« Aider l’équipe à conserver sa culture de la gagne »

Antoine Braibant reprendra dès vendredi les rênes de la R1 de Ganshoren.

Voici deux semaines, Antoine Braibant décidait de quitter le club des White Tigers. « Il y avait trop de divergences d’opinions sur la manière de faire avancer le club et j’ai préféré arrêter avant de me chamailler », nous précise-t-il. « Je souhaite au club de continuer à remplir ses objectifs et le meilleur à tout le monde. »

Entre-temps, et ce n’est pas lié, Ganshoren, dont le coach a décidé de faire un pas de côté, a contacté l’ancien entraineur de Verviers et de Pepinster. « Après un échange avec le comité et les filles, j’ai accepté de reprendre le coaching de la R1 », nous informe Antoine avant de préciser qu’il s’agit uniquement d’un interim. « Il est question, hypothétiquement, que je poursuive à Ganshoren la saison prochaine mais dans une autre fonction, le coaching ne m’attirant plus spécialement pour l’instant. »

Néanmoins, dès vendredi, ce sera en qualité de T1 qu’Antoine débarquera à Ganshoren. « Je serai là pour une durée limitée afin d’aider l’équipe à conserver sa culture de la gagne », conclut le Sprimontois.

Panthers d’Or !

Tout comme en 2016 et 2018, les basketteuses du Bois St-Jean se voient attribuer – à l’unanimité – un des Mérites Sportifs de la Ville de Liège. Et ce n’est que justice ! La BNXT League reprendra début du mois de mars avec des rencontres se disputant toutes dans notre pays. Ce sont les infos d’EMCE.

Les Mosanes de Cornia, lauréates du Perron d’Or (mérite sportif liégeois)

C’est un petit scoop « L&B » : réuni hier soir, le jury des mérites sportifs de la Ville de Liège a décerné le Perron d’Or en sport collectif féminin aux Panthers. Et ce, à l’unanimité des votants. « Si le Standard fémina a longtemps survolé cette catégorie, il faut bien avouer que les basketteuses du Bois St-Jean ont pris la relève et de quelle façon », observe, admiratif, Michel Faway, le président du jury. Sans oublier que la Ville a judicieusement soutenu les Panthers lors de leur campagne européenne. Pour ne rien gâcher, la saison en cours des Angleuroises devrait aussi nous réserver quelques belles surprises…

BNXT : tout savoir sur la scène 1 de l’acte 2 du dialogue belgo-batave

Comme annoncé, les responsables de la BNXT League ont procédé, lundi, au tirage des calendriers déterminant la suite de la compétition. En Elite Gold : Kangoeroes Malines – Leiden (v. 4, 20 h), Mons – Den Bosch (s. 5, 20 h 30), Louvain – Feyenoord (s. 5, 20 h 30), Ostende – Groningen (d. 6, 15 h) et Anvers – Zwolle (d. 6, 15 h). En Elite Silver : Alost – La Haye (s. 5, 20 h 30), Brussels – Yoast United (d. 6, 15 h), Liège – Aris (me. 9, 20 h 30) et Charleroi – Den Helder (me. 9, 20 h 30). Bref, une grande première dont notre petit pays aura l’exclusivité territoriale.

Un Suisse débarque à Ypres et un ancien Spirou (éphémère) en Israël

A l’évidence, les Yprois ne désireront pas faire de la figuration en TDM1 dès septembre prochain. Les Flandriens viennent ainsi de compléter leur futur noyau avec la signature du Suisse, Eric Fongé (30 a, 1,97 m). Après dix ans au sein de l’élite helvète, il évolue pour l’heure en D1 islandaise. Pendant ce temps, Mark Lyons (32 a, 1,85 m) revêt la vareuse de l’Elitzur Ashkelton, formation occupant la 10e place (sur 15) de la D2 israélienne. Le gaillard avait effectué une apparition fort éphémère à Charleroi à l’automne 2014. Il y avait participé à toute la préparation avant d’être coupé la… veille de la reprise du championnat.

