No blood, no foul

Les Knicks sont de retour sur le devant de la scène en retrouvant une identité proche de celle qu’ils avaient dans les nineties quand ils faisaient trembler la ligue.

Depuis quelques saisons et l’arrivée de Jalen Brunson et Tom Thibodeau, les Knicks ont retrouvé des couleurs et un vent d’enthousiasme souffle dans le Garden. Derrière leur meneur qui marche sur l’eau, les rôles players assurent et cette équipe new-yorkaise a développé une vraie identité qui n’est pas sans rappeler celle qu’elle avait sous les ordres de Pat Riley et Jeff Van Gundy. Dans les années 90, la franchise de Big Apple s’était particulièrement distingués. Finalistes en 99, les Knicks avaient commencé dès le début de la décennie à faire peur à leurs opposants.

Sous la houlette de Pat Riley – passé ensuite à Miami – et avec Ewing et Starcks comme fers de lance, les New-Yorkais allaient imposer un jeu rugueux et physique pour devenir les meilleurs ennemis des Bulls. « On se détestait. Nos rencontres étaient très physiques. Tant qu’il n’y avait pas de sang, il n’y avait pas de faute« , remarquait Ewing dans ‘The Last Dance’.

Des oppositions qui valèrent plus d’une fois le détour et permirent à Jordan de se sublimer pour devenir réellement le patron d’un MSG en ébullition.

Thomas Castagne est le Joueur de l’année en R1

Le leader sprimontois remporte l’award de Joueur de l’année de R1 devant Martin Di Prospero.

Avant le coup d’envoi du match amical entre les Belgian Lions et la Côte d’Ivoire, l’AWBB remettait ses awards. Thomas Castagne, de Sprimont, devance Martin Di Prospero d’Aubel pour le trophée de Joueur de l’année en R1. « Thomas Castagne est monté en puissance sur la saison, il sera ultra dominant dans les années à venir », soulignait Jérôme Jacquemin qui a également fait confiance à Castagne en TDM2.

Crédit photo : AWBB

Les Lions 3×3 marquent le pas

Après avoir ébloui tous les Belges et la planète basket, les Lions 3×3 marquent le pas et rentrent dans le rang.

Le 3×3 est une discipline qui a le vent en poupe et dans laquelle la Belgique s’est rapidement illustrée, les Belgian Lions 3×3 trustant les premiers rôles et faisant vibrer le pays, notamment à la Coupe du Monde organisée à Anvers. Malheureusement, alors que toutes les autres nations se sont lancées à l’assaut de ce sport complémentaire du basket 5×5, les Belges marquent le pas.

En s’inclinant 19-20 dans le match décisif contre la Croatie, les Lions ont loupé la qualification pour le prochain Championnat d’Europe. Les Belges avaient pourtant assuré au premier tour en dominant le Danemark, l’Italie et la Croatie. Privée de Caspar Augustijnen blessé au pied, la Belgique ne pouvait compter que sur trois joueurs – Dennis Donkor, Jonas Foerts, Vic Van Oosterwyck – pour la revanche, en demi-finale, contre les bouillants Croates. Un revers qui empêchera les Belges de se rendre en Autriche en août prochain pour l’Euro.

« Les Celtics pourraient prolonger cette course vers le titre de quelques années »

Les Celtics ont-ils posé les bases d’une dynastie ?

Depuis les Warriors (3 titres en cinq finales), aucune équipe n’a su devenir une glorieuse dynastie comme le furent les Spurs ou les Bulls lors de ces 30 dernières années. Avec Jayson Tatum et Jaylen Brown qui entraperçoivent seulement leur prime, Porzingis encore jeune et un effectif complémentaire doté d’une vraie identité de jeu, les Celtics peuvent-ils rêver d’un futur parsemé de titres ?

C’est en tout cas l’avis du légendaire magicien de Boston, Bob Cousy.  « Le fait d’avoir ces deux-là (ndlr : Tatum et Brown) comme jeunes joueurs – 26, 27 ans – pour les prochaines années est une bonne nouvelle pour les Celtics. Ils pourraient prolonger cette course vers le titre de quelques années« , assure le nonagénaire à Clutch Points.

« Le redoutable et efficace stepback à trois points de Brice Masy »

Germain Claeys et les Ninanais ont réussi une saison intéressante en deuxième régionale.

