« Si je dis défense, cela va en faire rire plus d’un »

Sélectionné pour le All Star Game du premier juin prochain à Ninane, Stéphane Mossay se livre à l’exercice du Thé ou Café pour Liège & Basketball.

Steph, tu es plutôt passe ou panier?

Panier mais quand je vais à l’anneau, je regarde toujours après la petite passe décisive. C’est tout aussi jouissif.

Attaque ou défense?

J’aurais bien dit défense mais cela risque d’en faire rire plus d’un (rires). Attaque bien évidemment.

Cinoche ou Netflix?

Netflix.

Plutôt pizza ou burger?

Une bonne pizza pour se faire livrer et un burger au « resto ».

Vacances à la plage ou city-trip?

Plutôt long circuit pour découvrir un max de choses et vivre des expériences inédites en terminant par quelques jours à la plage.

A choisir, plutôt LeBron ou Curry?

Ni l’un, ni l’autre, même si ce sont deux extraterrestres.

Standard ou Anderlecht?

Standard. Pas le choix en étant Liégeois (rires).

Et enfin, thé ou café?

Chocolat chaud.

Muya et le Brussels sont en demi-finale

Victorieux lors du game 1 à domicile, Guy Muya et le Basic Fit Brussels ont remis le couvert à Mons ce dimanche et se qualifient pour les demi-finales des Playoffs de l’EuroMillions Basketball League.

Déjà vainqueurs lors du game 1 (75-61), les Bruxellois ont récidivé dans le Borinage ce dimanche. Grâce à un premier quart-temps idéal, Guy Muya (8 points et 4 passes en 31 minutes de jeu), William Robeyns (2 points et 2 rebonds en 12 minutes) et leurs coéquipiers se forgeaient une confortable avance: 13-26. Les Montois remportaient les trois quart-temps suivants mais échouaient à deux unités des visiteurs qui s’imposaient 73-75. Une deuxième victoire bruxelloise qui assure aux troupes de Serge Crèvecoeur une place dans le dernier carré de la compétition.

« Je ne pense pas encore disputer de nombreuses saisons »

Venu peu après le début de saison prêter main forte à la raquette de l’Etoile Jupille, Sébastien Moray est sélectionné pour disputer son premier All Star Game le premier juin prochain à Ninane. Interview.

Sébastien, c’est ta première sélection au All Star Game?

Effectivement, c’est une première pour moi.

Que représente pour toi cette sélection?

Cela fait plaisir d’avoir été choisi parmi de nombreux joueurs et surtout en cette période car je ne pense pas encore disputer de nombreuses saisons. C’est une belle récompense pour finir en beauté cette belle saison passée à l’Etoile.

Quelles sont tes envies pour ce match?

Prendre un maximum de plaisir et passer un bon moment basket.

Tu suis la NBA et le All Star Game?

Je regarde pas mal de résumés, dont celui du NBA All Star Game, et j’ai un petit faible pour les Golden State Warriors.

Pire qu’un chef, un « p’tit » chef !

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Cette fois, notre sémillant chroniqueur évoque le fair-play au travers de diverses péripéties vécues ou observées.

J’ai l’honneur et, surtout, le plaisir de faire partie depuis belle lurette maintenant du jury des prix sportifs de la Province de Liège. Et chaque année vers la fin août, début septembre, nous sommes plongés devant le même dilemme. Il faut savoir qu’une des catégories récompense le plus beau geste fair-play de l’année dont l’auteur est une personne ou un club issu de la Principauté. Et il arrive souvent que nous devions nous creuser les méninges au vu de candidatures aussi rares qu’un cycliste respectant encore un feu rouge ou un sens interdit.

Mais parfois, aussi, on découvre de véritables pépites en ce domaine. Pour preuve, j’ai proposé, en 2013, Ludwig Lefèvre qui, lors d’un jogging réputé à Heusy, était à la 2e place de la course et s’est subitement rendu compte que le leader – le Remicourtois Arnaud Renard – se trompait complètement de chemin. Au lieu de profiter d’une situation lui offrant la victoire sur un plateau, l’Ardennais s’égosilla pour rappeler le Hesbignon qui le précédait et pour le remettre dans la bonne direction. Tout en respectant l’écart les séparant à ce moment. Une action qui n’est pas passée inaperçue car, non content d’être distingué par la Province, le Malmédien d’adoption obtint peu après le prix de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Pas mal non plus l’initiative prise, en 2007, par Pierre Richard, le président du club de football de Ferrières. A la rentrée aux vestiaires, il constate qu’un de ses meilleurs joueurs s’en prend plus que vigoureusement à l’arbitre. Dans la foulée, le boss condruzien n’hésitait pas à exclure son « protégé » jusqu’au terme de la saison. Et ce, dès avant la sentence du conseil de discipline du CP liégeois.

