Victoire à la cool pour SFX et douze marqueurs différents!

Il n’y a pas eu match entre SFX et Natoye. D’entrée de jeu, les Collégiens ont dominé leur adversaire et déroulé pour s’imposer très largement, 92 à 49.

Victoire à la cool pour SFX contre Natoye. D’emblée, les locaux se détachaient en profitant d’une belle réussite. Après dix minutes, c’était déjà 27 à 16 et les Collégiens profitaient du deuxième quart pour plier la rencontre. A la pause, le marquoir affichait 53-25.

La suite était à l’identique et Christophe Grégoire en profitait pour faire tourner son banc. Douze Verviétois participaient au feu d’artifice avec une marque bien répartie avec Hugo Maréchal en top scorer (17 points).

Visé et Ans passent à côté

Visé et Ans se sont inclinés dans les grandes largeurs ce weekend.

Les Visétois recevaient Neufchâteau et démarraient très mal la rencontre. Après dix minutes, c’était 11-20 mais le second quart était plus qu’à l’avantage des locaux qui viraient en tête, 28-24, au moment de rejoindre les vestiaires. A la reprise, tout s’écroulait cependant pour Gerlache (11 points), Pierre (17 unités) et leurs coéquipiers qui ne parvenaient plus à stopper les Chestrolais. Ceux-ci reprenaient les commandes de la partie et déroulaient pour s’imposer largement, 55 à 74.

Ans, de son côté, devait négocier un difficile déplacement à Morlanwelz. Pour accrocher les Playoffs, il faudra que les Vert et Blanc forgent des exploits mais ce ne fut pas le cas ce weekend. Après dix minutes équilibrées, Mossay (17 points) et ses coéquipiers prenaient l’eau de toutes parts et se retrouvaient largement menés 53-37, à la pause. Le second acte était du même acabit et Ans s’inclinait dans les grandes largeurs, 99-66.

« J’avais ciblé le secteur intérieur adverse »

C’est Comblain qui s’est adjugé le derby à Spa ce samedi en s’imposant 78-83 dans la Cité thermale. Mike Bodson livre à Liège & Basketball une analyse « technique » particulièrement intéressante de cette rencontre.

Que retiens-tu de ce match?

C’est une très bonne victoire qui comptera dans le décompte final. Après deux semaines sans jouer, je ne savais pas comment mon groupe allait réagir. Nous avons vécu une première mi-temps compliquée, nous n’arrivions pas à mettre du rythme dans la rencontre. Cependant, nous avons laissé passer l’orage pour réagir de manière autoritaire dans le troisième quart ( 14-28 ). Nous n’avons ensuite plus jamais été inquiétés par Spa.

Quels furent, selon toi, les facteurs qui vous ont permis de vous imposer?

J’avais clairement ciblé le secteur intérieur adverse et plus précisément Van Den Brule qui possède un profil que nous n’avons pas chez nous. J’ai décidé de jouer « front » dans toutes ses prises de positions avec trap à l’opposé. Nous l’avons vraiment bien fait en le fatiguant tout le match. Fatalement, en « trappant » en dessous, je m’exposais à des shoots extérieurs. J’avais fait ce choix et le pourcentage de Spa m’a donné raison. Le contrôle du rebond a été la seconde clé du match, nous avons maîtrisé le sujet dans le troisième quart et nous avons été très vite en reconversion offensive. Spa est tombé dans le piège en voulant jouer à notre vitesse en oubliant de jouer intérieur.

« Nous ne devons pas nous cacher derrière l’exclusion de Chikhoui »

C’est malheureusement avec un revers dans ses bagages que Pepinster est revenu de Mazy. Jordan Maucourant, meilleur marqueur de la rencontre, revient sur l’échec des ses couleurs en terre namuroise.

Jordan, pas trop déçu de cette défaite à Mazy?

Si, je suis clairement déçu car nous devions gagner étant donné que Saint Louis avait perdu le jour avant contre Nivelles. Une victoire aurait été positive pour nous en vue des Playoffs!

Que vous a-t-il manqué pour vous à imposer là-bas?

Il nous a certainement manqué de la constance. Nous menions pourtant de dix points et puis tout s’est écroulé.

L’exclusion de Mourad Chikhaoui a-t-elle été déterminante?

C’est évident que cette exclusion ne nous a pas aidé mais nous ne devons pas nous cacher derrière cela. Nous aurions dû être plus durs et plus concentrés par moments. Ce sont plein de petites erreurs qui nous ont fait mal et cela s’est payé cash en fin de match.

A RTC, Coupe AWBB connait pas!

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone.

