Vanlaar impérial, Lété létal : carton pour La Spéciale

A Dison-Andrimont, les Aqualiens ont réussi une prestation aboutie pour s’imposer 56-99 et conforter leur deuxième place alors que les Bobelins continuent également d’enchainer les victoires.

Ce samedi, La Spéciale Aywaille se rendait à Dison-Andrimont pour y affronter une formation privée des frères Porcu. Le début de rencontre s’opérait sur un faux rythme qui convenait parfaitement à Wilot (11 unités) et ses coéquipiers qui, plus grands et adroits, résistaient parfaitement à un Vanlaar (17 unités) impérial. En accélérant un peu le rythme, les Spécialistes parvenaient tout de même à créer un petit écart,19-24 après dix minutes.

Dans le second quart, Moreau (10 points), Koch (10 unités également), Julien « Lambert » Van Roy (9 pions) et les visiteurs lâchaient les chevaux pour creuser leur avance et rejoindre les vestiaires avec une avance confortable, 31-50. De retour des vestiaires, Mentior (13 points), Deblond (8 unités) et les Disonnais faisaient parler leur adresse à mi-distance. Mais La Spéciale pouvait compter sur un Lété (14 points dont 4 bombes) létal et sur un Dechêne (9 points) efficace dès sa montée au jeu. A la demi-heure, le marquoir affichait 50-72.

Dans le dernier quart, le tempo imposé par Aywaille usait les Andrimontois qui ne parvenaient plus à trouver la faille que via Bouchoms (13 points). Lhote (14 points), Raquet (4 unités) et Lizein (8 pions) s’en donnaient à coeur joie pour alourdir l’addition. Dans les derniers instants, Van Roy scellait le score : 56-99.

Une victoire qui permet à La Spéciale de conserver l’avantage sur Spa pour la deuxième place en P3A alors que les Bobelins viennent de dominer successivement l’Avenir Jupille – qui dégringole au classement – et Welkenraedt.

La Spéciale Aywaille : Lété 14, Moreau 10, Vanlaar 17, Wey 6, Koch 10, Lhote 14, Raquet 4, Dechene 9, Lizein 8, Van Roy 9

Dison-Andrimont : Mentior 13, Wilot 11, Lebhar 4, Defourny 6, Deblond 8, Bouchoms 13, Vanderheyden 1, Gauthy 0

QT: 19-24 / 12-26 / 19-22 / 6-27

« Nous savons que nous descendons mais nous ne voulons pas terminer à la dernière place »

Plus que quelques matchs avant que les Carriers ne basculent en P4. Ce dimanche, duel des lanternes rouges à Theux.

Cette saison fut compliquée au niveau des résultats pour Sprimont. En effet, tant la P2 que la P3 descendront d’ici quelques semaines. « La fin de championnat est compliquée car nous commençons à avoir beaucoup de blessés et nous ne sommes pas souvent le même nombre aux entrainements. Du coup, c’est difficile de nous entrainer correctement », constate Quentin Vaes.

Ce dimanche, c’est un déplacement à Theux (enfin, à la Fraineuse) qui attend les Sprimontois. « Nous savons que nous descendons, nous n’avons plus rien à perdre et voulons prendre un peu de plaisir », continue l’excellent jeune meneur. « Nous avons envie de gagner contre Theux et pas envie de finir à la dernière place. Pour cela, nous devrons reproduire la même prestation qu’au match aller en défendant dur et en jouant juste en attaque. »

« Nous espérons aller chercher la deuxième place du championnat »

Vendredi, Gaëtan Hertay et Tongres jouaient gros contre Hasselt pour le dernier match de Joeri Moonen. Interview.

Gaëtan, comment se passe la fin de saison avec Tongres ?

Elle se passe bien.

Vendredi avait lieu le derby contre Hasselt. Comment l’abordiez-vous

Nous abordions ce match contre Hasselt en étant hyper motivés. C’était le dernier match de Joeri Moonen, il avait fait venir beaucoup de monde pour l’occasion. Et, évidemment, un derby est toujours motivant, d’autant plus que nous espérons aller chercher la deuxième place du championnat.

Que deviez-vous faire pour empocher les trois points ?

Nous devions jouer dur et intelligement pour nous imposer.

Ce que vous avez réussi en remportant la victoire 79-63.

C’était un bon derby pour lequel notre zone nous a fortement aidés. Les adieux de Joeri Moonent étaient touchants. Il y avait énormément de monde ! Nous avons menés toute la partie et comptions vingt points d’avance à la mi-temps. Nos adversaires sont revenus à cinq longueurs dans le dernier quart-temps mais nous avons remis un coup d’accélérateur pour fêter Joeri comme il se doit à la fin du match.

« Toujours plaisant de recevoir un leader »

Après avoir vaincu Saint-Louis et Alleur, les Etoilés rééditeront-ils pareille performance ce dimanche contre Waremme.