En revanche, il faut bien reconnaitre qu’il existe des rigoristes en l’espèce qui ont l’art de m’énerver au plus haut point. Explication : en basket, il arrive que l’on soit confronté à l’exemple de coaches retirant volontairement un joueur pour que le match se poursuive à quatre contre quatre. En football, on nous a déjà évoqué l’attitude exemplaire d’entraîneurs intimant à leur joueur de tirer à côté du but ou de passer la balle au gardien en cas de « penalty cadeau ». Ces extrémistes rejettent d’un revers péremptoire de la main ces propositions en se basant sur le fait que les auteurs de ces gestes enfreignent en quelque sorte le règlement en vigueur. A se taper la tête contre les murs !

Ces fiers chevaliers du strict respect de la loi ne sont pourtant pas toujours à l’abri de tout reproche. La scène a lieu, en février dernier, à la Fraineuse. Le duel de TDM2 met aux prises Spadois et Comblinois. Sur une phase anodine, un des « refs » accorde la rentrée en faveur des riverains de l’Ourthe alors que tout le monde – sauf lui – a vu la balle sortir pour les Bobelins. Aussitôt, le joueur visiteur – François Lodomez (photo), si je me souviens bien – indique au directeur de jeu que c’est lui qui a touché le ballon en dernier. Le public applaudit sa sportivité mais, à l’étonnement général, l’homme au sifflet maintient sa décision envers et contre tous rendant le cuir aux ouailles de Mike Bodson. Pire qu’un chef, un « p’tit » chef !

Michel CHRISTIANE

« C’est au « Green Temple » que cela va se passer! »

Nouvelle arrivée de choix à Aubel: Jean-François Loop devient le T2 d’Arnaud Lardinois. Ce passionné de basketball au CV long comme le bras nous explique sa décision et les objectifs futurs des Herbagers.

« Très actif dans les coulisses de différents clubs verviétois et… allemands, c’est cette fois en tant que T2 de l’attrayant effectif du RBC Aubel que je me rendrai utile » nous informe Jean-François Loop.

Jean-françois, qu’est-ce qui a motivé ta décision de devenir l’assistant d’Arnaud Lardinois à Aubel?

Des raisons familiales m’incitent à me rapprocher de mon domicile – Aubel. La proposition du club herbager me paraissait alléchante et Arnaud Lardinois est un ami de longue date. C’est une motivation supplémentaire.

Quel sera ton rôle avec l’équipe fanion d’Aubel?

Je vais tâcher d’aider Arnaud à gérer le groupe et à le garder solidaire et… solide jusqu’aux « Finals ».

Quelles seront vos ambitions avec cette équipe d’Aubel qui, sur le papier, semble particulièrement attractive?

Avec le noyau que nous présenterons, le haut du panier me parait un « must » évident comme objectif. Je pense que la saison prochaine, c’est au Green Temple que cela va se passer.

« Seul représentant de mon club »

Seul Spadois sélectionné pour le All Star Game du premier juin prochain à Ninane, Julien Walravens veut avant tout prendre du plaisir lors de ce match de gala. Interview.

Julien, ce sera ta première fois au All Star Game?

Non, il me semble que ce sera ma deuxième participation.

Que représentes pour toi cette sélection?

Je suis content d’avoir été sélectionné et d’être le seul représentant de mon club pour cette saison (ndlr: Pierrick Van Den Brule était aussi sélectionné mais ne pouvait y participer pour incompatibilité d’agenda, Benjamin Mertens particpera lui au Skills Challenge).

Quelles sont tes envies pour ce match de gala?

Avant tout de m’amuser et de prendre du plaisir sur le terrain.

Regardes-tu le NBA All Star Game?

Je le regardais il y a quelques années mais désormais, je ne regarde plus que les concours car un match qui se finit avec presque 200 points pour chacune des deux équipes n’a guère d’intérêt à mes yeux.

