Wey, Moreau et Lhote se rappellent au bon souvenir de Ninane

Emmenée par les ex-Ninanais Wey, Moreau et Lhote, La Spéciale s’est imposée à Ninane 74-79.

Face à la fougue et à la jeunesse de Sanglier (13 points), Nicosia (19) et de leurs coéquipiers, les Spécialistes répondaient par une sacrée dose d’expérience. Dans une salle que la majorité des ex-Aqualiens connaissent parfaitement et emmenés par Wey (18) et Moreau (19), les Spécialistes prenaient les commandes de la partie, 19-23 après dix minutes et 36-43 à la pause. A la reprise, Lhote (12), Koch (7), Vanlaar (5), Lété (6), Lizein (8) et les visiteurs poursuivaient sur leur lancée pour mener 48-61 à la demi-heure et résister ensuite au retour des Calidifontains pour s’imposer 74-79.

« Une belle conclusion pour cette équipe, je prends ma retraite basket »

Denis Lambion et les Wawas ont décroché leur quatorzième victoire consécutive, 67-62 contre Spa, et le titre de champion de première provinciale.

Denis, comment avez-vous abordé ce match contre Spa ?

Comme tous les autres : pour le gagner.

Que peux-tu retenir de votre victoire 67-62 ?

Ce ne fut pas un grand match de basket, d’un côté comme de l’autre, mais notre défense a de nouveau fait la différence.

Comment vivez-vous ce titre ?

C’est un peu la cerise sur le gâteau. Je pense que personne, pas même nous, ne nous attendait là, surtout après notre zéro sur deux initial. Mais ce titre s’est forgé au fil des semaines : quatorze victoires d’affilée alors que nous n’avons plus perdu depuis le match aller à Spa, en novembre je crois.

Que représente ce titre de champion de P1 ?

Il représente un bel accomplissement pour ce groupe qui sera tout de même un peu différent l’année prochaines avec les départs et les arrêts. D’un point de vue personnel, c’est aussi la conclusion d’une belle aventure avec cette équipe de Waremme qui m’a permis de reprendre le basket entre potes en P3 il y a huit ans et avec qui nous avons gravi tous les échelons provinciaux. Place à d’autres défis sportifs désormais, je prends ma retraite basket.

Les Templiers craquent contre Woluwé, le maintien en péril ?

Les Templiers ont laissé filer la victoire contre Woluwé, 74-79.

Devant au score, 20-15 après dix minutes, les locaux voyaient les Bruxellois revenir à 34 partout à la mi-temps. A la reprise, Tassin (11 points), Swolfs (10) et les Templiers reprenaient l’avance pour se détacher à 61-54 à la demi-heure mais craquaient ensuite dans le dernier quart, laissant filer la victoire 74-79. Une victoire aurait assuré le maintien des Templiers qui ne pourront dès lors souffler qu’après l’ultime journée de championnat.

Verlaine assure son maintien, le 4A reste menacé, les Métallos poursuivent leur belle série

En P2A, cette fin de saison est passionnante et a déjà livré quelques enseignements avant une dernière journée de compétition qui s’annonce palpitante.

En P2A, c’est véritablement le Far-West depuis le début de saison. Si les Jupillois de LAAJ ont rapidement été condamné à la descente et que les Sucriers ont validé leur titre voici quinze jours en dominant Verlaine, la bataille fait rage pour la deuxième place et pour éviter la descente.

Ainsi, le duel entre le Haut-Pré et Comblain avait un double enjeu : croire au maintien pour le Haut-Pré, à la deuxième place pour Comblain. Avec la petite particularité que ces deux équipes comptent un forfait qui pourrait peser lourd dans une semaine lors du décompte final. En s’imposant au bout du suspens contre les Comblinois, les Sérésiens se sont mis en position de pouvoir encore rêver assurer leur survie dans la division. A l’inverse, les Comblinois peuvent dire adieu à la deuxième place qui devrait revenir aux Grenouilles de Cointe, vainqueurs de la Coupe provinciale.

