La P1 domine la R2

Au All Star Game de Ninane, la sélection P1 a dominé celle de R2.

Devant une assistance qui ne cessait de croitre au fil des minutes et dans une chaleur particulièrement estivale, les deux équipes démarraient sur les chapeaux de roues. François Lhote faisait admirer sa précision à distance – 2 bombes – alors que Warnimont gobait un nombre impressionnant de rebonds offensifs. Après dix minutes, la sélection R2 menait 27-20.

Dans le second quart-temps, Sebo Lussadissu fêtait son entrée au jeu par un triple et Sébastien Moray claquait un gros dunk pour faire rapidement 27-25. Le « show » Sacha Massot pouvait ensuite commencer. Le meilleur marqueur de P1 enfilait 8 points consécutivement – dont un smash – et, à la pause, les pensionnaires de l’élite provinciale avaient refait une partie de leur retard. C’était 49-44.

En seconde période, l’équipe coachée par le tandem « Wawa » Mike De Keyser – Nicolas Gerads se montrait plus adroite que les régionaux, privés de leur « capitaine festif » Stéphane Mossay. Emmenée par un Clément de Liamchine dont le jeu se prête parfaitement à ce type d’exhibition, la sélection P1 caracolait en tête pour finalement s’imposer assez largement dans une ambiance ultra-conviviale. Pour son premier ASG, Damien Grzesinski remportait le trophée de co-MVP avec Clément de Liamchine.

Petits larcins et autres incivilités qui pourrissent la vie

Les Carnets du basketteur, saison 2! En près de quarante ans de carrière, Michel Christiane a accumulé une kyrielle de souvenirs et d’anecdotes. De Fond-de-Forêt à Barcelone. Cette fois, notre sémillant chroniqueur se penche sur certaines pratiques pas très fair-play, tant en football qu’en basket.

Le monde sportif est à l’image du reste de la société : pas toujours à l’abri de tout reproche. Au travers notamment de divers petits larcins ou autres incivilités qui, s’ils n’ont rien de dramatiques, on cependant l’art de pourrir la vie des victimes et de créer un climat pesant. Pour illustrer ce préambule, quatre exemples révélateurs auxquels, j’ai été témoin, voire confronté, à différents moments de ma carrière.

Les deux premiers ont trait au prétendu « sport roi ». Il y a quelques temps, un dirigeant d’un club germanophone me racontait : « En début de saison, nous avions organisé un important tournoi pour jeunes et, au terme de l’évènement, il nous manquait quatre ballons. Or, il se fait que notre délégué au matériel les marque systématiquement des initiales du club. Quelques mois plus tard, une de nos formations va disputer une rencontre de championnat en région liégeoise. Et, surprise à l’échauffement, nos joueurs observent vite qu’ils se préparent avec deux de nos « anciens » ballons. Nous sommes bien entendu repartis avec, mais n’avons jamais retrouvé les deux autres. » Pas très fair-play d’un cercle des bords de Meuse dont la dénomination laisse sous-entendre une origine étrangère. Qui n’est ni espagnole, ni italienne, ni portugaise…

Voici deux ans quasi jour pour jour, je couvre, à Waremme, la finale de la Coupe de la Province des P3/P4 mettant aux prises les deux « frères ennemis » verviétois (photo). Au coup de sifflet final, je recueille les impressions du responsable des supporters d’un des protagonistes. D’emblée, celui-ci se plaint de façon véhémente du fait que j’ai osé prendre en photos ses « protégés ». Arguant du fameux principe du droit à l’image. Il est vrai qu’à force de connaitre ses droits et d’ignorer ses devoirs… Pendant l’entretien, je sens que l’on fouille les poches de ma veste. Et pour cause puisque c’est un des « photographiés » qui tente de me piquer mon GSM. Pas très fair-play d’un cercle des bords de Vesdre qui n’est pas (feu) le Cercle Sportif…

En basket, les joueurs de Pepinster remontent, ce matin-là, dans le car après avoir disputé la vieille un duel européen à Cholet. Nous sommes prêts au démarrage quand, subitement, le directeur de l’hôtel, se dresse devant le véhicule. Après un rapide contrôle, il s’est rendu compte qu’il lui manque pas mal de coussins et édredons. Il les déniche tout aussi vite dans le fond du bus auprès des Américains de service désirant sans doute effectuer le voyage retour le plus confortablement possible…

