« Deux mois que nous tirons sur la corde »

Troisième défaite pour Comblain, battu de peu à Aarschot, 80-78. Etat des lieux.

A Aarschot, les Comblinois ont concédé de peu leur troisième revers de la saison, 80-78. « Le match fut serré du début à la fin. Une fois c’était nous qui passions devant, une fois c’était Aarschot, et ce fut comme cela tout le match, comme le réflète bien le score de 39 partout à la mi-temps », nous résume Ludo Humblet. « Nous avons manqué de rotations, de taille, de poids et de fraîcheur pour l’emporter mais ce revers ne signifie rien pour nous. »

Plus les semaines passent et plus les Comblinois tirent la langue, leurs organismes étant soumis à rude épreuve. « Cela fait du mois que nous sommes dans le dur, deux mois que nous tirons sur la corde », reconnait le coach du Mailleux. « Mes joueurs sont exceptionnels et admirables mais nous avons perdu deux intérieurs d’expérience, Mourad Chickaoui et Charly Bernard. Au-delà de leur expérience, ces deux gars apportait du poids dans la raquette, un énorme fighting spirit et du talent. Et, surtout, ils étaient deux rotations supplémentaires. »

A l’instar de ce que les équipes de Bielsa en football, le physique est important pour Comblain habitué à développer un jeu up-tempo et à rendre des centimètres aux autres équipes, ce qui, sur la longueur, s’avère plutôt éprouvant et energivore pour les valeureux Comblinois. « Actuellement, mes joueurs ne sont plus que huit et nous sommes très petits « inside ». Au-delà de la fatigue, ils jouent tous sur des petites blessures et mordent chaque semaine sur leur chique », observe Ludo. « Ils sont également fort jeunes. Cette saison est extrêmement enrichissante pour eux et, du coup, remplie d’enseignements. A cause du Covid, c’est en réalité la première année complète que nous travaillons ensemble. Le groupe progresse à chaque match mais nous avons encore du travail. Cela étant dit, mes joueurs réalisent une saisons exceptionnelle à tous les niveaux et je tiens sincèrement à les féliciter. »

Désormais deuxièmes derrière Neufchâteau, les Comblinois savent que rien n’est joué – les deux équipes devant encore s’affronter deux fois – et que c’est à la fin du bal qu’on paie les musiciens. « Il nous reste huit matchs, nous allons essayer de tenir bon et d’en gagner un maximum en espérant que la corde sur laquelle nous tirons ne casse pas », ajoute Ludo. « Après ces huit matchs, le championnat sera fini et mes joueurs pourront partir se reposer en étant fiers du travail accompli. »

Crédit photo : Philippe Collin

Belgique – Pays-Bas 8-0 !

Hormis peut-être quelques explications au sommet, il est à craindre que le scénario de la plupart des duels des « pays plats » ne soit connu d’avance. En espérant se tromper ! Première sortie discrète à Brindisi pour Maxime De Zeeuw tandis que Julie Vanloo rebondit dans la Botte. Ce sont les infos d’EMCE.

BNXT League : un score moyen de 93 à 72 en faveur des teams belges

On se doutait que, dans l’ensemble, les formations belges étaient légèrement supérieures à celles de Hollande. Mais, pas à ce point-là. Sur les huit premières rencontres transfrontalières, les nôtres l’ont emporté à huit reprises. Avec parfois des écarts gigantesques. C’est ainsi qu’Alost menait 27-3 devant La Haye pour l’emporter 98-40 ou que Malines (7e l’an passé chez nous) s’offrait le scalp de Leiden, le champion batave. Si on additionne les différents scores, on arrive à un résultat total de 742 unités à 575 en faveur de nos compatriotes. Soit, un verdict moyen de 93 à 72. Pas sûr que le grand public s’intéressera longtemps à ce genre de duels à sens unique. « Ce système de confrontations va permettre au basket hollandais de grandir », constate Erik Braal, le coach de Den Bosch. Pas sûr que l’inverse soit vrai.

