Candace Parker voit triple !

Pour fêter sa titularisation au prochain All-Star Game WNBA, Candace Parker a claqué un triple-double face à son ancienne franchise.

Candace Parker a évolué treize saisons dans la Cité des Anges et remporté un titre WNBA avec les Sparks en 2016. Partie en 2021 pour Chicago avec qui elle a glané un second titre, elle n’a pas manqué ses retrouvailles avec son ancienne franchise, guidant le Sky vers une large victoire, 59-82.

La soeur de l’ancien Raptor Anthony Parker s’est particulièrement illustrée lors de cette rencontre en noircissant la feuille de stats pour réussir un triple-double – exploit rarissime en WNBA – de belle tenue : 10 points, 14 rebonds et 10 passes. Chapeau l’artiste !

Crédit photo : Chicago Sky

Rudy Gobert nouveau trentenaire. Pourquoi les basketteurs liégeois le détestent-ils ?

Peu de joueurs NBA suscitent autant d’animosité chez les basketteurs liégeois que le Français Rudy Gobert qui vient de fêter ses 30 ans. Tentative de décryptage d’un phénomène assez cocasse.

Il ne se passe pas une semaine sans que Rudy Gobert fasse la une des médias français pour des déclarations empreintes d’une franche « self-confidence » ou pour des actions soit spectaculaires soit franchement ridicules. Et il ne se passe pas une semaine non plus sans que le pivot tricolore ne se fasse tailler sur les réseaux sociaux par des basketteurs liégeois. Mais pourquoi tant de haine envers le triple Défenseur de l’année ?

« Mais je l’adore moi ! Ce type est un ‘Shaqtin a fool’ permanent » rigole Alain Denoël. « Personnellement, je ne le déteste pas du tout bien qu’il soit Français et, de surcroît, avec un égo surdimensionné » ajoute, sarcastique, son comparse de Rafi’Kids Manu Bouchoms.

« Je me suis radouci le concernant » nous confie Robin Malpas. « Je crois que mon animosité est davantage liée aux commentaires des sites français qui n’arrêtent pas de le mettre en avant. Car Gobert est un bon défenseur mais quand on regarde un match en entier, on se rend compte qu’il a beaucoup de lacunes. C’est donc plus la hype des Français qui me fait detester le pivot du Jazz. »

Un jeu unidimensionnel et franchement pas esthétique, une perpétuelle crise de melonite aïgue et la tendance des Français à tomber dans la surenchère semblent ainsi expliquer le désamour de nos compatriotes pour celui qui avait fondu en larmes en apprenant sa non-sélection au All Star Game. « En tant que joueur, personne ne peut nier l’efficacité de Gobert mais les grands pivots pas très mobiles, c’est un peu passé de mode. Et c’est moche » constate Chris Francot. « Mais le pire le concernant, c’est sa personnalité. En tout cas sur les réseaux sociaux et face aux médias. Il a pleuré et fait un scandalre quand il n’a pas été repris au All Star Game, il a fait des blagues douteuses concernant le Covid et contaminé ses coéquipiers et, dernièrement, il a fait la leçon « aux gens » en affirmant qu’il est le meilleur du monde dans un domaine et blablabla. » Et de conclure: « S’il se contentait de jouer en arrêtant ses interventions mal placées dans les médias, je me contenterais de dire qu’il est moche. » Amen !

Crédit photo : Rudy Gobert officiel

Sam Van Rossom met un terme à sa carrière internationale

Le meneur de Valence ne portera plus le maillot des Belgian Lions.

Les Belgian Lions perdent l’un de leurs leaders et l’un des meilleurs meneurs belges de l’histoire. Celui qui joue à Valence a annoncé mettre un terme à sa carrière internationale lors d’une conférence de presse à l’occasion du Media Day des Belgian Lions, comme le relaie Basket in Belgium. A 36 ans, Sam Van Rossom doit privilégier sa carrière en club, comme demandé par son employeur, Valence. Le Belge est apparu très ému au moment d’annoncer sa décision.

Bouteille à moitié vide ou pleine ?