Au fil des semaines, vous avez pu vous en rendre compte : il est hors de question que je profite de cette rubrique pour régler des comptes. Pas vraiment le style de la maison. Ceci dit et comme on l’entend souvent à Bruxelles, « trop is te veel ! » D’où ce très exceptionnel « coup de gueule » qui ne me fera pas que des amis. Avec le temps, j’en ai pris l’habitude… 

Vous n’êtes pas sans savoir – et peut-être y avez-vous assisté ? – que le week-end passé était marqué par les demi-finales toutes catégories confondues de la Coupe AWBB. Soit, la deuxième en importance du pays puisque celle de Belgique n’est plus réservée qu’à un cercle très fermé. Soit, les équipes de D1 et quelques autres de l’ex-D2 allant d’avance au casse-pipe. Retour à la principale compétition francophone où les « demies » se disputaient, il y a une huitaine, à Neufchâteau et à Liège. Si Télé Lux n’a pas loupé le rendez-vous luxembourgeois, notre inimitable – et c’est heureux – RTC locale n’a pas trouvé opportun de diffuser la moindre image des rencontres se déroulant au Sart Tilman. Pourtant, elle avait l’embarras du choix puisque pas moins de dix formations principautaires tant seniores que de jeunes se produisaient sur les hauteurs de la Cité ardente. Du vendredi soir au dimanche en fin d’après-midi. Sans oublier que l’ensemble de ces rencontres a drainé plus de 3000 spectateurs. D’où un intérêt, voire un engouement, populaire sautant aux yeux. Manifestement pas de tous. Pendant ce temps, Canal C, le pendant namurois de RTC, a couvert l’évènement liégeois. Paradoxal, cette province n’avait que trois phalanges à l’affiche. Comprendra qui pourra ! 

Faut-il vraiment s’en étonner quand on sait que, l’an passé, notre télé communautaire – comme on disait à ses débuts – observa un silence assourdissant à l’occasion des duels attribuant les différentes trophées. Pour info, ces finales 2018 avaient lieu à Spa (36 bornes de la place St-Lambert, le bout du monde) et impliquaient notamment 

les dames du Mosa Angleur ainsi que les hommes de Sainte-Walburge. En équipes d’âge, pas moins de huit représentants principautaires étaient en action sur le parquet de la Perle des Ardennes. Soit, une réelle opportunité (ratée) de montrer au grand public l’excellence de la formation distillée dans notre province. A la place, les courageux téléspectateurs mosans ont eu droit, ce dimanche soir-là, à un reportage sur… l’entretien des gazons. De foot, évidemment. Manquait juste Luc Noël ! 

On ne se quittera cependant pas sur ce constat aussi consternant qu’édifiant grâce une « petite dernière pour la route »… Elle m’a été récemment contée par un député provincial et a trait aux conditions climatiques actuelles. « Vu mes fonctions, j’ai droit à un chauffeur », confie-t-il, « L’ancien à mon service était au demeurant fort sympathique. Il avait néanmoins un défaut majeur au vu de sa profession. En effet, il détestait rouler sur la neige. Conclusion : dès qu’il tombait un flocon, je m’installais au volant. Tu imagines la tête de mes voisins ou du personnel de la Province quand il me découvrait aux commandes en train de véhiculer mon propre chauffeur… » Vraiment, une dernière pour la… route.

Michel CHRISTIANE

« Ne pas connaitre de périodes de flottement »

Ce dimanche, Haneffe devra négocier un déplacement délicat au Canter Schaerbeek.

Se rendre à Schaerbeek n’est jamais une partie de plaisir, et pas seulement parce que les travaux encombrent la Capitale. Le Canter est une équipe rugueuse et qui ne lâche rien. « Ce sera un déplacement difficile » reconnait Mika Berger. « Nous devrons être directement en rythme et ne pas connaitre de périodes de flottement. Nous devrons également rester unis en défense, contrôler les « un contre un », et jouer notre jeu en attaque. »

« Contenir Neskens »

Ce dimanche, Tilff se rendra à Ixelles avec un beau challenge en perspective: s’imposer dans la Capitale. Si la tâche s’annonce ardue, l’exploit n’en serait que plus beau.

S’imposer à Ixelles est loin d’être évident mais Tilff est capable d’exploit. « Nous avons les capacités pour rivaliser, comme nous l’avons démontré voici deux semaines contre Flénu » rappelle Jérôme Niedziolka. « Tout partira de la défense que nous serons en mesure de proposer ainsi que de notre capacité à contenir Neskens sur certaines séquences. Nous devrons également rester concentrés tout le match et éviter les baisses de régime. »

« La clé de ce match sera avant tout mentale »

La guigne semble frapper Aubel où des nombreux joueurs sont blessés ou diminués. C’est le cas de Jonathan Hertay, touché au mollet. L’ailier herbager se penche tout de même sur le déplacement de Mont-sur-Marchienne.

