Waremme et Huy se sont imposés dans les grandes largeurs ce weekend.
A domicile Waremme s’est largement imposé contre Andenne, 117-20. Un festival offensif dont Gaudoux (30 points) et Massot (26 unités) furent les principaux instigateurs. Les Oursons furent directement renvoyés dans les cordes, menés 31-18 après dix minutes et 67-37 à la pause.
A Ressaix, Huy fut intransigeant défensivement et séduisant offensivement. Emmenés par un super Paulus (24 unités), les troupes de Lio Bosco faisaient rapidement la différence pour mener largement à la pause, 34-62. La suite était du même acabit avec des visiteurs terminant en boulet de canon pour l’emporter 62-105.
Collective et emmenée par un Alexandre Koch épatant, La Spéciale Aywaille a dominé Ensival, 80-67.
Défait en prolongation la semaine passée à Dison, Aywaille avait à coeur de prendre sa revanche face à une autre équipe verviétoise: Ensival. Face à des jeunes Ensivalois particulièrement agressifs en défense, les locaux profitaient de leur domination intérieure pour prendre d’emblée les commandes de la partie. Après dix minutes, Wey (18 points) et ses coéquipiers menaient 22-14. Les visiteurs se montraient adroits et incisif dans le « un contre un » mais Laval (17 points) et ses partenaires contrôlaient les échanges alors que Van Roy (10 unités) se chargeait de la distribution avec efficacité malgré la grosse pression adverse. A la pause, le marquoir affichait 45-31.
Le second quart était davantage équilibré. Alexandre Koch, énorme avec 24 points et plus de 20 rebonds, permettait à sa formation de garder la tête hors de l’eau. Ensival jouait crânement sa chance et parvenait même à revenir à six points, 52-46. Après un temps-mort aqualien, Gouvienne (4 unités), Moreau (2 points) et leurs partenaires repartaient du bon pied et pour conclure la demi-heure avec une avance confortable, 62-48. Dans le dernier quart, Ensival, devait terminer la rencontre à quatre, plusieurs joueurs étant en excédent de fautes, mais la messe était déjà dite et La Spéciale l’emportait méritoirement, 80-67. A noter l’excellente prestation du duo d’arbitres.
La Spéciale Aywaille – Ensival C : 80-67
Score: 22-14 / 23-17 / 17-17 / 18-19
Aywaille: Laval 17, Gouvienne 4, Vanlaar 2, Van Roy 10, Koch 24, Philipkin 1, Muylkens 2, Wey 18, Moreau 2.
A domicile, Neuville a pris sa revance des derniers Playoffs en atomisant Quaregnon, 90-67. Reportage.
Vaincus en finale des Playoffs de R2 par Quaregnon en mai dernier, les Neuvillois ont directement mis leur adversaire sous l’éteignoir ce samedi. Après dix minutes, le break était fait pour Delfosse (19 points) et ses coéquipiers qui menaient très largement, 29 à 12. Le second quart était équilibré et les deux équipes se quittaient sur le score de 49-32. Sumkay, Dufour (16 points chacun) et les Neuvillois profitaient de la reprise pour en remettre une couche et asseoir définitivement leur victoire, 90-67.
« Ce fut le jour et la nuit par rapport à la semaine dernière où nous avions l’air d’aimer encaisser et d’en redemander » souligne Kevin Reyserhove en mettant en avant l’envie défensive collective de ses ouailles. « Contre Quaregnon, tous les joueurs ont respecté nos principes défensifs et ont pu compter les uns sur les autres.«
Une prestation magistrale qui en appelle d’autre? « C’est effectivement notre meilleur match jusqu’à présent mais ne nous emballons pas. Il y a encore beaucoup de choses à travailler et ce ne fut pas le meilleur Quaregnon ce samedi » tempère le coach du Rebond.
Ca y est! Malgré un effectif réduit, Spa a décroché sa première victoire de la saison en première provinciale en s’offrant le scalp du leader Saint-Louis, encore invaincu jusque là. Antoine Massart débriefe l’exploit de sa formation avant un déplacement à Esneux ce lundi en Coupe de la Province.
Ce samedi, Spa, toujours à la recherche d’une première victoire en championnat, recevait Saint-Louis, invaincu, pour le match des extrêmes. Un constat qui se vérifiait – mais en sens inverse – après seulement vingt minutes. Grâce à un excellent second quart, Huby (23 unités) et ses coéquipiers regagnaient les vestiaires avec une avance confortable, 41-26. La reprise finissait d’achever Batardy (11 pions) et ses coéquipiers et Spa s’envolait au marquoir pour s’imposer méritoirement 73-55 malgré un sursaut visiteur dans la dernière ligne droite.
Antoine, que retiens-tu de cette rencontre?
Nous étions seulement sept pour disputer cette rencontre mais tous les joueurs ont fait le job. Offensivement, nous avons joué juste. Nous fûmes patients sur jeu placé et nous avons très souvent pris les bonnes options. Nous avons bien shooté car notre sélection de shoots était bonne et découlait des systèmes. Défensivement, nous sommes restés solidaires et avons contrôlé le rebond.