Quand j’ai commencé dans le métier, j’ai été frappé par les plaintes refoulées de bon nombre de responsables de clubs m’indiquant l’attitude « limite » de certains arbitres. Leurs remarques étaient toujours du même tonneau : « Ils se déplacent dans une seule voiture, mais n’hésitent pas à compter deux frais de déplacements. Et nous n’osons évidemment pas leur faire observer sous peine de nous les mettre à dos. » Dans un article, j’avais mis en exergue cette situation anormale pour ne pas dire malhonnête vis-à-vis de formations ayant parfois des difficultés à nouer les deux bouts. Quelques heures à peine après la parution du papier, coup de téléphone du patron des refs liégeois de l’époque. Furibard, il me signale que cette pratique est d’usage depuis bien longtemps et qu’il est hors de question de la modifier. Dans la foulée, il me signale que j’aurais aussi intérêt à arrêter de profiter de mon statut pour jouer au redresseur de tort avant de raccrocher aussi sec. Et comme le chanterait « je-ne-sais-plus-qui » : non, non rien n’a changé…

Michel CHRISTIANE

« Le dimanche matin, c’est la redif’ de Studio Foot »

En toute décontraction, Nicolas Franck se prête à l’exercice du Thé ou Café pour Liège & Basketball.

Nicolas, tu es plutôt passe ou panier?

Panier. Quoi qu’on en dise, je pense que tout le monde préfère marquer des paniers. Ceux qui répondent « passe » sont hypocrites ou manquent sans doute de réussite (rires).

Attaque ou défense?

Défense. Je prends énormément de plaisir à mettre de la pression sur l’attaquant adverse et à gagner des ballons. Selon moi, la défense, c’est juste une question de caractère et d’envie et je pense en avoir à revendre!

Plutôt cinéma ou Netflix?

Plutôt cinéma. Je n’ai pas Netflix, je squatte juste parfois le compte de potes le dimanche après-midi. Mais rien ne remplace un bon petit ciné. Les popcorns, la sortie entre amis ou avec sa copine, c’est le must.

Burger ou pizza?

Je penche vraiment pour le burger. Malgré que madame soit italienne, burger-frites-mayo, c’est la vie! (rires)

Vacances à la plage ou city-trip?

Vacances à la plage, sans hésitation ! Je crois que j’ai déjà fait toutes les destinations d’attrape-touristes. Un transat, un bouquin, un jus de fruit, c’est le paradis.

Plutôt Curry ou LeBron?

LeBron. Le gars sait tout faire sur un terrain. C’est un monstre physiquement, un roc mentalement. The « Chosen one » tout simplement ! Il symbolise à lui seul la réussite. Maintenant, Curry fait évoluer notre sport et est stratosphérique dans son registre. Mais beaucoup moins complet selon moi et, surtout, beaucoup moins inspirant.

Standard ou Anderlecht?

Standard, facile. Depuis gamin, le dimanche matin c’est la redif de Studio Foot. Dans la famille, c’est toujours la guerre pour ça : un rouche et un sale mauve (rires).

Et enfin, plutôt thé ou café?

Café! Un espresso macchiato, c’est le carburant tous les matins. Un bon petit cappuccino après le repas et un café frappé en été !

« J’ai hâte »

Pour sa première saison à la tête de Tongres, Olivier MacFly a terminé à la troisième place en TDM2. Ce samedi, le coach aux multiples casquettes – au propre comme au figuré – sera aux manettes de la sélection D3 au All Star Game de Ninane. Interview.

Oli, qu’est ce que cela représente pour toi d’avoir été choisi pour diriger la sélection de TDM2 lors du All Star Game?

Je suis très honoré d’avoir été sélectionné. C’est un très bel événement, le basket à besoin de ce genre d’initiative.

Quelles sont tes envies pour ce match?

Du spectacle et du game. Quand je dis spectacle, on se comprend. Voir des figures de style à chaque attaque, non merci. On n’est pas au cirque (rires). Mais j’ai le sentiment que les joueurs sont motivés et voudront bien faire. J’ai hâte.

En quoi est-ce différent pour un coach de participer à un ASG?

