Rassenfosse, Lonhienne et les Fléronnais dominent le Réveil

Au tour final de P3, les Fléronnais ont vaincu le Réveil 61-86.

Pendant vingt minutes, Ventat (15 points), Gridelet (8), Fontaine (6) et les Réveillés firent jeu égal avec Rassenfosse (14), Van nieuwenborgh (13), Leruet (9) et les Fléronnais, 19-20 après le premier quart et 41-45 à la pause. Au retour des vestiaires, Max Lonhienne (15) et ses coéquipiers serraient les rangs derrière pour faire la différence et s’envoler à 50-68 à la demi-heure, profitant même du dernier quart pour alourdir l’addition. Score final : 61-86.

« Heureux de retrouver le basket suisse »

Après son expérience russe, Thibaut Petit prend la direction de la Suisse pour y coacher Fribourg.

Thibaut Petit est indéniablement l’un des coachs belges qui a le mieux réussi hors de nos frontières. « A 43 ans, il cumule 19 années d’expérience dans le coaching de haut niveau ; dont 21 finales disputées depuis son premier contrat Pro en 2004 avec un bilan de 12 titres majeurs remportés. Il est notamment connu du paysage suisse pour avoir entrainé Lugano Tigers (2017-2018) et le BBC Monthey-Chablais entre 2009 et 2011 mais aussi l’équipe féminine de Neuchâtel (2006-2009) », rappelle l’Olympic Fribourg. « Bénéficiant d’une solide expérience européenne (France, Russie, Grèce, Belgique), le technicien d’origine liégeoise sort de deux saisons en Russie dans le club de Super League, Dynamo Koursk. Il y a officié la première année en tant qu’assistant puis est devenu coach principal l’année suivante. Lors de ces deux saisons, l’équipe de Dynamo Koursk a réalisé le triplé (Coupe-Championnat-Supercoupe) en 2022 puis finaliste des deux dernières compétitions en 2023. L’entraineur a, en outre, connu une finale d’EuroCup FIBA en 2019 avec le club féminin de Montpellier, Basket Lattes Montpellier Agglomeration, où il y a passé trois saisons entre 2018 et 2021. » Un CV qui en dit long sur les qualités du technicien liégeois et qui justifie son embauche par l’Olympic Fribourg.

En effet, après des dames russes, Thibaut Petit coachera des hommes suisses. « Le club et le coach se sont mis d’accord sur un contrat portant sur deux saisons. La reprise des entrainements est d’ores et déjà planifiée au 16 août 2023 »annonce le club helvète sur son site internet« La direction du club fribourgeois a décidé de placer sa confiance en Thibaut Petit pour être le nouveau meneur d’homme des joueurs Olympiens. Le FOB se réjouit de la nomination de l’entraineur Belge en tant que « Head Coach » pour mener à bien la stratégie poursuivie par le club. »

« Je suis très honoré de prendre le coaching d’une équipe comme Fribourg Olympic dont nous connaissons tous la formidable histoire. Je suis personnellement heureux de retrouver le basket Suisse après des saisons à Neuchâtel, Monthey et Lugano. Je remercie la direction du club pour leur confiance et tous ensemble nous devons travailler pour continuer le développement de cette équipe version 2023/2024 », a déclaré le nouvel entraineur de l’Olympic. « Le reste se passera sur le terrain ! Je souhaite le meilleur à Fribourg Olympic Basket pour la conquête d’un nouveau trophée en cette fin de saison 2022/2023 ! Let’s go FO ! »

Crédit photo : Pixabay

Le Haut-Pré disparait de la P2

Avec trop peu de joueurs et pas de coach pour sa P2, le Haut-Pré Ougrée a décidé de ne pas réinscrire d’équipe dans cette division.

Malgré une saison compliquée, les Sérésiens étaient parvenus à arracher leur maintien sur le terrain en faisant preuve d’un bel esprit de corps et de réalisme lors des matchs décisifs. Malheureusement, il n’y aura pourtant plus d’équipe représentant le Haut-Pré Ougrée en P2 la saison prochaine. L’explication donnée par le club est simple : il n’y avait tout simplement pas assez de joueurs et pas de coach pour cette équipe. « Aucune de nos P4 n’a, de plus, voulu tenter l’aventure en P2 », nous a-t-on précisé du côté du Haut-Pré. Une triste nouvelle tant ce club est emblématique dans le paysage du basket liégeois.