Cette première victoire peut-elle vous libérer et lancer votre saison?
Elle fait évidemment du bien au moral des jeunes. Il faut désormais confirmer et continuer de la même manière.
Emmenés par un duo Dallenogare/Lozina ultra-productif, les All Blacks d’Alleur ont dominé Dison-Andrimont 98-72. Adrien Lozina revient sur cette rencontre, la forme croissante de sa formation et les ambitions de celle-ci.
Les vingt premières minutes entre Alleur et Dison étaient équilibrées. A la pause, le marquoir affichait 44-41. Dans le troisième quart, Gonzales (15 points), Delrez (16 unités) et les Disonnais voyaient les locaux accroitre leur avantage pour se détacher à 67-56 à la demi-heure. Les dix dernières minutes étaient pratiquement à sens unique. Lozina (18 points), Dallenogare (27 unités) et leurs partenaires étaient « on fire » et assommaient les Verviétois pour s’imposer 98-72.
Adrien, que retiens-tu de cette rencontre?
Que nous avons à nouveau réalisé une grosse prestation collective, notamment en défense en seconde période où nous avons limité Dison à trente points.
Es-tu surpris de vos excellents résultats?
Nous pouvons être surpris, en effet, vu la jeunesse et l’inexpérience du groupe. Mais, en même temps, nous savons qu’il y a de la qualité dans cette équipe et nous sommes actuellement dans une bonne dynamique. Avec ces cinq victoires, nous sommes à notre place.
Cinq victoire et deux défaites depuis le début de saison, une belle quatrième place au général. De quoi commencer à vous faire lorgner sur les Playoffs?
Nous n’y pensons pas. Il ne faut pas nous voir trop beaux et nous devons continuer de prendre chaque match avec le même esprit. Nous verrons ensuite où cela nous mène.
En déplacement, Pepinster et Belleflamme se sont inclinés sans toutefois avoir démérité.
Face à l’ogre Kontich, les Haricots ont brillé pendant vingt minutes, faisant jeu égal avec l’armada locale. A la pause, Walewyns (16 unités), Makengo (17 pions), Deplus (12 points) et leurs coéquipiers n’étaient menés que de trois longueurs, 44-41. La reprise était en faveur des locaux qui passaient à 67-54 avant d’alourdir le score dans la dernière ligne droite. Belleflamme s’inclinait finalement 90-69 sans avoir démérité.
A Lambusart, les Pepins démarraient bien la rencontre avant de voir les locaux faire le break dans le deuxième quart. C’était 37-26 à la pause. La reprise voyait Agapit (18 points), Nyssen (15 unités) et leurs partenaires dominer les locaux pour recoller à 53 partout à la demi-heure. Pepinster craquait finalement dans la dernière ligne droite, laissant la victoire à son adversaire, 75-67.
Weekend de rêve pour Ninane! La R2 de Nicolas André a remporté le derby à Haneffe, les Dames ont remporté le choc de P3B et conservé leur brevet d’invincibilité tandis que la TDM2 a renoué avec la victoire face à l’armade de Tongres.
« Yes!« , s’exclamait Luc Dubois en nous prévenant de la victoire de Ninane contre Tongres, épilogue d’un weekend idyllique pour le matricule 1200.
Samedi, face à d’expérimentés Templiers, la jeune garde ninanaise avait décidé de créer la surprise et l’exploit et de décrocher sa seconde victoire de la saison en mettant la main sur ce derby, 86-92. Profitant des largesses offertes par la défense locale, Van Michel (22 points), Sam Bodson (20 unités), Gary Dupont (18 unités) et leurs coéquipiers allaient virer en tête à la pause 43-47. Mieux, les visiteurs profitaient du troisième quart pour accroitre leur avance (60-67) avant de bien résister à la tentative de retour de Mika Berger (18 pions), Benoit Tassin (26 unités) et de leurs partenaires.
Une belle victoire qui traduit les progrès constants réalisés par les jeunes Calidifontains. « Mon discours reste le même après cette jolie victoire: seul l’entrainement paie. Néanmoins, nous encaissons encore beaucoup trop, notamment dans le premier quart (28 points). Toutefois, je félicite les joueurs qui ont mérité de bout en bout cette victoire. Il y a eu de l’intensité, de la justesse offensive et, pour ne rien gâcher, une attitude exemplaire face à une atmosphère électrique en fin de match » nous livre Nicolas André.
Colette toujours jeune, les dames invaincues
C’était ensuite au tour de la P3 Dames du matricule 1200 de remporter son choc face à la Vaillante Jupille. Les deux équipes présentaient un bilan formidable de quatre victoires et zéro défaite et se livraient bataille pour le leadership de la série. Dans une salle des Argilières toujours complexe à appréhender, Claire Dubois et ses coéquipières ont fait preuve d’abnégation en défense pour l’emporter 45-55 et prendre ainsi seules la tête de la P3B.
