« Personne n’a envie de faire 2 heures de route en partant battu »

Les semaines se suivent pour Verviers et la première victoire n’est toujours pas tombée dans l’escarcelle des courageux Collégiens. Une situation pas toujours facile à vivre comme nous l’explique Romain Bruwier avant de se rendre à Gent ce vendredi avec ses coéquipiers.

Depuis le début de saison, les troupes d’Antoine Braibant n’ont pas encore pu lever les bras et goûter à l’ivresse de la victoire. Une situation qui pourrait peser sur le moral des jeunes Collégiens. « Il est vrai que ce n’est jamais facile d’encaisser toutes ces défaites mais le groupe reste soudé et continue d’apprendre et de s’amuser » nous confie Romain Bruwier. « D’ailleurs, si nous perdons cette cohésion qui règne entre-nous, nous n’aurons plus rien!« 

Ce vendredi, les Verviétois se rendront à Gent. « Une équipe plus abordable que celles rencontrées ces deux dernières semaines » sourit le longiligne pivot. « Nous allons pouvoir partir plus confiants et aborder ce match plus facilement. Personne n’a envie de faire deux heures de route en partant battu.« 

Si Verviers tient plus ou moins le choc à domicile, les réusltats sont souvent moins encourageants à l’extérieur. « Depuis le début de saison, nous nous exportons assez mal » reconnait Romain. « Je pense qu’aller jouer à Gent sera l’occasion d’inverser la tendance. Nous sortons d’un match assez mitigé contre Courtrai lors duquel nous avons très peu marqué mais où nous avons eu une bonne réaction en deuxième période. Ce vendredi, ce sera un autre match. Nous apprenons de nos erreurs et repartons plus forts.« 

« Sur papier, Ninane est vraiment très fort »

Le week-end dernier, Belleflamme a pris l’eau à Willebroek. Ce vendredi, Makengo et ses coéquipiers doivent se remobiliser pour tenter de terrasser Ninane. Interview.

Ircylle, comment juges-tu votre dernière prestation à Willebroek?

Elle est à oublier. Nous avons été ridicules dès l’entame de match. Nous n’étions nulle part en défense et c’était pareil en attaque. Nous n’avons guère connu de réussite, contrairement aux locaux qui ont shooté avec un pourcentage affolant. Bref, les locaux ne nous ont simplement pas « respecté ».

Ce vendredi, vous enchainez avec un gros derby et la réception de Ninane. Que devrez-vous faire pour contenir les Calidifontains?

Pour contenir cette équipe, nous devrons vraiment nous donner, nous faire mal en défense pour limiter Ninane qui, sur papier, est vraiment très fort. Nous serons chez nous, il ne faudra pas hésiter à prendre nos options… Et ne pas pas respecter les Calidifontains car eux, ils ne se gêneront pas.

« Ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses »

Ce samedi, c’est pas moins de quatre affiches qui auront lieu en première provinciale. Des chocs en haut du classement, une probable joute de Playoffs, un duel de promus, de multiples retrouvailles et un derby pour le maintien. Focus sur quatre rencontres qui vaudront le déplacement.

Que de belles affiches ce samedi en première provinciale! L’Etoile Jupille, quatrième du général, recevra Hannut, troisième. « La défaite du week-end dernier à Saint-Louis nous a fait mal car nous avions le match en main. Nous devons réagir contre les Hesbignons » souffle Marc Jacot. « Nous devrons pour cela cadenasser Blanchy et imposer notre rythme et notre physique dans la raquette. Limiter offensivement Hannut sera l’une des clés de cette rencontre. » Les Etoilés font le gros dos en attendant des joueurs meilleurs et la trêve des confiseurs. « Nous n’arrivons pas à nous entrainer à dix suite à des blessures et à des absences pour raisons professionnelles » déplore le versatile poste 4. « Cela porte préjudice à notre fluidité offensive. La trêve hivernale fera du bien à l’équipe.« 

Autre affiche entre cadors, la réception de Saint-Louis par Alleur. « Encore un gros match, surtout pour moi qui vais retrouver pas mal de connaissances » rigole Adrien Lozina, un ancien du Collège. « La clé sera de limiter les shooteurs de Saint-Louis et de réussir à garder l’alchimie offensive que nous avons eu à Welkenraedt car nous affronterons à nouveau une grosse défense. Nous pouvons nous « permettre » de marquer 94 points mais pas d’en encaisser 98. » Et si le pivot refaisait une nouvelle pointe à 36 unités, la balance pourrait bien pencher en faveur des All Blacks.

