« Nous ne pouvions pas perdre cette rencontre sous peine de voir le groupe exploser »

A domicile, les Haricots ont renoué avec la victoire en remportant le match de la peur contre Loyers, 64-56. Samedi, Belleflamme ira à Profondeville.

« Cette victoire fait vraiment du bien », sourit Sacha De Liamchine. « Nous ne pouvions pas perdre cette rencontre sinon je pense que le groupe aurait explosé. » Une groupe qui sera toutefois bien différent la saison prochaine, Tom Piron et Thomas Antoine ayant pris la décision de rejoindre l’Etoile Jupille.

« Nous avons super bien commencé, nous avions quinze points d’avance dans le dernier quart-temos avant que les Namurois ne jouent crânement leur chance et réussissent à recoller au score à cinq minutes de la fin », continue Sacha. « Nous avons bien géré la fin de match afin d’assurer la victoire. Nous fûmes agressifs en défense et avons bien fait tourner la balle en attaque. C’est une belle victoire collective. »

« Je ne m’imaginais pas vraiment quitter Belleflamme un jour »

Il va falloir s’y faire : l’emblématique Haricot Alex Walewyns ne portera plus le maillot de Belleflamme la saison prochaine. Entretien.

Alex, pourquoir avoir décidé de rejoindre l’Etoile pour la prochaine saison ?

L’Etoile répondait à beaucoup de critères que j’envisageais pour la saison prochaine. En effet, la salle n’est pas loin de chez moi et c’est un club que je connais déjà un peu avec des joueurs que je connais également, que cela soit dans les anciens ou dans les nouveaux transferts. De plus, la P1 est une division que j’avais appréciée il y a de ça sept ou huit ans pour le niveau et le fait que peu importe l’équipe en face, on connait toujours au moins trois ou quatre gars. C’est toujours agréable.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Ce sera une équipe de potes qui ont déjà tous joué plus haut et qui seront là pour reprendre du plaisir et, évidemment, jouer le top de la première provinciale.

Néanmoins, ton départ de Belleflamme reste une suprise.

Je ne m’imaginais pas vraiment quitter Belleflamme un jour. C’est assez spécial comme situation même si je suivrai toujours ce club où je suis presque né. Je viendrai voir les potes quand ce sera possible et boirai un bon verre avec eux après les matchs.

Qu’emporteras-tu comme souvenirs avec toi ?

Des souvenirs, il y en a beaucoup. C’est impossible de tous les citer. Mais il est facile de ressortir la saison où nous terminâmes champions de Belgique et nos montées de P4 en D3 en un peu moins de dix saisons. Mais au-delà du sportif, ce sont surtout les gens que j’ai rencontrés à Belleflamme et que je connais parfois depuis plus de vingt ans que je n’oublierai jamais.

« New » Cats in USA

Pas mal de nouvelles têtes au sein d’une équipe nationale belge qui, de demain à dimanche, tentera de décrocher son ticket pour le Mondial féminin. A suivre (eh oui) sur la Rtbf. Basic (ex-Liège) met le cap sur la Bosnie et Batiste (ex-Charleroi) sur un… spectateur. Ce sont les infos d’EMCE.

Mondial : un noyau ainsi qu’un banc revus et corrigés pour une qualif

Demain, ce sera parti pour une nouvelle campagne visant une qualification au Mondial de cet automne en Australie. Pour mener l’opération à bon port, nos Cats sont à pied d’œuvre depuis un certain temps déjà à Washington (photo). Une phalange représentative qui présentera un visage remodelé avec le retour de Ben Abdelkader (depuis le départ de Carpréaux) et l’arrivée de Rachid Méziane (ayant dû quitter Lattes pour une sombre raison et faisant place à Thibaut Petit). Bref, un banc comprenant trois francophones. A en juger par les premières réactions, un choix (très) moyennement apprécié au nord du pays. Au niveau de l’effectif, Joris remplace Becky Massey (blessée) alors que Vanloo (covid) cède le relais à Hanne Mestdagh, appelée de dernière minute. Nos compatriotes affronteront successivement Porto-Rico (jeudi, 22 h 30, à Washington), les States (samedi, 00 h 30, à Washington) et la Russie (dimanche, 21 h 30, à St-Domingue). Bonne nouvelle : Tipik retransmettra toutes les rencontres en direct avec Pierre Robert au micro.