Les Verviétois prennent le dessus sur les Stavelotains

Les Verviétois ont continué leur sans-faute au tour final P4 en venant à bout de Stavelot 79-66.

Après dix minutes, c’était l’égalité parfaite entre Verviers et Stavelot, 23 partout. Dans le second quart, Mahiat (14 points), Steeman (18) et les Blancs-Moussis parvenaient à faire la différence pour virer en tête à la pause, 45-37. A la reprise, les deux équipes se rendaient coup pour coup et l’écart ne changeait guère. Dans la dernière ligne droite, malgré les efforts de Pottier (17) et Kessel (9), les Verviétois affirmaient leur supériorité pour finalement s’imposer 79-66.

Housselonge, Makwaya, Ziemons dominatrices contre Mons

En R2A Dames, Belleflamme n’a fait qu’une bouchée de Mons.

Dès l’entame de match, Housselonge (19 points), Ziemons (12), Makwaya (11) et les locales montraient de quel bois elles se chauffaient en n’autorisant que six maigres unités aux Montoises pour mener 11-6 avant d’opter pour la formule offensive dans le second quart afin de faire le break, 36-23 à la pause, et de gérer ensuite tranquillement les échanges en deuxième mi-temps pour s’imposer 67-52.

Les Aubelois s’inclinent avec les honneurs

Après avoir provoqué la belle dans leur Green Temple, les Aubelois se sont inclinés 71-52 à Braine.

Après avoir forcé l’exploit à domicile, les Aubelois abordaient cette belle avec une motivation au zénith et sans aucune pression, la montée en R1 étant déjà assurée. Gauthier Liégeois (8 points), Adri Gerarts (12), Raph Perin (7), Sacha Gorlé (8) et leurs coéquipiers se sont admirablement bien défendus chez le favori de cette finale. Menés 19-14 après dix minutes, les Aubelois revenaient à 38-34 à la pause. A la reprise, l’écart augmentait légérément en faveur des Brainois mais les Herbagers ne s’effondraient pas, 52-44 à la demi-heure, avant un dernier quart en faveur des locaux qui s’imposaient 71-52.

Les Aubelois ont réussi leur dernier tour de piste en passant tout près d’un titre historique mais en offrant à Aubel sa première finale en régionale et une montée mémorable en R1. Bravo !

Justine Colson à la tête de la R1 de Pepinster la saison prochaine

Elle succèdera à Pascal Chardon.

Justin Colson prendra la succession de Pascal Chardon à la tête de la R1 de Pepinster la saison prochaine annonce le mythique club pepin. Cette saison, Justine évoluait au sein de cette équipe en tant que joueuse. Elle connait donc parfaitement les joueuses qu’elle aura sous ses ordres et la dynamique de groupe.

Crédit photo : RBC Pepinster

« Une merveilleuse histoire depuis deux ans, un plaisir de rejouer en P1 avec mon frère »

Benoît Blanchy fut à nouveau l’un des grands artisans du formidable parcours réussi par les Buffalos de Grâce-Hollogne qui ont décroché un second titre et une seconde montée consécutifs. Interview.

Benoit, que représente ce titre pour toi ?

Quelle merveilleuse histoire nous vivons depuis deux ans ! Nous ne nous attendions pas, en recréant la team, à performer autant… Chaque match, chaque entrainement, chaque moment partagé avec cette équipe est un pur bonheur. De plus, nous arrivons à agrémenter ces deux saisons de deux sacres de champion ainsi que d’une Coupe provinciale et d’une finale historique en Coupe AWBB.

Comment expliques-tu pareilles performances ?

Ces belles performances sont le fruit d’un amusement, d’une mentalité compétitive et d’une envie de tout donner pour l’équipe et le club.

L’année prochaine, un nouveau défi vous attend avec l’arrivée des Buffalos en P1.

Malheureusement, nous perdons un ami sur le terrain mais je suis certain que Jérôme Sauveur viendra encore nous encourager. De plus, nous avons acté l’arrivée de trois bons joueurs dont deux que je connais très bien. Quel plaisir ce sera de pouvoir rejouer avec mon frère en P1. Nous aborderons la prochaine saison comme toutes les autres : en nous donnant à fond sans calculer et en prenant un maximum de plaisir.

