« Un top club avec des bénévoles dévoués »

Au terme d’une saison en demi-teinte, Michael Louis quitte Aubel pour La Villersoise. Pour Liège & Basketball, Michael revient sur la saison écoulée, le championnat de troisième provinciale et sa décision de rejoindre Villers. Interview.

Michael, quel bilan dresses-tu de la saison qui vient de s’achever?

C’est indéniablement un bilan en demi-teinte qui vient sanctionner notre saison. Nous avions notre place dans le Top 5 et terminons finalement huitièmes ou neuvièmes. Les blessures et le fait que nous ne nous entrainions jamais nous ont fait déjouer.

De quoi es-tu fier concernant l’exercice 2018-2019?

Je suis fier de cette équipe car même si cela n’allait pas sur le terrain, en dehors – surtout après match – nous restions amis avant tout et ne nous prenions pas la tête une fois le match terminé.

Des regrets?

Le seul regret que j’ai, c’est le manque de sérieux de l’équipe par rapport aux entrainements… Ainsi que notre manque de régularité. Nous pouvions battre les équipes du haut du classement et perdre ensuite chez le dernier de la série. Et le petit bémol de cette saison concerne la perte de notre entraineur, Dany Sterkendries, qui a préféré jeter l’éponge après le match contre Villers pour ne pas se prendre la tête avec ses amis.

Quels moments forts garderas-tu en tête?

C’est davantage une impression générale. Celle qu’Aubel est vraiment un top club, avec des bénévoles dévoués et une ambiance géniale. Je me rappellerai aussi encore longtemps du titre de la saison précédente et de la méga fête qui a suivi à Blegny (rires).

Comment juges-tu le niveau de la troisième provinciale?

Il fut relativement bon dans notre série. Saint Louis m’a fait forte impression et des équipes comme Alleur, Harimalia et Verlaine « sentaient » vraiment bien le basket avec des joueurs d’expérience.

Toutes les bonnes choses ont une fin et tu porteras les couleurs de La Villseroise la saison prochaine. Pourquoi avoir décidé de rejoindre Villers?

Car un très bon pote à moi, Julien Filbiche, y joue et que je connais la majorité des gars de l’équipe. De plus, j’ai un peu envie de retrouver l’envie de jouer que j’ai, je dois le reconnaitre, un peu perdue cette année.

Quels seront vos objectifs?

Nous verrons mais je pense que le but sera de prendre du plaisir sur le terrain et en dehors et de nous mettre rapidement à l’abri.

« Une identité à dominante belge et liégeoise »

Ca bosse dur à Liège Basket et le roster commence à prendre forme. Liège & Basketball fait le point avec Christophe Muytjens, Directeur Général du club Principautaire.

Sitôt la fin de saison – sans Playoffs – achevée, la direction de Liège Basket planchait déjà sur la prochaine campagne. Bojovic toujours sous contrat, les Principautaires validaient rapidement les progression de Potier et Nzisabira tout en prolongeant Lhoest et Lemaire. C’est ensuite un premier transfert qui venait garnir la raquette liégeoise grâce au retour de Iarochevitch. Le Belgo-Russe était ensuite rejoint par deux américains évoluant de concert en Slovénie: Donovon Jack (poste 4-5) et Austin Burgett (ailier de 2,06 mètres). « Nous travaillons en dialogue constant avec Sacha Massot et Lionel Bosco » nous explique Christophe Muytjens, DG de Liège Basket. « Nous avons vu des vidéos de centaines de joueurs ces dernières semaines. Nous savons ce que nous voulons mais aussi les moyens que nous possédons.« 

Afin de performer davantage que cette saison, les Liégeois ont établi des priorités. « Nous cherchons à gommer les soucis des deux dernières saisons sans augmenter le budget général » continue Christophe. « Nous voulons un « extérieur » en moins qu’il y a deux ans mais un groupe de 11 à 12 joueurs, jeunes y compris, qui soient présents aux entrainements afin d’optimiser ceux-ci, et posséder plus de taille, d’impact au rebond et en défense. »

