné trop de paniers faciles à nos invités suite à des balles perdues et des erreurs défensives », ajoute l’emblématique leader du RABC.

Bien que menés, les protégés de Christophe Hougardy parvenaient à revenir à trois longueurs du Canter à quatre secondes du coup de sifflet final. Mieux, les locaux avaient deux shoots derrière l’arc pour tenter d’arracher la prolongation. « Malheureusement, nous n’avons pas réussi à concrétiser ces options », soupire François.

Et voilà Ensival avec une nouvelle défaite sur le fil, 57-62. « Notre manque de lucidité et de solutions sur la zone furent les clés de ce match. Cela ne s’est pas joué à grand chose mais, encore une fois, la pièce n’est pas tombée de notre côté », déplore l’arrière verviétois.

Au rayon bonne nouvelle, par contre, le retour du public qui fut acté lors du dernier Codeco. « C’est super pour tous les basketteurs. L’ambiance froide d’une salle vide n’est pas vraiment agréable. J’espère juste que cette décision ne soit pas éphémère », conclut François.

Crédit photo : DR

Le derby aux Panthers

C’est privées de leur meneuse US que les Pepines se sont inclinées contre les Panthers ce mardi au Hall du Paire.

Sans leur meneuse US, qui serait partie vers d’autres cieux plus rémunérateurs, les Pepines ont tenté de tenir le choc contre les Panthers. Malheureusement, le suspens quittait vite ce derby alors que le marquoir affichait 7-24 après dix minutes. Les locales ne baissaient pas les bras pour autant et tentaient de résister aux assauts de Brewer et Rotberg. A la pause, c’était 19-41. A la reprise, malgré la bonne volonté de Vanaubel et de ses coéquipières, l’écart augmentait encore en faveur des visiteuses qui s’imposaient finalement 40-76.

« A nous de nous bouger le c** ! »

La poisse a collé aux baskets des Aubelois durant tout le premier tour. Obligés de se battre désormais pour le maintien malgré une effectif encore considérablement déforcés, les Herbagers de Cédric Lemoine voudront tenter d’arracher trois précieux points ce dimanche lors de la venue d’Angleur.

Ced, comment s’est passée la reprise avec Aubel ?

Les entrainements ont repris de la même manière qu’ils se sont terminés, c’est-à-dire avec un effectif toujours réduit. Cependant, j’ai constaté une certaine motivation pour aborder ce deuxième tour. La frustration des derniers matchs à nous entendre dire que nous n’avons rien à foutre dans le fond du classement y est sûrement pour beaucoup. Il me tarde en tout cas d’être en février pour – je l’espère ! – avoir mon groupe au complet.

Sens-tu un sentiment d’urgence dans ton équipe suite à votre dernière place au classement ?

Oui mais surtout de revanche car nous n’avons pas toujours été récompensés comme nous l’aurions mérité à diverses reprises. A part vraiment deux matchs où nous n’avions rien eu à revendiquer, le reste était jouable. A nous de maintenant nous bouger le c**. Qu’est-ce donc qu’un mal de jambes à côté d’une bonne victoire ?

Comment allez-vous aborder la réception d’Angleur ?

Si notre match a lieu, nous l’aborderons comme à chaque fois avec l’envie de gagner. Nous ne serons toujours pas au complet mais, à domicile, nous tâcherons d’aller chercher ces trois points qui nous feraient du bien.

« Pepinster et Tongres étaient pointés parmis les favoris en début de saison »

Gros week-end pour des Carriers touchés par le Covid avec la réception vendredi d’une équipe de Pepinster revigorée et un déplacement dimanche chez une équipe de Tongres qui s’affirme pour la troisième place de la série de TDM2B.

Le Codeco a autorisé le retour du public dans les salles. « Cela fait clairement plaisir ! » s’exclame Jérôme Jacquemin dont l’équipe a dû faire face à une vague de contaminations. « Nous avons eu cinq cas positifs la semaine dernière, en plus des examens – la majorité du groupe est toujours aux études – et de l’entorse de Charles Kempeners. Nous avons donc dû nous entrainer à quatre et nous n’avons récupéré le groupe au complet que jeudi, la veille du derby contre Pepinster. Dans ces conditions, il semble évident que nous n’allons pas nous focaliser sur nos adversaires. J’espère juste que les gars n’auront pas trop été impactés par le virus et qu’ils seront en état de jouer. »

Des difficultés dont se serait bien passé le coach sprimontois à l’aube de deux gros matchs: vendredi à domicile contre Pepinster et dimanche à Tongres. Un derby et un presque derby face à des équipes qui sortent d’excellentes prestations contre Neufchâteau et Liège. « Pepinster et Tongres étaient deux formations pointées parmi les favoris en début de saison », rappelle-t-il. « Les blessures en ont décidé autrement mais force est de constater que malgré l’absence de Nyssen, Pepinster a accroché tous ses adversaire. Leur victoire du week-end n’est donc qu’une demi-surprise. Quant aux Limbourgeois, ils reviennent en force depuis qu’ils ont récupéré leurs blessés. »

Le retour de Milos Bojovic au Country Hall

Ce mercredi, dernier match sans public pour les Principautaires qui reçoivent Limburg pour le retour de Milos Bojovic au Country Hall.

« Pour moi, chacun peut arriver à ce niveau en travaillant mais je pense que ce qui me permet de bien jouer est le réel amour que je porte au jeu. J’adore faire partie d’une équipe et m’entraîner. Selon moi, si tu te sens comme à la maison quelque part, tu seras vraiment heureux et cela aura un impact sur tes performances »nous confiait Milos Bojovic en mai dernier. Le scoreur venu de l’Est est parti du côté de Limburg après plusieurs belles saisons sous le maillot de Liège.

Ce mercredi, Milos Bojovic retrouvera plusieurs de ses anciens coéquipiers pour une rencontre que les Principautaires aborderont avec la ferme envie de renouer avec la victoire.

Crédit photo : Philippe Collin

« Très déçu du résultat mais pas des filles »

A domicile, les All Blacks ne sont pas passées loin de remporter le derby contre Herve-Battice mais les visiteuses se sont montrées davantages réalistes dans le money time. Les Fromagères empochent une seconde victoire de rang avant leur demi-finale de Coupe AWBB contre Ganshoren.

Ce mardi, Alleur recevait Herve-Battice pour un beau derby de première régionale. La rencontre allait être serrée du début à la fin, les locales parvenant à faire 50-43 à cinq minutes du coup de sifflet final. « Malheureusement, quand nous fûmes devant, au lieu de tuer le match, nous avons donné quelques ballons aux Herviennes qui n’en demandaient pas tant », constate Kevin Reyserhove qui voyaient les visiteuses l’emporter 52-57. « Cela s’est joué à peu de chose. Je suis très déçu du résultat mais pas des filles qui ont respecté les consignes et tout donné. »