En R2A, les Ninanais ont bouclé cette saison 2023-2024 avec un bilan de douze victoires et quatorze défaites. « Je retiens évidemment du positif de cette saison. Nous sommes une groupe soudé et nous avons pris énormément de plaisir tout au long de la saison », confie Germain Claeys. « Le bilan est plutôt mitigé quant aux objectifs fixés par le coach en début de saison. Bien sûr, le maintien était le plus gros du travail étant donné la complexité du championnat. Mais nous voulions aussi accrocher les Playoffs, ce qui a été plus difficile. Bravo aux groupes qui ont réussi à se qualifier pour ceux-ci, ce n’était pas facile. »

Les Calidifontains se sont forgés des souvenirs mémorables durant cette saison. « Tous les matchs à suspens et les derbies chargés en inténsité et en émotions resteront dans nos souvenirs. Mais le meilleur est sans aucun doute le redoutable et efficace stepback à trois points de Brice Masy », assure l’expérimenté ailier du matricule 1200.

« Tilff fut intouchable cette saison »

Un dernier podium pour la route ! Johan Riga se retire des parquets après avoir contribué à la belle saison des Buffalos au sein de l’élite provinciale.

Johan, que retiens-tu de cette saison 2023-2024 ?

Que Tilff fut intouchable cette saison. Quelle régularité des Porais ! Bravo à eux pour ce titre et pour avoir accepté de jouer le jeu à l’échelon supérieur la saison prochaine. La bataille fut donc pour la deuxième place et le maintien vu le nombre de descendants liégeois de R2 en P1.

Comme analyses-tu le bilan sportif de Grâce-Hollogne ?

Cette saison reste ultra positive. Nous avons parfois tendance à être trop gourmands… Nous avons été sortis de la Coupe AWBB en quart de finale par une R1, en Coupe provinciale par Theux qui fut l’une des révélations de la saison et avons terminé deuxièmes du championnat en étant la seule équipe à avoir battu l’intouchable Tilff. Nous avons remporté sept des huit matchs disputés contre les membres du Top 5. Tout cela en ayant intégré progressivement, jeunes qui seront encore plus présents la saison prochaine dans l’effectif des Buffalos.

Quels furent les moments marquants de ces dix derniers mois ?

Le tournant de notre saison fut le match retour contre Tilff. Programmé malheureusement le premier week-end de janvier, il n’y avait pas le monde espéré dans les tribunes. Les Porais se déplaçaient pourtant avec des joueurs en moins mais nous n’avons jamais réussi à prendre le large dans cette rencontre, nos adversaires nous faisant déjouer dans un money time qu’ils ont mieux géré. Après cette victoire, ils ont pris le large au classement et nous ne les avons plus jamais revus vu leur invicibilité au second tour.

Quels souvenirs de ce dernier round emmèneras-tu avec toi ?

La double confrontation contre l’Etoile fut top. Devant un public nombreux, nous avons vécu deux matchs serrés avec deux équipes qui se sont respectées – ce ne fut pas toujours le cas cette année – et la victoire aurait pu tomber des deux côtés. A titre personnel, ma petite surprise pour mon dernier match aux Buffalos et la belle fête à Henri-Chapelle pour la « der des der » avec d’autres dinausores fraîchement retraités furent des moments fortement appréciables… et appréciés ! Merci à mes coéquipiers pour cette belle dernière année.

Vague de départs au Spirou

Plusieurs joueurs quittent le club carolo.

Le Spirou acte le départ de plusieurs membres de son effectif. Ainsi, Marlon Makwa mais aussi l’intérieur Nathan Kuta, le meneur Joshua Heat, l’Américain Tyrell Roberts et le Slovène Prepelic ne porteront plus les couleurs du Spirou la saison prochaine.

Crédit photo : Philippe Collin

Les Mavs : l’avenir en ligne de mire

Si les Mavs n’ont pas fait le poids dans ces NBA Finals, leur avenir s’annonce tout de même prometteur.

Hormis une rouste infligée aux Celtics lors de la quatrième manche de ces Finals à Dallas, les Mavs n’ont pas réellement réussi à concurrencer leurs rivaux dans cette série remportée 4-1 par Tatum et sa bande. Une défaite qui, si elle entraine de la déception, reste malgré tout encourageante pour les Texans que personne n’imaginait à pareille fête en début de saison.

