No blood, no foul

Les Knicks sont de retour sur le devant de la scène en retrouvant une identité proche de celle qu’ils avaient dans les nineties quand ils faisaient trembler la ligue.

Depuis quelques saisons et l’arrivée de Jalen Brunson et Tom Thibodeau, les Knicks ont retrouvé des couleurs et un vent d’enthousiasme souffle dans le Garden. Derrière leur meneur qui marche sur l’eau, les rôles players assurent et cette équipe new-yorkaise a développé une vraie identité qui n’est pas sans rappeler celle qu’elle avait sous les ordres de Pat Riley et Jeff Van Gundy. Dans les années 90, la franchise de Big Apple s’était particulièrement distingués. Finalistes en 99, les Knicks avaient commencé dès le début de la décennie à faire peur à leurs opposants.

Sous la houlette de Pat Riley – passé ensuite à Miami – et avec Ewing et Starcks comme fers de lance, les New-Yorkais allaient imposer un jeu rugueux et physique pour devenir les meilleurs ennemis des Bulls. « On se détestait. Nos rencontres étaient très physiques. Tant qu’il n’y avait pas de sang, il n’y avait pas de faute« , remarquait Ewing dans ‘The Last Dance’.

Des oppositions qui valèrent plus d’une fois le détour et permirent à Jordan de se sublimer pour devenir réellement le patron d’un MSG en ébullition.