Pepinster arrache la « belle »!

Devant une assemblée conséquente, Pepinster a arraché la « belle »! Reportage.

Mais quelle affluence pour ce game 2! Cela n’empêchait pas Delsaute (26 pions) et ses coéquipiers de prendre le meilleur départ pour virer en tête après dix minutes, 20 à 23.

Dans le second quart, plus défensif (ou moins offensif, c’est selon), les locaux refaisaient leur retard et passaient devant. A la reprise, le chassé-croisé continuait, Maucourant (18 points)-bien présent – répondant à Cordonnier (14 unités). A la demi-heure, Pepinster était toujours devant, 57-54.

Fred-leMagnifique avait beau tenir les Collégiens à portée de fusil, les Pépins ne tremblaient pas et s’adjugeaient la victoire, 80 à 70. Il y aura bien une une « belle » entre deux très belles formations. Cela promet!

PEPINSTER – SFX SAINT-MICHEL : 80-70

Intermédiaires : 20-23, 36-35 (16-12), 57-54 (21-19). 80-70 (23-16).

Pepinster : Halkin, Rossinfosse 0, Francot 0, Thelen 5, Maucourant 18, Agapit, Chickhaoui 14, Deblond 3, Habsch 1, Snakers 11, Nyssen 18, Julémont 0.

SFX Saint-Michel : Wilkin G 2, Hertay 14, Delsaute 26, Delhaes 3, Perin 6, Gerarts 6, Bousmanne 0, Wilkin M 0, Cordonnier 14.

« Les musiciens ne viennent pas gratos »

A quelques heures d’un match retour potentiellement décisif à Neuville, Liège & Basketball s’est entretenu avec Nicolas Paulus.

Nicolas, qu’as-tu pensé de l’ambiance samedi dernier à Quaregnon?

L’ambiance était similaire à ce que nous avons connu à Flénu en demi-finale. La salle en elle-même donnait une impression différente car elle est très grande. En tant que Liégeois, nous ne sommes pas habitués à être reçus par une fanfare mais maintenant que nous allons dans le Hainaut trois fois par semaine, ce n’est plus une découverte. Par contre, il faut préciser que les musiciens ne viennent pas gratos. Cela représente plusieurs centaines d’euros et cela perd un peu de son intérêt.

Quels enseignement as-tu tirés de cette première manche?

Que pour gagner, nous devrons sortir de grosses prestations, comme nous l’avons fait en demi-finale. Nous ne l’avons pas fait samedi et nous avons perdu. Je tire aussi l’enseignement que la demi-finale nous a demandé énormément d’énergie et d’influx nerveux. Contrairement à nos opposants, arriver en finale, ce n’est que du bonus pour nous. Nous jouons pour gagner sans trop réfléchir mais Quaregnon veut clairement monter et nos adversaires ont eu davantage la « rage » que nous samedi.

Que devez-vous améliorer pour l’emporter ce jeudi?

Notre concentration. Samedi, plusieurs fois en sortie de temps mort, les consignes ne furent pas respectées. Si nous ne sommes pas coordonnés, cela se paie cash à ce niveau. Si deux joueurs sur cinq appliquent une phase ou une défense différente, cela rend le job de l’adversaire beaucoup trop facile et cela pèse sur le moral. Nous ne devons pas non plus nous focaliser sur l’arbitrage même si celui-ci est mauvais voir tendancieux, comme ce fut le cas lors du game 1 avec un des arbitres qui a fait la bise et bu un verre avec tout l’équipe adverse.

Tu t’attends à un match aussi offensif?

Non car il est hors de question que nous encaissions autant pour notre dernier match à domicile de la saison. La concentration et l’impact physique en défense seront notre seul salut. Nous n’avons plus le choix et j’ai confiance: nous allons nous reconcentrer et museler Quaregnon en défense.

