« A nous d’assurer le spectacle! »

Encore incertain quant à sa participation au game 1 de cette finale, Thibaut Julemont analyse cette série entre SFX et Pepinster.

Thibaut, pourras-tu tenir ta place ce samedi à SFX?

Je ne sais pas du tout si je vais jouer… Nous verrons comment cela se passe suite à ma rechute au mollet en demi-finale.

A quel genre de match t’attends-tu ce soir?

Je pense que cela sera un match avec beaucoup d’intensité mais, j’espère, avec moins de déchet que lors du match de championnat. Nous nous étions d’ailleurs déjà dit à ce moment là que nous rêvions d’une finale entre nos deux équipes. C’est chose faite, à nous d’assurer le spectacle!

Vous vous connaissez tous, est-ce un avantage ou un désavantage?

C’est en tout cas la principale clé du match: tout le monde se connait. Ce sera à celui qui déjouera le mieux le plan de l’adversaire. Quant à nous, nous allons devoir réaliser un petit exploit en nous imposant au moins une fois dans la salle de SFX. Les installations du Collège Saint Michel conviennent mieux au style de jeu des locaux même si les murs et l’ambiance seront bleus et blancs samedi.

Deux jours cruciaux pour Montegnée

Ce weekend, Montegnée sera doublement sur le pont, samedi contre Herve-Battice et dimanche contre Bellaire, pour tenter de décrocher son ticket pour la troisième provinciale.

Samedi, dans le tour final des meilleurs deuxièmes de P4, Montegnée défiera Herve-Battice, formation presque assurée de rejoindre la P3 l’an prochain grâce à son bilan de deux victoires et une défaite dans ce tour final des meilleurs deuxièmes de P4. « C’est une équipe qui joue avec beaucoup d’envie, qui shoote pas mal et qui a pris ses marques dans la salle de Prayon » analyse Jérôme Lerho. « Nous devrons respecter notre adversaire qui voudra surement finir sur une bonne note et assurer sa place en P3. De notre côté, nous devrons être à fond en défense et jouer notre basket. Les paniers viendront naturellement.« 

Le lendemain, aux Argilières, la Renaissance affrontera Bellaire, seule équipe avec SFX à ne pas encore avoir gagné dans cette mini-compétition. « Nous nous attendons à être « pressés » tout le match dans une salle qui se rapproche de celle dans laquelle les Blue Rabbits ont l’habitude d’évoluer » poursuit Jérôme. « Il faudra faire attention à ne pas laisser nos opposants shooter dans un fauteuil. Ils sont jeunes et peuvent vite prendre feu. Nous aurons le physique et l’expérience pour nous, la clé de ce match peut résider dans ces facteurs.« 

« Celui qui gagnera samedi prendre un terrible ascendant psychologique »

Pour la deuxième année consécutive, Yves Dehousse a emmené ses troupes en finale des Playoffs de première provinciale. Le mage du Haut-Pré revient sur la « belle » remportée contre Spa et la série qui se profile contre Alleur. Interview.

Yves, vous étiez menés à la pause contre Spa et avez recommencé la seconde période pied au plancher. Que s’est-il passé durant la mi-temps?

Pendant la mi-temps, il était très difficile d’y croire encore. Nous étions passés de +10 à -10 en quelques minutes. Nous étions surtout dominés au rebond défensif et il nous était donc impossible de partir en contre-attaque. J’ai insisté sur ce point là et comme Lussadissu a fait le boulot offensivement en début de seconde période, nous avons rapidement recollé au score. Le moral est revenu et est resté au beau fixe jusqu’à la fin et même après le match.

Vous voilà en finale pour la deuxième année consécutive. Un facteur expérience qui pourrait jouer en votre faveur. Estimes-tu que cette première manche, que vous disputerez samedi à domicile contre Alleur, déterminera la suite de la série?

Celui qui gagnera samedi prendre un terrible ascendant psychologique mais rien ne sera fait. Alleur et nous-mêmes possédons en effet des individualités capables de gagner un match à elles seules.

Herve-Battice pour l’exploit?

Ce vendredi, Herve-Battice se rendra à Fleurus pour débuter sa finale des Playoffs de deuxième régionale. Exploit en vue?

La saison de Herve-Battice est une franche réussite. « L’objectif initial était une participation aux Playoffs, en veillant à ce que les joueuses s’impliquent en prenant du plaisir. C’est chose faite. Nous ne pouvions espérer un tel engouement autour de nous, et c’est tant mieux. Les filles ont pris conscience de leur potentiel et ce serait bien de décrocher un titre en fin de saison. Mais, même si ce n’est pas le cas, la saison que nous sommes en train de vivre sera inoubliable pour chacun des protagonistes » nous confiait Alain Denoel en janvier dernier.

Eliminées avec les honneurs en demi-finale de la Coupe AWBB, les Fromagères ont désormais deux (ou trois) matchs de finale pour aller chercher un titre qui consacrerait encore davantage la réussite d’un groupe qui semble arriver à maturité.

