« Des joueuses qui font étalage de valeurs qui me sont chères »

En R1 Dames, LAAJ est la belle surprise de cette première moitié de saison. Pascal Vanderoost dresse le bilan de sa formation. Entretien.

Pascal, quel bilan tires-tu à mi-saison pour ta formation de R1 de LAAJ?

Après l’année de la création de notre section féminine l’an passé, conclue par un maintien acquis lors du dernier match, nous poursuivons notre évolution avec une place d’outsider juste derrière les ténors de la série. Nous sommes installés dans le Top 6 d’une série très homogène et devant plusieurs équipes qui jouaient les Playoffs les saisons précédentes. Je ne peux donc qu’être satisfait.

Quels furent les points positifs de ces premiers mois?

Je ne peux masquer ma fierté de travailler avec un groupe de joueuses qui font toutes étalages des valeurs qui me sont chères: respect, abnégation, bonne humeur… Notre groupe est exemplaire par sa mentalité! Je suis personnellement très satisfait de voir le chemin parcouru par mes joueuses dont plusieurs d’entre-elles n’avaient jamais évolué à ce niveau et en lesquelles peu de monde croyait… Même si la route reste longue! Voir mes joueuses expérimentées s’épanouir au sein de l’équipe en guidant les plus jeunes tout en étoffant leur basket est également révélateur de notre bon travail. A noter également que nos U19 se sont qualifiées pour le championnat national en faisant partie des 6 meilleures équipes wallonnes!

Quels furent les points négatifs de ce premier tour et que vous faut-il encore améliorer?

Le bémol est sans doute le grand nombre de blessures simultanées qui sont venues freiner notre évolution collective. En tant que perfectionniste, je peux trouver des tas de points à améliorer dans notre jeu. Principalement, nous devrons réussir à nous trouver une identité collective offensive. Toutes les filles ne prennent pas les bonnes initiatives aux bons moments et nous devrons trouver une assise collective plus importante afin de favoriser les bons choix. Défensivement, les filles ne sont pas habituées à devoir appliquer autant de règles, cela engendre plusieurs oublis individuels. Chacune devra prendre conscience de sa tâche défensive personnelle pour faire grandir le collectif.

Quel fut le fait marquant de cette première moitié de saison?

Un match en particulier a retenu mon attention: notre victoire contre le Spirou Ladies. Une propagande pour le basket féminin contre une équipe composée de cinq joueuses évoluant en D1!

Quelles sont tes envies pour la suite de la saison?

Pour le second tour, j’aspire à réduire l’écart qui nous sépare des équipes plus expérimentées. L’évolution et la progression des individualités restent l’un de mes leitmotivs! Et j’attends de mes filles qu’elles continuent de profiter de la chance qu’elles reçoivent tout en donnant une bonne image de notre section féminine.

« La défense est la meilleure des attaques »

Simon Chapelle se plie à l’exercice du Thé ou Café. 

Simon, tu es plutôt passe ou panier?

Plutôt passe.

Attaque ou défense?

La défense car « c’est la meilleure des attaques » (rires).

Netflix ou cinéma?

Cinéma.

Pizza ou burger?

Pizza.

City-trip ou vacances à la plage?

City-trip.

LeBron ou Curry ou un autre?

Michael Jordan.

Anderlecht ou Standard?

Quelle question! Standard bien évidemment!

Et enfin, plutôt thé ou café?

Thé, mais pas souvent.

« Nous mettre à l’abri le plus vite possible »

Tout comme Bellaire et Esneux, Welkenraedt réussit ses débuts au sein de l’élite provinciale. A mi-saison, Thierry Carton dresse le bilan de sa formation.

Avec sept victoires en douze rencontres, le bilan de Welkenraedt est positif. « Je suis très satisfait de ce premier lors duquel nous avons battu de grosses cylindrées comme Hannut, l’Etoile Jupille, Alleur tout en ayant presque créé l’exploit contre Ensival » souligne Thierry Carton avant d’évoquer le point noir de sa formation. « Nous ne comptons qu’une victoire à l’extérieur.« 

En effet, si les « Noirs » se révèlent dominateurs dans leurs installations, ils semblent bien plus friables loin de leurs bases. Avec plus d’assurance à l’extérieur, Roosen et ses partenaires auraient très bien pu figurer dans le top 5 de la série, à l’instar de Bellaire. La deuxième partie de saison s’annonce excitante pour Welkenraedt qui pourrait bien arbitrer la lutte pour le titre ou se mêler à celle pour les Playoffs. « Notre objectif sera de nous mettre à l’abri le plus vite possible » conclut toutefois prudemment le coach local.