« Quelle ambiance, waouh! »

En deux manches, Haut-Pré s’est offert la finale de première provinciale et un ticket pour la R2. Retour sur cette belle série en compagnie d’Yves Dehousse et Sebo Lussadissu.

Mardi à Alleur, Haut-Pré est passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel mais s’est imposé, 71 à 74. « Le collectif a fait la différence en première mi-temps et Lussadissu dans les cinq dernière minutes » résume Yves Dehousse. « Nous en voulions plus que nos adversaires. Nous ne voulions plus nous laisser bousculer car nous subissions trop les attaques adverses. Sur le terrain, avec Benjamin, David, Lionel et Christophe, nous avons beaucoup discuté et nous sommes motivés les uns les autres » embraie Sebo Lussadissu. « Mes coéquipiers ont tout fait pour que je score car ils savent ce que je suis capable de faire. Sur le « stepback three » pour passer à +1, je remercie Dieu car celui là a fait du bien à l’équipe. En gros, c’est le meilleur qui a gagné mais « chapeau » à cette équipe d’Alleur. »

Une finale de Playoffs de P1 qui aura suscité l’adhésion du public. « Une grande fête du basket avec des salles bien remplies et des supporters bien en voix qui nous ont encore portés vers la victoire » sourit l’entraineur du Haut-Pré. « Que de beaux souvenirs, que de bons moments. Le public était fantastique! Quelle ambiance, waouh!« , s’exclame Sebo. « J’aime jouer avec ce genre d’intensité, je trouve cela très addictif. Ma mission est accomplie, je termine sur une bonne note avec ce club. Place maintenant au All Star Game. » Et au repos… « Heureusement que cette finale s’est conclue en deux manches car nous avions quelques joueurs au bout du rouleau et une troisième manche nous aurait été difficilement favorable » précise Yves Dehousse avant de conclure: « Nous sommes en vacances et nous allons fêter notre accession à la R2 comme il se doit samedi au Carré de Willebroek. »

« La dernière marche est souvent la plus dure à franchir »

Ce mercredi, Herve peut remporter la finale des Playoffs de R2 contre Fleurus. Alain Denoel passe à l’interview avant un game 2 à haute intensité.

Alain, ce mercredi vous disputerez le game 2 de la finale des Playoffs de R2 pour, peut-être, rafler le titre. Sur quoi devrez-vous insister pour l’emporter?

Tout d’abord, il faudra à tout prix nous concentrer sur l’instant présent et jouer « play by play » en faisant abstraction de l’enjeu. C’est sans doute ce qui sera le plus compliqué à réaliser. La dernière marche est souvent la plus dure à franchir mais mon groupe a prouvé qu’il avait les ressources mentales pour le faire!

A quel genre de match t’attends-tu?

Je m’attends à une nouvelle guerre des tranchées avec énormément de combat(s) et une atmosphère étouffante. Je suppose que les leaders adverses auront soif de revanche. Chez moi, comme depuis le début de la saison, nous verrons bien au fil de la rencontre qui portera notre attaque.

A domicile, vos supporters pourront encore davantage vous aider…

C’est tout un club qui nous soutiendra ce mercredi, ce sera un « plus » indéniable.

« C’est une belle propagande pour notre sport »

A quelques heures d’un match décisif entre Pepinster et SFX, Jérôme Thelen s’est entretenu avec Liège & Basketball.

Jérôme, qu’as-tu pensé du game 1 à SFX?

C’est pour des matchs avec une ambiance et une foule comme cela que nous jouons au basket. C’est une récompense pour tous. Vu la taille de la salle, il y a déjà des gens qui attendaient devant la porte deux heures avant le début de la rencontre (rires).

Quels enseignements tires-tu de cette première manche et que vous a-t-il manqué pour l’emporter?

