« Un derby ça ne se joue pas, ça se gagne »

Denis Lambion et les Wawas ont remporté le derby contre Hannut 71-54, signant leur quatrième victoire de rang en championnat. Interview.

Denis, comment s’est déroulé ce derby ?

Ce fut un match assez compliqué pour les deux équipes, cela ne devait pas être du beau basket vu des tribunes (rires). Mais un derby ça ne se joue pas, ça se gagne.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Les deux équipes ont eu du mal à rentrer dans la rencontre, en témoigne le petit score à la mi-temps. Ensuite, notre collectif en défense a fait la différence et nous a permis de mettre des paniers faciles en attaque. C’est une bonne quatrième victoire d’affilée en championnat pour nous.

« Nous travaillons comme des fous pour vivre de si beaux moments »

Pour Liège & Baskeball, Jean-Pierre Darmont revient sur le match de Coupe de Comblain contre la D1 de Louvain.

Jean-Pierre, comment as-tu vécu cette rencontre de Coupe de Belgique contre Louvain ?

C’était une super soirée, une belle récompense pour le club, les bénévoles, le staff et les joueurs. Nous travaillons comme des fous pendant la saison pour vivre de si beaux moments.

Que vas-tu retenir ce cette soirée historique ?

Ce que je retiens, c’est la belle ambiance qui fut présente pendant tout le match et les nombreux spectateurs qui étaient là pour nous supporter.

Crédit photo : DR

Peeters en feu et le 4A dominent LAAJ

Dans le sillage d’un Thomas Peeters en feu, les Aqualiens ont rapidement tué tout suspens contre LAAJ.

Pour recevoir LAAJ, Thomas Peeters (28 points) avait revêtu son habit de lumière. Avec quinze unités dans le seul premier quart, l’Aqualien permettait à sa formation de prendre déjà le large après dix minutes, 24-8. Si le second quart était tout de même plus disputé, les locaux continuaient d’augmenter leur viatique. A la pause la messe était dite, c’était 46-24.

De retout des vestiaires, Maxime Boutet (19 points) et les Aqualiens enfonçaient le clou pour faire 69-36 à la demi-heure avant qu’Armand Zinzen (un futur tout bon celui-là !) et les Brasseurs réduisent l’addition dans le dernier quart. Score final : 84-62.

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« L’équipe gériatrique du Val d’Or de Flémalle, c’est un groupe et une mentalité ! »

Superbe victoire conquise par Flémalle à Bellaire dans le duel des promus en P2A.

On reconnait les leaders inspirants à leur capacité à sans cesse se remettre en question, entrainant dans leur sillage leurs ouailles. Une qualité dont semble pourvu Thierry Dario, entrepreneur à succès et coach de la redoutable et redoutée équipe de Flémalle, deuxième meilleure équipe de la province la saison dernière et seule formation être parvenue à vaincre l’armada de Grâce-Hollogne. « Cette semaine fut consacrée à une remise en question pour tout le monde et le coach en premier car une défaite en championnat et un revers d’un point en Coupe (ndlr : en prolongation contre Comblain) ne sont pas les résultats attendus d’une équipe de notre niveau », confie « Coach T » qui ne manque pas de saluer l’influence de son T2. « Je tiens à féliciter Nicolas David qui fait un boulot extra à l’entrainement et nous permet de former un bon duo. »

Les Flémallois se rendaient à Bellaire, autre formation qui militait encore la saison dernière en P3, pour le duel des promus. « Nous avons extrêmement bien débuté la partie avec un 0-11 bien tassé, fruit d’une défense exigeante et d’un collectif offensif très efficace », souligne Thierry. « Petite particularité, j’avais commencé avec quatre gauchers sur le terrain ! »

En l’absence de Maxime Herbeto, Benjamin Debry et Benjamin Dehaut, avec Davide Elettrico sur une jambe avant son opération, Loïc Gachertz souffrant du talon, Pierre de Pasqua bloqué au dos depuis deux semaines et Fabian Lheureux jouant sous injection, le salut des Métallos passait inéluctablement par le collectif et la gestion du tempo face à des Blue Rabbits aussi jeunes qu’intenses. « Malgré ces soucis d’effectif, le festival aux tirs et la pression très agressive des locaux dans leur petite salle, l’équipe gériatrique du Val d’Or de Flémalle (rires) restait en tête toute la première mi-temps », rigole l’ancienne terreur des raquettes qui voyait ses troupes mener 35-38 à la pause.

