« Le dévouement, la passion et le sacrifice »

Quelles qualités faut-il pour être un bon entraineur ?

Si ce sont souvent les joueurs qui récoltent les lauriers lors des succès, les observateurs avisés savent à quel point l’entraineur joue un rôle crucial dans les résultats sportifs d’une équipe. S’il existe différents styles de coaching, certaines qualités semblent demeurer capitales pour réussir à diriger avec brio un groupe de joueurs dont tous ont des spécificités et caractères différents. Ainsi, récemment, Ludo Humblet, nous confiait l’importance de l’esprit de compétition au quotidien. « Se donner à fond à 10000% à l’entrainement comme en match est un principe sur lequel je ne transige jamais. L’esprit de compétition doit être présent de la première à la dernière minute. Les joueurs ne peuvent accepter de perdre un simple petit exercice de shoot. En toute humilité, j’essaie avec mes moyens de toujours leur demander un très gros degré de concentration sur toutes les différentes petites règles. Cela ne doit pas toujours être facile pour eux » expliquait ainsi le coach du Mailleux avant d’énumérer quelques qualités indispensables pour être ou devenir un bon entraineur. « Le souci du détail, l’anticipation, la rigueur, l’ouverture d’esprit, l’analyse, la remise en question et la passion sont fondamentaux. Même si le coach n’est pas sur le terrain, les joueurs doivent sentir qu’il est prêt à tout donner pour eux, à aller à la guerre pour eux. Personne ne peut s’en prendre aux joueurs de ton équipe et il faut vouloir gagner par dessus tout – ce qui provoque parfois quelque petits excès (rires). Si le coach agit ainsi, alors ses joueurs feront exactement pareil pour lui et de belles choses pourront survenir. De mon côté, je crois que ma petite particularité est d’avoir deux visages totalement différents. Le premier est celui du coach assez dur et rigoureux lors des entrainements et des matchs. Le second est hors du terrain, où j’enlève toutes les barrières entre mes joueurs et moi. Je suis alors leur ami qui s’amuse avec eux et qui partage énormément de choses avec eux en dehors du basket. Un dernier aspect me semble indispensable pour réussir dans le coaching: la réactivité. Il est très important d’être très réactif. En tant que coach, il faut avoir une bonne analyse des éléments qui coincent et pouvoir proposer très rapidement une solution à nos joueurs. Lors de chaque match, je pars du principe que je me trouve dans une partie d’échecs contre l’autre entraineur. C’est aussi cela qui est passionnant dans notre job. »

Et si nombreux sont ceux à se passionner pour le job, tous ne peuvent y arriver, comme l’explique le légendaire Svetislav Pesic dans son livre « My Game, my way ». “Tout le monde ne peut pas être entraîneur. Pour être entraîneur, il est nécessaire d’avoir joué au basket. Vous n’avez pas besoin d’être un grand joueur, Ivković et Vujošević, Ettore Messina, non plus, n’étaient pas d’excellents joueurs de basket-ball, mais ils sont devenus d’excellents entraîneurs … La première et la base des connaissances concerne le basket-ball. Si vous n’avez pas de connaissances, n’entrez même pas dans la salle de sport. Et la différence entre le bien et le meilleur n’est pas dans la connaissance, mais dans le dévouement, la passion et le sacrifice. Il est important que vous ne trouviez pas les raisons d’une défaite dans les blessures, les arbitres… Aujourd’hui, il y a peu d’entraîneurs dont vous n’entendrez pas de leur part : “Je ne chercherais pas de raisons à cela, mais nous n’étions pas au complet.” Ils gémissent comme si cela les sauverait de la défaite. Pablo Lasso n’est peut-être pas le meilleur entraîneur du monde, mais il est au club depuis 15 ans, où les résultats sont avant tout recherchés. Ces derniers mois, la moitié des joueurs de son équipe ne joue pas tous les matchs, et il ne le mentionnera jamais… J’apprécie énormément quand l’entraîneur est responsable et ne le partage avec personne, sans donner d’excuses et en respectant ceux qui ont joué. Ils sont peut-être plus faibles, mais il faut les respecter et, quel que soit le niveau de qualité, en tirer le meilleur parti” détaille l’actuel sélectionneur de la Serbie dans des extraits retranscrits par Basket Europe.

N. B. : en photo, certains des meilleurs coachs de la nouvelle génération avec de gauche à droite Quentin Pincemail (Tilff R1), Olivier Macfly (Tongres TDM2), Julien Moray (ex-Cointe R1), Nicolas André (Ninane TDM2), Kevin Reyserhove (Alleur R1 Dames et assistant-coach Comblain TDM2) et Ludo Humblet (Comblain TDM2).

« Les jeunes devront prouver qu’ils ont le niveau et les cadres qu’ils l’ont encore »

Laurent Herten sera le prochain coach de la P1 de RSW Liège Basket. Interview.