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

Makengo de retour à Belleflamme

Joli coup de Belleflamme qui enregistre le retour d’Ircylle Makengo.

Un sacré renfort pour les Haricots qui récupèrent un ailier scoreur qui évoluait à Esneux en TDM2 cette année. Le noyau de Belleflamme est déjà pratiquement bouclé et les Liégeois devraient à nouveau figurer parmi les valeurs sûres de la division.

« Ta saison, tu la construis en mai, après avoir terminé tous tes transferts »

Olivier Macfly sera le nouveau coach de la TDM2 de RSW Liège Basket. Interview.

Olivier, qu’est-ce qui t’a convaincu de devenir le prochain coach de RSW Liège Basket ?

Le projet jeunes, d’abord. Ce sont d’autres objectifs : accompagner les joueurs dans leur formation basket. Ensuite, il y a aussi le contact avec la D1. Avec les entraînements, être sur le banc et voir cela de plus près : je vais encore pouvoir apprendre.

Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?

Elles sont simples : être compétitifs à chaque match et faire progresser l’équipe. Après, en jeunes, les résultats dépendent de la génération que tu as. Bon coach ou mauvais coach, ta saison tu la construis en mai quand tu as terminé tous tes transferts.

« La réunion de mercredi a porté ses fruits »

A domicile, Dison-Andrimont a remporté une précieuse victoire contre Spa, l’équipe en forme du moment. Dimanche, les Disonnais tenteront d’enchainer à l’Etoile Jupille.

Le week-end passé, Dison-Andrimont accueillait Spa, l’équipe en forme de P1. « Un match très plaisant à regarder. La réunion de mercredi à porté ses fruits car nous avons vu une équipe de Dison avec des rotations offensives en équipe et dans laquelle chaque joueur, comme je l’avais demandé, a pris ses responsabilités », souligne le coach local.

Après vingt minutes, les Bobelins menaient 41-44 mais la seconde période tournait à l’avantage des Disonnais qui s’imposaient 75-66. « Les consignent furent respectées et la concentration défensive au rendez-vous pour décrocher la victoire au bout de ce très beau duel », conclut l’entraineur de Dison-Andrimont.

Dison-Andrimont – Spa : 75-66

QT : 27-20 / 14-24 / 21-14 / 13/8

Dison-Andrimont : Wirtzfeld 9, Closset 0, Beauve 2, Petit C 13, Kpako 19, Sayeh 9, Vanderheyden 0, Biemar 5, Petit M 18.

« Enorme Delsaute et grosses performances de Roosen et Hanus »

Quelle victoire pour les Pepins qui ont terrassé le leader comblinois.

Décidément, le Hall du Paire est le cimetière des leaders. Après avoir vaincu Neufchâteau, les Pepins ont récidivé en se payant Comblain 102-95. Bien qu’ayant compté vingt longueurs de retard, les protégés de Pascal Horrion ne se sont jamais désunis et sont parvenus à faire la différence dans la dernière ligne droite. « Nous avons juste et bien utilisé nos systèmes en allant à chaque fois loin », constate Jordan Maucourant. « C’est aussi une victoire conquise au caractère car à moins vingt, nous n’avons rien lâché et avons réussi à resserrer notre défense en deuxième période. »

Les « grands » de Pepinster furent en vue. « C’est vrai, nos intérieurs ont réussi à prendre le dessus sur ceux de Comblain et ont su jouer leur « un contre un » pour nous permettre de revenir au score et puis passer devant », analyse le meneur de jeu. « Fred Delsaute a été énorme en dominant ses vis-à-vis et, collectivement, nous fûmes très bons. Il faut aussi souligner les grosses performances de Fred Roosen et Mathis Hanus. »

« Yvan Fassotte nous a beaucoup appris »

Aujourd’hui, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de Samuel Thiébaut de LAAJ. Entretien.