Nous avons été présents offensivement – avec, encore une fois, un gros match de Kevin Snakers – mais nous avons un peu péché défensivement. Encaisser 93 points, c’est de trop à ce niveau. Nous n’avons pas su contenir correctement « Cordo » (ndlr: Cordonnier) et Raph Perin. Nous sommes plusieurs fois revenus au score mais nous n’avons jamais réussi à passer devant. Chez nous, ce mercredi, nous aurons plus de place pour nous exprimer correctement et imposer notre jeu. Le terrain de Saint Michel est petit et pose problème à beaucoup de monde, encore plus quand les spectateurs sont debout juste derrière les lignes (rires).

T’attends-tu à un match aussi offensif chez vous?

Je pense que oui mais j’espère évidemment que le résultat sera différent. C’est une belle propagande pour notre sport, il faut une troisième manche.

Lussadissu envoie Haut-Pré en R2!

Au terme d’un match sous forme de montagnes russes, Haut-Pré s’impose à Alleur et remporte ainsi la finale des Playoffs de première provinciale et le ticket pour la deuxième régionale. Reportage.

« Peut-être les All Blacks vont-ils essayer de me limiter » avait prédit Sebo Lussadissu dans nos colonnes. Il n’en était rien pour ce game 2 démarré sur les chapeaux de roues par l’ailier scoreur (32 points au total) qui plantait trois fois de loin pour permettre à ses couleurs de se détacher à 4-14 après quelques minutes de jeu. Le premier quart était une démonstration de la puissance de feu de Bernard (14 points) et de ses coéquipiers qui menaient largement (15-29) après dix minutes.

Dans le second quart, Dallenogare (9 points) et ses partenaires parvenaient à densifier leur défense et à grignoter légèrement leur retard pour rejoindre les vestiaires sur le score de 34 à 45. La reprise était nettement plus favorable aux locaux qui se montraient intransigeants derrière et efficaces devant. A la demi-heure, c’était 56-55 et le suspens était à son comble.

Le dernier quart-temps se traduisait en un chassé-croisé haletant. Damien Callut (27 points), admirable pour les All Blacks, et Serge Di Prospero (12 points) faisaient le nécessaire pour permettre à Alleur de distancer Haut-Pré (69-64) à trois minutes du terme. Mais, comme souvent dans ce genre de grands rendez-vous, c’était un joueur d’exception qui tenait le sort de ce match et de son équipe entre ses mains. Sebo Lussadissu – puisque c’est de lui qu’il s’agit – découpait la défense locale à plusieurs reprises pour offrir la victoire à Ougrée, 71-74.

Quelle est belle cette victoire pour un groupe perturbé par les blessures et qui peut ainsi prendre sa revanche de la saison dernière. Une consécration pour une dernière danse ensemble avant de voir ce groupe talentueux se séparer (Bernard à l’Etoile, Herman à Huy, Lussadissu à Bilzen notamment). Une belle réussite pour Yves Dehousse, Raymond Méan, le club du Haut-Pré et tous les membres de cette équipe qui évoluera la saison prochaine en deuxième régionale.

BC Alleur – Haut-Pré Ougrée : 71-74

Intermédiaires : 15-29, 19-16 (34-45), 22-10 (56-55), 15-19.

Alleur : Materne 7, Horrion 2, Dallenogare 9, Meyers 3, Debèfve 5, Callut 27, M Diprospero 6, S Diprospero 12.

Haut-Pré : Efferz 4, Werll 0, Lussadissu 32, Herman 6, Bernard 14, Cremer 7, Laffalize 5, Grandry 6.

« J’ai rarement vu cela! »

Epaté par l’ambiance qui régnait à SFX samedi, Gaetan Hertay est prêt pour le game 2 de ce mercredi à Pepinster.

