Les Grenouilles remportent le derby contre Verviers 72-52.
Après le lourd revers concédé à Waremme, les Cointois étaient attendus au tournant et ont parfaitement réagi pour remporter les trois points contre Verviers.
Sur les hauteurs de Liège, les Verviétois pouvaient compter sur un super Léonard (18 points) pour virer en tête après dix minutes, 14-20. Sans paniquer, les Grenouilles resserraient les rangs derrière alors que Malpas (18) et Cornet (13) commençaient leur chantier, bien aidés par les bombes (5 au total) de Raph Allemand (15 points) pour reprendre le contrôle de la partie et rejoindre les vestiaires avec une avance intéressante, 40-34.
A la reprise, Boxus (13) et les locaux continuaient sur leur lancée et faisaient le break, 62-45 à la demi-heure, pour s’offrir un dernier quart particulièrement défensif et une belle victoire dans ce derby. Score final : 72-52.
Contre Vilvorde, les Liégeois d’Olivier Macfly sont allés chercher une toute belle victoire sur un panier décisif de Romain Bruwier pour désormais envisager le maintien avec sérénité.
Oli, quels sentiments t’animent après cette victoire 78-76 contre Vilvorde ?
C’est une super belle victoire ! En plus contre une solide équipe de Vilvorde. Les gars progressent, je suis content pour eux : ils le méritent.
Comment s’est concrétisé ce beau et précieux succès ?
Nous sommes restés dans le match tout le temps. Même dans le dur, nous avons montré du caractère. A vingt secondes du coup de sifflet final, c’était égalité. Nous avons pris un temps-mort pour un dernier play, Milos Bojovic a servi Romain Bruwier pour le buzzer : génial !
Le résumé du match par Lgsportfun est disponible ici.
A Saint-Louis depuis 2009 et la re-création du club, Tom Ventat prendra son envol au terme de cette saison pour rejoindre Neufchâteau et découvrir la TDM1.
Tom, tu as décidé de relever un nouveau défi la saison prochaine en découvrant la TDM1 avec Neufchâteau.
Je ne pouvais tout simplement pas espérer mieux sportivement. La division, le coach, l’équipe, le style de jeu et le tout dans de superbes installations : c’est sans aucun doute ce qu’il se fait de mieux en basket amateur wallon !
Tu as commencé le basket en baby à Belleflamme mais tu évolues à Saint-Louis depuis 2009. Qu’est-ce que cela représente de quitter ton club de (presque) toujours ?
Je ne quitte Saint-Louis que comme joueur, je continuerai à y coacher et à m’y impliquer. Cependant, c’est effectivement spécial de me dire que j’y jouerai un jour mon dernier match. J’espère que ce sera un grand moment et une belle fête avec une victoire au bout. Je suis joueur dans ce club depuis sa re-création en 2009 : Saint-Louis c’est ma vie, il n’y a pas d’autres mots. Mais toutes les belles histoires ont une fin. L’an passé, j’avais déjà songé à un départ mais ce magnifique projet United et le beau groupe qui se formait en R1 pesaient dans la balance. Je ne regrette absolument pas car je prends beaucoup de plaisir sur le terrain ainsi qu’en dehors avec les joueurs de toutes les autres équipes. L’esprit du club à Esneux Saint-Louis United est juste incroyable ! Mais il est temps pour moi de découvrir autre chose et une telle opportunité ne se manque pas.
Tu vas découvrir un autre club et une autre division, l’anti-chambre de la D1. Quels sont tes objectifs pour ce nouveau grand défi ?
Je serai dans un contexte que je connais bien pour l’avoir vécu à mes débuts en P1 en 2016 et en TDM2 en 2018 : tout donner pour prouver en tant que nouvel élément d’une équipe évoluant à un niveau supérieur. La seule (grosse) différence, c’est que le gap avec la TDM1 est bien plus grand. Mais cela rend le challenge d’autant plus excitant. Je veux apporter tout ce dont je suis capable et j’espère que nous pourrons, collectivement, faire aussi bien voire mieux que ce que les Chestrolais réussissent déjà admirablement cette saison. Prendre du plaisir sportivement et humainement sera évidemment important mais ce sera, à mon sens, assez facile : le style de jeu présenté me correspond, Marc Hawley est une personne formidable dont on ne me dit que du bien comme coach, le groupe a l’air top et j’y connais déjà très bien plusieurs gars, il y a du monde et de l’ambiance à domicile… Bref, tout les ingrédients sont réunis. J’ai tout dans les mains pour travailler et faire en sorte que cela porte ses fruits.
Les Ansois furent contraints de déclarer forait pour leur déplacement à Kain.
Ans s’est vu infliger un forfait pour son match à Kain. « C’est un malheureux concours de circonstances ; nous avions trop d’absents suite aux blessures et aux absences que pour pouvoir aligner une équipe », précise Benjamin Riga.
Magnifique derby en R1 lors duquel les Collégiens ont poussé les Wawas jusqu’en prolongation.
