Le basket et les Cats à l’honneur au Gala des Sports

Les Cats ont été récompensées au Gala des Sports.

Au Gala des Sports qui s’est tenu à Bruxelles très récemment, les Cats furent mises à l’honneur. Les championnes d’Europe ont été élues Equipe de l’année alors que leur entraineur Rachid Méziane a reçu le trophée d’Entraineur de l’année. Au rayon individuel, Emma Meesseman a terminé à la seconde place de la Sportive de l’année derrière Lotte Kopecky tandis que Julie Allemand et Julie Vanloo se classaient respectivement quatrième et cinquième. A noter que pour le trophée de Sportif de l’année, Toumani Camara, deuxième Belge à évoluer en NBA, se classe septième.

Crédit photo : FIBA

« Un combat jusqu’à la dernière journée »

Bilan nuancé pour les Hutois, de retour en P1.

A la trêve, les Hutois comptent quatre victoires pour sept défaites et trois victoires d’avance sur les équipes relégables. « Le bilan à mi-saison est plutôt nuancé. D’une part nous avons remporté nos matchs face aux équipes du bas de classement. D’autre part, nous ne sommes pas parvenus à accrocher des équipes mieux classées alors que nous avons pourtant eu deux ou trois opportunités », analyse Nicolas Gustin. « Nous sommes dans une situation où nous avons encore tout en main pour assurer notre position dans cette division mais il faudra assurer les gros matchs. »

Les Unionistes n’ont disputé que onze rencontres depuis l’entame du championnat. « Deux matchs furent annulés par manque d’arbitres et nous devons encore affronter Liège », explique l’ailier. « J’espère remporter au moins une de ces deux rencontres afin de finir le premier tour avec cinq victoires, ce qui ne serait pas si mal vu le contexte. »

Conscients que rien n’est acquis, les Hutois sont motivés et leurs jeunes pousses commencent à s’acclimater à la division. « Notre groupe est jeune. A 28 ans, j’étais le joueur le plus âgé sur le terrain contre Tilff (rires). Et nous commencons à intégrer des U21. Il faut ainsi que la mayonnaise prenne », note Nico. « En 2024, le but sera de nous mettre à l’abri le plus rapidement possible en remportant nos matchs face à nos concurrents directs. Cela sera un combat jusqu’à la dernière journée, j’en suis persuadé. »

Panne offensive pour les Liégeois d’Andenne chez le Loyers de Maxence Casamento

Derby namurois remporté par Maxence Casamento et Loyers, 63-47.

A Loyers, Maxime Grégoire (9 points), Maxime André (5) et les Oursons prenaient un bon départ pour mener 13-19 après dix minutes. La machine s’enrayaient ensuite et Maxence Casamento (6 points) et les locaux s’appuyaient sur leur défense pour passer devant à la demi-heure, 34-25 à la pause.

Le troisième quart était aussi équilibré que défensif, l’écart ne changeant pas d’un iota avant que les protégés de Julien Marnegrave n’alourdissent le score dans le dernier quart-temps pour remporter la victoire 63-47.

Crédit photo : PP Photography

Thielen, Snakers et les Dragons loupent le coche contre Quaregnon

Les Dragons ont loupé leur entame de match contre Quaregnon et ont concédé un revers frustrant, 73-78.

Après son match à 41 points le week-end précédent, Kevin Snakers était à nouveau performant ce vendredi contre Quaregnon, les Dragons ayant la ferme intention de boucler positivement ce premier tour face à une équipe de bas de classement. Malheureusement, les locaux étaient totalement submergés défensivement dans le premier acte et se retrouvaient menés 17-32 après dix minutes et 35-48 à la pause.

A la reprise, Thielen (22), Boxus (9) et les Esneutois continuaient leur course-poursuite et parvenaient à revenir à 61-66 à la demi-heure. Dans les dix dernières minutes, la bataille faisait rage et les défenses prenaient le pas sur les attaques. Les visiteurs tenaient bon et infligaient un nouveau revers frustrant aux protégés de Didier Longueville, 73-78.

« Le travail de l’ombre de certaines filles et deux joueuses qui ont marqué 60% de nos points »

Les Jupilloises de Pascal Vanderoost ont bouclé l’année sur une courte et précieuse victoire contre Mons, 73-70.

Pascal, que retenir de ce court succès contre Mons ?

