« Un joueur dans lequel je crois beaucoup ! »

Le Brussels s’active pour la prochaine saison et signe plusieurs talentueux joueurs.

Avec le retour de Serge Crevecoeur, les Bruxellois espèrent mettre fin à la malchance qui avait contrarié leurs plans lors de la dernière saison et redevenir une place forte du basket belge. Pour cela, les Bruxellois ont entamé les grandes manoeuvres en signant plusieurs joueurs talentueux.

Les Bruxellois ont signé pour deux ans le jeune ailier-fort Jared Ambrose. « Pour l’avoir côtoyé en Espoirs au BCM Gravelines, c’est un joueur dans lequel je crois beaucoup! Il est focus sur la mission qu’on lui donne, il a beaucoup de respect, c’est un très gros travailleur et Il commence à développer un bon shoot au périmètre. On espère qu’il dominera par son physique et sa mobilité dans les raquettes de la BNXT League », confie le coach du Brussels.

Crédit photo : Brussels Basketball

Toumani Camara s’engage avec les Suns

L’aventure NBA se concrétise pour Toumani Camara.

Nous le sentions venir et nous l’avions écrit : Toumani Camara, drafté au second tour par les Suns, avait une vraie chance de porter dès la prochaine saison le maillot de Phoenix. C’est désormais officiel, l’ailier bruxellois s’est engagé avec la franchise de l’Arizona !

Selon la DH, Toumani Camara a signé un contrat de quatre saisons, partiellement garanti. Le Belge disputera la prochaine Summer League de Las Vegas, du 7 au 17 juin.

C’est une nouvelle étape dans la carrière du Bruxellois qui a déjà brillé sur les parquets de NCAA et qui va découvrir la meilleure league du monde dans une franchise ultra ambitieuse. Entouré de Kevin Durant, Bradley Beal, Deandré Ayton et Devin Booker et de bons rôles players, Toumani Camara ne pourra que progresser et les Suns ne visent rien de moins que le titre. Avec son physique déjà NBA ready et un profil de 3&D essentiel dans la NBA moderne, le jeune Belge a une vraie opportunité de gratter du temps de jeu et de poursuivre son ascension.

Crédit photo : Phoenix Suns

« Ce sera un peu « the last dance » pour une partie de l’équipe »

Olivier Henry fait le bilan des Miniers en P3B et évoque la prochaine saison qui débutera dans quelques mois.

« Nous terminons au milieu du classement et avec tous les aléas avec lesquels nous avons dû composer durant l’année, nous nous en sortons bien même si, dans l’ensemble, nous sommes déçus au vu du potentiel de l’équipe au complet. Mais ce sont les aléas d’une saison et il faut pouvoir faire avec », résume Olivier Henry. « Notre match face à l’armada du du Croatia devant une salle comble ainsi que l’après-match avec mes amis du Réveil resteront de bons souvenirs (rires). »

La saison prochaine marquera sans doute la fin d’un cycle chez les Miniers. « Ce sera un peu « the last dance » pour une partie de l’équipe », confirme « Pilou ». « Mon envie est que tout le monde demeure en bonne santé, pouvoir vivre de gros matchs et en gagner le plus possible. Mais ça, c’est le souhait de toutes les équipes (rires). J’espère surtout pouvoir prendre un maximum de plaisir car je coache vraiment un top groupe !« 

Crédit photo : PP Photography

« Je pense avoir plus « d’avenir » sur le banc que sur le terrain »

Pour Liège & Basketball, Benjamin Mignon revient sur la saison vécue avec l’US Awans, son arrivée comme coach à la tête de la P3 de Sprimont et au sein de celle de Belleflamme comme joueur.