« Ultra-exigeant envers moi-même et mes coéquipiers »

Malgré les blessures, Waremme est le beau dauphin de Tilff en R2B. Maxime Gaudoux analyse le premier tour des Wawas et son retour dans le basket régional.

Tant pour Waremme que pour le basket liégeois, la présence de Maxime Gaudoux sur les parquets de deuxième régionale est un véritable bonheur. « Cela ne se passe pas trop mal. Après toutes ces galères liées aux blessures, je cherchais à m’amuser et, hors du terrain en tout cas, c’est un succès. Je fais partie d’un groupe composé de super gars » sourit l’ancien joueur pro passé par Liège, Charleroi et Louvain. « Sportivement, je reste un gros compétiteur et je suis ultra-exigeant envers moi-même et mes coéquipiers. Ce n’est pas toujours simple pour eux (rires). »

Ce n’est pas forcément aisé non plus pour Maxime, mis à rude contribution vu les soucis d’effectif qu’ont connu les Wawas et attendu comme Barabas par toutes les défenses de la division. « C’est parfois difficile pour moi de jouer avec le frein à main, alors que je devrais le faire pour me protéger un peu physiquement » reconnait-il. « Au classement, nous sommes là où nous devons être. Hormis notre non-match contre Tilff et notre défaite à Kain avec une demi-équipe, nous avons gagné nos match d’une grosse vingtaine de points.« 

Après ces quelques mois sous le maillot de Waremme, Maxime pointe les points positifs et négatifs. « L’entente du groupe est clairement au top. Malgré les blessures et les entrainements parfois à cinq ou six ou alors à dix complétés par des joueurs de P3 et P4 – merci à eux -, l’ambiance reste au beau fixe » souligne l’ailier. « Personnellement, je ne pointe pas d’aspect négatif car les difficultés rencontrées nous ont donnés l’occasion de créer quelque chose. Il faut juste s’assurer de ne perdre personne d’autre en chemin. »

La poisse colle aux basques du groupe de Mike De Keyser définitivement privé d’Arnaud Bondue et devant encore composer sans Yannick Moray pour plusieurs mois. « La blessure de Yann restera le fait marquant et malheureux de cette première moitié de saison. C’est dommage dans de telles circonstances et puis c’est un super gars qui ne mérite pas ça et encore moins après tout ce qu’il a traversé » affirme Maxime. « Pour le second tour, ce serait bien de viser la première place et d’arriver avec l’équipe la plus complète possible en mai.« 

« La cohésion se travaille aux entrainements »

Nouveau venu à la distribution de Spa, Maxime Pluys se confie sur ses premiers mois avec les Bobelins et le premier tour contrasté de sa formation. Entretien.

Maxime, après quelques mois, comment juges-tu ta décision d’avoir rejoint Spa à l’intersaison?

Je suis très content d’avoir choisi Spa. Mes coéquipiers m’ont très bien intégré et je me sens bien dans ce club.

Que penses-tu de votre premier tour de championnat?

Après un départ difficile, nous terminons la première partie de saison sur un cinq sur sept. Il a fallu que nous trouvions nos marques mais, malgré tout, je penses que nous aurions dû finir ce premier tour avec, au minimum, trois victoires supplémentaires.

Quels furent les points positifs de ces quelques mois?

Notre réaction après un début de championnat difficile – six défaites – et la bonne ambiance qui règne au sein du groupe.

Quels furent les points négatifs?

Malheureusement, nous n’arrivons pas à avoir deux entrainements au complet la semaine à cause de différentes raisons (travail, études, etc.). Pour un nouveau groupe comme le nôtre, la cohésion se travaille à l’entrainement.

Quel fut le fait marquant de cette première moitié de saison?

Notre victoire contre Saint-Louis – qui était leader de la série – nous a reboosté alors que nous étions en plein doute et a montré que le groupe était compétitif.

Quels seront vos objectifs en 2020?

Nous allons avoir un mois de janvier compliqué, à nous de nous serrer les coudes afin de poursuivre sur notre lancée et de pouvoir nous mettre à l’abri au plus vite. Pour ma part, je veux continuer à emmagasiner de l’expérience, m’amuser et m’épanouir à Spa.

Olivier Troisfontaines rejoint Ostende

Joli coup réalisé par Ostende qui a engagé le Liégeois Olivier Troisfontaines.

Sans club depuis le début de saison, Olivier Troisfontaines vient de s’engager avec Ostende, comme l’annonce La DH/Les Sports+. Un joli coup pour le club côtier dont le manque de profondeur d’effectif, malgré de vrais jeunes talents, était criant, notamment en Coupe d’Europe. Avec la montée en puissance du Spirou, l’excellent premier tour de Mons et les qualités d’Anvers, les champions en titre auront bien besoin de l’international belge pour rafler la mise en juin prochain.