Sur le coup, le rendez-vous anversois laisse comme un goût de trop peu. Mais, avec le recul, on est persuadé que le basket belge sera fier d’avoir relevé le challenge d’une compétition d’une telle ampleur planétaire. A condition d’en tirer les conclusions sportives qui s’imposent. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe du Monde « 3 x 3 » : et, à la fin, les Lions terminent 4e…

La coupe du monde s’est donc terminée par le succès surprise des Françaises et le triomphe attendu des Serbes. Au moment de tirer le bilan, on se pose une question : la bouteille est-elle à moitié vide ou à moitié pleine ? Sans doute les deux. Au niveau sportif, il n’y a vraiment pas grand-chose à reprocher à nos Cats qui firent preuve d’une ténacité exemplaire. Surtout après la blessure malheureuse de Laure Résimont. Quant à Julie Vanloo, elle s’en veut encore d’avoir loupé le rendez-vous. Nos Lions, pour leur part, se retirent plus frustrés que déçus. Si Maxime Depuydt – pourtant dans l’œil du viseur – répondit plus qu’à l’attente, Thibaut Vervoort pouvait mieux lors de la phase finale de la compétition. Sans parler d’une efficacité toute relative à longue distance. Et, à la fin, les Lions terminent quatrièmes. Grande distinction, en revanche, sur le plan organisationnel et de l’engouement populaire. Une fois de plus, Basket Vlaanderen et la Ville d’Anvers ont démontré tout leur savoir-faire en la matière. On devrait revoir bientôt d’importantes compétitions continentales dans la Métropole. Reste un arbitrage à géométrie variable. Mention spéciale en ce domaine au ref suisse aussi souriant que pédagogue. A l’inverse, sa consœur fit l’unanimité contre elle. D’où ce commentaire entendu sur la VRT : « La Serbe a l’air de se plaire à Anvers, mais les Anversois ne se plaisent pas avec elle. » Tout est dit et typiquement « métropolitain »…

André Dombard a décidé de nous quitter, il fut trésorier à Prayon

C’est via les réseaux sociaux qu’André Dombard (75 ans) a annoncé qu’il n’était plus de ce monde. Un vrai caractère avec le cœur sur la main qui fut, entre autres, un des derniers échevins communistes du bassin liégeois avant de se rapprocher des écolos. Mais, pas que car il fut aussi le trésorier d’un BC Prayon dont il était un des principaux supporters n’ayant pas sa langue en poche. Certains arbitres s’en souviennent encore. Ce véritable amoureux de son village des bords de Vesdre résidait depuis des années quasiment en face de l’ancien terrain extérieur des « Rouges ». Evidemment. D’aucuns y verront un signe qui ne trompe pas… Merci André.

Ligue des Champions : Ostende directement versé en phase classique

Les huiles de la Ligue des Champions ont tracé les grandes lignes de leur future épreuve. Au total, ce ne seront pas moins de 52 formations qui y prendront part. Il y avait une septantaine d’équipes candidates. 28 phalanges seront directement qualifiées pour la phase classique. Parmi elles, on retrouve les Ostendais qui deviennent de vieux habitués de la seconde compétition européenne par clubs. Bref, encore de bien belle soirées en perspective cet hiver le long de notre littoral. Peut-on espérer qu’une chaîne télé captable en Belgique ait l’excellente idée de retransmettre les matches des Côtiers ?

Michel Christiane

Crédit photo : FIBA

« Quelques mois sac au dos en Asie »

Avant de partir découvrir l’Asie sac au dos, Alan Dibenedetto fait le bilan de la saison d’Hannut au sein de l’élite provinciale.

Alan, comment analyses-tu cette dernière saison ?

Elle fut longue et compliquée avec le changement de coach, les résultats qui ne suivaient pas et un peu cette peur de la descente.

Finalement, vous vous êtes sauvés. Quels furent les moments forts de cett saison ?

Il y a eu quelques matchs très serrés et qui étaient vraiment agréables à jouer : je pense à notre victoire à Dison ou même la défaite à Tilff en prolongation.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Je vais mettre un peu le basket de côté car j’ai prévu un voyage de quelques mois, sac au dos, en Asie. Je n’ai pas encore une date précise pour mon départ mais ce sera pendant la saison. Néanmoins, je me donnerai à fond les mois où je serai là pour avoir le plus de victoires possible avant le départ.

« Nous adapter à un nouveau style de jeu »

Yoann Hertay revient sur la dernière saison de Tongres en TDM2B. Entretien.

Yoann, comment analyses-tu cette dernière saison de Tongres sous la houlette d’Olivier Macfly ?

Notre saison est super positive. Nous l’avons mal démarrée mais le deuxième tour a vraiment été top.

Quels furent les moments forts que vous avez vécus ?