Comme espéré, la finale « verviétoise » des Playoffs de R1 entre SFX et Pepinster a suscité l’enthousiasme de toute une région. « Il y avait une grosse ambiance ce samedi, j’ai rarement vu cela » s’extasie Gaetan Hertay. « Une heure et demi avant le début de la rencontre, les gradins étaient déjà remplis.« 

Au terme d’un match résolument offensif, les locaux l’ont emporté. « Une victoire très importante avant le déplacement de ce mercredi » souligne l’intérieur. « Nous allons devoir essayer de garder le même plan de match. Et surtout avoir bien récupéré. » Avant de conclure: « En tout cas, j’espère un match aussi offensif. C’est plus agréable pour les spectateurs.« 

« Pour ce genre de match que nous jouons au basket »

Meilleur marqueur pépin à SFX, Kevin Snakers devra à nouveau sortir une grosse prestation si Pepinster veut s’imposer ce mercredi et s’offrir la belle dans cette finale des Playoffs de R1. Interview.

Kevin, que retiens-tu de la première manche de cette finale?

Malgré la défaite, je pense que tous les joueurs se sont bien amusés hier soir à jouer devant autant de monde. C’est pour ce genre de match que nous jouons au basket. Une excellente ambiance devant de nombreux spectateurs et une partie avec une saine agressivité contre nos amis Verviétois.

Que vous a-t-il manqué pour l’emporter?

Nous avons loupé le coche. Quand on parvient à inscrire 84 points dans cette salle, on ne doit jamais perdre… Mais nous fûmes malheureusement trop naïfs en défense et avons offert trop de cadeaux à nos adversaires qui ont pu prendre confiance. C’est certain que les deux équipes avaient une bonne réussite mais quand SFX joue comme cela à domicile, il faut réaliser le match parfait pour espérer l’emporter.

Que devrez-vous faire ce mercredi pour inverser la tendance?

Nous devrons éviter de laisser tous ces paniers faciles aux Collégiens et faire preuve de davantage de concentration.

« J’adore comme nous jouons actuellement »

Ce mardi soir, Haut-Pré ira à Alleur pour tenter de remporter la finale des Playoffs de première provinciale. Sebo Lussadissu, déterminant dans la première victoire d’Ougrée, fait le point pour Liège & Basketball.

Sebo, avec quel état d’esprit irez-vous à Alleur ce mardi?

Nous devrons les prendre à la gorge dès le départ et être appliqués en défense car ils ne peuvent pas à nouveau marquer 45 points en première période.

Quels enseignements as-tu tiré du game 1?

J’ai compris que mon rôle dans cette équipe est de mettre la balle dans l’anneau quand c’est nécessaire et essayer de rendre mes coéquipiers meilleurs. Dans les troisième et quatrième quarts, je dois sortir tout mon arsenal offensif pour opérer une remontada ou créer un écart maximum au marquoir.

Que devrez-vous faire ce mardi à Alleur pour l’emporter?

Continuer à jouer comme nous le faisons actuellement. Le collectif tourne très bien. J’adore comme nous jouons dans ces Playoffs. La connexion entre les Towers – Benjamin Herman et Christophe Grandry – est excellente. Gaelle trouve du plaisir, Bastien a pris de la maturité dans son jeu. David, c’est le plus « costaud » de l’équipe, Lio est notre homme à tout faire et Max fait son max dans tout.

A quel genre de match t’attends-tu ce soir?

A une rencontre très physique. Peut-être les All Blacks vont-ils essayer de me limiter. Ils nous attendent avec la pression.

Sport et politique ne font pas bon ménage

Les Carnets du basketteur, saison 2! Qu’on le veuille ou non, les élections du 26 mai prochain s’approchent à grands pas. L’occasion toute trouvée d’extirper certains souvenirs personnels relatifs à quelques hommes politiques wallons…