Lovre Basic, viré de Liège, apprécié en Croatie et recruté en Bosnie

Lovre Basic (27 a, 1,80 m) n’aura pas fait long feu cette saison au Country Hall où l’on regrettait essentiellement son manque d’implication. Il rebondissait dans son pays d’origine et faisait le bonheur de Jazine, via une moyenne de 12 points et 5 passes décisives par sortie. Une ligne de stats qui n’a pas laissé indifférents les responsables du HKK Posusje. Du coup, le meneur croate rejoint une formation promue en D1 bosnienne où elle pointe en 6e position (sur 13). Là-bas, il jouera en compagnie de ce vétéran qu’est Alan Wiggins (36 a, 2,05) ayant transité par Anvers en 2012.

Mike Batiste (ex-Charleroi) a toujours le sang (très) chaud…

A l’évidence, Mike Batiste (44 ans) n’a rien perdu de son punch. Aujourd’hui, assistant aux Wizards de Washington, il s’est subitement rué, en plein match, sur un spectateur assis quelques rangées plus loin. Deux joueurs sur le banc ont juste eu le temps d’intervenir avant que le triple vainqueur de l’Euroleague ne passe « méchamment » aux actes. En conférence de presse, Wes Unseld, son head coach, a déclaré : « Il semblerait que quelqu’un lui a adressé des paroles inappropriées, mais nous ne pouvons admettre en aucun cas sa réaction épidermique. » Pour rappel, notre homme avait défendu la raquette de Charleroi en 2000/2001.

Michel Christiane

Crédit photo : Belgian Cats

« Une réussite arrogante aux shoots »

Quel exploit de Jimmy Walraff et d’Ensival qui se sont payés le leader de R2B, Charleroi Expérience, 106-95, infligeant aux Carolos leur première défaite de la saison. En R2B toujours, les Aubelois ont pris leur revanche sur Bastogne tandis que Liège s’est incliné à Schaerbeek dans le match à six points pour le maintien.

C’est un authentique exploit qu’ont réalisé les troupes de Christophe Hougardy dimanche en venant à bout du leader alors invaincu, Charleroi Expérience. « Ce fut un match très offensif avec une réussite arrogante aux shoot qui nous faisait défaut ces derniers temps », sourit Jimmy Walraff. « Tout le monde a bien joué et a apporté sa pierre à l’édifice. C’est une victoire qui fait du bien ! »

Une victoire précieuse pour le moral mais aussi dans le bilan comptable des Ensivalois – qui peuvent se targuer d’être les seuls à avoir vaincu les Carolos – qui prennent un peu d’air avec le fond du classement.

Par contre, dans le fond du classement, Liège Basket a concédé un nouveau revers, 78-63 à Schaerbeek, formation qui compte désormais le même nombre de victoires (deux) que les Principautaires.

En revanche, les Aubelois ont signé un nouveau succès en prenant leur revanche sur Bastogne, 86-57. Une large victoire qui permet aux Herbagers de rester en course pour les Playoffs.

Ce week-end, les Ensivalois iront dimanche à Neufchâteau tandis que Liège, samedi, recevra Courcelles et qu’Aubel se rendra à Natoye.

Crédit photo : Valérie Simonis

« Pascal Horrion est considéré par beaucoup comme un grand coach »

C’est du côté de Pepinster que Martin Wintgens continuera de terrifier ses adversaires en TDM2. Interview.

Martin, tu as finalement opté pour Pepinster. Qu’est-ce qui t’a convaincu de rejoindre le Hall du Paire ?