Il y en a eu plusieurs mais celui que je retiens forcément, c’est le dernier match à domicile de notre capitaine Joeri Moonen. C’est vraiment un gars au top et il va beaucoup manquer à l’équipe l’année prochaine, que cela soit sur le terrain comme en dehors.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous avons quelques changements dont celui du coach et nous devrons nous adapter à nouveau style de jeu. Nous espérons faire aussi bien que cette année.

« Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense »

Karim Souchu repart d’Anvers avec une médaille d’or et une de bronze.

« Cette discipline va attirer de nouveaux amateurs car le concept est fun et dynamique. Le jeu va plus vite et c’est beaucoup plus intense. Pour y être performant, il faut être polyvalent. De très bons joueurs de 5×5 ne sont pas forcément de très bons joueurs de 3×3. C’est très spécifique », nous confiait Karim Souchu en novembre 2020 au sujet du 3×3.

L’ancien chouchou du Country Hall avait vu juste tant le 3×3 – à l’instar du padel – explose littéralement. Les tournois se multiplient, la discipline est olympique, les médias s’y intéressent et le public répond présent, comme ce Mondial anversois l’a prouvé.

Coach des équipes françaises dames et hommes de 3×3, Karim Souchu peut se montrer satisfait des performances des équipes tricolores dans la métropole chère à Bart De Wever – aperçu dans les gradins. “On y va avec l’objectif de performer, on fait du sport de haut niveau pour ça, on va essayer d’aller le plus haut possible, avec les garçons et les filles », déclarait l’ancien scoreur de Liège Basket à sportbusinessmag.com. « Sur une Coupe du monde, tout peut arriver. C’est une question de dynamique. Ensuite, quoi qu’il arrive, c’est une expérience qui va nous servir, car nous sommes dans un nouveau cycle, un renouveau avec des nouveaux joueurs, de nouvelles joueuses. Cela sera aussi une façon de s’évaluer, de voir où on en est. »

L’évaluation est plus que positive pour les Françaises qui ont raflé le titre mondial au nez et à la barbe – enfin, façon de parler – du Canada, 16-13. Les hommes, bien que réduits à trois, ont remporté la médaille de bronze en venant à bout des Lions en prolongation. Un carton plein pour Karim Souchu et l’EdF !

Crédit photo : FIBA

Julie Allemand, miss 100%

En scorant 11 points à 100% tout en distribuant 4 passes, Julie Allemand ne fut pas pour rien dans la victoire de Chicago contre Minnesota, 88-85.

Face aux Lynx, la meneuse liégeoise avait réglé la mire : 11 points à 100% à deux points, trois points et aux lancers-francs. Elle y ajouta 4 assists et 2 rebonds. Alors que le Sky menait 72-62 avant d’entamer la dernière ligne droite, Parker (13 point et 8 rebonds) et ses coéquipières faillirent devoir en passer par une prolongation. Heureusement, sur la dernière possession, Emma Meesseman (15 points, 3 rebonds et 4 passes) servait idéalement Courtney Vandersloot (18 points, 5 rebonds et 6 assist) qui faisait mouche derrière l’arc pour offrir la victoire à Chicago, 88-85.

Julie Allemand et ses partenaires affichent un excellent bilan de 13 victoires et 5 défaites, à un succès du leader La Vegas – battu par Chicago récemment dans une rencontre historique.

Crédit photo : Chicago Sky

Une fête en larmes

Malgré une belle combativité, les Lions échouent au pied du podium du Mondial anversois.

L’histoire repasse les plats. Après avoir enthousiasmé toute la Belgique aux Jeux Olympiques de Tokyo, les Lions 3×3 étaient revenus bredouilles de la capitale nipponne, ne ramenant dan notre plat pays que la médaille en chocolat.

Ce dimanche à Anvers pour le Mondial, bis repetita. Jusque-là invaincus, les Lions ne parvinrent pas à vaincre les Serbes – futurs vainqueurs du tournoi en dominant la Lituanie 21-16 – et s’inclinèrent 12-17. Une rencontre dans laquelle Thibaut Vervoort fut moins à son avantage que de coutume, bien ciblé par la défense serbe.

Les Lions avaient ensuite la possibilité de se racheter contre la France et de valider leur superbe parcours en décrochant la médaille de bronze, véritable consolation pour un public incroyable qui n’eut de cesse d’encourager ses chouchous. Cependant, dès le début des hostilités, les Français faisaient mouche de loin et prenaient un petite avance, 2-7 après seulement deux minutes. Au courage et avec un Depuydt efficace, les Belges parvenaient à recoller au score et à arracher la prolongation. Celle-ci parut durer des heures, plusieurs balles de match étant galvaudées de part et d’autre. Mais, au grand désarroi des nombreux spectateurs présents dans la métropole flamande, ce furent bien les Frenchies, pourtant réduits à trois suite à la blessure d’Antoine Eïto en demi-finale, qui inscrirent le panier de la victoire – sur un backdoor ! – pour ravir la breloque bronzée. La France fit d’ailleurs coup double en remportant la médaille d’or chez les Dames, 16-13 contre le Canada.