Verviers sortira-t-il l’artillerie lourde pour le derby du maintien?

Dans la course aux Playoffs, le duel entre Waremme et Esneux devrait valoir le déplacement. Une rencontre particulière pour Nicolas Gerads (retrouvez son interview complète ici) qui a autrefois porté les couleurs des Dragons. « Nous allons devoir afficher notre identité défensive durant quarante minutes et ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses » prévient le coach des Wawas. « Il faudra nous serrer les coudes derrière et imprimer un certain tempo devant car affronter les expérimentés Esneutois sur jeu placé est très compliqué. Offensivement, nous devrons rester focalisés sur ce que nous savons faire et ne pas vouloir prendre le match à notre compte car, chez nous, personne n’en est capable. Il faudra jouer sur les points faibles adverses, ce qui ne sera pas simple car le coach Gillotay sais facilement s’adapter et profite de son expérience pour trouver souvent de bonnes solutions. Selon moi, Esneux possède une savoureux mélange pour jouer le top 4 avec Hannut, Ensival et l’Etoile. »

Pas de lutte pour le titre ou pour les Playoffs entre Dison et Verviers mais un derby capital pour le maintien entre deux formations qui ont grandement besoin de prendre des points. « Un gros match que ce derby lors duquel nous devrons imposer notre rythme de la première à la dernière minute tout en étant présents des deux côtés du terrain » souligne Jordan Delrez. Dans quelle configuration se déplaceront les Collégiens? La TDM2 jouant vendredi, il y a de fortes chances que Verviers sorte l’artillerie lourde.

« Une victoire importante »

Ce mercredi, en match d’alignement en P3C, Sprimont a créé la surprise en dominant La Villersoise 60-51. Reportage.

« Je pense que le principal est d’avoir empoché les trois points » souligne Sacha Evrard, satisfait de la défense proposée par sa formation. « Nous n’avons pas fait un bon match du tout mais notre adversaire, que j’attendais plus fort, non plus.« 

La partie était équilibrée mais les Carriers comptaient dix longueurs de retard avant de revenir à égalité. « Dans le quatrième quart, nous avons changé de défense et le match a basculé » précise l’entraineur local. Au final, Sprimont l’emportait 60-51 pour se donner un peu d’air avec le fond du classement. « Une victoire importante pour nous » conclut Sacha.

« Que du bien à dire de Neufchâteau »

Ce vendredi, Sprimont accueillera Neufchâteau. Une rencontre synonyme de retrouvailles pour Thibaut Boxus.

Thibaut, appréhendes-tu les retrouvailles avec les Chestrolais?

Non, je n’ai pas d’appréhension, je suis juste content de retrouver mes anciens coéquipiers avec qui je m’entends très bien. Cela laisse présager d’une grosse buvette.

Quels souvenirs gardes-tu de tes années à Neufchâteau?

Je garde un très bon souvenir de ce club, je n’en parle que pour dire du bien. Cela aurait dû être une belle affiche en vue des Playoffs mais grâce à ce championnat super excitant – on nous a annoncé en début d’exercice qu’il n’y aura pas de Playoffs cette année, du coup, sauf énorme surprise, Kontich sera champion dans notre série -, il n’y a déjà plus d’enjeu si ce n’est la fierté.

Que devrez-vous faire pour l’emporter?

Cette année, les Chestrolais jouent plus vite et avec une grosse intensité défensive. Nous devrons les ralentir et contrôler le rythme de la partie. Attention, ils viennent de perdre deux matchs et voudront sortir du trou.

« Les entrainements-belote jusqu’à 5 heures du mat' »

Beau duel de promus ce samedi en première provinciale entre Waremme et Esneux. Une rencontre spéciale pour Nicolas Gerads qui fut autrefois un Dragon. Entretien.

Nico, appréhendes-tu cette rencontre?