L’Etoile Jupille fixera-t-elle l’issue finale de la première provinciale ? Après avoir vaincu Alleur et Saint-Louis, les Jupillois peuvent pratiquement assurer le titre à Alleur en cas de victoire contre Waremme ce dimanche. « Je ne sais pas si on peut parler de gros match dans ce cas-ci mais il est toujours plaisant de recevoir un leader », souligne Jérôme Niedziolka. « Surtout que nous avons réussi à battre les deux premiers de la série à la maison. »

Face à des Wawas efficaces depuis le début de saison, les Etoilés devront sortir une partition de haut niveau. « Nous aborderons ce match sans trop de pression », nous assure le « Rodman des Argilières ». « Les clés de ce match seront identiques à celles des autres rencontres : défense, rebond et intensité. »

« Un Mayele tout simplement énorme »

Avec une défense héroïque dans le dernier quart-temps, les Haricots ont terrassé Quaregnon et remporté le Game 1 de ces Playoffs de R1.

Comme un symbole, c’est le futur « retraité » Jean-Pierre Darmont (15 points) qui inscrivait les premiers paniers de Belleflamme pour ce Game 1 des Playoffs contre Quaregnon. Bien en place défensivement et profitant de leur puissance à l’intérieur, les locaux prenaient deux points d’avance, 17-15, au terme des dix minutes initiales.

Le second quart était la copie confirme ou presque du premier. Mayele (17 points) et Kabangu (7 unités) faisaient le ménage dans la raquette alors que Walewyns (10 points) se retrouvait régulièrement dans la raquette mais les visiteurs parvenaient malgré tout à recoller à 33 partout à la pause.

De retour des vestiaires, Quaregnon se montrait efficace en zone avant et réussissait à prendre les devants, 53-57 à la demi-heure. C’est alors qu’Aussems (6 unités), Peremans (4 points), Clavier (5 points) et leurs coéquipiers se montraient héroïques. Arc-boutés en défense, ils n’autorisaient plus les visiteurs qu’à inscrire deux maigres lancers et deux petits paniers pour leur coller un 18-6 dans les gencives et arracher une magnifique victoire 71-63. « Un énorme quatrième quart », note Jean-Pierre Darmont. « Notre défense a vraiment été excellente mais c’est surtout notre esprit d’équipe qui nous a permis d’émerger. Nous fûmes vraiment très complets collectivement avec un Mayele tout simplement énorme. »

Le match retour à Quaregnon le 27 avril prochain s’annonce chaud bouillant !

« Encore en mesure de créer des surprises pour nos quatre derniers matchs »

A la lutte pour le maintien, les Esneutois d’Eric Herben accueillent l’excellente P1 de Saint-Louis ce dimanche.

Eric, cela doit être assez spécial pour vous d’affronter Saint-Louis ?

C’est en effet particulier de jouer contre le Collège mais pour nous, cela n’a pas ou plus d’importance.

Pourquoi ?

Peu importe notre adversaire, nous devons tout donner pour tenter d’obtenir le maintien. Cependant, la future structure a déjà débuté avec des échanges des joueurs et des doubles affiliations. Tout le monde se connait et cela rendra ce match plus sympathique.

Quelles seront les clés face à cette équipe confortablement installée sur le podium de l’élite provinciale ?

Nous devrons contenir les shooteurs adverses et jouer avec le couteau entre les dents en défense. Nous avons été capables de battre le leader chez lui, nous sommes encore en mesure de créer des surprises pour nos quatre derniers matchs.

Photo : Eric avec les US Awans dont il assure l’interim jusqu’en fin de saison

« Nous attendons tous la fin de saison et voulons terminer sur une bonne note »

Rencontre dominicale sans grand enjeu pour Vincent Louis et Ensival contre LAAJ. Interview.

Vincent, comment abordez-vous cette fin de saison ?

Je pense que nous l’attendons tous et que nous voulons terminer sur une bonne note en prenant les trois dernières victoires même si nous savons que cela ne changera rien au classement.

Quelles seront les clés de ce match contre des Brasseurs qui veulent assurer leur maintien ?

Ca sera la défense. Nous devons « tuer » directement les Jupillois pour ne pas courir après le score tout le match. Nous n’avions pas eu trop de difficultés à l’aller, je pense donc que cela ira chez nous.

« Du mal à retrouver du rythme et de l’amusement sur le terrain »

La seconde moitié de saison n’est pas évidente pour Bastian Franken et Verlaine qui reçoivent Alleur ce dimanche.

Bastien, comment expliques-tu vos résultats en dents-de-scie depuis quelques semaines ?

Ils ne sont pas compliqués à expliquer. Nous avons beaucoup de blessés et absents dans cette seconde moitié de saison. Oli Renotte blessé à la jambe et Sacha Massot indisponible, nous nous retrouvons avec seulement deux pivots. Johan et moi à l’aile avons eu aussi quelques blessures. Du coup, nous nous entrainons peu et quand c’est le cas, c’est très rarement à dix. Nous avons dès lors du mal à retrouver du rythme. Et nous venons de perdre Valentin qui part bosser aux USA, ce qui fait un meneur de moins dans l’équipe.