Vervoort et ses coéquipiers s’écroulaient, terrassés par l’émotion et la déception, à l’instar de tous les supporters belges qui rêvaient d’une fin de tournoi sous forme d’apothéose. Les Lions ont brillé, ont enthousiasmé la foule mais finissent à nouveau à la plus mauvaise place. «  »C’est vraiment dommage, c’était une chance unique d’arracher une médaille mondiale. On a trop essayé de tirer de loin, sans que ça rentre », déclarait Nick Celis au micro de Sporza après la partie. Le notaire, véritable architecte de cette équipe 3×3, ne sait que trop bien que le temps lui est compté. Si le Mondial des Lions a commencé à l’eau-de-rose, il se termine en eau-de-boudin tant cette équipe méritait d’inscrire son nom au palmarès. Une fête en larmes, comme aurait pu l’écrire Jean d’Ormesson, et que nos valeureux compatriotes vont devoir digérer.

Crédit photos : FIBA

Le « National » des Philippe

Les Carnets du basketteur, saison 5 !

Qui dit dernier dimanche de juin, dit championnats nationaux de cyclisme. Qui se souvient encore de celui qui se disputa, le dimanche 28 juin 2009, à Aywaille et ses environs immédiats ? Voici deux souvenirs qui situeront mieux l’ampleur et l’ambiance bonne enfant de l’évènement…

Il eut pour cadre la cité des bords d’Amblève grâce à Philippe Dodrimont (photo) qui avait, surtout, une petite idée dernière la tête. Il faut d’abord savoir que notre homme est un inconditionnel de la Petite Reine et du même coup de l’autre Philippe de sa coquette commune : Gilbert. « Si tu savais le nombre de fois que j’ai pleuré devant ma télé en le voyant attaquer ou, mieux encore, gagner », me confiera-t-il un jour. Il faut encore savoir que le citoyen de Stockeu a décroché, voici quelques temps maintenant, le titre de « champion de Belgique cycliste des parlementaires ». C’est dire s’il en connait un rayon. En vue de la course tricolore, notre bourgmestre-pédalant propose donc à la presse de découvrir le circuit en compagnie d’un invité d’honneur : un certain Eddy Merckx. Et tout ce petit monde embarque, tels de joyeux collégiens, dans un car afin de prendre conscience du relief accidenté d’une boucle de 13,8 km escaladant, entre autres, la côte des Crétalles. A la descente du car, le « Cannibale » tire cette conclusion : « C’est un tracé taillé sur mesure pour Gilbert. » Le mayeur aqualien n’en demandait pas tant…

Le jour du « National », la DH me demande deux papiers d’ambiance locale. Comme on annonce une foule record et de gros problèmes de mobilité, je décide de privilégier le train. Je le prends à Trois-Ponts et me retrouve sur place un gros quart d’heure plus tard. Autre avantage, la gare se trouve à proximité immédiate de la ligne d’arrivée. Je déambule dans le public effectivement fort nombreux tout en recueillant diverses impressions. Dans la foulée, je n’oublie pas de prévenir mon ami, le regretté René Caillet, que je lui téléphonerai peu après l’arrivée pour obtenir sa réaction… souvent haute en couleur. A titre indicatif, les murs de son bureau aux contributions de Verviers étaient exclusivement tapissés de posters et d’articles de presse relatifs à son idole remoucastrienne.

Tout étant arrangé et organisé, je peux reprendre tranquillement l’omnibus pour Trois-Ponts, redescendre sur Spa et et assister ainsi à l’emballage final devant mon petit écran. Les orteils en éventail… L’histoire se termine cependant mal pour la majorité des spectateurs car, au terme d’un sprint homérique, Tom Boonen prend un malin plaisir à coiffer sur le fil l’enfant du pays. Une chape de plomb s’abat sur le pays des carrières. En ce qui me concerne, le plus dur reste à faire : parvenir à contacter un René-le-Malmédien… bien évidemment de fort mauvaise humeur, mais qui finit par décrocher. Ouf !

Michel Christiane

Crédit photo : P.D.