Dans ce match importantissime, je retiendrai d’abord la victoire qui nous permet de terminer le premier tour sur une bonne note. J’ai apprécié la réaction de notre équipe après un premier quart lors duquel nous avons tendu aux Montoises le bâton pour nous faire battre. D’ailleurs, ces mauvaises entames de match de semaine en semaine me posent question. Enfin, offensivement, le groupe s’est reposé sur deux ou trois individualités en forme, ce qui est parfois nécessaires. Ces prestations individuelles sont à retenir tout comme le reste du groupe qui a pu se mettre au diapason.

Qu’est-c qui a fait pencher la balance en votre faveur ?

Nos changements défensifs avec, notamment, un passage en zone dans le second quart nous ont permis de refaire notre retard… alors que notre défense individuelle nous a permis de terminer le match. Toujours défensivement, nous avons pu cadenasser deux importantes scoreuses adverses en les limitant à 6 points, même si nous avons laissé trop de libertés aux shooteuses montoises. Il faut souligner le travail de l’ombre de certaines de nos filles ayant ces missions défensives. Enfin, offensivement, je n’ai pas pour habitude de mettre des individualités en avant car chacune a son impact sur le match. Mais contre Mons, deux joueuses ont marqué 60% de nos points. Leur impact fut donc prépondérant et je les en félicite.

« Solidaires pour décrocher en équipe cette dernière victoire en 2023 »

David Medart et les Jupillois ont terminé le premier tour par une victoire étriquée contre ESL United, 63-60, pour figurer dans le peloton de tête de la P3A.

David, comment avez-vous abordé ce dernier match de l’année 2023 ?

Nous l’avons mal débuté avec un 3-12. Les petits jeunes d’Esneux mettaient en place un jeu rapide et nous avons voulu répondre de la même manière sauf que notre reconversion défensive ne suivait pas en début de rencontre.

Vous avez toutefois fini par arracher la victoire. Comment y êtes-vous parvenus ?

Nous avons davantage posé notre jeu et avons resserré notre défense comme nous savons le faire en étant plus agressifs et en mettant plus d’intensité. En deuxième mi-temps, nous avons réussi à creuser l’écart jusqu’à compter 19 longueurs d’avance avant de nous faire une frayeur en fin de match. Malgré cela, nous sommes restés solidaires et nous avons été décrocher en équipe cette dernière victoire de 2023.

Crédit photo : Orizon Photographie

Annaert, Vranken et les Calidifontains dominent Herstal

Large victoire des Ninanais contre Herstal en P3C.

A domicile, Annaert (20 points), Vranken (12) et leurs partenaires faisaient immédiatement la différence pour prendre le large, 30-13 après dix minutes. Un écart conséquent que les locaux allaient gérer tranquillement tout le reste de la rencontre malgré la volonté de Sarifiti (19), El Abassi (14) et des Herstaliens de revenir dans le match. Score final : 94-72.

Sumkay, Archambeau et les Haricots reviennent bredouilles de Kain

Les Haricots n’ont pas créé l’exploit chez la solide équipe de Kain.

A Kain, les Haricots se loupaient en début de rencontre. Menés 21-11 après dix minutes, Sumkay (20 points), Archambeau (13) et leurs coéquipiers devaient courir après le score mais à la pause, le marquoir affichait 43-31.

Au retour des vestiaires, Makengo (11), Bernard (12) et leurs partenaires faisaient le forcing pour revenir dans la partie et parvenaient à réduire l’écart à 60-53 à la demi-heure avant de craquer à nouveau dans la dernière ligne droite. Score final : 80-66.

Crédit photo : Philippe Collin

Un gros carton pour Noël !

Les Panthers n’ont pas fait dans la dentelle à Laarne.

Pour profiter au mieux de la féérie de Noël, les Liégeoises voulaient s’imposer à Laarne ce vendredi. Histoire de passer les fêtes avec la banane, les Liégeoises ont ajouté la manière à la victoire avec une totale domination et une énorme victoire 39-101.

A mi-saison, Julia Franquin et ses coéquipières affichent un excellent bilan de sept victoires en onze matchs et peuvent légitimement viser d’user du second tour pour affirmer leur place dans le Top 4.

« Je tire la sonnette d’alarme »

Ancien Président de Sainte Walburge, Michael Markowicz analyse la fusion qui eut lieu il y a deux ans et demi entre son club et Liège Basket et tire la sonnette d’alarme quant à une situation qu’il juge préoccupante.