Laurent, tu reprendras la P1 de Liège au terme de cette saison. Qu’est-ce qui t’a convaincu d’accepter ce poste ?

J’ai accepté de coacher la P1 car ainsi je reste dans le club et dans le projet jeunes de celui-ci. L’équipe sera constituée de jeunes que j’ai déjà cette année en U18 et avec lesquels nous réussissons une bonne saison et de cadres plus expérimentés – Théo Barbir a déjà donné son accord pour poursuivre – à même de guider et encadrer les plus jeunes. Ce sera un bon mélange avec une bonne cohésion et un basket intelligent… Enfin, je l’espère (rires).

Quelles sont tes envies pour ce prochain défi ?

Bien évidemment, de gagner le plus de matchs possibles. Les jeunes devront bien sûr prouver qu’ils ont le niveau et les cadres prouver qu’ils l’ont encore (rires).

« La force de caractère pour chaque fois revenir dans la partie »

Menés pendant plus de trente minutes, les Haricots ont finalement réussi à supplanter les Collégiens 68-75. Reportage.

A Verviers, les Haricots débutaient la rencontre timidement en défense et se retrouvaient menés 25-20 après dix minutes. « Nous étions dominés au rebond offensif et les Collégiens avaient une très bonne réussite aux shoots extérieurs », notre Sébastien Peremans. Au cours des dix minutes suivantes, les visiteurs serraient la vis derrière et recollaient à 38-37 à la pause.

De retour des vestiaires, le scénario du premier quart se répétait. « Le passage en zone des Verviétois nous a fait très mal », reconnait Séba. « Nous ne jouions pas assez à l’intérieur et nos tentatives ne rentraient pas. » Pour le dernier quart-temps, les Haricots décidaient de changer de défense et de passer en zone. Un choix tactique pertinent, les protégés de Quentin Desert ne parvenant plus à trouver le chemin du filet alors que les Liégeois alternaient bien mieux leur jeu offensif et finissaient par s’imposer 68-75.

« Nous avons eu peur pendant trois quart-temps avant d’enfin réagir – comme la semaine passée – et de faire un gros effort en défense pour réussir à passer devant », analyse le Haricot. « Cela fait du bien de gagner deux fois de suite mais ce ne fut pas toujours avec la manière. Il faudra jouer dès le début de match et pas seulement dix minutes si nous voulons gagner les prochains matchs. Le point positif, c’est que nous ne lâchons pas dans les moments difficiles et avons la force de caractère pour revenir à chaque fois dans la partie. »

« Créer des ponts avec la TDM2 de Pepinster et un bon souvenir de mon passage dans le basket féminin »

La saison prochaine, Antoine Massart succédera à Christophe Hougardy à la tête de la R2 d’Ensival. Entretien.

Antoine, tu ne quittes pas totalement Pepinster.

Effectivement, je ne serai plus le coach de la R2 Dames de Pepinster mais je resterai par contre assistant de la TDM2 de Pascal Horrion. Je garderai un bon souvenir de mon passage dans le basket féminin. C’était – et c’est toujours jusqu’à la fin de la saison – une expérience enrichissante. C’est un très bon groupe malgré les péripéties rencontrées.

Pourquoi avoir accepté le job à Ensival ?

J’ai accepté le projet ensivalois car il s’inscrit dans une continuité de formation pour offrir des perspectives aux jeunes de BDA vers les équipes seniors. Il faudra évidemment encadrer ces jeunes de quelques joueurs plus expérimentés. L’idée est également de créer des ponts vers la TDM2 de Pepinster via des doubles affiliations pour les jeunes plus avancés. Pouvoir lancer des jeunes dans le monde des seniors reste un challenge très motivant.

« Nous sommes un petit peu retombés dans nos travers »

Coup d’arrêt pour Liège à Hasselt, battu 87-67.

« Nous n’avons vraiment pas bien joué », reconnait Tom Malempré. « Nous sommes un petit peu retombés dans nos travers et n’avons eu aucune réussite aux shoots. » Et d’ajouter : « A nous de nous remobiliser avant le prochain match pour corriger le tir. »

« La très bonne première apparition de Romain Rocour »

Fameux duel de scoreurs à Saint-Louis entre Hugo Cloots, Martin Francoeur, Thibault Batardy, Stéphane Grandry et Antoine Borremans.

Ce vendredi, Stéphane Grandry avait réglé la mire pour ce déplacement à Saint-Louis. Avec 33 points (dont 7 triples !), l’emblématique leader du RHPO n’était pas étranger au bon début de rencontre des visiteurs qui filaient à 19-29 après dix minutes. Mais, en face, il y avait de sacrés clients aussi et malgré l’apport de Borremans (19 points), le Haut-Pré voyait Hugo Cloots (28 points), Thibault Batardy (23 points) et Martin Francoeur (21 points) activer le mode machine pour permettre aux Collégiens d’effacer leur retard et prendre les commandes de la rencontre pour s’imposer 101-79.