Une ligne de conduite claire à laquelle collent bien les nouvelles recrues. « Notre équipe doit retrouver une identité perdue il y a trois ans, un ADN à dominante belge et liégeoise » poursuit le DG qui sait que le plus dur reste à faire: trouver la perle rare sur le poste 1 et obtenir des résultats sur le parquet dans un championnat remanié. « Nous sommes sereins, calmes, nous prenons le temps de la réflexion pour chaque joueur et espérons ne pas nous tromper. » Et de conclure: « Restera la vérité du terrain lorsque nous aurons trouvé un meneur avec de nombreuses qualités mais dans nos prix.« 

« Notre collaboration avec Saint Louis a fait des émules »

Figure tutélaire et emblématique d’Esneux depuis de très nombreuses années, Didier Longueville revient sur la saison écoulée avec les Dragons.

Didier Longueville est Esneux, c’est longue, très longue histoire. « Je me réjouis de coacher ma dix-septième saison à Esneux mais je suis également content d’avoir un break de quelques semaines » nuance l’entraineur des Dragons.

C’est que la saison écoulée fut éreintante et, sans doute, stressante. « Je suis fier de mon équipe qui a relevé la teête en gagnant des matchs et son maintien alors que nombreux étaient ceux qui nous donnaient descendants après un tiers de championnat » poursuit Didier. « J’ai vu une belle progression dans le jeu d’équipe et dans l’engagement.« 

Un championnat 2018-2019 marqué par quelques moments forts et une déception. « Je regrette le départ précipité de Karim Doukmani que j’ai entrainé au moins dix saisons. Je retiendrai de lui un joueur fantastique à qui j’ai sans doute demandé la saison de trop. C’est dommage et triste » nous confie Didier avant d’enchainer sur une note plus joyeuse. « Les victoires sur le fil contre Sprimont, Comblain ou Aarschot et les quelques prestations trois étoiles contre Louvain, Tongres et à Aarschot resteront en mémoire. Tout comme la victoire en Coupe et en championnat avec mes U16. Et l’accueil que mon équipe a réservé aux joueurs de Saint Louis est une réelle satisfaction, tout comme la belle collaboration avec le club de Jean-Luc Ventat qui a d’ailleurs fait des émules. »

Avec une année d’expérience supplémentaire et une belle profondeur de banc, Esneux pourrait bien être le poil à gratter de la TDM2 l’an prochain.

« Fier d’avoir terminé le trail de Ninane »

Gérald Henrard revient en toute décontraction sur la saison mi-figue, mi-raisin de Ninane en TDM2 et évoque le futur des Calidifontains. Interview.

Gérald, comment juges-tu votre saison en TDM2 avec Ninane?

Selon moi, c’était un peu une saison en demi-teinte. Nous avions des objectifs et nous ne les avons pas atteints, nous ne pouvons donc pas nous montrer pleinement satisfaits. Ce fut une saison avec des hauts et des bas que je ne m’explique pas toujours – tant les hauts que les bas d’ailleurs.

De quoi es-tu toutefois le plus fier?

D’avoir terminé le trail de Ninane après la saison. Mes coéquipiers sauront pourquoi je dis cela (rires). Blague à part, je pense que nous avons tout de même formé un bon groupe et qu’il y a eu de très bons moments, autant en dehors du terrain que sur celui-ci. J’espère que nous pourrons renforcer notre cohésion sur le terrain pour la saison prochaine car c’est ce qui nous a manqué cette année.

Avec un noyau remanié et un nouvel entraineur, quels seront vos objectifs la saison prochaine?

Nous partirons avec l’objectif de faire le mieux possible et nous verrons où cela nous mènera. Il est certain que nos nouveaux joueurs vont devoir s’acclimater à une nouvelle division. Cela prendra peut-être du temps… Notre but sera d’amener tout le monde à pouvoir apporter quelque chose. Nous n’allons pas nous prendre la tête mais ce qui est incontestable, c’est que nous nous donnerons à 100% car nous voudrons prouver que nous sommes capables de vaincre tous nos adversaires.