Depuis plusieurs années, les clubs de basket-ball font face à de vraies difficultés. Si les budgets – impactés par le Covid puis par la crise de l’énergie – sont parfois difficiles à boucler et qu’exister face à une offre sans cesse plus large de loisirs se révèle un vrai casse-tête, la crise la plus profonde et sans doute la plus impactante est celle du bénévolat. Nombreux sont les clubs à cruellement manquer de bénévoles pour permettre le bon fonctionnement de leurs équipes.

Pour tenter de survivre, se démarquer ou proposer un projet attractif, certains clubs ont opéré des rapprochements stratégiques. Il y a deux ans et demi, Sainte Walburge fusionnait avec Liège Basket pour devenir RSW Liège Basket. « Au départ, nous ne voulions fusionner avec aucun autre club mais nous commencions à vraiment manquer de bénévoles. Nous étions de moins en moins nombreux dans le comité et le club s’essoufflait. A l’époque, cette fusion était la meilleure solution car nous n’avions, à vrai dire, pas vraiment le choix’, rappelle Michael Markowicz, qui fut Président de Sainte Wal’ durant cinq ans. « Notre modèle fut d’ailleurs un peu imité ensuite par d’autres clubs qui éprouvaient des difficultés similaires. »

Au moment de l’annonce de cette fusion qui devait permettre à la nouvelle entité RSW Liège Basket de devenir l’un des plus gros clubs de la province, certains furent choqués, d’autres circonspects, d’autres encore enthousiasmés. « A ce moment-là, c’était la bonne décision à prendre pour ne pas laisser Sainte Walburge mourir à petit feu », assume Michael.

Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts. « Finalement, dans cette fusion, c’est sans doute Liège qui a le plus gagné car à Sainte Walburge, nous avions beaucoup d’équipes de jeunes ainsi que des équipes seniors dans de multiples divisions », observe l’ancien Président. « Au début, il y a eu un vrai vent de positivité quant à ce projet, un élan d’enthousiasme d’autant plus que la nouvelle structure proposait une pyramide d’équipes où chacun pouvait s’épanouir. Cependant, certaines choses n’avaient sans doute pas été clairement définies au niveau des rôles et force est de constater que la situation est désormais plus que préoccupante. »

« Réagir avant qu’il ne soit trop tard »

C’est après avoir fait ce constat que Michael souhaite « tirer la sonnette d’alarme avant qu’il ne soit trop tard »« Au niveau sportif, le bilan de cette fusion apparait désormais négatif avec de nombreux jeunes qui ont quitté le club, d’autres qui ne souhaitent pas au revenir, l’ADN élitiste de Liège qui ne transparaît pas dans les résultats alors que j’ai l’impression que l’âme de Sainte Wal a complètement disparu », déplore-t-il. « Le réservoir de jeunes n’est plus suffisant, hormis avec les U16 et les U21 qui performent bien. Mais un club ne peut se bâtir autour de deux équipes. Pour les équipes seniors, les résultats sont catastrophiques et presque toutes les équipes – à l’exception de la R2 – sont concernées par la descente. »

Un paradoxe alors que la D1 de Liège ne s’est jamais aussi bien portée depuis plusieurs années ! « Je n’ai pas rencontré les nouveaux propriétaires américains mais ce qu’ils mettent en place pour l’équipe première est positif. Les victoires s’enchainent, on ressent un engouement du public, je salue cela. Par contre, je m’interroge de savoir s’il y a bien quelqu’un qui gère le bateau Sainte Walburge et si les Américains sont intéressés par le club dans son ensemble, d’autant plus que ce n’est pas toujours bon quand un club ne dépend que d’une seule personne », avance Michael. « La situation de Sainte Walburge me tracasse. Je n’ai jamais vu des classements pareils. Il faut réagir avant qu’il ne soit trop tard et il est grand temps de faire quelque chose sous peine de voir le club se déliter davantage. »

Un cri du cœur de l’ancien Président qui ne manque pas de préciser « qu’une saison se prépare en janvier »« Il y a donc déjà urgence », prévient-il. « Je suis prêt à discuter d’un éventuel retour mais pas à n’importe quelles conditions afin de tenter de redresser la situation », confie-t-il. « Si je n’ai pas de retour, je passerai à autre chose car j’ai aussi des contacts du côté de Comblain où Christophe Henri est en train de bâtir quelque chose de bien et qui me ressemble humainement. »

Crédit photo : Philippe Collin