« Typiquement le style de match que nous aurions perdu auparavant »

Happy Friday à Comblain. La P2 locale a évité le piège tendu par Ans et la TDM2 a remporté sa première victoire contre Hasselt.

Comblain et Ans ne boxent pas tout à fait dans la même catégorie en deuxième provinciale. Reste qu’un match n’est jamais joué d’avance et que les Ansois avaient plus d’un tour dans leur sac pour tenter de piéger les troupes de Thomas Doneux. Ils ont d’ailleurs bien failli y parvenir!

Cependant, les Comblinois n’ont pas tremblé et ont su éviter le faux-pas, malgré une prestation en demi-teinte. « Ce ne fut vraiment pas un bon match de notre part, nous avons même souvent été menés » reconnait Christophe Lambion. « Nous manquions d’engagement, d’adresse et avons peut-être péché par excès de confiance. »

Malgré ces quelques points « noirs », les locaux finissaient par émerger et l’emporter 79-64. « Le point positif, c’est que nous empochons les trois points alors que c’est typiquement le style de match que nous aurions perdu auparavant. La saison sera longue et il ne faudra rien lâcher » précise l’éternel Comblinois.

La défense comme atout

En TDM2, le groupe de Mike Bodson recevait Hasselt avec l’espoir d’enfin décrocher sa première victoire en championnat. « Nous devrons trouver ce déclic offensif qui nous manque depuis le début de championnat » avait prédit Thomas Waonry. C’est pourtant grâce à leur solidité de l’autre côté du terrain que les locaux l’emportaient. « La différence s’est faite en défense » nous confirme Rémy Collard. « Une fois que nous avons su mettre une grosse intensité défensive, Hasselt a davantage souffert pour attaquer l’anneau. Un facteur non-négligeable tant la force de cette équipe réside dans ses pénétrations.« 

En s’imposant 77-74, Comblain se désiste d’une certaine pression avant d’affronter d’autres Limbourgeois. « Cette victoire fait du bien mais nous devons confirmer et notre prochain match – contre Tongres! – sera très compliqué. Nous verrons à ce moment-là si ce premier succès nous aura libéré » conclut l’ailier du Mailleux.