Principautaires hors frontières : Laura Henket en phase de sauvetage

Avec 15 unités à son compteur, Allemand n’est évidemment pas étrangère au large succès (60-77) des Lyonnaises à Angers. Le lendemain, Mayombo (6) et Ténériffe s’inclinaient logiquement (73-50) à Gironne, via un 21-12 au 4e quart. Au Luxembourg, Contern (avec Fuger sur la touche) mordait la poussière (79-73) à l’Amicale Steinsel alors que le Sparta (Henket 20 p, 15 r, photo) glanait une victoire précieuse (86-60) aux dépens de Wiltz. Chez les garçons, Ettelbrück (Sarlette 0) évinçait (71-79) Heffingen tandis que Termoli (Hulsen 2) émergeait (91-45) devant Farnese, la lanterne rouge. Mais, on attendait surtout la seconde sortie officielle de De Zeeuw avec Brindisi. Contre Brescia, l’équipe des Pouilles échouait de justesse (83-88 après 39 partout au repos) alors que le Belge devait se contenter de 2 points et 10 minutes de jeu.

Julie Vanloo retrouve de l’embauche dans la périphérie de Turin

Revenue de Russie à Ostende dans une certaine précipitation, Julie Vanloo ne sera pas restée longtemps en stand-by sur le littoral. En effet, la Belgian Cats a vite refait ses valises : direction Moncalieri, dans la proche (et jolie) banlieue de Turin. Voilà qui devrait la changer des froidures slaves. La nouvelle formation d’adoption de la « spitante » Flandrienne est promue en D1 italienne où elle occupe, pour l’heure, la 12e position sur un total de 14 participants. D’autant que, dimanche, Moncalieri se faisait battre 58-61 par Empoli, le cancre de la classe. D’où son engagement express…

Michel Christiane

Crédit photo : FLBB

Nicolas Linden a du sang glacé dans les veines

Le scoreur local n’a pas tremblé pour offrir la victoire à l’Union Liège contre l’Etoile Jupille, 68-67.

L’Union et l’Etoile ont offert un véritable thriller aux spectateurs présents en Outremeuse. Les dix premières minutes appartenaient aux visiteurs qui menaient 19-27. Le deuxième quart voyait les locaux retrouver leurs valeurs défensives pour faire 41-36.

De retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient coup pour coup. Les Jupillois parvenaient à revenir à 56-53 à la demi-heure et même à passer devant dans la dernière ligne droite pour compter trois unités d’avance dans la dernière minutes. Les locaux parvenaient ensuite à inscrire un lay-up. Il restait alors 38 secondes à jouer et les Unionistes parvenaient à bloquer l’attaque jupilloise et à partir pour une dernière transition. « Celle-ci était très mal jouée et le ballon revenait dans les mains de Nicolas Linden qui devait prendre un shoot casse-croûte derrière l’arc mais, heureusement, il y avait une énorme faute sur son action de shoot », nous explique Sébastien Dethioux. Sur la ligne de réparation, Linden ne tremblait, ratant juste son dernier lancer à la demande de son coach, et offrait la victoire aux Unioniste, 68-67.

« Reprendre du plaisir »

Retour à Pepinster pour Pierre Lejeune qui sera coaché par Christophe Francot.

Ayant décidé de stopper son aventure à Saint-Louis, Pierre Lejeune n’a pas manqué de propositions, aussi bien dans les divisions régionales que provinciales, et a finalement décidé d’opter pour un retour à Pepinster, en deuxième provinciale. « J’aspire à reprendre du plaisir avec des coéquipiers avec lesquels, pour certains, j’ai déjà joué », nous confie-t-il. « De plus, ce club est situé à proximité de chez moi. » Belle pioche des Pepins qui seront coachés par Christophe Francot !