On est au début des années 2000 et Rudy Demotte (PS) vient d’être désigné ministre du budget, de la culture et des sports au sein du gouvernement de la Communauté Française. Et, ce samedi matin-là, il convie la presse dans les installations du Blanc Gravier, au Sart Tilman. Pas de chance – autant pour lui que pour moi -, je me trouve être le seul « plumitif » à avoir répondu à l’invitation. Alors que ses services ont mis les petits plats dans les grands. Loin de se démonter, il présente ses projets comme si de rien n’était. Par pure politesse, je lui pose l’une ou l’autre question avant de quitter les lieux. C’est alors qu’il m’interpelle avec sa courtoise légendaire : « Pour vous remercier de votre venue, vous prendrez bien l’apéro avec moi ? » Et c’est ainsi que nous nous sommes retrouvés en tête-à-tête dans un local privé de l’Unif. Une coupe de champagne à la main…

C’est une réception beaucoup plus officielle qui s’est tenue, au printemps 2008, à l’Hôtel de Ville d’Aywaille. Il y avait du monde et même du très beau monde puisque Eddy Merckx, en personne, y assistait. Et ce, en vue de la présentation du circuit du futur championnat de Belgique cycliste de l’époque. Sport qui – faut-il le préciser ? – constitue la discipline préférée de Philippe Dodrimont (MR) qui s’empressait d’embarquer ses invités dans un car pour découvrir le tracé aqualien. Beaucoup l’ignorent, mais l’actuel sénateur a été sacré « champion de Belgique des parlementaires » à bicyclette. Bien évidemment. « Si tu savais le nombre de fois que j’ai pleuré devant ma télé en suivant les exploits de Philippe Gilbert », me glissait-il lors d’une conversation à bâtons rompus. Adepte de tennis de table, le citoyen de Stoqueu est également président du club de football d’Aywaille et l’un des membres les plus actifs du Conseil d’Administration de Liège Basket. Contre vents et marées !

Par bonté… électorale, je tairai l’identité de cette personnalité Ecolo. A ce moment, il est échevin des sports de sa commune et le journal me demande de couvrir la remise des mérites sportifs de l’entité en question. Le basket y est à l’honneur. Quand je prends congé, il me serre la pince tout m’interrogeant pas gêné pour un sou : « Au fait, pourriez-vous m’indiquer de combien de joueurs se composent une équipe de basket ? » Echevin des sports, une fonction trop souvent subsidiaire attribuée à un élu n’y connaissant rien en la matière.

Ce qui n’est pas le cas de René Collin (Cdh), un véritable homme de terrain – au propre comme au figuré – quand il avait cette compétence dans ses obligations ministérielles. Au terme d’une conférence de presse de présentation des « Ardennaises », je me retrouve en sa compagnie à un mange-debout. Lors de la conversation, nous évoquons l’excellente saison des footballeurs de Mormont. J’ignore qu’il est un supporter acharné du club luxembourgeois et, manifestement, il est intarissable sur le sujet. Confidence pour confidence : si les salles de la Fraineuse sont (enfin) dotées de spacieux gradins, c’est, beaucoup, grâce à lui et, un peu, via l’intervention d’un modeste journaliste spadois…

La dernière anecdote se situe en février de l’année dernière et réunit le jury des prix sportifs de la Ville de Liège. Chaque parti à un représentant et le PTB y envoie le volubile Francesco Ferrara. Il n’a qu’un sport en bouche : la pétanque. Il ne tarde cependant pas à démontrer que la passion rend parfois aveugle. C’est ainsi qu’il prétend d’abord que tireurs et pointeurs seront officiellement en action dès les Jeux Olympiques de 2020 à Tokyo avant d’affirmer que la pétanque venait de dépasser le basket en nombre d’affiliés. Renseignement pris auprès des deux fédérations : il y a près de 100.000 adeptes du « cuir orange » pour… 16.500 chasseurs de cochonnet. Ce soir-là, j’ai bien cru que l’inimitable conseiller de Glain perdait la boule. De pétanque, comme il se doit.

Ultime constat : rares sont les hauts dirigeants de notre pays à vouer une passion aussi dévorante pour la « balle au panier » qu’un certain Barack Obama (photo) de l’autre côté de l’Atlantique.

Michel CHRISTIANE