Dans le sillage d’un Doncic appelé à devenir le nouveau visage de la NBA dans les prochaines années, les Mavs peuvent envisager l’avenir avec enthousiasme.  » « On a fait d’excellents choix (en terme de construction de l’effectif). Je dirais qu’on est ensemble depuis cinq mois et je suis fier de tous les gars qui ont mis le pied sur le terrain, de tous les coachs, de toutes les personnes en coulisses. Évidemment, on n’a pas gagné les Finals, mais c’était une incroyable saison », confiait le Slovène à ESPN.

Avec un noyau jeune et talentueux et qui peut s’appuyer sur cette première campagne de Playoffs réussie, les Mavs veulent prolonger Luka Doncic et devenir l’une des équipes phares de la Conférence Ouest pour les années à venir.

Crédit photo : DR

« Fan de longue date de Dario Gjergja »

Nicolas Franck a été élu Coach de l’année en R1 par ses pairs tandis que son capitaine Thomas Castagne raflait le prix de Joueur de l’année. Interview.

Nico, qu’est-ce que cela signifie pour toi d’avoir été élu Coach de l’année en R1 ?

Honnêtement, cela me fait vraiment plaisir. Et c’est suprenant. Si on m’avait dit en début de saison que j’allais recevoir ce trophée, je n’y aurais pas cru, comme je n’imaginais pas que parviendrions à nous hisser en finale des Playoffs. C’était encore plus chouette que ce prix me soit remis par Dario Gjergja dont je suis fan – aussi bien de l’humain que de son coaching – de longue date. C’est toujours valorisant d’être reconnu par ses pairs – ce sont les coachs qui votaient. Cela fait vraiment quelque chose d’être mis en avant par les collègues coachs et j’ai aussi reçu pas mal de messages de mes collègues, ce qui fait évidemment plaisir.

Le trophée de Joueur de l’année est revenu à ton joueur Thomas Castagne.

Oui et je n’ai pu m’empêcher de lâcher un petit « yes » quand son nom a été prononcé. C’est génial quand un joueur, capitaine en plus, est mis en évidence. C’est la deuxième saison de Thomas à cet échelon, cette fois davantage dans un rôle de leader qu’il a épousé à merveille. Il doit bien entendu encore franchir quelques étapes, il est encore très jeune et possède une vraie marge de progression. En plus d’être un excellent joueur, c’est un chic type. Je suis content de poursuivre l’aventure avec lui et qu’il soit valorisé à sa juste valeur.

Crédit photo : AWBB

« Nos après-entrainements du jeudi ont souvent entrainé des maux de tête le vendredi »

Arnaud Croteux fait le bilan de sa première saison à la tête de l’Union Liège.

« De cette saison, je retiens l’envie des gars chaque semaine et surtout le soulagement que tout le monde a ressenti après la dernière victoire contre Liège Basket », confie Arnaud Croteux. « Notre bilan sportif est mitigé… Nous devrions être plus haut dans le classement même si nous avons eu beaucoup de blessures. Trop de matchs se sont joués sur quelques points. Mais une fois que chacun s’est habitué après le retour de Szabo,, nous avons fini par un cinq sur six en faisant douter le leader chez lui. »

Les Unionistes ont vécu des rencontres à suspens au cours de ces derniers mois. « Notre come-back à Wanze, notre défaite à Grâce-Hollogne et notre victoire contre Huy furent des moments forts », assure le coach de l’Union. « Que cela soit en notre faveur ou non, après ces trois matchs, j’ai à chaque fois senti un énorme changement positif. Après le premier, j’ai senti tout le groupe reprendre confiance. Après le second, alors que les gars auraient pu se démobiliser, tout le monde s’est remis à travailler plus dur. Après le troisième, mes joueurs ont commencer à jouer en équipe dominante. »

En dehors du terrain comme sur celui-ci, le groupe a bien vécu. « Les après-entrainements du jeudi m’ont souvent donné des maux de tête le vendredi », rigole Arnaud. « Les moments d’échange avec d’autres coachs comme Tom Content, Michel Nihon et surtout Gilles Dubru – avec qui j’ai partagé énormément de temps – furent agréables. Personnellement, mon meilleur souvenir demeure le match à Tilff. Le scénario de cette rencontre était dingue. Avoir les parents de mes jeunes de Tilff à côté du banc pour me charrier, mes jeunes juste en face et des anciens de la R1 venus assister au match ont rendu ce moment vraiment spécial pour clore une saison qui le fut tout autant. »