« Le bilan de la saison est négatif vu que l’équipe n’a pas réussi à se maintenir », reconnait d’emblée Benjamin Mignon. « Néanmoins, nous pouvons être fiers de la mentalité affichée lors du deuxième tour. Nous n’avons pas lâché et avons su aller chercher quelques victoires. »

Une saison marquée par le changement de coach. « L’arrivé d’Herbi (ndlr : Eric Herben) au coaching fut impactante. Il a su souder le groupe et nous avons affiché un tout autre visage lors de la suite de la saison », pointe ce sérial shooteur. « L’entente entre les joueurs fut incroyable toute l’année. Et les troisièmes mi-temps très sympathiques. A défaut de gagner des matchs, nous nous amusions bien (rires). A titre personnel, ce qui m’a le plus plu cette année fut la victoire à l’arraché contre ESL chez nous. J’étais au coaching pour ce match et ce fut donc ma première victoire à ce niveau ! »

Benja a pris la décision de quitte les « USA », club qui fêtait cette année ses cinquante ans d’existence. « Je souhaite à cette équipe une prochaine saison remplie de victoires car j’apprécie chaque personne dans ce club familial. J’ai décidé de quitte Awans car je n’ai pas la possibilité de m’entrainer deux fois par semaine et c’était une des conditions pour continuer là-bas », explique-t-il. « En plus de jouer, je coacherai la P3 de Sprimont et ce sera ma priorité car je pense avoir plus « d’avenir » sur le banc que sur le terrain. Comme joueur, je rejoins la P3 de Belleflamme pour jouer entre potes le haut du tableau et m’amuser sur et surtout en dehors du terrain. »

« Mais c’est quoi cette connerie ? »

Nul doute, Dennis Rodman fut déterminant dans le second three-peat des Bulls. Mais le meilleur rebondeur de tout les temps a dû montrer patte blanche en arrivant dans la Windy City.

Après de belles années aux Pistons – avec deux titres à la clé – de l’époque « Bad Boys », Dennis Rodman avait été envoyé aux Spurs où il avait pu commencer sa moisson de titre de meilleur rebondeur de la ligue. Mais la personnalité atypique de The Worm ne collait pas beaucoup avec la philosophie de Gregg Popovich qui n’a pas hésité à l’envoyer aux Bulls contre des cacahuètes. « Quand je suis arrivé aux Chicago Bulls en 1995, les gens ne savaient pas à quoi s’attendre de ma part. Mais de mon côté, j’arrivais avec la rage.Car les San Antonio Spurs venaient juste de se débarrasser de moi contre… quasiment rien du tout. Will Perdue, et c’est tout ! Franchement, je me disais ‘mais c’est quoi cette connerie ?’ » a ainsi raconté Dennis Rodman pour ESPN.

Heureusement, ce transfert allait se révéler un coup de génie des Bulls et profitable tant à Rodman qu’à la franchise de Chicago. Mais avant d’aller aspirer les rebonds pour les Taureaux, Dennis la Malice a dû montrer patte blanche. « Quand j’ai été transféré de San Antonio à Chicago, j’ai été chez Jerry Krause et lui, Michael Jordan, Scottie Pippen, moi, sa femme, trois chiens, un chat et Phil Jackson étaient là. Nous étions tous là dans la maison de Jerry Krause, assis en triangle. On ne s’est pas parlé du tout, c’était une réunion orientée business. Et Phil est venu me voir et m’a dit : ‘Dennis, avant qu’on te mette dans l’équipe, tu pourrais me rendre un service ?’. Je lui demande quoi et il me dit : ‘Tu pourrais aller voir Scottie Pippen et lui dire que tu es désolé ?’. J’ai répondu : ‘Désolé pour quoi ?’. Il a dit : ‘Tu sais, pour ce qui s’est passé dans cette série en 91’. J’ai dit : ‘Tu veux que je m’excuse pour ça ?’. Il a dit : ‘Tu veux bien le faire s’il te plaît ?’. J’ai dit d’accord. Je suis allé voir Scottie et j’ai dit : ‘Scottie, je suis désolé pour ça man, tu sais, de t’avoir poussé en sortie’. Scottie a dit : ‘T’en fais pas, c’est bon, c’est bon, on veut juste gagner un titre’. Il m’a demandé : ‘Tu es avec nous ?’, j’ai dit : ‘Carrément oui, je suis avec vous !’. C’est comme ça que j’ai signé le contrat. Il fallait que je m’excuse d’abord auprès de Scottie (rires) » a raconté le tatoué le plus célèbre de la ligue.