Samuel, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé le basket à quatre ans à Musson. j’ai ensuite joué trois ans à Athus avant de rejoindre Saint-Louis à onze ans. A quatorze ans, j’ai pris la direction de LAAJ où j’effectue ma quatrième saison.

Qu’est-ce qui te plaît tant de ce sport ?

Au début, c’était pour jouer avec les copains et puis c’est rapidement devenu une passion avec une envie de gagner. Et cela n’a pas changé depuis (rires).

Qu’aimes-tu tout particulièrement à LAAJ ?

Mes deux premières saisons furent excellentes car je jouais avec mes amis de l’internat dans la même équipe et nous étions coachés par Yvan Fassotte qui nous a énormément appris. J’ai continué ensuite dans ce club car il me permet d’évoluer et d’avancer toujours davantage. Cette année, ce qui me plaît toujours, c’est de poursuivre avec une équipe composée de jeunes joueurs qui ont la joie de vivre hors du terrain et l’envie de gagner sur celui-ci.

Quel genre de joueur es-tu ?

Je suis un très bon défenseur qui aime les interceptions. J’ai une bonne vision du jeu et un bon shoot à trois points.

Quels sont tes meilleurs souvenirs liés à ce sport ?

Ils datent de ma deuxième année avec Atlas car c’est une année où je suis passé de P4 et U18 à P2 et U21 tout en m’entrainant avec la R1 . Ce fut donc une année durant laquelle j’ai beaucoup évolué et joué avec de nombreux amis.

Comment se passe cette saison pour toi ?

Je suis un peu déçu de mes « compétences » actuelles car j’ai perdu beaucoup de niveau à cause du Covid. En plus, je suis désormais à l’Université et le basket passe au second plan.

Quels sont tes objectifs pour cette saison et à plus long terme ?

Cette saison, je veux faire de mon mieux pour que l’équipe aille le plus loin possible. Quant à l’avenir, mon objectif est d’aller le plus haut possible.

As-tu des modèles qui t’inspirent ?

Pas vraiment. J’avance juste dans le basket avec ma façon de faire et pas une autre (rires).

Top 5 mondial pour les Cats

C’est une (très) grande première : notre équipe nationale dames se hisse à la 5e place planétaire devant de sacrées concurrentes. La coupe du Monde de 3 x 3 ne passerait-elle plus par notre pays à la fin juin ? Faimes et Alost sont aussi au « road book » de cette rubrique quotidienne. Ce sont les infos d’EMCE.

La « petite » Belgique n’a jamais été aussi haut au ranking de la FIBA

On s’y attendait, mais on en a eu la confirmation officielle hier : la Belgique grappille une place au classement de la fédération internationale et accède ainsi au top 5 planétaire. Tout simplement du jamais vu ! Nos Cats sont uniquement précédées par les Etats-Unis, l’Espagne, l’Australie et le Canada. Soit, une hiérarchie inchangée à ce niveau. En revanche, des puissances comme la France (6e), la Chine (7e), la Turquie (9e) et la Serbie (10e) chassent derrière. Voilà qui doit donner des démangeaisons chez nos voisines du sud…

La manche anversoise de la coupe du Monde de 3 x 3 à la trappe ?

Au tout début de l’année dernière, les autorités anversoises annonçaient en grandes pompes la tenue d’une des manches de la coupe du Monde de basket 3 x 3, dans la Métropole, fin juin 2022. Très active ce lundi, la FIBA a révélé le calendrier de cette compétition au sommet. Il sera composé de treize rendez-vous avec, finale à la mi-décembre, à Abu Dhabi. En y regardant de plus près, on ne trouve aucune trace d’Anvers à l’agenda puisque l’on saute de Manille (fin mai) à la France, aux environs du 14 juillet. Affaire à suivre comme dirait la formule d’usage.