Pepinster est un très bon club avec des bénévoles formidables et une ambiance fraternelle qui me plaira, j’en suis persuadé. Côté basket, je rejoins évidemment d’anciens coéquipiers avec qui les précédentes cohabitations avaient été fructueuses ainsi que de nouveaux – comme Jordan Maucourant avec qui j’ai évolué en sélection provinciale – que je connais très bien. La présence de Pascal Horrion au coaching a également joué un grand rôle dans ma décision. Sa réputation dans la province est excellente et il est considéré par beaucoup comme un grand coach. Ce sera une nouveauté pour moi de découvrir un nouvel entraineur, moi qui n’ai connu que deux coachs – Thomas Doneux et Bruno Dagnely – en huit saisons à Spa. Je remercie d’ailleurs mille fois Bruno pour ces huit années passées ensemble en P1 et en D3. Il a un part très importante dans mon évolution en tant que basketteur mais également en tant qu’homme. Je lui souhaite un bon rétablissement après les moments difficiles qu’il a vécus.

Quelles sont tes envies pour ce futur défi ?

Mon envie est de parvenir à m’imposer dans un autre club. Ce sera une totale nouveauté pour moi. J’ai eu l’habitude d’accueillir les nouveaux dans le vestiaire spadois, désormais ce sera moi le nouveau et je devrai prouver à chaque séance au coach et à mes coéquipiers que je peux aider l’équipe à remporter le plus de match possible et, je l’espère, viser la partie haute du tableau.

Crédit photo : Charnikon Prod

« L’extinction de voix du coach a aidé »

A domicile, les Flémallois ont dominé les Villersois 76-56. Samedi, les Métallos iront à Harimalia.

Après un bel hommage rendu à Dany Sterkendries et Raymond « Mémé » Méan, les Métallos démarraient parfaitement la rencontre en alignant les paniers et prenaient rapidement un avantage grâce à une défense assez haute. « Nous n’avons pas laissé beaucoup de shoots ouverts aux visiteurs dans le premier quart », remarque Loïc Gachertz. « Nous avons réussi une belle prestation collective et cela a permis à tous les joueurs de se sentir concernés. » Et d’ajouter, hilare : « Je pense aussi que l’extinction de voix du coach a aidé. »

« Même mon approche n’est plus la même qu’auparavant »

Pour Liège & Basketball, David Beck revient sur sa démission du poste de coach de la R1 de Belleflamme.

La semaine passée, David Beck a pris la décision de démissionner de son poste de coach de la R1 de Belleflamme. Une décision forcément difficile à prendre pour ce passionné. « J’ai longuement hésité avant d’expliquer dans la presse mes raisons », nous avoue l’ancien mentor d’Hannut avec une franchise plus que louable. « Je ne prenais plus de plaisir car les mentalités ont changé pour diverses raisons après cette longue pause Covid – et je ne mets pas tout le monde dans le même sac. »

Une perturbation sanitaire qui a eu de nombreuses conséquences, notamment sur David lui-même. « Même mon approche n’est plus la même qu’auparavant », reconnait-il. « Si je ne suis plus moi-même et comme je n’ai pas envie de jouer perpétuellement au gendarme, j’ai préféré partir. »

Néanmoins, David reste attaché à son désormais ex-équipe. « Si ma démission permet de faire avancer le groupe, alors je n’aurais aucun regret », ajoute-t-il. « Mais je reste tout de même dans le basket car mes jeunes et la direction technique à Grâce-Hollognent me gardent hyper motivé et me prennent pas mal de temps. »

« A nous d’avoir un peu d’orgueil chez un adversaire qui nous avait littéralement humiliés »

Parfum de revanche dimanche à l’ABC Arena.