Des derbies pareils, on en redemande ! De l’avis général, ce duel entre les Collégiens et les Wawas fut particulièrement enthousiasmant et rarement les leaders de R1 furent autant poussés dans leurs retranchements. La partie démarrait en trombe et sans round d’observation avec un Tom Ventat (17 points) percutant pour placer les locaux aux commandes, 28-25 après dix minutes. De Sutter (16), Batardy (10) et les Collégiens continuaient sur leur lancée pour faire 48-41 à la pause.
A la reprise, Dykmans (20) alignait les bombes pour résister à Horrion (13), Ceulers (10) et Germay (10 également) et permettre aux Dragons de conserver un écart intéressant à la demi-heure, 70-62. Sans paniquer, Bully (14), Archambeau (18) et les Wawas serraient les rangs derrière et parvenaient à égaliser, 86 partout. Dans la prolongation, Moray (21) faisait parler son expérience et le futur champion de R1 finissait par arracher la victoire, 93-99.
Malgré une super Bourlioux, les Pepines se sont inclinées à Boninne.
Menées 21-9 à Boninne, Bourlioux (17 points), Vanaubel (10), van Bladel (8) et les Pépines allaient parfaitement réagir pour recoller 32-29 à la pause. Une embellie de courte durée, les locales se montrant supérieures au cours de la seconde période, contraignant les Pepines à s’incliner 76-53.
Bien que terriblement déforcés, les Hutois ont remporté leur première victoire de la saison en venant à bout de Natoye, 65-58.
Ca y est ! Les Hutois ont enfin décroché leur première victoire de la saison. Une victoire d’autant plus belle que conquise dans l’adversité et face à un adversaire qui truste les premiers rôles dans la division. Un succès qui met un peu de baume au coeur des Mosans empêtrés dans une saison galère en R2B et pratiquement assurés de redescendre en P1 la saison prochaine.
Une victoire décrochée contre Natoye malgré un effectif réduit à peau de chagrin, le coach Joveneau n’ayant pu compter que sur sept valeureux guerriers pour recevoir les Namurois. Néanmoins, Maah (14 points), Njoumegni (14 points dont 4 triples) et surtout l’inoxydable Jaco (19 points) ont réussi à surmonter l’adversité pour arracher ce beau succès.
Après dix minutes, Royen (11 points) et les locaux menaient 20-17. Le second quart voyait les Namurois grignoter leur retard, le marquoir affichant 32-31 à la pause. Dans le troisième quart, l’ancien Sang et Marine Van Landschoot (12 points) permettait aux troupes de Laurent Costentiello de passer devant, 46-51 à la demi-heure. Les Hutois allaient alors s’arc-bouter en défense pour renverser la situation et émerger 65-58.
Stéphane Mossay aka « Gentleman Steph » jouera pour Grâce-Hollogne la saison prochaine.
Moss’, qu’est-ce qui t’a convaincu de t’engager avec Grâce-Hollogne pour la prochaine saison ?
Le challenge sportif de jouer la tête en P1 mais aussi que tous les gars sont des joueurs au top avec qui j’ai déjà joué. Et puis, ce n’est pas loin de chez moi et je vais avoir besoin de temps à la maison en tant que futur papa (ndlr : mazeltov Steph !). J’ai beaucoup hésité avec une autre proposition vraiment super mais la distance et la raison ont fait le reste.
Quelles sont tes envies pour ce nouveau défi ?
Il est clair que le but est de reprendre un max de plaisir sur le terrain, de retrouver un challenge sportif, de tout donner pour l’équipe et, aussi, de retrouver une belle ambiance après les matchs.
Quels souvenirs garderas-tu de tes (nombreuses) années à Ans ?
Je n’ai qu’un seul regret : que cela se termine en régionale de la sorte, par une saison comme celle-ci… Sinon, je garde de bons souvenirs d’Ans et je remercie le club d’avoir toujours été derrière nous. Ce fut une belle aventure qui malheureusement se termine. Je souhaite au club de bien pouvoir se reconstruire pour le futur.
A sept les Bobelins de Michel Pluys se sont imposés 64-87 à Hannut pour s’isoler au sommet de l’élite provinciale en compagnie de Waremme.
Mich, vendredi avec ton équipe de Spa, vous vous êtes imposés à Hannut 64-87.
Je suis très fier de la mentalité de mes gars, bien sûr du résultat mais surtout de la manière. A sept pour ce déplacement compliqué et malgré les absence de Muller, Hendrick et Cornet, notre force de caractère fut une nouvelle fois parfaite.
Comment avez-vous bâti cette victoire ?
L’équipe a fait preuve d’une grande solidarité, défensivement comme offensivement avec cinq joueurs dans les doubles chiffres.
Comment abordez-vous cette dernière partie de saison alors qu’Alleur vient de s’incliner et que vous êtes en tête du classement avec Waremme ?
Il reste encore pas mal de matchs donc, comme depuis le début de la saison, nous allons les prendre les uns après les autres en essayant de faire le mieux possible à chaque fois. J’espère retrouver rapidement mon effectif complet pour aborder au mieux la dernière ligne droite.
