« Six finales à jouer pour prouver que nous avons notre place en P2 »

A domicile, Gilles Grégoire et les Aubelois ont remporté une victoire capitale contre Verlaine dans leur course au maintien. Ce vendredi, les Herbagers devront négocier un déplacement plus qu’ardu chez des All Blacks co-leaders de P2A. Entretien.

Gilles, comment s’est déroulé votre match contre Verlaine ?

Les Verlainois sont bien rentrés dans la rencontre et prirent même le dessus dans le premier quart-temps et au début du deuxième. Ensuite, nous nous sommes bien trouvés devant et avons resserré la vis derrière, ce qui nous a permis de passer devant à la mi-temps et de continuer sur notre lancée en seconde période.

Selon toi, qu’est-ce qui a contribué à cette victoire 71-51 ?

Notre défense a fait la différence, cela se remarque notamment aux 51 points encaissés.

Cette victoire vous permet-elle de croire encore au maintien alors que vous occupez la dernière place en P2A avec Hannut ?

Oui, tout à fait. Tout est encore possible et réalisable. Il nous reste six finales à disputer. A nous d’en gagner un maximum pour assurer le maintien et prouver que nous avons notre place en P2.

« Fier de mon équipe »

Contre Beez, LAAJ n’est pas passé bien loin de la victoire, s’inclinant 67-70. Ce vendredi, les Brasseurs iront à Belleflamme pour un derby capital.

Samedi dernier, les Jupillois recevaient Beez et ont livré une prestation hyper encourageante, venant mourir à trois petits points des Namurois. « Nous avons su nous créer de belles occasions mais la finition nous a manqué parfois », constate Samuel Thiébaut. « Les arbitres eurent aussi une incidence sur le résultat avec beaucoup de fautes sifflées là où il n’y en avait pas et inversément. » Et d’ajouter : « Je suis fier de notre équipe car la victoire était possible jusqu’au bout et que nous n’avons rien lâché. »

LAAJ est troisième en partant de la fin en R2A et ira vendredi à Belleflamme (quatrième en partant de la fin) pour disputer une rencontre capitale pour conserver un mince espoir de terminer devant les Haricots à l’issue de cette saison mouvementée.

« Sauf catastrophe, la deuxième place ne peut plus nous échapper »

A Visé, Alleur a remporté une nouvelle victoire, 59-87. Les troupes de Vincent Aldenhoff recevront Aubel vendredi et veulent éviter de perdre de plumes pour rester dans la course au titre. Interview.

Aldou, que peux-tu retenir de votre déplacement dans la Cité de l’Oie ?

Ce fut un match en petit comité car il n’y avait que sept joueurs de chaque côté. Nous avons bien débuté la partie en nous mettant assez rapidement à l’abri. Le groupe a conservé un tempo assez elevé malgré le peu de joueurs disponibles. Cela nous a aidés à marquer beaucoup tout en encaissant moins de soixante points.

Cette fin de saison s’annonce aussi passionnante qu’indécise !

Il nous reste quatre matchs où nous devrons être attentifs et rester sérieux afin de clore idéalement cette magnifique saison réalisée par toute l’équipe. Sauf catastrophe, la deuxième place ne peut probablement plus nous échapper. Il faut maintenant finir avec un quatre sur quatre et espérer un faux-pas de Cointe qu idoit encore affronter de belles équipes de notre série. Suspense, suspense…

« Tenter de conserver et d’améliorer notre ratio »

Après avoir pris de justesse le dessus sur Blegny 58-55, Welkenraedt se rendra à Saint-Vith ce vendredi pour un derby.

Le week-end passé, Welkenraedt recevait Blegny pour un duel entre deux formations très proches au classement. « Ce match a très mal commencé pour nous car nous éprouvions de sérieuses difficultés à alimenter le marquoir », note Renaud Kalsbusch. Après dix minutes, le marquoir affichait 5-16 mais le vent commenait à tourner en faveur des Noirs qui bouclaient la première période avec cinq points de retard, 22-27.

En deuxième mi-temps, les locaux restaient concernés et appliqués pour revenir au score et passer devant dans le money time pour s’imposer de justesse 58-55, laissant les Miniers avec encore une très courte défaite. « Ce match fut à l’image de notre saison : très disputé et avec la balance qui aurait pu pencher d’un côté comme de l’autre », observe le coach de Welkenraedt. « Nous sommes à présent, de nouveau, à l’équilibre avec autant de victoires que de défaites. Notre objectif sera de maintenir ce ratio et de tenter de faire même un peux mieux. » Et de conclure : « Ce vendredi, un périlleux déplacement nous attend à Saint-Vith avec l’ambition de décrocher une onzième victoire. »

« Prouver à chaque match que nous avons le niveau pour rester en P2 »

Face à des Awansois en nombre réduit, Thibaut Doigni et les hannutois ont remporté une seconde victoire de rang, 59-75. Ce vendredi, les Hesbignons en pleine opération maintien devront en découdre avec Tilff.