Crédit photo: Philippe Collin

« J’ai beaucoup de progrès à faire en défense »

Romain Bruwier se plie à l’exercice de Thé ou Café.

Romain, tu es plutôt passe ou panier?

Panier car la plupart du temps, je suis en dessous. Il est donc plus compliqué de distribuer la balle une fois au poste.

Plutôt attaque ou défense?

Plutôt attaque pour le moment car j’ai beaucoup de progrès à faire en défense dans mes deux équipes (ndlr: la TDM2 de Verviers et la R2 de Visé)

Netflix ou cinéma?

Je n’ai pas Netflix donc je pars naturellement sur une soirée au cinéma.

Burger ou pizza?

Plutôt burger, il y a souvent plus à manger (rires)

Vacances à la plage ou city-trip?

City-trip, sans hésiter. Il y a trop de choses à voir pour rester sur une plage.

Plutôt Lebron ou Curry?

Lebron, depuis toujours.

Standard ou Anderlecht?

Standard, sans hésiter, mais pas au même niveau que Maxime Grégoire (rires).

Et enfin, plutôt thé ou café?

Thé.

Torreborre sacré meilleur dunkeur

Après une cascade de défections de dernière minutes, la Team World a remporté le All Star Game, 118-111.

Dix joueurs sur vingt-quatre avait déclaré forfait quelques heures avant le début du All Star Game belge. Ceux-ci furent remplacés par d’autres qui se sont assurés du spectacle dans un match où les défenses étaient aux abonnés absents. C’est la Team World, emmenée par un Maric (29 points) aussi en forme que quelques jours plus tôt contre Liège, qui l’a emporté, 118-11. Chez les Belges, c’est Lambot qui finit meilleur marqueur avec 21 points.

Petit cocorico, c’est Francis Torreborre qui a remporté le concours de dunk!

A coeur vaillant, rien d’impossible

En TDM2A, Pepinster est antépénultième. Une position qui ne reflète pas les qualités des troupes de Pascal Mossay qui se sont souvent inclinées de quelques points. Avant d’entamer un second tour aussi passionnant qu’indécis, Hugo Maréchal dresse le bilan de la première moitié de championnat du club verviétois.

Pour son retour en troisième nationale, Pepinster occupe à mi-saison l’antépénultième place de la TDM2A avec un bilan de quatre victoires en douze rencontres. « Nous ne sommes pas satisfaits de notre place au classement » nous confie Hugo Maréchal. « Nous méritons mieux vu nos sept défaites de moins de dix points. Nous pourrions être trois ou quatre places plus haut facilement.« 

Ayant dû faire face à de nombreuses blessures, les Pepins souffle le chaud et le froid. « Notre fin de mi-saison, au caractère comme nous l’avons démontré contre Anvers est positive » analyse le poste 4 verviétois. « A contrario, nos entames de matchs et nos cinq dernières minutes lors desquelles nous ne savons pas « tuer » un game sont des points négatifs. Si nous parvenons à résoudre cela, nous pourrons aisément viser les six victoires au second tour. Pour celui-ci, notre objectif est encore malheureusement le maintien. Pour cela, nous espérons gagner un maximum de matchs. Terminer avec un bilan équilibré serait magnifique mais quasiment impossible.« 

A coeur vaillant, rien d’impossible…


« Le groupe a repris le dessus en décembre »

Profitant de la trêve hivernale, Benoit Tassin dresse le bilan du premier tour des Templiers.

Benoit, es-tu satisfait de votre première moitié de saison?

Non. Clairement, avec le groupe que nous avons et en repensant à certaines défaites, nous aurions dû avoir au minimum deux ou trois victoires de plus.

Quels sont les points positifs de ce premier tour?

La réaction du groupe au mois de décembre. Même si c’est tard, même si cela ne s’est pas soldé uniquement par des victoires, le groupe a repris le dessus en décembre. A nous de confirmer ce redressement au deuxième tour.

Quels sont les points à améliorer?

Notre inconstance est à corriger. Nous avons fait de très gros matchs sans victoire car pendant quatre ou cinq minutes, nous arrêtions de jouer, en bloc, et l’adversaire ne nous a pas attendu.

Quel fut le fait marquant de ce premier tour?

Nos deux défaites après prolongation font très mal au décompte final, surtout celle contre Huy qui est un concurrent direct dans le bas de classement.

Quels seront vos objectifs pour le second tour?

Continuer à bien jouer comme nous avons su le montrer en décembre afin de nous assurer une fin de saison plus « cool » que celle de l’année passée.