« Nous n’avons pas eu à nous servir du défibrillateur »

Les papys font encore et toujours de la résistance! Après un titre de champion en P4, Belleflamme a terminé la saison sur une probante cinquième place en P3B. Jean-Michel Goémé revient avec beaucoup d’auto-dérision sur la campagne vécue par les Haricots.

Jean-Michel, quel bilan dresses-tu de la campagne écoulée?

Le bilan ne saurait être que positif: nous n’avons pas eu à nous servir du défibrillateur… (rires).

De quoi es-tu le plus fier?

Ma fierté personnelle est d’en être à ma quarante-troisième ou quarante-quatrième saison. Celle collective est surtout l’ambiance et, quand même, nos résultats.

Des regrets?

Un seul, peut-être, celui de notre mauvaise foi. Il faut accepter d’être moins forts qu’avant et ne pas rejeter cette médiocrité « passagère » – j’insiste – sur l’arbitre, le ballon, l’anneau ou les dimension du terrain.

Quel fut le moment fort de votre saison?

C’est tous les quinze jours, à Belleflamme lors de notre échauffement. « Les yeux d’Emilie » (ndlr: la chanson de Joe Dassin) à tue-tête, c’est un peu comme l’entrée des Chicago Bulls à l’époque (rires).

Champion en P4, cinquième cette années en P3, comme juges-tu le niveau de cette troisième provinciale?

Très moyen, avec deux ou trois équipes sortant du lot. Cela fut assez serré pour la montée.

Vous repartez pour un tour la saison prochaine, avec quels objectifs?

Aucun hormis celui de prendre encore le plus de plaisir possible.

De la taille à Liège Basket

Après la venue de Donovon Jack, Liège Basket accueille son coéquipier en Slovénie, Austin Burgett.

Après avoir consolidé son noyau dur – Bojovic, Lhoest, Lemaire – et valorisé ses jeunes – Nzisabira, Potier – tout en faisant revenir Iarochevitch au bercail, Liège Basket avait trouvé un premier renfort américain en la personne de Donovon Jack.

Le club principautaire vient de signer un second « US »: Austin Burgett. Formé à l’excellente fac de Notre Dame, cet « Irish » (nom donné aux étudiants de ND) possède une taille singulière pour un ailier: 2,06 mètres. Adroit de loin (38%), ce poste 3 compilait 11,8 points et 5,4 rebonds de moyenne en Slovénie, dans la même équipe que… Donovon Jack.

En manque de centimètres la saison dernière, Liège pourra proposer une front line particulièrement « haute » avec Iaro (2,07 mètres), Jack (2,06 mètres) et Burgett (2,06 mètres également). De quoi solidifier considérablement le secteur du rebond et verrouiller la raquette.

Ses highlights sont à voir ici.

Les Raptors ont la frite

Auteurs d’une saison canon et favoris pour remporter le titre NBA dans quelques jours, les Raptors savourent une année idyllique qui ne fait paradoxalement pas les affaires de McDonald’s.

En juillet 2018, la chaîne de restaurants McDonald’s signe un contrat de sponsoring avec les Raptors rapporte le Financial Post.. Le leader du fast-food s’engage à offrir un cornet de frites à chacun des fans de l’équipe résidant dans l’Ontario à chaque fois que les Raptors inscrivent plus de 12 paniers à trois points au cours d’une même rencontre. « McDo » prévoit que 700.000 milles paquet de « french fries » seront distribués à la suite de cette opération marketing.

Quelques jours plus tard, DeMar Derozan, dont le jeu penche davantage vers la pénétration et le mid-range jumper, est échangé contre Kawhi Leonard, bien plus adroit à longue distance. Dans le même temps, Nick Nurse, qui a pris la place de Casey sur le banc, modifie les schémas tactiques des Raptors pour écarter davantage le jeu, créer du spacing et offrir davantage d’opportunités derrière l’arc à sa formation.