C’est d’ores et déjà le grand nettoyage de printemps au Forum d’Alost

Relégués dans le groupe mineur de la BNXT League et non qualifiés pour la finale de la coupe de Belgique, les Alostois procèdent d’ores et déjà à une espèce de grand nettoyage de (pré)printemps. On savait depuis quelques temps que le Gantois, Yves Defraigne, n’y finirait pas l’hiver. Au niveau des joueurs, Omar Calhoun (28 a, 1,98 m) découvre le championnat hongrois depuis ce week-end. Quant au géant croate, Nikola Cvetinovic (33 a, 2,05 m), il a été aimablement prié de regagner son pays d’origine un peu plus tôt que prévu. Une certitude, la fin d’exercice risque de se traîner en longueur dans un Forum perdant peu à peu de son âme.

La pépite (faimoise) du mardi

Luc Ernès a surpris tout son monde en annonçant, fin de la semaine passée, qu’il n’entraînera plus Faimes et qu’il rangera même ses crampons au clou. J’ai eu le bonheur de découvrir ce footballeur plus qu’attachant au moment où les « Sang et Marine » commençaient à battre de l’aile en D1. Celui qui déclara un jour « je n’ai jamais travaillé et, de toute façon, je n’aime pas travailler » se tournait alors, avec bonheur, vers le coaching en Provinciales. D’où ces deux souvenirs cernant à merveille cet épicurien d’Hesbignon : il est aux commandes de Beaufays qui se déplace à Xhoffraix. Je couvre ce match de P1 pour La Meuse. Après la traditionnelle visite aux vestiaires, je m’installe à la buvette afin de rédiger mes articles, via mon pc. A peine assis, un des joueurs belfagétains m’amène une bière : « C’est de la part du coach ». Coup d’œil au bar où Luc lève son verre en ma direction, clin d’œil en prime. Quelques temps plus tard, je couvre une rencontre, en janvier, à Weywertz où sévit une météo proche de celle de la Scandinavie. Au milieu du pré, l’ancien chouchou de Rocourt surveille l’échauffement de ses hommes. D’un pouce levé, je lui demande si tout va bien et notre homme d’y aller d’un tonitruant « C’est le Nord ». Et de s’esclaffer à pleins poumons. Du « Pigeon » tout craché !

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Nous n’avons pas à rougir de notre défaite à Neufchâteau »

Malgré une adresse défaillante, les Carriers se sont bien battus à Neufchâteau, s’inclinant 86-77.

« Nous n’avons pas à rougir de notre défaite à Neufchâteau », nous affirme Jérôme Jacquemin. « C’est vrai que nous nous sommes faits un peu bousculer en début de match et que nous avons manqué d’adresse (10 lancers-francs ratés et 3 sur 23 à trois points) mais nous n’avons rien lâché. »

Néanmoins, difficile d’espérer l’emporter chez les Chestrolais sans livrer un match parfait. « Neufchâteau est une très belle équipe ! Les Chestrolais ont du talent et jouent bien ensemble. Ils sont à leur place en haut du classement », assure le coach des Carriers.

Le résumé vidéo de TV Lux est à découvrir ici.

« Jouer pour des objectifs de Playoffs et de montée, quitte à descendre d’une division »

La saison prochaine, Jordan Kaluanga retrouvera Belleflamme, club dans lequel il a évolué durant son adolescence. Interview.

Jordan, pourquoi avoir décidé de quitter la TDM2 d’Esneux pour la R1 de Belleflamme ?

J’ai passé quatre saisons à Esneux avec un super groupe et c’est d’abord le départ de plusieurs joueurs qui m’a décidé. Ensuite, je me suis dit qu’après une saison sans jouer à cause du Covid et celle-ci écourtée à cause d’une blessure, j’avais envie de reprendre du plaisir en jouant pour des objectifs qui sont les Playoffs et la montée, quitte à descendre d’une division.

Tu n’arrives pas en territoire inconnu.

J’avais d’autres offres en D3 mais le projet et les ambitions de Belleflamme m’ont plu car, effectivement, je connais ce club pour y avoir disputé deux saisons entre mes quinze et dix-sept ans.

Crédit photo : Philippe Collin