Reste que Fleurus est loin d’être un oiseau pour le chat. Capable d’élever de véritables murailles en défense, c’est sans doute en attaque que réside la clé de cette finale pour Herve. Si les filles d’Alain Denoel parviennent à se libérer offensivement et à faire mouche, la victoire ne devrait pas être bien loin. Et comme depuis le début de ces Playoffs, les Jaune et Bleu pourront compter sur l’indéfectible soutien de leurs partisans.

« Je me donnerai à fond pour mon club »

Ce weekend débutera la finale des Playoffs de première régionale entre SFX et Pepinster. Une confrontation qui enthousiasme, à juste titre, toute la région verviétoise. Un derby particulier pour Hugo Marechal qui évoluera avec son club de toujours face à sa prochaine équipe.

Ce samedi débutera la finale des Playoffs de R1 entre SFX et Pepinster. Une finale espérée depuis le début de saison par les deux clubs, leurs sympathisants et tous les Verviétois amateurs de basketball. Un derby particulier pour Hugo Marechal à l’oeuvre avec les Collégiens face à sa future équipe. Une position schizophrénique? « J’ai déjà lu beaucoup de commentaires et entendu beaucoup de choses se dire à ce sujet mais je tiens à être très clair: je jouerai évidemment le match à fond » nous précise l’intérieur verviétois. « J’ai signé à Pépin pour évoluer en R1 et en D3 si le club monte. Bien entendu, je ne vais mentir à personne, je préfère jouer en D3 l’année prochaine mais ce n’est pas encore mon problème, c’est celui de Pepinster. Je me vois mal ne jouer cette finale qu’à moitié, je ne suis pas quelqu’un comme ça. De plus, je pense que les Pépins comprendront que je me donne à fond pour mon club actuel et ils pourront se réjouir que je fasse pareil la saison prochaine avec eux. » Une mise au point sans ambivalence pour le jeune talent de SFX dont le rôle sera crucial dans cette finale.

Un derby, une finale, deux équipes qui se connaissent et possèdent de nombreuses armes: le premier match de cette série promet un sacré spectacle. « Je m’attends à un match solide et physique. Plutot le genre de rencontre qui a eu lieu chez nous (ndlr: victoire de SFX sur un petit score) que là-bas lors de la saison régulière » s’avance Hugo. « Nous allons devoir cadenasser les armes offensives adverses dans un premier temps et rentrer directement dans la partie car cela semble être le point fort de Pepinster dans ces Playoffs. Offensivement, nous devrons jouer notre jeu et rentrer nos shoots nous faciliterait évidemment le travail. »

Les passionnés de la balle orange devraient faire le déplacement en masse ce samedi pour remplir comme un oeuf la petite salle du Collège Saint-Michel où un écran géant sera placé dans la cafétéria afin de suivre en direct – pour ceux qui n’auraient pas trouvé de place au bord du terrain – le formidable combat que vont se livrer ces deux équipes.

« Une série physique face à de beaux bébés »

Mené 1-0, Neuville a su renverser le cours des choses et empocher les matchs 2 et 3 pour remporter la série contre Flénu et se qualifier pour la finale des Playoffs de R2A. Kevin Reyserhove revient sur cette demi-finale réussie.

Kevin, la fête fût belle après votre qualification à Flénu mercredi?

Nous avons fêté un peu mais tout le monde travaillait le lendemain donc nous avons dû quitter Flénu vers une heure du matin.

Que retiens-tu de cette série?

Elle fut dure, avec beaucoup d’intensité et de gros combats physiques car il y avait de beaux bébés en face. Après notre défaite initiale, nous avons un peu modifié notre défense et, au fur et à mesure des des deux autres matchs, cela a payé. Durant toute la série, nous avons joué comme pratiquement toute la saison: en équipe. Chaque joueur a apporté à un match ou l’autre, défensivement, offensivement ou même des deux côtés du terrain. C’est la victoire d’un groupe et de cela nous pouvons être fiers.

Vous avez la capacité à gagner grâce à votre attaque – comme lors du game 2 – et grâce à votre défense – comme lors de la « belle ». Un élément rassurant pour un coach?

Nous misons beaucoup sur notre défense et c’est elle qui nous a fait gagner beaucoup de matchs. Mais quand la réussite que nous connaissons parfois s’ajoute à notre capacité à limiter l’adversaire, nous sommes capables de grandes choses. Espérons que les deux soient réunies pour encore deux matchs.


« L’entente dans l’équipe est géniale »

Pour sa première saison à la tête de la P3 Dames de Belleflamme, Sébastien Peremans a aidé ses protégées à rejoindre l’échelon supérieur. Retour sur une saison réussie.

Engagé dans le tour final des meilleurs deuxièmes de P3, Belleflamme s’est vu signifier sa montée automatique avant de disputer son premier match. En effet, suite au maintien d’Atlas en R2, il y aura quatre montants de P2 en P1 et six montants de P3 en P2, comme l’indique le CP Liège qui a logiquement annulé la suite des tours finaux en P2 et P3 Dames.