Jona, tu es toujours sur la touche?

Oui, je suis blessé depuis dix jours. Je me suis fait une entorse de la cheville et, dans la foulée, une déchirure musculaire au mollet. Je suis déjà aux soins et j’espère être retapé pour affronter Andenne prochainement. Un match dans lequel nous devrons prendre notre revanche après une lourde défaite là-bas au premier tour.

Ce dimanche, c’est à Mont-sur-Marchienne que vous irez. Quelles seront, selon toi, les clés de cette rencontre?

La clé de ce match sera avant tout mentale car la défaite de la semaine dernière à Profondeville, une équipe du Top 3 de la série, aurait pu, et dû, être une victoire. Contre le leader Ciney, la semaine précédente, nous aurions également pu l’emporter (ndlr: au final défaite de six points des Aubelois). Pour nous, c’est mentalement victorieux que nous sommes revenus de Profondeville. Et l’équipe sait qu’en gardant cet état d’esprit, nous pouvons battre toutes les formations de R2. Profondeville doit devenir un match référence qui va nous donner un supplément d’âme dans les moments difficiles qu’ils nous restent à traverser dans ce deuxième tour.

A noter que c’est l’hécatombe à Aubel. Outre Jonathan qui est sur la touche, d’autres joueurs sont blessés ou diminués. « Gerarts est absent depuis la trêve, Bertho est out pour six semaines, Riga a dû stopper l’entrainement suite à une entorse, Lambot a une douleur au coude et Remacle a la cuisse » synthétise Xavier Hubert qui, du haut de ses 37 hivers, semble toujours bon pied, bon oeil.

« Le moindre faux-pas se paiera cash »

Ce dimanche, Esneux recevra Neufchâteau. Un match ardu pour les Dragons mais le maintien passera par des exploits. Gauthier Liégeois analyse ce duel.

Gauthier, c’est Neufchâteau que vous accueillerez ce dimanche. Comment allez vous aborder cette rencontre?

Nous savons que nous devons aborder ce match concentrés et prêts à batailler dès la première minute de jeu. Neufchâteau est une des équipes les plus expérimentées de la série et le moindre faux-pas se paiera cash face à cet adversaire.

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Cette équipe nous convient bien parce que notre jeu rapide peut la surprendre, tant sur contre-attaque que sur jeu placé. Défensivement, nous sommes de plus en plus agressifs et nous devons continuer de la sorte.

Victoire et première place dans une ambiance de folie

Dans une ambiance survoltée, Herve-Battice est allé chercher la victoire, l’average et la première place à Fleurus.

Une ambiance de folie régnait dans les gradins de Fleurus ce vendredi. L’équipe du Hainaut, première au classement, recevait Herve-Battice, ambitieux dauphin. Le matricule 1741 avait coché la date dans son calendrier et nombreux étaient ses sympathisants à avoir fait le déplacement. Un trajet que les supporters des Jaune et Bleu n’auront pas regretté, leurs gladiatrices livrant une superbe prestation.

Les filles d’Alain Denoël ont directement posé leur patte sur la rencontre. Après dix minutes, Herve s’était déjà constitué un intéressant viatique, 16 à 24. Le deuxième quart se révélait plus ardu mais les visiteuses parvenaient à conserver un court avantage au moment de rentrer au vestiaire: 32-34.

A la reprise, les Herviennes reprenaient leur marche en avant. Solides en défense, les visiteuses menaient 42-47 à la demi-heure et parachevaient le travail dans le dernier quart pour s’imposer méritoirement 58-65.

« L’état d’esprit conquérant de mes filles a fait plaisir à voir! » s’exclame Alain Denoël. « C’est une très belle victoire collective avec un duo Bonvoisin-Wera au top. Nous avons pu compter sur un meilleur collectif que Fleurus. Mes dix joueuses ont toutes alimenté la marque alors qu’en face, Foerster a inscrit la moitié des points de son équipe.« 

Pour cette affiche, Herve-Battice a pu compter sur un incroyable soutien populaire. « Le public a joué un rôle très important » continue Alain. « Je pense que Fleurus a été quelque peu intimidé par la ferveur de nos supporters qui ont mis une ambiance de dingue!« 

Et au-delà de la victoire, Herve s’est adjugé la première place de la série. « L’objectif est de continuer de progresser. Nous avons encore connu quelques trous d’air en attaque et manquons de rigueur dans l’application de nos « plays » quand la pression défensive est forte » analyse l’heureux entraineur. « Mais je ne vais pas faire la fine bouche. Ça n’est pas donné à tout le monde de vivre des aventures pareilles. Il faut en profiter. »