Dans la lutte au maintien, les Dragons d’Eric Herben ont eux aussi assuré en créant l’exploit à Visé, 77-79. Les meneurs d’ESL furent clutchs et la victoire fut validée sur un panier d’Hotterbeex. « Le mot d’ordre était « défense ». Malgré cela, nous fûmes encore trop permissifs dans le premier quart-temps. Dans le second, nous avons enfin montré les dents et les muscles, ce qui nous a aidés à n’encaisser que douze points pour rentrer au vestiaire avec neuf longueurs d’avance », explique Eric Herben. « J’avais alors prévenu mes gars que les Visétois allaient réagir et, de fait, à la fin du troisième quart, c’était presque un nouveau match. Malgré un sursaut de nos adversaires en fin de quatrième quart, nous avons gardé le cap pour l’emporter sur le fil avec un dernier lay-up de Valère Hotterbeex. Nous avons eu très chaud car, en face, nous avions un adversaire redoutable, surtout à domicile. »

Le maintien est par contre désormais acquis pour les Verlainois après leur victoire à Bellaire, 77-95. Liebens (23 points) et les visiteurs ont constamment mené au score et rejoignent ainsi leur adversaire du jour au classement.

L’incertitude pourrait encore planer pour les Aqualiens, battus à Ensival après prolongation, 92-89. Un match complètement fou dans lequel Lejeune (19 points), Louis (21) et les Ensivalois réussirent à faire pencher la balance, de justesse et au bout du suspens, en leur faveur malgré la grosse perf’ de Yorick Godin (27 unités).

Trop loin pour ravir la deuxième place ou le podium, les Angleurois et les Flémallois s’affrontaient dans un duel d’amis – les deux clubs allant collaborer au niveau féminin. Confirmant leur excellente dynamique, Iliaens (15 points) et les Métallos profitaient d’un excellent deuxième quart pour prendre le dessus sur Kabeya (16) et les locaux et ainsi s’assurer une nouvelle victoire, 70-80.

Crédit photo : Paulus

« Mes deux meneurs furent clutchs ! »

Les Dragons d’Eric Herben sont allés chercher une victoire capitale à Visé pour croire encore au maintien avant un dernier week-end de championnat qui s’annonce décisif en P2A.

Eric, que retiens-tu de cette victoire à Visé 77-79 ?

Ma première réflexion, c’est que ma tension a dû frôler le maximum. Le match a été très physique et disputé de bout en bout. Je retiens aussi que mes deux meneurs – Victor Straeten et Antoni Irrera – furent clutchs ! Ils ont inscrit trois shoots longue distance qui nout ont permis d’éviter un hold-up de Visé.

Qu’est-ce qui a fait la différence en votre faveur pour remporter cette victoire capitale ?

Le mot d’ordre était « défense ». Malgré cela, nous fûmes encore trop permissifs dans le premier quart-temps. Dans le second, nous avons enfin montré les dents et les muscles, ce qui nous a aidés à n’encaisser que douze points pour rentrer au vestiaire avec neuf longueurs d’avance. J’avais alors prévenu mes gars que les Visétois allaient réagir et, de fait, à la fin du troisième quart, c’était presque un nouveau match. Malgré un sursaut de nos adversaires en fin de quatrième quart, nous avons gardé le cap pour l’emporter sur le fil avec un dernier lay-up de Valère Hotterbeex. Nous avons eu très chaud car, en face, nous avions un adversaire redoutable, surtout à domicile.

Avec ce succès, le groupe croit-il davantage au maintien dans cette série que nous présentons, depuis le début, comme un véritable Far-West ?

Le dernier week-end dans notre série va être décisif pour beaucoup d’équipes en bas de classement. Nous nous rendrons à Atlas Jupille qui a dernièrement fait de bons résultats. Nous irons là-bas pour ramener notre dernière victoire d’un championnat qui est, effectivement, complètement fou ! Nous ferons les comptes après en fonction des résultats des autres équipes. Les gars restent motivés pour arracher le maintien. Si ce n’était pas le cas, nous aurons tout fait pour l’obtenir. Mais j’ai confiance, mes joueurs en sont capables !

Les Visétois sont champions en P3C après avoir remporté le derby de la Basse-Meuse !

Au bout du suspens, les Visétois sont venus à bout d’Harimalia 57-59 pour décrocher le titre en P3C et rejoindre la deuxième provinciale.

Ce dimanche, le suspens était à son comble dans la course au titre en P3C. Les Fléronnais connaissaient l’équation : gagner leurs deux derniers matchs et espérer un revers de Visé à Harimalia dans le derby de la Basse-Meuse.

Rassenfosse (16 points), Thib Lonhienne (13) et les Fléronnais avaient conscience de l’importance de ce match contre Sprimont et le prouvaient d’entrée de jeu en dominant les Carriers, 22-10 après dix minutes et 46-21 à la pause ! Poncelet (9) et les Sprimontois se montraient plus à leur avantage en deuxième période mais les locaux ne laissaient pas passer l’occasion et s’assuraient la victoire 62-50.

