« Un deuxième tour compliqué et décevant »


Ce dimanche, les Argilières abriteront un derby jupillois entre la Vaillante et LAAJ. Olivier Henry préface cette rencontre et revient sur les difficultés traversées par sa formation.


Oli, impatient de disputer ce derby contre les voisins d’Atlas?

Un derby est toujours un match un peu différent. J’espère que mes gars joueront enfin libérés!

Comment expliques-tu vos résultats en dents de scie dans ce deuxième tour?

En effet, ce deuxième tour est plus que compliqué et décevant. Depuis fin novembre, l’équipe est minée par de nombreuses blessures et absences, que cela soit aux entrainements ou aux matchs. Il est donc difficile de travailler sereinement dans ces conditions. Pour preuve, nous serons encore une fois en effectif réduit ce dimanche. Nous nous ne serons que six, dont un junior, pour recevoir Atlas. C’est une véritable hécatombe. J’espère que mes joueurs profiteront de ce derby à domicile pour faire bloc et, quel que soit le résultat de cette rencontre, prendront du plaisir malgré ces conditions difficiles.

Que devrez-vous faire pour prendre la mesure de LAAJ?

Les clés pour mon équipe seront de former un bloc défensif et de jouer collectivement en attaque. Mais, avant tout, il faudra retrouver du plaisir sur le terrain.

« Il faudra faire attention à Gachertz et Mélon »


Match crucial pour Ans ce dimanche contre Flémalle. Si les Verts veulent se maintenir en deuxième provinciale, le faux-pas est interdit face au dernier du classement.


Match à six points ce dimanche pour Ans contre Flémalle. « Un très gros match, en effet » reconnait Benjamin Mignon. « Si nous voulons nous maintenir en P2, la défaite nous est interdite! Nous aborderons cette rencontre hyper motivés, nous n’avons plus le droit à l’erreur. Il nous reste six matchs à jouer, ce sera six finales!« 

La première de celles-ci aura lieu contre Flémalle, bon dernier du classement en P2B. « Nous devrons tous aller au charbon et être concentrés dès le début afin d’éviter de prendre vingt-cinq points dans le caleçon comme à l’aller » prévient le futur Collégien. « Nous devrons aussi faire attention à Gachertz et Mélon qui nous avaient causé énormément de problèmes là-bas. Si nous respectons ces directives et que nous rentrons nos shoots ouverts, nous irons chercher une victoire qui nous lancerait parfaitement pour le sprint final.« 

Le box-out, un aspect fondamental du basket


Gagner la guerre du rebond est bien souvent synonyme de victoire au coup de sifflet final. Pour maitriser cet aspect du jeu érigé en art par Dennis Rodman, la capacité à réaliser un bon box-out est fondamentale.


Tous dles coachs insistent avant chaque rencontre sur l’importance du rebond. Sécuriser son rebond défensif permet d’éviter d’offrir des deuxièmes chances à l’adversaire et aide à se projeter plus facilement et rapidement en attaque pour obtenir des paniers faciles.

« Le fait d’avoir gagné la guerre du rebond nous a grandement aidé à remporter notre derby contre Neuville » nous confiait récemment Jérôme Niedziolka. « Les Unionistes en prennent un paquet de rebonds » avançait Olivier Vandenhoven pour justifier la défaite d’Harimalia à l’Union Liège.

D’apparence simple, la maitrise du rebond défensif se caractérise par une volonté farouche de batailler sous le cercle, une bonne lecture des trajectoires (plus de 50% des shoots ratés rebondissent à l’opposé du tireur) et un bon positionnement mais, surtout, par la nécessité de réaliser de bons « box-out », tant individuellement que collectivement. Lorsque les cinq défenseurs placent correctement leur vis-à-vis dans leur dos, le rebond est presque assuré. A contrario, si un seul joueur pêche par manque de concentration, d’envie ou de fondamentaux, c’est toute l’équipe qui risque bien de voir le ballon lui filer sous le nez, offrant ainsi une nouvelle chance aux attaquants de marquer. « Nous nous battons à cinq au rebond pour combler notre manque de taille » nous expliquait, en novembre, Maxime Grégoire de Cointe.

Le « box-out » est donc un élément essentiel de la panoplie du basketteur. Ce geste de l’ombre, peu mis en exergue mais apprécié des spécialistes et des entraineurs, est désormais pris en compte dans l’abondante base de données de la NBA. Voici les cinq joueurs les plus efficaces dans ce domaine.