Différent car c’est un match de gala, nous avons été sélectionnés parmi beaucoup de joueurs et de coachs, nous devons en être fiers. C’est une belle fête du basket, un cerise sur le gâteau. Il faut profiter du moment et surtout, selon moi, nous nous devons de donner aux spectateurs un beau match de basket.

« Ceux qui font les équipes estiment peut-être que je n’ai pas été si mauvais que cela cette saison »

Parmi les tauliers du BC Ninane en TDM2, Raphael Allemand viendra faire admirer sa remarquable qualité de passe lors de cette nouvelle édition du All Star Game. Entretien.

Raphael, ce ne sera pas ta première participation au All Star Game?

En effet, j’ai déjà eu la chance d’y participer quelques fois ces dernières années.

Que représente cette nouvelle sélection pour toi?

Cela fait toujours plaisir d’être choisi pour un tel évènement. Ceux qui font les équipes estiment peut-être que je n’ai pas été si mauvais que cela cette année.

Quels sont tes souhaits pour cette rencontre?

Le but sera surtout de prendre du plaisir. Nous serons surtout là pour cela et puis aussi pour faire un peu de spectacle, si possible.

Regardes-tu encore le NBA All Star Game?

Non car c’est davantage devenu un concours à trois points ou de dunks qu’un véritable match. Je préfère regarder le Final Four de l’Euroleague où la défense est toute autre.


Tout juste!

Comme les lecteurs de Liège & Basketball l’avaient prédit, Les Raptors se sont adjugés le game 1.

Emmenés par un Pascal Siakam intouchable (32 points à 14 sur 17 aux tirs, 8 rebonds, 5 passes et 2 contres) parfaitement secondé par Marc Gasol (20 points à 6 sur 10 et 7 rebonds), les Raptors ont remporté le game 1 des Finals, 118 à 109.

Au terme du sondage de Liège & Basketball, 51% des participants voyaient Vanvleet (14 points à 5 sur 8) et ses coéquipiers dominer les champions en titre.

Toronto a pratiquement toujours mené au score, résistant parfaitement à Curry (34 points dont un parfait 14 sur 14 sur la ligne de réparation, 5 rebonds et 5 passes) et Klay Thompson. Si Kawhi Leonard (23 points mais à 5 sur 14 aux tirs, 8 rebonds et 5 passes) et les Raptors ont semblé fatigués par séquences, ils ont su mieux négocier les moment-clés et contenir Golden State.

Malgré le timide retour de Cousins (3 points et 2 passes) et le triple-double ric-rac (10 points, 10 rebonds et 10 passes) de Green, les Warriors ont parfois semblé à court de solutions face au superbe effectif des Canadiens. Les prestations en demi-teinte de Livingston, Iguodala et Bell (seulement 14 points à eux trois) n’y sont sans doute pas étrangère.

« Nous n’aurons plus d’excuses »

Belleflamme évoluera finalement en TDM2 la saison prochaine. Avec quel effectif, quel état d’esprit et quelles ambitions? Autant de questions auxquelles répondent Sébastien Peremans, Alex Walewyns et Maxime Clavier.

Ce jeudi, les Haricots apprenaient que, finalement, ils poursuivraient une saison supplémentaire – au minimum – en troisième division. « Nous fûmes surpris d’obtenir une nouvelle chance d’évoluer en TDM2 mais nous avons tous voulu la saisir » reconnait Sébastien Peremans.

« Je suis hyper content » sourit Maxime Clavier. « C’est une deuxième chance pour nous d’autant plus qu’il faut reconnaitre que descendre avec huit victoires, c’est assez rare. Je me réjouis de repartir au combat avec les nouvelle équipe dans laquelle tous les joueurs sont sur le même mood. »

Sans Romain Peremans ni Johnson Matumuini mais avec le renfort de Trussardi Ferreira, Belleflamme proposera un visage différent. « Sur papier, nous serons sûrement moins forts que la saison passée. Nous verrons ce que donnera notre nouveau transfert » analyse Sébastien. « Nous serons souvent en déficit de poids et de taille dans la raquette, il faudra batailler deux fois plus. Mais jouer plus « petit » peut avoir certains avantages et cela peut surprendre l’adversaire.« 

Le maintien en ligne de mire

L’objectif des Haricots sera clairement défini: se maintenir. « Nous viserons le maintien » confirme Alexandre Walewyns. « Nous avons une année de D3 dans les pattes et cela doit se voir la saison prochaine. Nous connaissons nos erreurs et nos points faibles. Nous allons travailler dessus.« 