« Yves Etienne multipliait les rebonds offensifs et défensifs. David Iliaens amenait ses shoots et ses points. Loris Qualla passait en numéro deux pour apporter de la vitesse en transition. Stefan Herbots dominait la raquette du haut de ses quarante-cinq ans alors que notre machine Renaud Delfosse marquait comme il respire et motivait tout le groupe avec sa hargne », énumère Thierry. « Fabian Lheureux apportait son expérience et son triple : tous les joueurs étaient impliqué et la seconde période nous voyait gérer le match et passer devant définitivement. Loïc Gachertz, Géo Van Malderen et Pierre de Pasqua terminaient le travail et montraient que Flémalle, c’est un groupe et une mentalité. » Et d’ajouter, après cette victoire 67-80. « Même Davide Elettrico passait quelques minutes sur le terain en plus d’apporter son investissement depuis le banc. De quoi avoir enfin lancé notre saison ! »

Avec deux revers, les Métallos restent solidement accrochés au wagon de tête. « J’espère juste que cela n’était pas un feu de paille car nous sommes capables de tout (rires). Mais le groupe d’amis est toujours là et c’est le principal objectif de notre équipe pour cette année », conclut le coach flémallois.

Le mot du jour : « enfer »

Les Carnets du basketteur, saison 6 !

Même si les Brugeois se sont pris les crampons dans le gazon face à Porto, ils n’en constituent pas moins l’excellente surprise européenne de ce début de saison. Pourtant, d’aucuns s’interrogèrent lorsque les décideurs du cru cédèrent les clés de l’équipe à un Carl Hoefkens sans expérience notoire.

Sur le terrain, il ne lâchait jamais rien et j’avais eu l’occasion de le rencontrer dans une circonstance, somme toute, assez exceptionnelle. Le dimanche 25 mai 1997, le Lierse se déplace au Standard et sera sacré champion s’il l’emporte. Je couvre le match pour la DH en compagnie de l’excellent Michel Dubois (originaire de Baelen). La partie est à sens unique et les Anversois l’emportent 0-3. Si mon collègue se charge du vestiaire liégeois, je dévale dans celui de « Jaune et Noir » en pleine euphorie. Et je pèse mes mots…

Après avoir tenté de recueillir quelques mots d’Eric Gerets, l’entraîneur visiteur, entre deux gorgées de champagne, je me dirige en direction d’Hoefkens (monté à la 78e minute) qui m’accueille d’un large sourire : « Pour nous, c’est déjà extraordinaire d’être champions mais, en outre, dans l’enfer de Sclessin où j’adore jouer dans une ambiance toujours fantastique. C’est un de mes stades préférés. »

Il y fut cependant confronté à un méchant retour de manivelle quand, le 18 septembre dernier, les « Rouches » prirent en quelque sorte leur revanche sur le score de… 3 à 0.

Michel Christiane

Crédit photo : Club Brugge

« Nous avons mis du rythme dans cette rencontre »

Robin Malpas et les Grenouilles se sont imposées 62-80 à Andenne.

Robin, comment s’est déroulée cette rencontre à Andenne ?

Elle s’est bien déroulée. Nous avons tout de suite pris dix à quinze points d’avance et nous n’avons jamais été rejoints.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur ?

Nous avons mis du rythme dans ce match, ce qui nous avait un peu manqué lors des matchs précédents.

Les Dragons tiennent la dragée haute aux Bruxellois !

Les Dragons avaient mis les petits plats dans les grands pour ce match historique de Coupe de Belgique contre le Brussels et, sur le terrain, ont tenu la dragée haute aux Bruxellois.

Après une soirée de gala à Ninane vendredi pour le duel entre Comblain et Louvain, tout le basket liégeois s’était donné rendez-vous à Esneux samedi pour la confrontation historique entre Esneux Saint-Louis United et le Brussels. Gradins remplis, animations, tout était réuni pour faire de cette rencontre une totale réussite. Encore fallait-il que, sur le terrain, les Dragons assurent.

« Malgré un gros temps de jeu, je trouve que je n’ai pas un assez gros impact offensif », nous confiait Robin Lhoest avant la rencontre. « C’est dû à plusieurs problèmes, individuels comme collectifs, que nous essayons de solutionner avec les coachs. » Un souci qui ne semblait pas avoir Terry Deroover, impressionnant derrière l’arc avec pas moins de 11 bombes inscrites en 13 tentatives pour permettre aux Bruxellois de virer largement en tête à la pause.