Face aux six Awansois, les Hesbignons étaient huit mais peinaient à rentrer dans la partie. Après dix minutes, Bisschop (7 points) et les visiteurs étaient menés 15-9 par Laloux (11 points) et les locaux. « Nous avons réussi à bien redresser la barre dans le second quart en mettant beaucoup plus de rythme et, forcément, de contre-attaques », souligne Thibaut Doigni . « La zone adverse nous a bien embêtés mais les quelques bombes de Virgile Materne (28 points) et Tim Steemgee (12 points) nous ont fait du bien. » A la pause, Hannut tenait le bon bout, 29-39.

« Nous avons su gérer la deuxième mi-temps même si nous avons baissé d’intensité car les locaux n’étaient que six et en proie aux fautes », continue le sympathique Hannutois qui savourait ce succès 59-75. « Cette victoire nous fait du bien, surtout que c’est la deuxième de suite et que nous devons continuer à les enchainer pour espérer le maintien. Si nous jouons en équipe et notre basket, nous devons gagner nos prochaines rencontres et nous maintenir en P2. » Et de conclure, avec détermination : « Nous allons essayer de prouver à chaque match que nous avons le niveau pour rester en P2 et nous aborderons chaque rencontre comme une finale. »

Francis en Helvétie

Après la Tchéquie, le Liégeois fait actuellement le bonheur d’un club suisse en très mauvaise posture… jusque-là. Admirable prestation des troupes de Cornia à Boom pour entamer les playoffs féminins. A confirmer dès ce vendredi. Pas de surprises dans les autres rencontres. Ce sont les infos d’EMCE.

Torreborre, en « taille patron », avec le BC Winterthur (Suisse)

C’est en fin d’hiver que le Principautaire (photo) s’est mis d’accord avec les patrons du BC Winterthur (3e niveau suisse). A ce moment, leur équipe se morfondait dans les tréfonds du classement. Aujourd’hui, elle est remontée en 7e position sur 13. Francis (28 a, 1,85 m) en est d’ailleurs le principal artisan. Lui qui tourne à plus de 20 unités de moyenne avec un pic à 29 le 26 février. « Avec le Belge, nous possédons désormais un vrai patron sur le terrain », se réjouit son staff. Hier, Winterthur rendait visite au Starwing Bâle B et s’inclinait logiquement 93-84 chez le 3e. Pour rappel, il jouait l’an passé à Kolin, en République Tchèque.

Playoffs : victoire héroïque des Liège Panthers sur le parquet de Boom

Pour mieux cerner la valeur du succès (74-75) des Liégeoises (Maes 20 p, 11 r) à Boom, il faut savoir qu’elles étaient privées de Doppée (raisons médicales), s’alignaient avec une Rotberg fiévreuse et perdait Brewer (entorse au 1er quart). On transitait par 39-36 à mi-parcours et les Phantoms (Joris 18) tenaient toujours le bon bout à 74-73, à 3 secondes du terme. A ce moment, Leblon héritait de 2 lancers francs qu’elle transformait : 74-75, le compte est (très) bon ! Les antagonistes se revoient dès demain soir au Bois St-Jean. Il y eut beaucoup moins de suspense dans les trois autres rencontres. Dans une salle d’un autre âge, les Brainoises n’acceptaient aucune comparaison (42-95, 23-47 au repos) chez les Charleroi Ladies. Après 19-52 (20e), la victoire (45-107) des Kangoeroes ne faisait aucun doute à Waregem. Reste Namur qui, sous l’impulsion de Zempare (30), revenait victorieux (78-101) de Courtrai. A épingler que les Mosanes en sont à 10 succès consécutifs, série en cours.

Luxembourg : montée pour deux clubs fréquentés par des joueurs bien connus

Comme dans beaucoup d’autres pays, les décisions tombent également au Grand-Duché. C’est ainsi que l’on a appris la montée réciproque dans l’antichambre de l’élite luxembourgeoise de deux formations fréquentées par autant d’éléments bien connus. Ascension en D2 donc pour les Sangliers de Wiltz (frontière belge) où évoluait encore la saison dernière Kpako (Dison/Andrimont) et pour les East Pirates de Berbourg (frontière allemande) où vint se relancer un certain Alfonso McKinnie en vue d’une carrière assez inattendue en NBA. Ce week-end, nous reviendrons dans le « Carnet » sur le séjour de l’Américain sur les bords de la Moselle. Ca vaut le crochet…

Michel Christiane

Crédit photo : BC Winterthur

« Mes joueurs oublient parfois qu’ils ont le droit de gagner mais doivent décrocher ce maintien qu’ils méritent »

Après avoir reçu Flémalle et avant d’affronter Grâce-Hollogne, Loïc Pissart fait le point sur la situation de LAAJ en P3C. Entretien.