Pas idéal pour recevoir Alleur, superbe équipe à la lutte avec Cointe pour le titre.

Nous allons tout donner. Nous n’avons rien à perdre et nous aimerions bien nous faire plaisir sur le terrain. Nous avons un peu de mal à retrouver l’amusement sur le parquet, nous aimerions que ça revienne ce dimanche, peu importe le résultat. De mon côté, j’ai une gêne au genou et j’espère pouvoir tenir ma place et réussir une belle prestation. Nous devrons jouer sans nous prendre la tête et en nous faisant plaisir.

« La saison devient longue et tout le monde a hâte qu’elle se termine »

Match intéressant dimanche entre US Awans et MOSA Angleur.

« La saison devient longue et je pense que tout le monde a hâte qu’elle se termine », nous confie Matthias Scholze. « Cette mini-trêve et est tombée à point nommé. »

C’est par un déplacement dominical chez les US Awans que les Angleurois reprendront du collier. « Nous allons devoir l’aborder le couteau entre les dents et ne pas sous-estimes les locaux bien qu’ils soient en sous-effectif », prévient le coach du MOSA. « Le groupe d’Herbi (ndlr : Eric Herben qui assure l’interim) reste un adversaire redoutable dans sa salle, peu importe les joueurs alignés. » Et d’ajouter : « Nous concernant, une victoire nous permettrait d’aborder en toute décontraction le dernier match de la saison le week-end suivant. »

Pour l’emporter, le MOSA sait déjà quel « game plan » suivre. « L’équipe la plus patiente et disciplinée s’imposera, d’autant plus que les locaux ont déjà validé leur maintien et joueront sans pression », assure Matthias.

Mayonnaise d’Ardennaises

Les Carnets du basketteur, saison 5 ! Une spéciale cyclisme.

Si vous revenez de Mars, sachez que nous sommes plongés en pleine semaine des « Ardennaises ». Un menu copieux dont l’entrée est une Flèche Wallonne qui, j’ai fait mes comptes, est partie ou arrivée de la Cité ardente à 31 reprises. La dernière fois, c’était en 1971… il y a donc 51 ans. Au niveau de ses différents parcours, le plus atypique reliait sans doute Verviers à… Verviers de 74 à 78. Avant de camper sur le Mur de Huy, la semi-classique eut longtemps des atomes crochus avec Spa, via deux arrivées (80, 82) et, surtout, quatre départs (81, 86, 87, et 97). Cette année-là, je m’étonnais auprès d’un élu bobelin haut placé de l’abandon définitif de ce rendez-vous quasi traditionnel. Sa réponse était dénuée du moindre faux-fuyant : « Un tel évènement représente un réel budget et nous devions choisir entre la course ou le déplacer en faveur des Francofolies. Nous avons opté pour la seconde solution. » En avant la musique…

On reste dans « ma » Perle des Ardennes qui, le saviez-vous ?, a été aux premières loges initiales de Liège–Bastogne–Liège. En effet, les trois premières éditions se disputèrent de Spa à Bastogne et retour sur 250 bornes. Soit, de 1892 à 1894 avec, à chaque fois, comme vainqueur le Liégeois, Léon Houa sur le vélodrome de la Géronstère (photo). A l’époque, on faisait demi-tour à la gare de Bastogne. Pour deux raisons essentielles : elle disposait de sanitaires tandis le train pouvait ramener ceux ayant jeté le gant à l’ombre du Pouhon. Personnellement, j’ai suivi, en voiture de la Libre Belgique, la dernière fois (91) que la Doyenne déboulait sur le boulevard de la Sauvenière. Pas de chance, au moment de l’emballage final, nous avons été bloqués dans une trémie et ignorions donc le nom du vainqueur à sa sortie. Pas l’idéal pour en faire le compte-rendu…

Autre souvenir, la Province avait l’habitude d’offrir un repas de gala, le samedi soir, à des invités triés sur le volet. Dont j’avais le bonheur de faire partie. Et très souvent dans des cadres assez exceptionnels. Cette année-là, l’adresse du jour était le manoir de Pery, près de Beaufays. Or, au même moment, Pepinster disputait un match de D1 au Paire. Comme je n’ai pas encore le don d’ubiquité et que je ne crache jamais sur un menu gastronomique, fallait bien trouver un subterfuge. C’est ainsi que mon épouse me sonnait tous les quarts d’heure pour me donner des nouvelles de la rencontre sans oublier de me transmettre les « stats » au coup de sifflet final. De mon côté, je jonglais entre couverts et ordinateur portable pour essayer de répondre présent sur les deux fronts avant de transmettre le texte à ma rédaction bruxelloise en vue du dessert. Telle est la vie d’un journaliste indépendant…

Michel Christiane

Crédit photo : collection privée