Je la crains, oui, en ce qui concerne nos blessures car c’est une catastrophe pour nous en ce moment à ce niveau. J’ai six gars – et pas des moindres – sur la touche. C’est lourd! J’espère en récupérer l’un ou l’autre pour cette rencontre mais ils seront en manque de rythme. A côté de cela, Esneux est une équipe hyper talentueuse avec énormément d’expérience. Nous savons comment les Dragons aiment jouer car nous les avons affrontés deux fois l’an passé et nous ne devrons pas tomber leur jeu et nous laisser marcher dessus. Nous savons aussi que des gars comme Bassini, Iliaens ou Scheveneels peuvent décider du match à eux seuls… Sans compter qu’à côté, il y a du lourd aussi.

Qu’est-ce que cela te fera de retrouver ton ancien club?

C’est toujours assez spécial de retrouver un ancien club, surtout un club familial pour lequel j’ai énormément de respect et avec lequel j’ai d’excellents souvenirs. Depuis des années, Esneux fait un travail énorme à tous les niveaux et tout commence avec Didier Longueville. Ses connaissances, son investissement pour le club et les joueurs sont indéniablement à souligner et j’en suis admiratif. Derrière lui, il y a des bénévoles irremplaçables. C’est pourquoi les joueurs ont toujours difficile de quitter ce club.. Mais ce n’est pas pour cela que je ferai de cadeaux à nos adversaires, ils me connaissent et savent cela.

Tu évoquais tes bons souvenirs communs avec Esneux. Quels sont les princpaux?

Un truc qui m’a toujours frappé là-bas c’est que peu importe le statut ou le talent, tout le monde est sur un pied d’égalité. Cela renforce l’esprit d’équipe et le niveau de chacun. Parmi mes meilleurs souvenirs basket, il y a bien entendu la montée en D3, la demi-finale de Coupe AWBB contre l’ogre D2 Fleurus ou encore les entrainements-belote jusqu’à cinq ou six heures du mat avant d’aller aux cours (rires). Et aussi de belles amitiés comme avec Ludovic Lebeau qui est le parrain de mes filles.

Selon toi, que devrez-vous faire pour l’emporter?

Nous allons devoir afficher notre identité défensive durant quarante minutes et ne pas nous focaliser sur les « stars » adverses ». Il faudra nous serrer les coudes derrière et imprimer un certain tempo devant car affronter les expérimentés Esneutois sur jeu placé est très compliqué. Offensivement, nous devrons rester focalisés sur ce que nous savons faire et ne pas vouloir prendre le match à notre compte car, chez nous, personne n’en est capable. Il faudra jouer sur les points faibles adverses, ce qui ne sera pas simple car le coach Gillotay sais facilement s’adapter et profite de son expérience pour trouver souvent de bonnes solutions. Selon moi, Esneux possède une savoureux mélange pour jouer le top 4 avec Hannut, Ensival et l’Etoile. Ce sera loin d’être simple…

« Maxence Bonaventure et le public furent énormes »

Il y a de la vie, du coeur et du talent à Stavelot, dans les gradins et sur le terrain. Les pensionnaires de P3 ont créé l’exploit des huitièmes de finale de la Coupe de la Province en éliminant Welkenraedt comme des patrons, 76-60. Reportage.

Au moment d’entamer ce huitième de finale de Coupe, les locaux comptaient dix points d’avance. « Mais nous avons très mal démarré cette rencontre spéciale » déplore Quentin Desert. Les Blancs-Moussis encaissaient vingt-et-un points dans le premier quart et perdaient directement son viatique initial. « Cependant, nous avons bien su réagir et nous n’avons plus autant encaissé.« 

La bande à Kessel dressaient les barbelées derrières – trente-neuf points concédés en trente minutes – et trouvaient des solutions devant. L’écart grandissait et Stavelot s’imposait finalement 76-60 dans la liesse générale.

Une magnifique prestation des leaders de P3C face à un adversaire de gros calibre. « Plusieurs facteurs expliquent ce résultat » analyse Quentin. « Tout d’abord c’est notre défense sur les shooteurs adverses et sur Roosen. Ensuite, nous avons eu droit à un Maxence Bonaventure des grands soirs. Il a été énorme! Mais je pense que notre atout majeur hier fut notre public, il a été exceptionnel!« 

Stavelot rejoint donc les quarts de finale de la compétition où il affrontera le vainqueur du match entre les P2 de Saint-Louis et Harimalia. « L’objectif était de passer ce tour pour nous prouver que nous en étions capables mais maintenant que c’est fait, j’imagine que nous allons quand même essayer d’aller le plus loin possible » conclut l’ailier.