Loïc, que retiens-tu de votre défaite contre Flémalle, 58-90 ?

Face à une équipe finaliste, je pense que mes joueurs ont eu peur de pouvoir imposer leur rythme. C’est un problème que nous avons déjà rencontré cette saison : mes joueurs oublient parfois qu’ils ont le droit de gagner ou d’imposer leur jeu et baissent alors trop vite les bras.

Vous vivez une période assez délicate et vous vous battez actuellement pour ne pas descendre.

C’est exact Nous avons perdu deux matchs de deux points et un après prolongation alors qu’une ou deux victoires nous auraient fait du bien pour le maintien.

Votre situation est particulière.

Tout à fait. Il ne faut pas oublier que pour la plupart des gars, c’est leur première année en seniors. Après s’être familiarisés avec la P4 – où nous avions réussi de belles prestations comme quand nous avons tenu tête à Fléron pendant trente minutes -, les gars se sont retrouvés en P3 en janvier car il manquait énormément de joueurs. De plus, nous avons dû composer avec les blessures longue durée de deux anciens qui auraient pu amener leur expérience.

Dimanche, ce sera un nouveau gros morceau pour vous. Après Flémalle, vous devrez en découdre avec Grâce-Hollogne.

Mes joueurs doivent – pour tous les matchs – croire en eux et aller chercher cette grinta et imposer leur rythme. Face à la meilleure équipe de la province, ils devront simplement prendre du plaisir pour aller chercher ensuite le maintien qu’ils méritent.

« Nous sommes à la recherche de quelques joueurs »

La Vaillante Jupille continue sa moisson de victoires et a pris le dessus sur Saint-Louis 62-69 pour revenir à hauteur de l’Avenir pour le titre honorifique de meilleure formation jupilloise. Ce samedi, Gaëtan Remacle et ses partenaires accueilleront les futurs champions de Bellaire tandis que l’autre occupant des Argilières se rendra chez la lanterne rouge sprimontoise.

Et de deux contre Saint-Louis pour la Vaillante qui enchaine les victoires comme Obélix les sangliers. « Jouer un vendredi soir à vingt-et-une heures n’est jamais facile et nous savions que nous serions attendus par les Collégiens après notre victoire acquise la semaine précédente », nous confie Gaëtan Remacle qui avait vu juste, les locaux démarrant très fort pour prendre treize longueurs d’avance. « A quatre minutes de la mi-temps, nous avons alors eu un vrai sursaut d’orgueil pour mettre un énorme coup de boost », enchaine ce maitre du jeu dos au panier. A la pause, les Jupillois étaient repassés devant, 29-30.

La seconde période voyait les visiteurs conserver leur viatique et l’augmenter petit à petit pour s’imposer 62-69. « Notre expérience a indéniablement joué en notre faveur. Nous avons joué le basket collectif que nous pratiquons depuis six ou sept matchs pour creuser notre avantage et gérer la fin de match à notre aise », constate Gaëtan. « Cela fait du bien de regagner. Cela se ressent sur le terrain, sur le banc, mais aussi et surtout dans les gradins (rires). »

La Vaillante enchaine les victoires, l’Avenir les défaites et, désormais, les deux occupants des Argilières sont à égalité au classement, rendant cette saine rivalité encore plus passionnante. Ce week-end, ce seront des défis diamétralement opposés qui seront proposés aux Jupillois. Les Bleu et Blanc recevront le futur champion Bellaire – qui, pour rappel, ne s’était incliné qu’une fois, aux Argilières contre l’Avenir, avant de récupérer la victoire sur tapis vert – et qui sera sacré en cas de victoire à la salle Toussaint Lejear alors que les Jaune et Noir iront chez la lanterne rouge sprimontoise, formation qui semble condamnée à la descente. Un maintien qui semble désormais acquis pour la Vaillante Jupille qui envisage déjà le prochain exercice. « Nous sommes d’ailleurs à la recherche de quelques joueurs pour compléter notre futur effectif », annonce Gaëtan. Avis aux amateurs…

« Une véritable page qui va se tourner »

Après s’être inclinés à Harimalia mardi, Renaud Vandeghen – auteur de 23 points – et les Comblinois ont pris leur revanche samedi et avec la manière, 82-61. L’incertitude demeure par contre sur la venue du Mailleux à Verlaine, les Comblinois étant actuellement en effectif particulièrement réduit.