Après avoir rempli leur contrat, les Fléronnais avaient tous le regard rivé sur le derby de la Basse-Meuse entre Harimalia et Visé. Et, longtemps, les protégés de Vincent Kreusch ont cru que la situation allait tourner en leur faveur. Logiquement sous pression, Dupagne (7 points) et les Visétois loupaient leur entame de rencontre, laissant Peters (19), Remion (17) et les Abeilles prendre l’ascendant dans le premier quart, 17-9. Lenaers (17) et les visiteurs réagissaient en champions pour repasser devant à la pause, 31-36. A la reprise, les locaux montraient les crocs et serraient les rangs derrière pour effacer leur retard et virer en tête à la demi-heure, 48-47. Conscients que toute leur saison allait se jouer sur ces dix dernières minutes, Longueville (10) et ses coéquipiers jetaient toutes leurs forces dans la bataille pour revenir à égalité et arracher la victoire 57-59 ! Une victoire qui assure le titre aux Visétois – qui ont mené ce championnat de P3C depuis le début de saison – et la montée en P2 où le cercle visétois possède déjà une équipe. Les Fléronnais devront, eux, remporter leur dernier match pour valider leur participation au tour final.

Le titre de P3B pour le Croatia qui monte en P2 !

En s’imposant 69-99 à La Villersoise, le Croatia décroche le titre en P3B et la montée en deuxième provinciale.

Dimanche en fin de journée, les « Croates » se rendaenit à La Villersoise avec l’objectif de valider leur titre en P3B. Dès l’entame de match, Laviolette (19 points), Lozina (28) et les visiteurs faisaient la différence pour mener 22-35 après dix minutes. La suite de la rencontre était moins déséquilibrée mais restait aussi offensive et jamais Vercauteren (16) et les Villersois ne parvenaient à inquiéter Machiroux (18), Belah (16), Aussems (10), Koçur (5) et les Croates qui s’imposaient 69-99. Un succès qui permet à cette nouvelle entité née de la fusion de l’historique Oupeye et du nouveau-né Croatia de remporter son premier titre quelques mois à peine après sa « création » et d’obtenir, déjà, la montée en P2.

Belle réaction des Liègeois contre Feyenoord

En réussissant un splendide dernier quart-temps, les Sang et Marine ont enchainé à Feyenoord, 76-95.

Après avoir aisément disposé de Den Helder au Country Hall, les Liégeois ont cette fois dû davantage cravacher à Feyenoord. Pendant trente minutes, les locaux tenaient la dragée haute à Rodriguez (17 points et 12 assists), Van Den Eynde (22 points et 4 passes) – qui confirment que RSW Liège Basket possède sans doute la meilleure paire de meneurs de Belgique – et Hagins (13 points et 8 rebonds). A la demi-heure, le suspens restait entier : 59-60. Les Sang et Marine choisissaient alors de réussir un dernier quart de folie, claquant un clinquant 17-35 au nez et à la barbe des Bataves pour s’imposer 76-95.

Peu à son avantage dans la Cité ardente et cible de certains observateurs, Anthony Cambo, le fils du nouveau boss de Liège Ernie Cambo, a réussi sa meilleure prestation depuis son arrivée en Belgique en scorant 17 points à 6 sur 7 aux tirs dont 5 sur 6 derrière l’arc. Seul regret, l’absence de temps de jeu alloué à James Potier, pourtant assurément l’un des jeunes talents à suivre en Jeep Elite mais barré par – on y revient – les deux excellents distributeurs que sont Rodriguez et Van Den Eynde.

Crédit photo : Philippe Collin

« La course numéro 1 dans notre coeur »

Passionnés de cyclisme, Arnaud et Guillaume Thibaut administrent la page « Le Secteur Pavé », riche de près de 5000 followers. A quelques heures du départ d’une classique qu’ils connaissent sur le bout des doigts, les jumeaux préfacent cette nouvelle édition Liège-Bastogne-Liège.