1- LaMarcus Aldridge (San Antonio Spurs) – 10.2

2- Tristan Thompson (Cleveland Cavaliers) – 9.9

3- Steven Adams (Oklahoma City Thunder) – 9.5

4- Nikola Vucevic (Orlando Magic) – 9.1

5- Ed Davis (Brooklyn Nets) – 8.6

Un secteur qui reste l’apanage des intérieurs et la position de Davis, qui joue 18 minutes par match, est remarquable compte-tenu de son faible temps de jeu. En Belgique, la capacité de François Lhoest a déjoué les box-out adverses le rend particulièrement dangereux au rebond offensif.

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« Nous ne boudons pas notre plaisir »


Deuxième à égalité avec Haut-Pré, Hannut livre un exercice de haute volée en première provinciale. A quelques heures de recevoir Visé, Benoit Blanchy analyse la situation des Hesbignons.


Depuis le début de saison, et encore plus depuis le début de l’année civile, Hannut épate. La bonne forme des Hesbignons se traduit par une probante deuxième place au classement, à égalité avec Haut-Pré. « Nous sommes très proches des Playoffs. Ce n’était pourtant pas un objectif que nous nous étions fixés » nous explique Benoit Blanchy. « Nous ne boudons pas notre plaisir et savourons cette saison match après match. Nous sommes hyper satisfaits du parcours effectué jusqu’ici et espérons encore engranger quelques victoires pour clore cette saison en beauté. »

Si les Playoffs ne constituent pas un objectif prioritaire, les Hesbignons -qui sont inscrits pour cette compétition- poursuivent tout de même un but bien défini. « Le seul objectif fixé par le coach était de dépasser le nombre de 14 victoires acquises l’an dernier » nous précise l’artilleur d’Hannut. « Nous y sommes presque. »

Une saison réussie qui trouve ses racines dans le collectif du groupe drivé par David Beck. « Notre grande force, c’est que chaque joueur peut apporter quelque chose de positif à l’équipe tout en jouant sans pression » analyse Benoit qui se prépare à accueillir Visé. « Les Visétois vont vendre chèrement leur peau afin d’éviter de jouer les dernières places. Nous devrons jouer comme lors de tous nos autres matchs en étant concentrés au maximum dans tous les secteurs du jeu et continuer à prendre du plaisir ensemble.« 


« Nos deux futures recrues vont nous amener du positif »


Ce vendredi, Sprimont accueille une équipe de Tongres revancharde. Pour Liège & Basketball, Steve Lenglois revient sur le revers des Carriers à Ninane, la campagne de recrutement du Point Chaud et l’affrontement de ce soir contre les Limbourgeois.


Steve, pas trop de regrets de votre défaite à Ninane vendredi dernier?

Si, quelques regrets car nous avions super bien commencé la rencontre. Mais nous nous sommes ensuite relâchés, la balle n’a plus circulé comme elle aurait dû et nous sommes retombés dans nos travers.

Sprimont a déjà bouclé sa campagne de recrutement avec les arrivées de Thibaut Boxus et de Gaetan Hertay. Que penses-tu de ces renforts?

Je les connais tous les deux et j’ai déjà joué avec chacun d’eux. Ce sont des joueurs qui vont nous amener du positif niveau basket, mais aussi en-dehors.

Ce vendredi, vous recevez Tongres, une équipe que vous avez battue dans le Limbourg.

Tongres a une revanche à prendre… Et nous, nous devons renouer avec la victoire pour bien finir cette saison. Cela annonce un bon match de basket!

Que devrez-vous faire pour vous imposer?

Nous devons calquer notre jeu sur le premier quart-temps disputé à Ninane et prolonger ce niveau de performance tout au long du match. Il faudra courir, faire circuler la balle, défendre plus dur et, surtout, ne pas nous relâcher.

« Garder confiance dans nos décisions »


Ce vendredi, la jeune P1 de Saint Louis reçoit son homologue de Spa. Une rencontre entre deux formations très proches au classement que préface Romain Hamaide, toujours précieux pour les Collégiens.