Mardi, Comblain s’était incliné à Harimalia. « Le grand terrain des locaux n’était vraiment pas fait pour nous et nous nous étions trop reposés sur Tom Durant au scoring », note Nathan Stevens. « Pour le match retour, nous étions dans notre antre et les points furent mieux répartis. »

A domicile, les Comblinois ne laissèrent pas passer l’occasion de remporter une nouvelle victoire, 82-61. « Ce fut un match assez particulier car nous avons débuté au petit trot tout en maitrisant le rebond malgré les grandes tailles adverses », analyse l’ailier du Mailleux qui voyait sa formation compter dix-sept unités d’avance à la pause. « A la reprise, les visiteurs ont réussi à revenir à cinq points en quelques minutes et j’ai eu peur que nous craquions complètement. Mais nous avons su relever la tête et reprendre quinze points d’avance pour terminer ce match sur du velours. »

Au regard du classement, le Mailleux semble définitivement sauvé. « Nous souhaitons profiter un maximum de notre groupe avant de débuter de nouvelles aventures ! C’est non sans émotion que nous devrons saluer plusieurs joueurs et c’est une véritable page qui va se tourner », conclut Nathan.

Qui succèdera à Namur ?

C’est parti pour les playoffs féminins sur fond d’une parfaite parité linguistique. Quant aux ouailles de Pierre Cornia, elles entameront les débats du côté de Boom. En BNXT League, Ostende finira l’exercice sans Amida Brimah tandis qu’un forfait est infligé aux Bataves de Feyenoord. Ce sont les infos d’EMCE.

Playoffs : d’abord relever le défi boomois pour les Angleuroises

En basket féminin, le sprint final s’annonce plus passionnant que jamais. D’un côté, des Namuroises qui vont faire l’impossible pour renouveler leur titre (photo). Face à elles, des Brainoises qui n’ont pas encore digéré leur « mésaventure » de l’an passé et des Malinoises qui, après avoir glané la coupe, ont encore renforcé leur force de frappe en vue d’un éventuel doublé. Elles sont donc huit sur la ligne de départ de ces playoffs ’22. Dont quatre représentantes wallonnes. Faut-il préciser que l’on suivra de plus près des Panthers se lançant à l’assaut des Boomoises. « En accédant à la finale de la coupe, nous avons déjà atteint un de nos objectifs », prévient Pierre Cornia, « Le coup est parfaitement jouable contre les Phantoms et nous avons bien préparé ce rendez-vous, samedi, à Namur. » Dans le camp adverse, Sven Van Camp observe : « Chez les Liégeoises, je me méfie de leur précision à distance et, surtout, de la solidité de leur pivot US. Mais, au meilleur de notre forme, nous sommes capables de les éliminer. » Attention, Ine Joris est au sommet de son art : 23 points et 10 rebonds, le week-end dernier. Ce soir : Boom – Liège (20 h 3), Charleroi – Braine (19 h), Waregem – Malines (20 h 30) et Courtrai – Namur (21 h). Game 2 (à Liège) : le vendredi 8 avril. Belle(s) : le dimanche 10 avril.

Saison terminée pour Amida Brimah qui ne sera pas remplacé à Ostende

L’incident est passé assez inaperçu. Lors de leur dernier match à domicile contre Zwolle, les Ostendais ont perdu Amida Brimah (28 a, 2,08 m) après deux minutes de jeu seulement. Le géant ghanéen a été relevé avec une fracture du métatarse du pied droit et est out pour six à huit semaines. Autrement dit, sa saison le long de notre littoral est terminée. Dans la foulée, la direction côtière a décidé de ne pas lui chercher un substitut estimant ses troupes suffisamment pourvues dans ce secteur de jeu. Décidément, le BCO joue de malchance avec ses pivots depuis un certain temps déjà.

Et ça continue en BNXT League : le chrono rend l’âme à Feyenoord…

Ceux qui rêvaient à une ligue plus professionnelle en s’unissant avec les clubs bataves doivent s’interroger. Cette fois, un nouveau problème s’est posé chez nos voisins du nord. Ce week-end, Malines se rendait à Rotterdam et prenait vite 20 longueurs d’avance à 45-65. Et déjà le chrono commençait à avoir des « faiblesses ». On continuait tant bien que mal avec des Kangoeroes progressivement excédés par l’amateurisme local. A l’entame du 4e quart à 61-71, les « 24 secondes » rendaient carrément l’âme. Les équipes rentraient aux vestiaires pendant qu’un technicien était (enfin) requis. Il ne savait rien y faire et l’on en restait là. Au grand dam du (maigre) public présent. Réunie hier, la Ligue a décidé d’infliger un score de forfait (0-20) à Feyenoord. A quand le prochain épisode « oranje » ?

Michel Christiane

Crédit photo : Namur Capitale Basket