Enfin, dimanche après-midi la TDM2 calidifontaine recevait son (presque) voisin de Tongres. Des Limbourgeois dirigés par Olivier Macfly, un ancien de la maison blanche et rouge. « Les locaux sont, pour le moment, dans une spirale négative et je me méfie fortement de cette bête blessée » prévenait ce dernier. Les affaires démarraient très mal pour le groupe d’Yvan Fassotte qui se retrouvait mené de 14 points après seulement quelques minutes de jeu. Sous l’impulsion de Colette (20 unités) ayant définitivement retrouvé une seconde jeunesse, Ninane recollait à 22-24 au quart-temps et restait au contact de l’armada limbourgeoise lors des dix minutes suivantes.
Menés 36-43 à la pause, Dedave (21 pions) et ses partenaires profitaient du troisième quart pour réduire un peu l’écart, 57-62, avant de dresser les barbelés et de lâcher les chevaux pour passer devant et arracher avec brio leur première victoire à domicile de la saison, 79-72. Qu’on se le dise, Ninane est de retour!
A Saint-Michel, Welkenraedt, emmené par un Fabrice Leemans des grands soirs, s’est adjugé le derby, 71-92. Dans le même temps, Esneux s’est incliné contre Ensival.
Beau derby verviétois que celui qui avait lieu ce samedi dans la salle du Collège Saint-Michel entre des locaux coachés pour l’occasion par Antoine Braibant et des promus qui surprennent positivement. « Ce fut un match à haute intensité, Saint-Mich est une équipe jeune qui court non-stop » souligne Gilles Fyon. « Nous étions bien en place et avons pris un paquet de rebonds offensifs et défensifs alors que Fabrice Leemans – légèrement personnel mais nous ne lui en tiendrons pas rigueur (rires) – était chaud comme la braise. » Au final, Welkenraedt l’emportait 71-92.
L’autre frère Leemans s’est incliné à Ensival, 85-78. « Il nous a manqué du collectif devant et derrière et une réussite digne de ce nom aux lancers-francs » regrette David Iliaens. « Il faut maintenant nous concentrer sur la suite et tenter de revenir à un bilan équilibré. »
Ce samedi, au terme d’un derby disputé, Hannut s’est imposé à Waremme, 76-84. Reportage.
« Un derby relativement disputé où la pièce aurait pu tomber d’un côté comme de l’autre. La victoire est revenue à l’équipe qui est restée la plus calme et, pour une fois, c’était Hannut » nous résume Nicolas Gerads en riant (jaune).
Le premier quart de cette alléchante confrontation était résolument offensif et les locaux se mettaient en évidence pour mener 27-24 après dix minutes. « Notre plan de match fonctionnait face à des Hannutois diminués et ne voulant pas se brûler physiquement » continue le coach des Wawas. Waremme augmentait son avance jusqu’à douze unités dans le deuxième quart. « Nous avons alors manqué de lucidité en voulant tuer le match par des efforts individuels » regrette Nicolas. Les Hesbignons en profitaient pour recoller à 46-44 à la pause.
« Rien n’était mal fait et l’organisation défensive prévue était respectée mais, au retour des vestiaires, celle-ci disparaissait. Goffin (20 pions) et Blanchy (24 points) en profitaient pour faire « joujou » avec mes jeunes Wawas pour creuser l’écart » peste l’entraineur local. A la demi-heure, le groupe de David Beck était passé devant 62-67. Dans le dernier quart, Waremme tentait de revenir, sans y parvenir. « La volonté était là mais l’expérience adverse faisait la différence alors que notre jeu offensif était trop stéréotypé avec chaque joueur désireux de tirer la couverture à lui » reconnait Nicolas. Au final, Hannut l’emportait 76-84.
« Je note quand même un certain déséquilibre au niveau des fautes avec 38 lancers-francs à 9 sur l’ensemble du match. J’essaie de ne pas le faire car il y a d’autres points à travailler mais je remarque que l’on parle de plus en plus des hommes en gris alors qu’on devrait davantage parler de basket » soupire Nicolas. « Félicitations à Hannut et à David Beck qui fut mon coéquipier à Esneux. Ils ont fait le match qu’il fallait et je leur souhaite bonne chance pour la suite tandis que nous tâcherons de ne plus réitérer ces erreurs.«
A Sainte Walburge, Bellaire a livré une prestation trois étoiles pour s’adjuger le derby.
Chez les Sang et Marine, les Blue Rabbits avaient décidé de dresser les barbelés en seconde période afin de s’offrir une large victoire, 58-86. « Nous avons livré une très bonne prestation, surtout en seconde période où nous n’encaissons que vingt points » souligne Gael Colson avec satisfaction. « Tout le monde a bien joué, cela fait plaisir à voir. » Le déclic a-t-il eu lieu pour Bellaire? Si oui, un vague bleue risque bien de déferler sur l’élite provinciale.