Dès le début des hostilités, Toronto caracole en tête de la conférence Est et boucle finalement la saison régulière à une magnifique première place. Avant de réaliser un splendide parcours en Playoffs et accéder aux premiers Finals de son histoire. Le renfort de Leonard, la confirmation de VanVleet, l’émergence de Siakam et l’arrivée en février de Gasol offrent aux Raptors un effectif pléthorique et compétitif ainsi qu’une adresse précieuse à longue distance. A 54 reprises, les gars du Nord plantent douze triples ou plus. Et McDo se voit obliger de distribuer près de de 2 millions de paquets de frites – beaucoup plus que ce que la chaine de fast-food avait imaginé – pour un coût total estimé à quatre millions d’euros.

Néanmoins, c’est toute une ville et même tout un pays qui se réjouit des succès des Raptors qui ont plus que jamais la… frite. Et ne comptez pas sur les fans de la bande à Lowry pour faire la fine bouche. « Ce partenariat va porter ses fruits dans le futur » prédit un propriétaire de quatre McDonald’s dans l’Ontario.

« C’est difficile de sortir de la P3! »

C’est auréolé d’une superbe cinquième place en P3B qu’Eric Van Roy a décidé de ranger définitivement sa plaque. Pour Liège & Basketball, il revient sur les dix derniers mois vécus avec Blegny. Interview.

Eric, quel bilan dresses-tu de la saison disputée avec Blegny?

Le bilan de notre saison est plus que positif ! Nous terminons à une belle cinquième place que Blegny n’avait encore jamais atteinte en hommes. Un résultat d’autant plus satisfaisant que, dès le début de championnat, nous avons perdu Pierre Schyns sur blessure et qu’un renfort prévu n’a jamais honoré son transfert. Nous nous sommes assez vite retrouvés à sept, au mieux, et à six, le plus souvent! Blegny est essentiellement composé des duos des frère Schyns, Iser et Lejeune.

De quoi es-tu particulièrement fier?

La plus grande fierté, c’est la mentalité affichée par le groupe durant toute la saison. Mes gars ont donné tout ce qu’ils avaient. Ce sont des guerriers et ne s’avouent jamais vaincus. Ils ont retourné beaucoup de situations compromises grâce à leurs tripes et leur engagement.

Des regrets?

Le seul regret que je peux avoir pour mes joueurs concerne le recrutement. En janvier, quatre bons joueurs voulaient rejouer ensemble, entre amis. Ils ont pris contact avec Blegny, certains d’entre-eux y ayant déjà évolué par le passé. Un accord fut trouvé et ils avaient la volonté de jouer le top, voire la montée l’an prochain! Mais, ensuite, plus de nouvelles et le club a appris qu’ils avaient signé ailleurs, sans explication. C’est le basket moderne, sans doute…

Quels sont les meilleurs souvenirs que tu garderas de cette saison?

Sans aucun doute notre victoire à Haneffe sur le buzzer alors que nous étions menés de plus de douze points à une minute de la fin. La revanche contre Buffalos lors du match retour restera aussi dans ma mémoire. Nous avions mené, au caractère, durant toute la rencontre.

Comment juges-tu le niveau de la troisième provinciale?

Il est, selon moi, divisé en eux, avec des équipes typiques de P3 et d’autres formations ambitieuses qui alignent des joueurs ayant évolué plus haut. C’est difficile de sortir de la P3!

Tu as décidé de ranger ta plaque pour la prochaine saison…

J’ai connu des problèmes de santé cette année et les joueurs furent super chouettes avec moi. Ils souhaitaient davantage de régularité aux entrainements, encore plus avec le quatuor qui devait venir. Et, secrètement, j’espérais pouvoir coacher une année mon fils. Ceci étant, j’ai décidé, après quarante années passées sur les terrains, d’arrêter définitivement le basket. Je ne m’inquiète pas pour le groupe. Ces gars ont une énorme mentalité et son de vrais guerriers.

« La chance ne nous a pas souvent souri »

Pour Liège & Basketball, Robin Cornet revient sur la saison vécue par les Grenouilles et évoque les futurs défis de Cointe.