« Les arbitres ont sifflé des choses incompréhensibles »

Samedi dernier, Comblain a craqué en seconde période contre Ninane. Ce samedi, Rémy Collard et ses coéquipiers accueilleront l’ogre Kontich. Exploit en vue?

A Ninane, Comblain a laissé filer la victoire. « Nous avions fait une bonne première mi-temps dans l’ensemble mais un piètre troisième quart » se souvient Rémy. « Le dernier quart était équilibré mais malheureusement pour nous, les arbitres ont sifflé des choses incompréhensibles en faveur des Calidifontains et le résultat final fut décevant. »

Ce samedi, les Comblinois recevront Kontich, favori de la TDM2B. « Nous devrons absolument montrer un visage plus combatif car, chez nous, tout est possible et je nous vois bien peut-être créer la surprise dans notre petite salle » avance l’ailier. « Les entrainements de la semaine seront cruciaux pour nous préparer. »

« Des joueurs dont l’avenir est en D1 ou en D2 »

Lourdement défaits à Anvers le week-end passé, les Bobelins recevront une autre équipe satellite de D1 – Louvain – ce samedi. François Lodomez revient sur les dernières prestations des Spadois et préface la rencontre à venir contre les Bears.

François, votre dernière sortie ne restera pas dans les mémoires…

Ce week-end ne fut pas terrible, en effet. Nous avons pensé trop vite que nous étions battus… Mais il faut reconnaitre que cette équipe d’Anvers est constituée de jeunes joueurs très doués dont l’avenir est en D1 ou en D2.

Ce samedi vous recevrez Louvain, une équipe au profil similaire.

Exact, il s’agit du même style de joueurs, c’est-à-dire jeunes et physiques. Toutefois, les Louvanistes sont moins talentueux si je me fie aux résultats et au classement. Nous avons donc notre chance et nous allons devoir la saisir car les victoires sont importantes.

Que devrez-vous faire pour cela?

Nous devrons imposer notre rythme et ne pas subir celui des Louvanistes qui est sans doute très élevé. Nous devrons jouer de longues possessions offensivement afin de fatiguer un maximum nos adversaires.

« Un bilan globalement positif »

Avant de recevoir Loyers ce vendredi, Tom Ventat a dressé le bilan de Saint-Louis après ce premier tiers de la saison. Analyse.

« Du point de vue des résultats, notre six sur dix en déplacement est au-delà de nos attentes » nous confie Tom Ventat. « Même si l’une ou l’autre défaite nous laissent un goût amer, c’est globalement positif. Par contre, il nous faut progresser sur le fond par rapport à l’an passé et c’est certainement le point négatif de ce début de saison. Toutefois, humainement, nous nous entendons très bien entre nous et les arrivants sont de super gars. Nous sentons qu’il manque encore de petites choses sur le terrain et à l’après-match pour que tout soit parfait.« 

Avec un noyau composé de joueurs évoluant aussi en TDM2 à Esneux ou avec la P1 du Collège, les automatismes ne sont pas simples à trouver. Et Saint-Louis doit désormais composer sans Matisse qui n’évoluera normalement plus avec la R1. « Boris Ntumba, Thibaut Batardy et Maxime Rassart sont nos intérieurs et Jason Troisfontaine peut jouer comme trois ou quatre. Nous avions recruté en conséquence car nous savions que Clément ne fera pas systématiquement les deux matchs » nous précise le jeune et véloce meneur. « Mon frère peut aussi dépanner parfois en défense mais alors nous jouons davantage offensivement avec quatre extérieurs, ce qui a failli nous faire gagner au Royal IV.« 

Ce vendredi, les troupes de Joseph De Sutter évolueront « à domicile ». « Nous recevrons Loyers à Esneux » précise Tom. « Cette équipe est imprévisible mais a largement les qualités pour jouer les Playoffs. Ce sera notre rôle de ne pas les mettre en confiance afin d’éviter qu’ils ne prennent feu! »

Crédit photo: PP Photography Amateur