« J’ai retrouvé un vrai plaisir de jouer et découvert le poste de meneur de jeu »

David Iliaens revient sur la saison réussie de Flémalle et évoque le prochain championnat des Métallos.

David, que retiens-tu de cette première saison à Flémalle ?

Je tiens tout d’abord à remercier coach T (ndlr : l’inégalable Thierry Dario, of course) de m’avoir accueilli dans cette équipe au sein de laquelle j’ai retrouvé un vrai plaisir de jouer et qui m’a permis de découvrir le poste de meneur de jeu une partie de la saison. Sa confiance et celle de mes coéquipiers m’ont donné l’envie de vraiment me mettre au service de la team sans regarder mes performances individuelles. Quant à notre bilan sportif, il est mitigé mais positif car en jouant une bonne partie de la saison avec une demi-équipe, nous finissons tout de même à la porte du podium.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Nous avons la chance d’être dans la série B de P2 où nous aurons le plaisir de nous remémorer notre jeune temps avec la plupart de nos adversaires que nous avons côtoyés à des échelons supérieurs. Cela promet, en plus du spectacle sur le terrain, de superbes troisièmes mi-temps. Mon objectif en tant que compétiteur est toujours de regarder vers le haut. Celui de l’équipe est le même et nous avons pour ambition de faire le maximum pour atteindre les sommets. Nous nous sommes renforcés dans ce sens.

« Nous avons rajouté un peu d’expérience dans un groupe où les jeunes ont du talent »

François Genet, élu Joueur de l’année en R2A, revient sur la saison vécue à Ensival et évoque les futurs défis ensivalois.

François, quel bilan fais-tu de cette saison de R2 ?

Le bilan est positif même si je continue de penser que nous aurions pu faire mieux. A plusieurs reprises, nous avons perdu des matchs que nous aurions dû contrôler et gagner. Mais le maintien est assuré, nous avons réussi à mettre cinq concurrents derrière nous malgré que nous soyons une toute nouvelle équipe – cinq arrivées – avec une moyenne d’âge très basse. L’objectif est donc atteint.

Quels furent les moments marquants ?

Le moment le plus marquant de cette année reste notre victoire à Gembloux. Notre grosse prestation collective nous a permis d’être la première équipe à nous imposer là-bas. Cela montre que nous avions les armes pour rivaliser avec les équipes du top et que nous pouvons espérer mieux la saison prochaine.

Justement, quels sont tes espoirs pour la prochaine saison ?

En premier de prendre du plaisir sur le terrain comme en dehors. Nous aurons plusieurs derbies, c’est un vrai plus. J’espère que cela permettra à coach Massart de boire quelques bières de plus avec nous, s’il a fini son mois sans alcool, bien sûr (rires). Collectivement, la priorité sera de mettre beaucoup plus d’intensité aux entrainements. Je pense que nous ne pouvons plus nous permettre de jouer le maintien jusqu’aux dernières journées de championnat. Notre équipe n’a habituellement pas trop de mal à mettre la balle dans l’anneau, par contre, en défense, nous avons énormement de boulot à accomplir. Et c’est là-dessus que nous devrons nous focaliser pour – j’en suis certain – faire une meilleure saison que celle qui vient de se terminer. Nous avons rajouté un peu d’expérience dans un groupe où les jeunes ont du talent, l’équipe sera ainsi mieux équilibrée.