Alors que les spectateurs pouvaient craindre que l’écart continue d’enfler en seconde période, il n’en fut rien. Admirables, Alex (15 points) et Jérôme Giebens (13), Kevin Snakers (11) et les Dragons allaient jouer les yeux dans les yeux avec les pensionnaires de BNXT League, remportant même le dernier quart 24-21 ! Vingt minutes superbes des locaux qui allièrent défense efficace et attaque prolixe pour réussir à briller dans une rencontre qui restera dans toutes les mémoires. Score final : 82-111.

Les 100 points pour Grisard et Spa

Les Spadoises se qualifient avec la manière en Coupe de la province.

En Coupe de la province, la P1 spadoise recevait Othée. Les visiteuses avaient logiquement dix points d’avance au coup d’envoi mais cet avantage ne tenait guère longtemps, Bertiaux (13 points), Grisard (17) et les Spadoises menant déjà 25-14 après dix minutes. Le second quart était identique et le marquoir affichait 53-22 à la pause.

En seconde période, Melero Arjona (14 points), Midrez (20) et les Bobelines continuaient de dérouler leur basket pour s’imposer 100 à 29.

Crédit photo : PP Photography

« Une bouffée d’oxygène »

Quentin Remy revient sur la première saison des Porais en P1 et évoque ce nouveau championnat de P1 que les Porais ont bien débuté. Entretien.

Quentin, quel bilan fais-tu de la saison 2021-2022 ?

C’est une saison à ne pas oublier pour le prochain championnat. Si nous n’avons pas trop mal commencé, le Covid nous a ensuite mis des bâtons dans les roues – comme pour toutes les équipes – et nous avons dû jongler entre absences, Covid, blessures et autres empêchements professionnels et personnels. Le second tour fut plus compliqué avec des défaites méritées et d’autres un peu moins. Mais nous avons su rester calmes ensemble et donner le meilleur de nous-mêmes pour arracher le maintien. Nous terminons à une belle place et nous n’avons pas à être gênés d’être toujours en P1. Plus globalement, nous fûmes invaincus en troisième mi-temps, aucun doute là-dessus. Nous savons faire la fête et le Covid ne nous a pas ralenti, que du contraire.

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

La défaite contre Essneux à l’extérieur a fait mal. La réaction du groupe après ce match a été formidable et à notre image : explosive ! C’est notre moment fort.

Que gardes-tu en mémoire ?

Cette fameuse blessure de l’arbitre contre Ougré en fin de saison. Nous avions le match et le maintien en main et, patatras, Simon Liebens nous a sorti sa meilleure prise de catch et mis au sol notre abritre – qui se remet bien, j’espère. Jouer contre David Iliaens – que j’ai vu jouer des années à Spa quand il bougeait un peu plus vite – fut un véritable amusement. Jouer contre Marc Jacot, Porai dans l’âme et que je voyais s’entrainer après moi à Tilff quand j’évoluais en jeune, fut un petit accomplissement personnel. Je garde aussi en mémoire les rencontres autour d’un verre, les discussions sérieuses et un peu moins sérieuses, les chants, les paniers marqués, ratés, les défaites, les victoires. Tout ce qui entourait ce retour à à la compétition furent une véritable bouffée d’oxygène après ces années Covid.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison au sein de l’élite provinciale ?

De kiffer un max avec les vieux briscard pour qui ce sera leur « last dance » au plus haut niveau provincial. Point de vue basket, j’ai envie que nous soyons forts collectivement en défense « man to man » et que nous jouions sur nos forces en attaque. Personnellement, je compte bien me donner corps et âme pour vivre une saison pleine et, surtout, être encore plus constant.

Compère qualifie des Porais toujours invaincus pour les huitièmes de finale

Pas de miracle pour la P4 du Haut-Pré battue 107-44 chez la P2 de Tilff.

Il n’y a pas eu de miracle pour Legrand (10 points), Melin (8) et les Sérésiens à Tilff. L’avance initiale des pensionnaires de P4 fondait comme neige au soleil et après dix minutes, Compère (25 points), Fraikin (18) et les Porais menaient déjà 29-19. Le second quart permettait à Nicolas (16 points), Thiry (12) et aux locaux de faire le break, 57-25. La seconde période confirmait la suprématie de Tilff – toujours invaincu en P2 – qui déroulait son basket pour s’imposer 107-44 et rejoindre ainsi les huitièmes de finale de la Coupe provinciale.