Crédit photo : Charnikon Prod

« Nous n’avons pas de caractère et avons joué à l’envers »

Après une série d’excellents résultats, Nicolas Rossinfosse et les Spadois sont actuellement dans le dur, comme en témoigne leur lourde défaite à Saint-Louis, 84-52. Interview.

Nicolas, comme juges-tu votre prestation à Saint-Louis où vous vous êtes inclinés 84-52 ?

Nous fûmes extrêmement mauvais. Nous avons joué à l’envers et nous laissons nos défaites et nos mauvais matchs prendre le dessus dans nos esprits. Nous n’avons eu aucun esprit de combativité et nous avons laissé filer la rencontre quand nous étions dans le dur, contrairement à d’habitude où nous faisons l’inverse.

Comment expliques-tu qu’après une séries de formidables résultats, vous sembliez avoir perdu votre basket ?

Nous n’avons pas assez de caractère. Il faut absolument corriger le tir et montrer un autre visage afin d’éviter de sombrer dans les semaines qui viennent.

« Tout faire pour rester dans ce passionnant championnat de P1 »

Vendredi, Michel Bisschop et les Hesbignons ont remporté une victoire cruciale pour le maintien, 83-55 contre Haut-Pré. Entretien.

Michel, ce match contre le Haut-Pré s’annonçait crucial pour le maintien.

Oui, c’était un match capital, comme le seront les dix prochains. Même si nous sommes en mars, le championnat est encore long. Le message était clair : ne pas paniquer mais chez nous, nous devons gagner tous nos matchs.

Contre Ougrée, la victoire fut au bout, 83-55.

Je sais que le travail à l’entrainement payera car désormais, c’est rare d’avoir un joueur absent. Par rapport au match de vendredi et toujours avec le respect pour l’adversaire, j’ai trouvé le Haut-Pré amorphe et résigné.

Cette victoire vous donne un peu d’air.

Elle fait du bien et nous pourrons aller sereinement à Alleur vendredi en sachant que nos adversaires gagneront leur match. Tout reste à faire mais le groupe y croit et nous allons tout faire pour rester en P1, un championnat passionnant.

Thomas Waonry impérial dans la dernière minute

En proie à des soucis d’effectifs, les Calidifontains se sont inclinés à Neufchâteau vendredi, 82-64. Malgré des absents, les Ninanais ont parfaitement réagi samedi en enlevant le derby au Hall du Paire, 80-86.

« Nous fûmes battus par plus forts que nous », reconnaissait Nicolas André après le revers concédé à Neufchâteau, 82-64. « L’intensité défensive des Chestrolais nous fut fatale. Malheureusement, nous nous sommes déplacés sans Waonry et Bodson et avons perdu Allemand pour une épaule démise et Dupont pour une entorse. Ce n’est cependant pas une excuse car les locaux avaient aussi trois absents. Ils furent tout simplement plus forts. »

Samedi, avec un noyau restreint, les Ninanais furent admirables au Hall du Paire. Face aux Pepins, les Ninanais ont parfaitement tenu le choc et – avec notamment un shoot crucial de Jérémy Horrion et de nombreux lancers obtenus par Jérémy Dedave – négocièrent mieux les ballons importants. Dans la dernière minute, Thomas Waonry se révélait impérial avec un rebond offensif gagné, un petit tir décisif tête de raquette et une balle perdue provoquée. L’ancien pivot de Comblain n’est peut-être pas le plus explosif mais il sait comment gagner des matchs ! Le remplacer ne sera pas chose aisée mais les Calidifontains pourront encore compter sur sa rage de vaincre et son expérience en qualité de T2.

Crédit photo : DR

« Celui qui l’emporterait serait celui qui laisserait ses tripes sur le terrain »

Au bout d’un derby plaisant, les Carriers ont vaincu les Sang et Marine 82-77. Reportage.