« Nous avons très mal commencé le match en étant battus sur tous les « un contre un ». Après un changement défensif, nous avons retrouvé notre agressivité derrière avec notre jeu de transition devant. La dynamique s’est alors inversée », observe Benjamin Meunier. « A noter la très bonne première apparition de Romain Rocour (6 points). »

Crédit photo : DR

« Un Martin Lesuisse taille patron »

A domicile, les Grenouilles de Tony Fernez ont vaincu Waterloo, 65-58.

Tony, comment avez-vous construit votre victoire contre Waterloo ?

La team a vraiment suivi notre « game plan » défensif et est surtout restée solidaire. Jouer à six plus deux jeunes de P4 n’est pas facile comme situation mais j’ai des gars de caractère qui ont relevé la tête après notre « offday » à Tilff.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour vous permettre de vous imposer 65-58 ?

C’est clairement défensivement que la différence eut lieu. Waterloo n’a trouvé aucune solution. Et j’ai aussi pu compter sur un Martin Lesuisse taille patron. Il fut le maître à jouer de mon équipe ! Cointe n’est pas mort.

« Lodomez et Wilkin vont bonifier notre jeu »

Gros match pour Verviers ce dimanche contre Waterloo alors que Quentin Desert se félicite des arrivées de François Lodomez et Gilles Wilkin.

Alors que les Verviétois devront attendre dimanche en fin de journée pour affronter Waterloo, ils n’ont pas patienté pour rapatrier François Lodomez et Gilles Wilkin au bercail. « Lodomez va apporter pas mal d’expérience et d’organisation dans notre jeu. C’est un gars qui évolue depuis plusieurs années en TDM2 », souligne Quentin Desert. « Gilles, lui, est un joueur relativement complet. Offensivement, il nous sera très utile pour varier notre jeu. »

Un style de jeu qui changera ? « Je n’irai pas jusqu’à affirmer cela. Ces deux gars rentrent tout à fait dans notre manière de jouer mais, ce qui est certain, c’est qu’ils la bonifieront », conclut le coach local.

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Flémalle est clairement favori mais nous aurons notre carte à jouer ! »

Ce dimanche, les Theutois ont rendez-vous avec l’Histoire à Dison-Andrimont pour une demi-finale exceptionnelle contre la superbe P3 invaincue de Flémalle.

Ce dimanche, Theux a rendez-vous avec l’Histoire, son histoire. Pour la première fois depuis la création du matricule 2061, son équipe fanion s’apprête à disputer une demi-finale de la Coupe de la Province. « C’est un match que nous prenons avec beaucoup de sérieux, nous avons bien travaillé à l’entrainement », assure Thom Rondoz. « Nous connaissons nos forces et nos faiblesses. Nous allons devoir jouer juste et nous battre pendant quarante minutes pour réussir un exploit. C’est un peu la magie de la Coupe ! »

Bien que les Theutois évoluent une division au-dessus des Métallos, ils se refusent à endosser le costume de favori. « Flémalle est invaincu en P3 et commencera avec cinq points d’avance. Nous nous situons en milieu de classement P2 », rappelle ce spécialiste du mid-range. « Notre adversaire possède des joueurs d’expérience qui savent jouer au basket et part clairement favori pour cette demi-finale même si nous avons notre carte à jouer. »

Heureux hasard, Thom évoluera dans la salle de Dison-Andrimont qu’il connait parfaitement. « Cette salle est très belle et très grande. Nous pourrons accueillir en nombre nos supporters. Le public sera proche du terrain. Cela va être terrible et, sur ce point, je donne l’avantage à Theux », reconnait-il. « C’est également un grand terrain où le jeu peut être considérablement espacé. Cela constituera un avantage pour les Flémallois. C’est donc l’égalité parfaite. » Rien ne va plus, faites vos jeux !

« Le reflet de notre progression »

Malgré le revers concédé 68-58 à Fleurus, Lola Paulus est fière de ses jeunes Panthers. Entretien.

Lola, comment s’est déroulé ce match ?

Nous avons fait jeu égal pendant trois quart-temps… Notre défense a fonctionné à merveille dans le premier quart et puis nous n’avons plus joué nos rotations dans le second et pris dix points de retard. Contre une équipe aussi complète que Fleurus, qui est pour moi l’équipe la plus complète de la série quand tous ses joueuses sont présentes, c’est très difficile de revenir. D’autant plus que nous avons encore eu un très mauvais pourcentages aux shoots alors que ceux-ci étaient bien amenés.

Néanmoins, vous avez montré du caractère.

Je suis fière du groupe. Au match aller, nous avions pris vingt points dans le premier quart, asphyxiées par Fleurus. Cette fois, nous fûmes présentes dès le début de match avec un effectif assez réduit et c’est le reflet de notre progression.