« Cette véritable icône de notre club »

Jaleesa Maes prolonge son bail d’une saison à Liège Panthers.

« Panthers un jour, Panthers toujours ! » serait-on tenté de dire à l’annonce de la prolongation de Jaleesa Maes pour une saison de plus aux Panthers. Car oui, bien que touchée dans sa chair le 25 février dernier à l’approche des Play-offs, la plus limbourgeoise de nos Panthers a décidé de poursuivre l’aventure au Bois St-Jean, une fois sa revalidation terminée bien sûr », annoncent les Panthers sur leur site internet. « Et comme de ce côté-là les nouvelles sont plutôt bonnes également c’est sans doute dans le courant du mois d’octobre que cette véritable icône de notre club pourrait faire son retour sur les terrains. Icône, le mot n’est pas trop fort quand on évoque l’histoire d’amour entre la native de Lummen et son club de cœur auquel elle a tant apporté. »

« C’est aussi grâce à Goran Milanovic que nous avons décroché ce maintien »

Laurent Herten fait le bilan de la saison des Sang et Marine en deuxième régionale.

A la force du poignet, les jeunes Liégeois ont imité leurs potes de TDM2 pour assurer leur maintien en R2. « Le bilan est clairement positif car le maintien – qui était l’objectif du club – est dans la poche… même si nous avons été le chercher à l’avant-dernière journée », pointe Laurent Herten avant d’évoquer les moments marquants d’une saison pas comme les autres. « Il y a bien sûr le moment où j’ai pris l’équipe en main à la suite de Goran Milanovic – j’en profite pour le remercier pour le boulot accompli avant mon arrivée. Sans « ses » victoires, nous n’aurions pas réussi, ce maintien est aussi grâce à lui. Ensuite, il y a les victoires contre Maffle et Genappe, deux équipes bien mieux classées que nous. Les gars ont vraiment pris conscience de leur potentiel et surtout que le travail colossal abattu à l’entrainement payait ! Enfin, il y a le match du maintien chez nous contre Saint-Hubert avec une salle remplie, une énorme ambiance et des supporters qui nous ont aidés à aller chercher la victoire. Merci à eux ! » Et d’ajouter : « Bien sûr, je ne peux pas passer à côté des joueurs qui ont directement adhéré à ma façon de coacher et ont bossé comme des dingues pour réussir ce défi. Je ne peux pas non plus oublier certaines performances individuelles de certains gamins qui ont pris une autre dimension cette année, même si je prône bien sûr le collectif. »

Comment souvent avec les groupes jeunes, il faudra presque repartir d’une page blanche la saison prochaine. « La saison prochaine sera différente avec trois nouveaux joueurs extérieurs et des joueurs qui montent de P1 », confirme Laurent Herten. « Le groupe sera compétitif et l’ambiance est déjà bien là. »

« Retrouver ce qui faisait notre forces ces dernières années »

Quentin Bonaventure fait le bilan de Stavelot en P2.

« Le bilan que nous pouvons faire de notre saison est que nous n’avons pas pratiqué notre passion au niveau espéré », regrette Quentin Bonaventure. « Notre manque d’assiduité y est pour beaucoup. »

Néanmoins, les Stavelotains ont brillé lors de certains grands rendez-vous. « Les gros matchs remportés à domicile contre Theux et Herve-Battice furent les climax de notre championnat », souligne l’ailier.

La saison prochaine, les Stavelotains auront fort à faire au sein de la redoutable P2B. « J’ai envie que nous retrouvions ce qui faisait notre force ces dernières saisons : une grosse défense, du rythme et le plaisir de faire l’extra-passe pour trouver l’homme libre », avance Quentin. « Vu la série relevée dans laquelle nous serons, nous allons tout simplement devoir élever notre niveau de jeu. Deux renforts sous les panneaux viendront nous rejoindre, cela nous permettra d’avoir un effectif plus équilibré. »

Crédit photo : Christopher Roxs