Pour clore ce « Super Sunday », Stavelot allait à Belleflamme en toute fin d’après-midi. Un duel important pour les Blancs-Moussis. « Nous n’avons joué qu’un seul match depuis un mois et demi, entre les examens et ce fichu Covid », rappellait Quentin Bonaventure qui se souvenait que la bande à Julien Mathy les avait « littéralement humiliés » avec une défaite de quarante points et une domination dans tous les secteurs de jeu. « A nous d’avoir un peu d’orgueil et de jouer comme nous savons le faire pour tenter de faire mieux. Si les Haricots présentent la même équipe, il faudra appuyer à l’intérieur pour profiter de leur manque de taille. »

Dans leurs installations, les jeunes de Belleflamme ont répété le scénario du match aller en collant trente pions aux Stavelotains.

« Les arbitres ne se sont pas présentés »

Dans des conditions rocambolesques, François Sgobba et sa R2 de Prayon se sont inclinés 43-40 à Profondeville. Interview.

François, la situation actuelle est assez compliquée à Prayon.

Exact. J’ai donné deux entrainements à huit sur deux mois. Nous n’étions donc pas du tout prêts à aller jouer à Profondeville, d’autant plus que nous n’avions que six joueuses pour ce déplacement. Arrivés sur place pour jouer à vingt heures, les arbitres ne se sont pas présentés. Nous avons quand même attendu et, finalement, les Sharks ont trouvé un arbitre pour commencer le match à vingt-et-une heures et quinze minutes. C’est difficile à ce niveau pour un arbitre de siffler seul mais il s’en est bien tiré et le match était correct.

Et vous n’êtes finalement pas passés loin de la victoire, ne vous inclinant que 43-40.

Ce résultat reflète notre manque d’entrainements et de présences. Cette rencontre très équilibrée s’est jouée sur des détails. Nous avons manqué de constance dans notre jeu et d’agressivité sur les plans offensif et défensif. Au complet et dans de meilleures conditions, nous aurions pu mieux faire mais nous ne méritions pas plus que les Sharks de gagner. Nous allons faire en sorte de nous reprendre rapidement pour obtenir de meilleurs résultats.

Axel Schoonbroodt crucifie Sprimont

Le meneur de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur a crucifié les Sprimontois d’une bombe « on the buzzer », 66-69. Reportage.

Après un début de match complètement raté, les Sprimontois allaient parfaitement se ressaisir et revenir petit à petit au score et faire douter les expérimentés Alleurois. A sept minutes du coup de sifflet final, Maxime Japsenne avait l’opportunité d’égaliser à 53 partout depuis la ligne de réparation. Hélas, l’intérieur local loupait ses deux tentatives et, derrière, Benoit Jérôme à mi-distance et Olivier Crutzen en contre-attaque faisaient 51-57.

Admirables d’abnégation, les Carriers  revenaient pourtant encore au marquoir via Cawez, par deux fois, puis Horris qui égalisait à 60 partout. Alors que les Alleurois reprenaient l’avantage, Goffart plantait une bombe pour rendre l’égalité, 64 partout. Après un nouveau panier des visiteurs, Japsenne, bien trouvé inside, faisait 66 partout à 1 seconde de la fin de rencontre. En route vers la prolongation ? Que nenni !

Didier Pissart prenait un temps-mort pour dessiner un play sur rentrée latérale. Une erreur de switch des Sprimontois permettait à Axel Schoonbroodt de se retrouver tout seul derrière l’arc. Le tir de l’expérimenté meneur faisait mouche, crucifiant des Carriers dépités et si proches de leur première victoire.

« Nous savions que cela allait être compliqué, nous manquions de rythme face à cette jeune équipe », souligne Didier Pissart. « Les Sprimontois ont affiché beaucoup d’envie et c’est la première fois que nous subissions autant de pression. »

La « Bien Belle Equipe » sera au repos ce week-end tandis que les protégés de Jean-Luc Cornia – passé aussi tout près d’une victoire à Laarne avec la TDW1 de Pepinster dimanche – tenteront de provoquer leur chance à Stavelot samedi.