Une petite victoire sépare les Spadois des Liégeois. Une différence qui pourrait être gommé en cas de victoire des Collégiens ce vendredi soir. « Nous allons devoir réaliser le même match que le weekend dernier » prévient Romain Hamaide. « C’est à dire que nous devrons rester soudés, jouer en équipe et garder confiance dans nos décisions. »

« Nous refaisons la même équipe qu’en P2 »


Bien placé pour décrocher son ticket pour les Playoffs, l’Etoile Jupille a déjà constitué son noyau pour la prochaine saison. Un effectif qui sera peu ou prou similaire à celui que possédaient les Jupillois lors de l’année de leur doublé. A quelques heures de recevoir Belleflamme, Nathan Servais revient sur la situation des Etoilés.


Le weekend dernier, l’Etoile Jupille s’est inclinée avec les honneurs contre le Rebond Neuville lors de la première édition de la Supercoupe. « Le Rebond était au-dessus » reconnait Nathan Servais. « C’est une top équipe de R2, c’est la vie. Nous allons nous amuser un maximum pour clore notre saison en beauté par le tournoi de l’Etoile.« 

Pour recevoir Belleflamme, un joueur manquera à l’appel. « David Lamborelle est out à cause d’une blessure à l’arcade mais devrait revenir en forme la semaine prochaine » nous précise le longiligne intérieur. « Les Haricots jouent pour se sauver, il vont tout donner, ce ne sera pas évident. Je tiendrai mon ancien coéuipier, Paul.« 

La saison prochaine, l’Etoile devrai présenter un effectif sensiblement similaire à celui qu’elle possédait lors de l’année de son doublé. « Je reste à Jupille » nous informe Nathan. « Nous reformons la même équipe qu’en P2, avec simplement Séba Moray à la place de Gilles Simon (qui joue à Ciney désormais) vu que Guillaume Grégoire revient. »

« L’ADN de Neuville, c’est l’amusement »


Carton plein pour Neuville. Après avoir remporté la Supercoupe, les Neuvillois peuvent encore décrocher la Coupe AWBB et la montée en première régionale. Nicolas Paulus se penche sur la fantastique saison que vit le Rebond et nous éclaire, en toute décontraction, sur les moteurs d’un groupe aussi soudé sur le terrain qu’en-dehors.


Nicolas, qu’as-tu pensé de cette super coupe?

C’était un chouette rendez-vous pour le basket et cela fut très bien organisé. Ceci dit, je ne sais pas si c’est à cause du CP ou du sur-professionnalisme d’Ans, mais faire signer les joueurs à leur arrivée et les escorter aux vestiaires, c’était un peu excessif! (rires). Toutefois, mis à part ce moment intriguant, j’ai pris mon pied du début du match à la fermeture de la cafet. D’autant plus que nos supporters s’étaient déplacés en masse et ont donné de la voix.

Vainqueur de la Supercoupe, en finale de celle awbb et en playoffs en R2, t’attendais-tu à vivre une telle saison?

La Supercoupe, dès que nous avons appris qu’elle serait organisée, nous l’avons « targettée ». En effet, nous nous devions de prendre notre revanche sur la demi-finale de Coupe manquée la saison dernière contre l’Etoile. Remporter ce trophée fut très satisfaisant mais pas étonnant. Avec tout le mérite que peut avoir Jupille pour sa saison passée et celle-ci, nous devions prouver que nous n’étions pas les champions de P1 sortants pour rien. De plus, avec une année de R2 dans les pattes, nous étions davantage prêts que l’Etoile pour ce match.


« Il manque une Coupe AWBB à mon palmarès »


Quid des Playoffs?

Les Playoffs, nous les visions aussi. Il se trouve qu’une bonne équipe championne de première provinciale liégeoise va souvent en Playoffs en deuxième régionale l’année qui suit. Cela nous était arrivé du temps de Huy et ce sera certainement à nouveau le cas cette année. C’est en partie lié au niveau de la P1 liégeoise qui est très bon mais aussi parce qu’une fois monté, ton seul job est de jouer le maintien. Dès lors, tu joues décontracté, sans pression. Cela permet, l’air de rien, de sortir de solides prestations contre de grosses équipes, ce qui t’amène en Playoffs (ndlr: CQFD!).

Et la Coupe AWBB?

C’est le plus étonnant. Nous avons abordé cette compétition comme nous le faisons depuis des années, c’est à dire comme de bons matchs de pré-saison sans réels objectifs. Je m’étais d’ailleurs fait la réflexion que ce qu’il manque à mon palmarès, c’est une Coupe AWBB. Mais, chaque année, je n’étais pas mécontent d’en être sorti car cela m’offrait quelques weekends de libres. Cette année, par un mélange de bonnes prestations contre des équipes plus fortes et la chance de tomber sur certaines formations par toujours au complet, nous avons une occasion unique de remporter ce trophée.