« Le basket m’a permis de partager des moments incroyables avec mon frère »

C’est sur une victoire et un titre en P3A avec RSW Liège Basket que Nicolas Vanbockestal a définitivement mis un terme à sa longue aventure sur les parquets.

Nico, qu’as-tu ressenti pour ton dernier match ?

A titre individuel, pas mal de nervosité car nous avons tous envie de bien terminer et rêvons d’un dernier match à la Kobe. Du coup, j’ai raté pas mal de choses même si j’étais bien en rythme. Au niveau collectif, c’était un dernier match de saison, il s’est donc disputé sur une espèce de faux ryhtme. Heureusement, il fut serré ce qui a permis d’avoir un enjeu pour mon dernier match. Et nous l’avons gagné, j’ai donc pu clore avec ce qui compte le plus : la victoire.

Partir sur un titre, à la Michael Jordan en 1998, était-il la manière manière de raccrocher ?

C’est la plus belle manière de raccrocher ! Pour être honnête, ma décision d’arrêter aurait été bien plus difficile à prendre si nous n’avions pas été en position d’être champion. Mais je n’ai aucune comparaison avec Jordan en tête, juste le plaisir de goûter à nouveau à l’accomplissement de décrocher le titre avec ce groupe exceptionnel ! Et quoi de mieux que d’y arriver dans le club où j’avais commencé le basket…

Quel bilan fais-tu de cette dernière saison avec RSW Liège Basket ?

Cela fut une grande saison et une de mes plus belles ! Je partageais un rôle de mentor avec Nawfal Baeri – qui est le capitaine – pour guider les talentueux jeunes de l’équipe vers un objectif commun assumé dès le premier match. Malgré les difficultés que furent les blessures et la suspension de notre coach Tarik Bouchaouir, nous sommes restés un groupe solidaire et avec une qualité de jeu régulière. En toute modestie, je pense avoir été le liant dans cette aventure, à la fois sur le terrain avec du leadership dans les matchs difficiles et à la fois sur le banc pour motiver les gars ou prendre le relais au coaching. La fête du titre, les mots de mes coéquipiers ainsi que ceux du coach furent une belle récompense pour cette saison.

Quels souvenirs garderas-tu de toutes ces années basket ?

Il y en a tellement ! Le basket a été présent deux tiers de ma vie. Je garde notamment en mémoire mes années jeunes où nous jouions chaque saison les premiers rôles. J’ai eu la chance de jouer avec et d’affronter des joueurs talentueux. Mais surtout, le basket m’a permis de rencontrer des personnes incroyables dont certaines sont devenues des amis proches. Et c’est surtout grâce à nos années exceptionnelles au Standard. Nous étions une famille et nous le sommes restés. Je garde également de très bons souvenirs de ma saison à Welkenraedt et de mes années au Mosa Angleur. Ceux qui me connaissent savent que le basket dépasse la passion : je suis un amoureux de ce jeu et, plus que tout, de la victoire. J’espère qu’on gardera cette image de compétiteur qui a parfois été égratignée par une attitude provocante et pas mal de trash talk. Enfin, en regardant en arrière, je repense à tout ce que le basket m’a permis de partager avec mon frère. Il a toujours été bien plus talentueux que moi mais j’ai apprécié chaque moment passé ensemble, que ce soit à la plaine de Cointe ou sur les parquets. Merci à tout le monde du basket, liégeois et au-delà !

Les Hutoises s’inclinent à Ciney dans la belle de la finale des Playoffs de R1

Après avoir décroché la belle en s’imposant 71-62 contre Ciney, les Hutoises se sont inclinées 75-53 chez les Namuroises.

Les Hutoises ne sont pas parvenues à décrocher le titre en R1 Dames. Après avoir forcé la belle en s’imposant 71-62 contre Ciney, les Mosanes se sont inclinées 75-53 chez les Namuroises lors de la belle. Baggio (12 points), De Keyser (6), Crelot (8), Marteau (8 également) et leurs coéquipières tenaient pourtant le bon bout après dix minutes, 19-18, avant de craquer dans le second quart et de rejoindre les vestiaires avec un retard de treize unités, 41-28. Le troisième quart était parfaitement équilibré mais les locales se montraient à nouveau plus réalistes dans la dernière ligne droite pour s’assurer du titre, 75-53. Un revers qui ne doit pas faire oublier la formidable saison réussie par les protégées de Mike De Keyser. Bravo !