« Je suis super heureux » sourit Sébastien Peremans, entraineur de Belleflamme. « Pour une première année à la tête de cette équipe, je ne pouvais rêver mieux. Je suis juste un peu déçu de ne pas pouvoir jouer le tour final afin de prouver notre valeur sur le terrain et de pouvoir fêter ça après une victoire. »

Une saison réussie malgré quelques écueils classiques. « Au vu des résultats de janvier, j’avais pour objectif de participer à ce tour final et malgré des absences récurrentes aux entrainements et aux matchs pour cause de blessures, nous avons su rester dans le haut du classement et remporter nos confrontations face à nos concurrents directs » nous explique Séba. « Gérer une équipe de filles n’est jamais facile car elles ont du caractère mais je dois reconnaitre que je suis particulièrement bien tombé et l’entente dans l’équipe est géniale, ce qui a permis de créer des résultats. »

Ce sera un nouveau défi que devront relever Sébastien et son équipe la saison prochaine: celui de la P2. « Nous savons que ce sera une autre paire de manches l’année prochaine. D’ailleurs, nous cherchons une ou deux joueuses pour renforcer le groupe » lance l’heureux entraineur. Avis aux amatrices…

Haut-Pré est en finale pour la 2e année consécutive

En prenant la mesure de Spa lors de la « belle », Haut-Pré rejoint Alleur en finale des Playoffs de première provinciale.

L’avantage du terrain n’est pas une illusion ou un artifice, il peut avoir une influence décisive sur le déroulement d’une série. Après avoir largement remporté le game 1 à domicile et s’être incliné d’une courte tête lors du game 2 à Spa, Haut-Pré a brillamment remporté la « belle » décisive pour rejoindre Alleur en finale. Un bel exploit pour le groupe d’Yves Dehousse qui disputera sa seconde finale consécutive.

Les locaux ont sorti une grosse seconde mi-temps pour prendre la mesure des Spadois et l’emporter 82 à 76, confirmant ainsi leur belle troisième place durant la phase classique du championnat. Le grand bonhomme de cette rencontre n’est autre que Sebo Lussadissu qui a planté 25 de ses 35 points en seconde période pour permettre à ses couleurs de recoller au score et de prendre l’avantage.

En effet, après un bon premier quart (21-15), Haut-Pré avait subi la déferlante spadoise lors des dix minutes suivantes et se retrouvait mené 33-43 à la pause. Ayant encaissé un 12-28 dans le deuxième quart, Herman (11 points), Bernard – précieux pour son retour avec 9 points inscrits en seconde période – et leurs coéquipiers infligeaient exactement le même score aux visiteurs dans le troisième quart pour reprendre le contrôle de la partie. Malgré Léonard (21 points) et Desert (22 unités) en verve, Ougrée tenait bon dans la dernière ligne droite et s’adjugeait une victoire historique.

L’Avenir Jupille monte en P1, Aubel en P2?

Suite à la décision de Huy de ne pas inscrire d’équipe en P1 Dames la saison prochaine, l’Avenir Jupille rejoint l’élite provinciale. Le vainqueur du tour final des meilleurs troisièmes de P3 rejoindra quant à lui la P2. Aubel semble tenir la corde.

« Union Huy Basket (2511) n’inscrira pas d’équipe en P1 dames la saison prochaine. En conséquence, il y a aura un montant supplémentaire de P2 en P1 (Avenir Jupille) et un montant supplémentaire de P3 en P2 (le meilleur 3ème du tour final) » peut-on lire sur le site du CP Liège.

Cette dernière place montante en P2 se jouera très vraisemblablement entre Pepinster et Aubel. Les Pépines avaient battu Flémalle par le plus petit des écarts (48-49) en match d’ouverture avant d’être dominée par Aubel, 39-53. Ce dimanche à 15 heures dans la salle de Tilff, Herbagères et Flémalloises croiseront le fer dans une rencontre à enjeu.

« Les Pépins sont nos meilleurs ennemis »

Qualifié pour la finale de première régionale à l’issue de sa victoire contre Gembloux ce mercredi, SFX y affrontera son voisin de Pepinster. Mayron Wilkin se penche sur la dernière prestation des Collégiens et sur la prochaine confrontation qui ravit toute la région verviétoise.

Mayron, cette victoire dans la belle doit être une source de satisfaction?

Oui, bien sûr, je suis satisfait du résultat. Nous avons eu du mal dans le deuxième quart, nous avons laissé une chance à Gembloux de revenir mais nous avons livré un très bon quatrième quart-temps qui nous a permis de nous mettre à l’abri.

Vous rejoignez Pepinster en finale pour une confrontation attendue par toute la région verviétoise…

C’est évidemment une finale qui fait plaisir à toute la région verviétoise. Nous sommes les meilleurs ennemis et nous espérons que le public répondra présent. Il faudrait sans doute agrandir notre salle pour cette confrontation (rires).

Quels sont les facteurs prépondérants de cette finale contre Pepinster?

Le plus gros facteur, c’est notre salle. Si les Pépins veulent gagner cette finale et monter en TDM2, il leur faudra venir s’imposer au moins une fois chez nous. C’est n’est pas une chose facile et peu d’équipes ont réussi cela. Nous avons plus de mal à nous exporter mais c’est les Playoffs et en Playoffs, tout est possible.