Votre parcours fut tout de même plus que méritant.

C’est vrai que nous n’avons pas été au complet non plus toute la saison. Je me rappelle même avoir battu la R1 de Waterloo de quasi vingt points là-bas en jouant à quatre, dont moi qui était blessé, plus le coach et ses fameux assists dans le vide (rires). Un match d’anthologie remporté parce que nous jouions sans pression et ressentions le plaisir de jouer. Quand on joue avec le coach et qu’on bat une bonne R1, on voit mal comment la Coupe AWBB pourrait nous échapper cette année (rires). Il faut tout de même espérer que Kevin n’ait pas à enfiler sa vareuse pour la finale. Cela a marché une fois, pas sûr que cela fonctionne à nouveau!


« Une bande de potes »


Quels sont les facteurs qui expliquent, selon toi, une telle réussite?

Nous sommes un ensemble de bon gars qui ont tous du basket et dont la priorité est de jouer ensemble et de boire un coup ensemble après. Le tout challengé par un jeune coach motivé, dynamique, techniquement érudit et proche de ses joueurs. Le terme « érudit » est un qualificatif qui s’arrête à ses connaissances basket. Au-delà, je ne juge pas, du moins publiquement (rires).

Comment définirais-tu l’ADN de ton équipe?

Notre ADN, c’est l’amusement. Nous avons pratiquement tous joué plus haut et sommes tous vieux ou vieillissants. Si on retire l’amusement, Neuville explose dans le mois… Moi le premier. Je ne fais pas trente-cinq minutes pour aller à l’entrainement après le boulot si ce n’est pas pour aller passer deux heures à pratiquer mon sport favori avec mes potes.

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison?

Maintenant que nous en sommes si proches, je veux gagner la Coupe AWBB. Ensuite, ce n’est que du bonus. Mais, en championnat, nous avons une chance de pouvoir accrocher la R1. C’est, pour moi, la meilleure division et nous devons la viser. La première régionale, c’est un basket au top et des déplacements limités. Il ne faut pas se le cacher, la R2 n’est que l’antichambre de la R1. Cependant, la première régionale est très compétitive. Après y avoir disputé le top, j’ai joué, lors de mes dernières saisons à ce niveau, le bout du classement. Et c’est loin d’être marrant. Il n’y a plus de matchs gagnés d’avance, mais c’est aussi cela qui fait le charme de cette division.

« Nous avons fait un pas vers les Playoffs »


Cointe, de plus en plus proche du maintien, reçoit Saint Louis, de plus en plus près des Playoffs, pour un superbe en première régionale.


Ce samedi, Cointe reçoit Saint Louis pour un derby qui devrait valoir le détour. Un court déplacement que les Collégiens espèrent victorieux. « Nous allons aborder ce match comme tous les autres, avec l’envie de repartir avec la victoire!« , s’exclame Romain Hamaide. « Nous savons qu’après notre victoire contre Loyers, nous avons fait un véritable pas vers les Playoffs, l’envie d’y prendre part est plus que présente.« 

Pour s’imposer à Cointe et se rapprocher encore un peu plus d’une qualification pour les tours finaux, Saint Louis veut se baser sur ses spécificités. « Nos forces ont toujours été les mêmes. Nous devons jouer sur notre vitesse car nous sommes une très jeune équipe et nous appuyer un maximum sur l’homme ou les hommes en forme. Mais nous devrons aussi avoir de la réussite dans nos shoots pour empocher les trois points à Cointe » conclut Romain.

« Nous jouons de plus en plus les uns pour les autres »


A domicile ce mercredi, Modave a dominé Aywaille pour remporter une précieuse victoire dans l’optique du maintien.


Modave est engagé dans une intense lutte avec Ans et Amay pour éviter la seconde place de reléguable en P2B. Ce mercredi, les Castors recevaient Aywaille, formation du haut de classement. Et les gars de François Bens se sont méritoirement imposés, 72 à 62. « Cette victoire nous met bien par rapport à nos concurrents directs » sourit Thomas Broset. « Nous jouons de plus en plus les uns pour les autres, nous sommes plus positifs et cela paie. Encore deux ou trois victoires et cela devrait le faire pour le maintien. »