A Sprimont, les Sang et Marine, emmenés par un Tom Malempré (18 points en première période) de gala, entamaient ce derby sur les chapeaux de roues pour mener 0-7 après seulement deux minutes. Loin de paniquer, les Carriers revenaient au score et passaient devant, 24-22 après dix minutes, malgré la bonne séquence d’Ayman Baeri. Les deux équipes n’allaient plus se lâcher, se rendant coup pour coup dans une très plaisante rencontre.

A la pause, le marquoir affichait 41-46 et puis 63-61 à la demi-heure. A cinq minutes du coup de sifflet final, Carriers et Liégeois étaient encore au coude-à-coude, 72 partout. Mais les locaux terminaient en force avec une défense intransigeante pour empocher la victoire, 82-77.

« Nous avons eu une grosse réaction dans l’intensité en deuxième mi-temps : ce fut la clé du match », nous assure Maxime Fontaine. « Nous fûmes trop softs en première période – trop de rebonds offensifs concédés, pas assez proches de nos hommes en défense, pas assez de jeu rapide – mais nous avons réussi à passer la deuxième à notre retour des vestiaires et à trouver alors le bon tempo. »

A 72 partout, les Carriers se réunissaient pour un temps-mort. « Nous nous sommes dit que celui qui l’emporterait serait celui qui laisserait ses tripes sur le terrain », nous confie le futur pivot de Cointe. « A l’image de Louis Titeca ou du block de Meunier, nous avons donné tout ce qu’il nous restait pour nous imposer. » Et de conclure, le regard déjà tourné vers le prochain derby à Comblain : « Dès que nous jouons à 80%, nous sommes en difficulté. Mais une fois que les cinq joueurs sur le terrain sont à 100% dans l’intensité, nous pouvons rivaliser avec pas mal d’équipes de la division. »

« Un super groupe de potes »

A l’issue de cette saison, Dorian Muller quittera la R2 de RSW Liège Basket pour l’équipe B de Bellaire.

Sacré renfort pour l’actuelle P3 – qui devrait monter en P2 en fin de saison – de Bellaire qui enregistre l’arrivée de Dorian Muller. « J’ai décidé d’aller rejoindre mes potes en P2 l’année prochaine », nous informe El Pistolero. « J’ai envie de m’amuser, même si je sais bien que je suis encore jeune. Nous avons un super groupe de potes à Bellaire et c’est cela qui m’a attiré. »

Crédit photo : PP Photography Amateur

« Un match très étrange et l’objectif du Top 5 »

A Montegnée, les coups de sifflet ont fini par pleuvoir et les Giants ont en profité pour venir à bout des quatre rescapés de la Renaissance, 61-64. Reportage.

« Ce match fut – comment dire ? – très étrange », commence Nicolas Danze. « Jouer le dimanche matin n’est pas toujours évident pour tout le monde. Nous fûmes rapidement pris à la gorge par une équipe de Montegnée très rapide, vive et en grande réussite. Nous n’avons pas fait long feu dans le premier quart, les locaux affichant une belle réussite malgré notre défense plus que correcte. »

Menés de quinze longueurs après dix minutes, les Braivois allaient ensuite faire jeu égal et même réduire l’écart petit à petit, revenant à quatre unités des locaux à la pause. « Ensuite, le match a pris une tournure très étrange », continue Nico. « Il y avait un jeune arbitre qui s’est retrouvé un peu perdu – c’était sûrement son premier match P3 – et les locaux se sont vite énervés, ne sachant contenir leur frustration sur des coups de sifflet « à côté de la « plaque ». Mais bon, c’était pareil des deux côtés. Je crois que Montegnée a écopé de cinq techniques et deux volontaires et a fini le match à quatre alors que nous avons su marquer nos précieux lancers-francs. »

Les Giants l’emportaient finalement 61-64. « Nous pouvons aborder la deuxième partie de saison dans la sérénité, avec l’objectif du Top 5 », conclut le sniper de Braives.