Une notion de travail sur laquelle insiste également Sébastien Peremans. « Il faudra arriver « fit » pour le début du championnat et repartir sur de bonnes bases si nous voulons avoir une chance de nous sauver mais nous sommes prêts pour relever ce beau défi » prévient l’ailier des Verts. « Nous souhaitons faire mieux que la saison passée, être plus constants et ne pas passer à côté de certains matchs. Nous connaissons maintenant la division et nous n’aurons plus d’excuses.« 

Une dernière inconnue demeure: les prochains adversaires des Haricots. « Tout va dépendre des séries qui seront soit francophones, soit scindées en deux mais nous partons revanchards après la la fin de saison amère que nous avons vécue et nous devons pouvoir faire mieux » affirme Alex. « Ce serait bien que tous les Liégeois soient dans la même série, cela donnerait un super championnat. Mais c’est peu probable quand même » conclut Séba.

Tir groupé pour Neuville

A l’instar des Hawks il y a quelques années, la force de Neuville est son collectif. Et comme Atlanta en 2015, le Rebond Neuvillois envoie quatre joueurs et son entraineur au All Star Game.

Le dictionnaire manque de superlatifs pour résumer la saison du Rebond Neuville. Pour sa première année en deuxième régionale, le champion de P1 2017-2018 a atteint la finale des Playoffs, la finale de la Coupe AWBB et remporté la toute nouvelle SuperCoupe! Et, cerise sur le gâteau, les Neuvillois ont décroché, grâce au jeu des chaises musicales, leur ticket pour rejoindre la première régionale.

La réussite d’un groupe, d’un collectif, où chacun a sa place et apporte en fonction des adversaires et de la forme du moment. Pour récompenser cette saison faste, le Rebond Neuvillois sera particulièrement bien représenté au All Star Game de ce premier juin à Ninane. Outre Kevin Reyserhove qui prendra en main l’équipe R2 de l’évènement, Benjamin Debry, Nicolas Sumkay, Arnaud Warnimont et David Elettrico seront également de la fête. Une belle marque de reconnaissance pour un groupe qui a épaté tous les observateurs cette saison.

« Un grand plaisir de participer au All Star Game »

En compagnie d’Ircylle Makengo, Johnson Matumuini représentera Belleflamme pour la troisième fois au All Star Game à Ninane.

Dans la salle de Ninane, Johnson Matumuini a ses habitudes. « Ce sera ma troisième participation au All Star Game » nous précise ce dunkeur émérite. « C’est un honneur d’avoir été sélectionné et un grand plaisir de pouvoir y participer. »

Un seul mot d’ordre pour celui qui apprécie ce genre d’évènement: le fun. « J’ai envie de prendre du plaisir et de m’amuser » nous confie Johnson. « Comme le All Star Game NBA que je regarde aussi pour m’amuser.« 

« Jouer avec des amis et des futurs coéquipiers »

Pour récompenser une saison faste avec SFX, Hugo Maréchal a été invité pour la troisième fois à participer au All Star Game mais tiendra sa place pour la toute première fois.

Saison faste pour Hugo Maréchal. Le jeune poste 4 a confirmé son éclosion avec SFX avec qui il a remporté les Playoffs et vu son futur club, Pepinster, invité à rejoindre la TDM2. Logiquement, le jeune talent sera présent au All Star Game de ce premier juin à Ninane. « J’ai déjà été repris il y a trois ans en P2 ainsi que l’année passée mais j’avais malheureusement du décliner l’invitation » nous informe-t-il.

Hugo, que représente pour toi cette nouvelle sélection?

C’est chouette d’être repris parmi les meilleurs jeunes car les moins jeunes décline souvent ces propositions.

Quelles sont tes envies pour ce All Star Game?

De vivre un chouette match. Je vais surtout prendre du plaisir à jouer avec des amis comme Tom Ventat et Clément Matisse mais aussi avec mes futurs coéquipiers Jordan Maucourant, Mourad Chickhaoui et Romain Pirson. Cela va être sympa.

Suis-tu le NBA All Star Game?

Oui oui, évidemment! Qui ne le regarde pas? Surtout que le changement de format apport un peu de « trash talking » et de compétitivité.