Ce dimanche aura lieu Liège-Bastogne-Liège, course de légende qui clôt la saison des classiques printanière. « Pour nous, c’est la course numéro 1 dans notre cœur. Depuis que nous sommes enfants, nous suivons cette classique à plusieurs endroits stratégiques et chaque année l’excitation est la même alors que nous profitons dès la veille de la présentation des équipes pour sentir l’atmosphère de cette Doyenne. Depuis plusieurs années, la course est encore plus intense et propose un plus large panel de vainqueurs potentiels », commencent Guillaume et Arnaud Thibaut, véritables spécialistes de la Petite Reine. « Notre plus beau souvenir reste la victoire de Philippe Gilbert dans un sprint face aux frères Schleck en 2011 après une folle ascension de la côte d’Ans. »

Les deux frangins sont unanimes : impossible, évidemment, de ne pas pointer Tadej Pogačar comme le grand favori de cette course. « Il est incroyable depuis le début de cette saison et pourrait réaliser un triplé historique. C’est le même sentiment qui prédomine pour la section féminine où la Néerlandaise Demi Vollering survole cette période de classiques printanières », constatent ces deux fervents passionnés. « Le Belge Maxim Van Gils de Lotto est très en forme en ce début de saison et a de nouveau pu le prouver lors de l’Amstel et de la Flèche en intégrant à chaque fois le Top 10. L’autre sensation actuelle, c’est l’Irlandais Ben Healy. Il faudra voir s’il peut tenir sur la longueur mais ce jeune coureur possède d’indéniables qualités. Sjkelmose est également un coureur qui nous a plus qu’impressionnés. »

« Toute la nation espère un doublé de Remco Evenepoel »

Et si certains forçats de la route carburent au super, d’autres déçoivent depuis les premiers coups de pédales hivernaux. « Le début de saison de Julian Alaphilippe est à l’image de sa précédente saison. Nous attendons évidemment davantage d’un coureur de talent comme lui. Le Norvégien Tobias Halland Johannessen a également des difficultés à confirmer sa belle campagne 2022 mais semble se reprendre puisqu’il a terminé quinzième de la Flèche. David Gaudu est aussi une déception sur les dernières classiques, lui qui n’a su boucler ni l’Asmtel, ni la Flèche », observent Arnaud et Guillaume.

Chaque année ou presque, le scénario de cette mythique classique réserve quelques surprises. « La course sera dirigée par les équipes des grands favoris. Les teams UAE et Alpha Vinyl Quick-Step vont vouloir gérer le tempo et devront être attentives aux équipes d’outsiders comme la Bahrain, qui compte dans ses rangs des coureurs tels que Landa, Bilbao ou encore Mohoric, et Bora-Hansgrohe qui pourra s’appuyer sur Vlasov et Higuita », estime nos deux analystes. « Pour le reste, des électrons libres comme Woods, Bardet, Barguil, Pidcock ou Gaudu tenteront de suivre les hommes forts le plus loin possible ainsi que les potentielles longues échappées. »

La dernière édition de LBL avait vu un trio de Belges monter sur le podium : Remco Evenepoel, Quinten Hermans et Wout van Aert. La Belgique sera-t-elle encore à la fête ce dimanche ? « Notre plus grande chance de victoire est forcément Remco Evenepoel. Toute la nation espère qu’il réussira le doublé. Personnellement, nous pensons que Van Gils peut très bien s’illustrer dans cette course, au même titre que Quinten Hermans, excellent deuxième en 2022 », concluent ces deux mordus de cyclisme avant de rejoindre les tronçons cochés en grand dans leur roadbook pour vivre une nouvelle course passionnante.

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Thiebaut Colot

Crédit photo : Arnaud et Guillaume Thibaut

« L’objectif sera clairement la montée »

Performant avec Ensival en P2A, Vincent Louis déménagera de quelques kilomètres au terme de cette saison pour défendre les couleurs du BC Verviers.

Vincent, quitter Ensival fut-il une décision difficile à prendre ?

Cela fait toujours un petit pincement au coeur de quitter mon club, celui où j’ai passé toute ma carrière. Mais je pense avoir fait le tour, il est temps pour moi de changer d’air.

Pourquoi avoir opté pour le projet du BC Verviers ?

SFX proposait une équipe jeune avec beaucoup de talent sur tous les postes et où j’allais aussi retrouver Jérémy Delsemme, mon coach actuel avec qui je m’entends bien. L’objectif sera clairement la montée – si elle n’est pas déjà obtenue dans quelques jours. Je ne voulais pas refaire une saison en P2 à Ensival pour rester dans le ventre mou du classement.

Quels souvenirs garderas-tu du RABC ?

J’en ai pas mal… Mes débuts en P1 à l’âge de dix-huit ans quand nous jouions à domicile et que le gradins étaient remplis – ça changeait des matchs en jeunes – mais aussi la finale de Coupe provinciale en cadets contre Spa, la finale de Coupe en P2 contre Stavelot et les montées de P4 en P3 et de P3 en P2 : toutes ces petites choses-là, ça ne s’oublie pas.