« Je pense avoir fait le bon choix »

Ayant finalement décidé de ne pas rejoindre Huy et d’accompagner son équipe du Haut-Pré en R2, Benjamin Herman explique sa décision à Liège & Basketball et définit ses objectifs pour la prochaine saison.

Benjamin, pourquoi avoir finalement décidé de rester au Haut-Pré et de ne pas rejoindre Huy?

Je pense avoir fait un bon choix au niveau de l’équipe – avec les cadres qui restent – ainsi qu’au niveau des déplacements car je vais bientôt habiter à Grivegnée. De base, je devais rester au Haut-Pré si le club montait en R2 et qu’il y avait du changement au niveau du coaching car, même si j’adresse un grand merci à Yves Dehousse pour ces deux années, nous avons senti une lassitude dans le groupe.

Quels seront tes objectifs la saison prochaine avec ton équipe?

Faire du mieux possible, collectivement et individuellement, en nous sauvant rapidement et voir ensuite comment les choses se décantent.

Manu Musemena: grand talent et mentalité d’exception

Jeune meneur bourré de talent et à l’avenir prometteur, Manu Musemena sera présent le premier juin prochain à Ninane pour le Talento Game. Liège & Basketball part à la rencontre du Liégeois.

(The story in English is here)

C’est dans le petit club de l’Union Liège que Manu Musemena a débuté le basket dès l’âge de six ans. Le matricule 68 a vu passer quelques talents comme William Robeyns. « Il a eu une grosse influence sur moi car il provient du même club et est parvenu à rejoindre le Centre de formation, l’équipe nationale avant de passer pro, à Charleroi et au Brussels. Cela m’a poussé à y croire et m’a conforté dans l’idée qu’avec du travail, tout est possible » nous explique le Liégeois de 17 ans qui évolue à Ostende et Gistel, en TDM1, après quatre saisons passées à Liège Basket.

Ostende, la destination qu’a prise Manu voici quelques années. « Tout simplement parce que c’est là-bas qu’est la meilleure formation en Belgique. L’organisation est parfaite, nous devons juste nous concentrer sur basket et notre progression » avance celui qui vit à la côte, avec dix autres joueurs, dans une maison appartenant au club multi-titré, sous la « surveillance » d’un coordinateur. « Bien sûr, quitter ma famille et mes amis fut difficile, mais on s’y fait. Cela a accéléré ma maturité et permis d’intensifier mon travail. Et en vivant loin de mes proches, j’ai appris à faire les choses par moi-même. »

Actuellement en rhéto, le Liégeois fait son trou de l’autre côté de la frontière linguistique. « J’apprends beaucoup avec Gistel sous la houlette de Sam Rotsaert, un super coach qui crois en nous et nous aide à atteindre nos objectifs » souligne-t-il. « Vu la jeunesse de notre noyau (13 jeunes de moins de 21 ans), c’est parfois difficile en championnat mais nous avons terminé à une honorable septième place. Nous devons sans cesse travailler dur et afficher la bonne mentalité. Cela forge le caractère. »

« Aller le plus loin possible »

Une étape obligée pour celui qui se définit comme « agressif en défense, insufflant de l’énergie dans le jeu, un meneur all-around« . « Je veux aller le plus loin possible dans ce sport que j’adore » nous confie-t-il. « Le basket est génial. L’environnement, l’atmosphère, les challenges et les coéquipiers sont autant de facteurs qui me font apprécier ce sport.« 

Et l’avenir semble rose pour celui qui a porté les couleurs de la Belgique au Championnat d’Europe à Sofia. « C’était une super expérience qui se rapproche du niveau pro. Pour moi qui aime la compétition, c’était un beau challenge. Cela m’a permis de me confronter aux meilleurs et être choisi pour faire partie des douze belges était une belle récompense » reconnait Manu. « Pourtant, mon meilleur souvenir reste paradoxalement ma dernière saison en pupilles à Liège Basket. Nous avions dominé toute la saison mais nous avions perdu pour la seule et unique fois de l’exercice en finale contre Mons. Cela m’a servi de « wake up call » afin de garder en mémoire qu’il faut toujours travailler, que rien n’est jamais acquis.« 

Ce premier juin, l’explosif meneur participera au Talento Game. « C’est une fierté car je jouerai à Liège devant mes proches. J’espère évidemment gagner et passer du bon temps avec mes anciens coéquipiers » appuie celui qui est suivi par Talento. « Sébastien Cosentino est comme un conseiller pour moi. Nous sommes beaucoup en contact, il me permet de jauger les plus et moins de différentes situations et offre aussi une belle exposition à de nombreux joueurs.« 

Manu Musemena: sky is the limit

Young and talented point guard with a bright future, Manu Musemena will be in Ninane on June 1st for the Talento Game. Liège & Basketball goes for a chat with the native from Liège.