L’exercice 2018-2019 de Cointe restera sans doute comme l’un des plus frustrant pour cette sympathique équipe. « Cette saison fut mitigée. Il y a eu du bon et du moins bon avec notamment beaucoup de blessés » commence Robin Cornet. « La chance ne nous a également pas toujours souri avec plusieurs défaites de moins de cinq points ou après prolongations. Malgré une saison un peu décevante avec quelques défaites évitables, nous sommes restés soudés et nous avons toujours gardé une ambiance positive dans le groupe.« 

Un bel esprit qui a permis aux Grenouilles de réaliser quelques exploits. « L’un des moments forts cette année fut sans aucun doute notre victoire à Liège Basket » poursuit l’intérieur de Cointe. « Nous étions battus de vingt-trois points à la mi-temps et nous avions réussi à retourner complètement la situation en quelques minutes pour finalement nous imposer. »

Fin de cycle sur les hauteurs de Liège avec un exode massif de joueurs vers d’autres clubs ou la retraite et de nombreuses arrivées. Seuls Robin et Haytam Baeri repartent pour un tour. « Il n’est pas évident de se prononcer quant aux objectifs de la prochaine saison car il s’agira d’une toute nouvelle équipe. Nous pouvons cependant espérer faire mieux que les exercices précédents » termine l’intérieur. « Bonne saison à ceux qui changent de club et bon repos à ceux qui arrêtent.« 

A la rencontre de Donovon Jack

Voici quelques jours, Liège Basket signait son nouvel intérieur, Donovon Jack. En exclusivité, Liège & Basketball vous emmène à la découverte de ce gros dunkeur déjà passé par notre plat pays durant sa période universitaire. Entretien.

(The interview in English is here).

Donovon, pourquoi avoir décidé de signer à Liège Basket?

J’ai choisi de signer avec Liège Basket car c’est une très bonne opportunité de jouer pour un bon club, un bon coach et une bonne équipe. Après quelques recherches concernant le club, il m’a semblé que c’était un endroit génial pour poursuivre ma carrière.

Quels sont tes objectifs pour la prochaine saison?

Ils sont assez simples. Je veux gagner beaucoup de matchs et faire de Liège une équipe de Playoffs. Je voudrais me mêler à la lutte pour le titre.

Connais-tu un peu la Belgique et le championnat belge?

Oui, un petit peu. J’ai entendu et lu que le championnat belge devenait une super ligue et je suis excité d’y prendre part. Aussi loin que la Belgique puisse être, j’y suis déjà venu à plusieurs reprises. J’ai visité ce pays avec mon équipe universitaire lors d’un voyage en Europe. Nous avions passé la majorité de notre temps en Belgique. Et je venais aussi à Bruges lorsque j’évoluais en Allemagne. Je suis enthousiaste à l’idée de revenir en Belgique et de faire encore passer mon expérience et ma culture de ce pays à un autre niveau.

Quel genre de joueur es-tu? Quelles sont tes forces?

Je suis un gaucher qui évolue sur les postes quatre et cinq. Tout au long de ma carrière, mon jeu a consisté à apporter du danger au poste et à être capable d’étirer le jeu grâce à mon shoot. Je suis très athlétique et j’aime dunker et contrer des shoots autant que je peux. Deux de mes forces sont mon « hook shoot » main gauche au poste and mon tir à mi-distance. Mais, plus que tout, j’adore la compétition.

Tu as été à l’université à Penn State University. Ce fut une étape importante dans ta carrière?

Absolument! J’ai eu l’opportunité de jouer dans une des plus relevées conférences de NCAA. J’ai aussi eu l’occasion d’affronter d’excellents joueurs qui sont évoluent désormais un peu partout en Europe et en NBA. Mais ce qui fut le plus important lors de ma période universitaire, c’est que j’ai pu apprendre beaucoup sur le basket grâce à mes entraineurs. Ils m’ont enseigné de nombreuses choses qui me sont encore utiles aujourd’hui.

Tu disputais l’Adriatic League cette saison. Qu’as-tu pensé de cette compétition?

C’est un bon championnat. Il y a beaucoup de solides joueurs en Adriatic League et cela joue dur à chaque match.