(L’article en français est ici).

Manu started basketball when he was 6 in the small club of Union Liège. The matricula 68 has had some talent in his rank, such as William Robeyns. “He has had a huge influence on me because he started in the same club as I did and then was able to go to the Centre de Formation, the Belgian National team and then manage to become a pro in Charleroi and Brussel. He made me believe it was possible and proved me that everything is possible if you work hard” told us the 17 years old who is now playing both for Ostende and Gistel, in TDM1, after four seasons with Liège Basket.

He went to Ostende a couple of years ago. “Because it is where you can get the best formation in Belgium. The organization there is just perfect, all we have to do is focus on basketball and on our improvement” tell the one who lives at the coast, with ten other players, in a house owned by the multiple Belgium championship and cup winner, under the supervision of a coordinator. “Of course, it was not easy to leave my family and friends, but you get used to it. It has helped grown my maturity and helped me to work even harder. And living far from home has taught me to do things by myself”.

Currently in his senior year of high school, the Liège native is making a name for himself on the other side of the tong-border: I’m learning a lot in Gistel under coach Sam Rotsaert, a great coach who believes in us and help us to reach our goals” he insist. “Considering how young our team is (13 players less than 21 years old), it sometimes gets hard during the season but you finished on an honorable 7th spot. We always have to work hard and to show good mentality. It builds our character.”

A needed step for Manu, who describe himself as “a hard-nose defender, bringing energy to the game, and an all-around point-guard”. “I want to go as far as I can in this sport I love”, he says. Basketball is great. The environment, the atmosphere, the challenges and the teammates are all part of what makes me like this sport so much”.

And future seems bright for the one who worn Belgian national colors for the European Championship in Sofia. “It was an amazing experience that is close to the pro level. As a competitor, it was a great challenge. It gave me the opportunity to compete with the best and to be selected for the final roster was a nice reward.” Manu agrees. “But my best memory on the court is still my last U14 season with Liège Basket. We dominated the entire season, but our only loss of the year came in the final against Mons. I took it as a wake-up call and it still helps me to keep in mind to keep working, to never take anything for granted.”

On June 1st, the explosive point guard will be playing in the Talento Game. “I am very proud of it because I will be playing in Liège in front of the people I am close with. Of course, I hope to win and spend some good time with my former teammates.” the youngster followed by Talento says  “Sébastien Cosentino is like an advisor to me. We talk a lot, he helps me evaluate the pros and the cons of various situation, and he also gives a lot of young prospects a good exposure;””

« Espérons que l’occasion de tenter un move se présente »

Auteur d’une saison exceptionnelle en R1 avec Saint Louis et révélation de l’année en compagnie de Clément Matisse à Esneux, Tom Ventat est logiquement sélectionné pour le All Star Game du premier juin à Ninane. Interview en toute décontraction.

Tom, te voilà à nouveau sélectionné pour le All Star Game. Tu en seras à ta quantième participation?

Ce sera la troisième fois que j’y participe.

Qu’est ce que cette sélection représente pour toi?

Je ne sais pas comment les joueurs sont choisis, il m’est donc difficile d’émettre un avis mais c’est toujours très plaisant de participer à cet évènement, toujours organisé à merveille, contre des (ex)coéquipiers et avec des joueurs que je côtoie durant la saison.

Quelles sont tes envies pour ce match de gala?

M’amuser et pouvoir réussir quelque chose que je n’ai peut-être pas l’occasion de tenter en matchs officiels. Espérons que l’occasion se présente!

Y-a-t-il un « move » que tu souhaites absolument réaliser?

Aaaaah. Un alley-oop sur la planche avec moulin à vent sur Gauthier Liégeois!

Le NBA All Star Game, tu le regardes?

A vrai dire, non. Je trouve qu’au fil du temps, cela ne ressemble plus à rien.

Pas trop difficile de combiner ce All Star avec tes examens?

J’ai examen la veille et le matin même du match donc ce sera un bon moyen de décompresser avant la suite.