« Tout a volé en éclats »

En première provinciale, Saint-Louis a assuré contre Sainte Walburge, Verviers a empoché une seconde victoire de rang contre Alleur, Dison a craqué à Welkenraedt et Bellaire s’est distingué à Esneux. Résumés et réactions.

Vendredi, Saint-Louis a pris la mesure de Sainte Walburge, 87-67. « La première mi-temps fut très serrée, les Sang et Marine avaient beaucoup de réussite et rataient très peu » nous explique Romain Hamaide, auteur de quinze points. A la pause, les Collégiens menaient tout de même 46-41. « En seconde période, nous avons déroulé et de nombreux joueurs ont apporté leur écot. Finalement, nous avons creusé l’écart au dernier match pour nous imposer de vingt points. » Et d’ajouter: « Malgré les absence de Muller et Batardy, tout l’équipe a su élever son niveau de jeu et le groupe a très bien géré. Il s’agit d’une belle victoire collective. »

Un revers qui ne fait pas les affaire des troupes de Pascal Goffin car, le lendemain, Verviers empochait sa seconde victoire. Un beau succès décroché contre Alleur. Emmenés par Akinbodu (19 points), les locaux démarraient parfaitement pour mener 30-18 après dix minutes. Dallenogare (19 points) et ses partenaires ne baissaient pas les bras et passaient même devant dans le dernier quart mais Verviers finissait par l’emporter, 81-75. « Notre prestation fut compliquée, surtout dans le premier quart-temps où nous avons encaissé 30 points… Mais à six, c’est toujours compliqué, surtout face à une équipe rapide et athlétique comme Verviers » reconnait Adrien Lozina, moins impactant que d’habitude avec 9 points. « Malgré une faible intensité de notre part, nous sommes tout de même repassés devant en fin de partie sans pouvoir toutefois concrétiser cela car chacun a alors essayé de faire la différence individuellement. Un match à oublier mais qui n’entache par forcément notre bilan.« 

« Nous sommes frustrés »

Si Alleur n’a pas réussi le hold-up dans la Cité lainière, Welkenraedt y est parvenu à domicile dans le derby l’opposant à Dison. Grâce à un finish impressionnant, la paire Roosen/Leemans (41 points) et leurs coéquipiers l’ont emporté 80-70, enfonçant encore davantage les Disonnais. « Le groupe et moi-même sommes frustrés car nous avons mené pendant quarante-cinq minutes. Nous étions concentrés sur les consignes et puis tout a volé en éclats en cinq minutes » déplore Gino Fortuna. « Je ne remet en cause ni l’arbitrage, ni la très belle équipe locale mais nous avons montré que nous sommes une team qui se bat à la fois contre l’adversaire et contre elle-même. Nous gagnons des ballons en défense et les perdons ensuite par précipitation. » Un revers qui place les Disonnais au fond du classement. « Il y a du positif et du négatif à ressortir de ce déplacement mais nous devons absolument nous secouer et reprendre dans le bons sens du championnat » conclut l’entraineur andrimontois.

Dimanche, Bellaire a signé une seconde mi-temps trois étoiles pour s’imposer dans les installations d’Esneux, 75-82. Menés 45-33 à la pause, les Michel (35 points en cumulés) et leurs coéquipiers ont réagit de la meilleure des manières pour aller chercher un succès précieux.

Dans les autres matchs de cette douzième journée de championnat, Hannut a assuré l’essentiel à Belleflamme, Ensival a confirmé contre l’Etoile et Waremme s’est imposé à Spa.

Alleur continue son impressionnante série victorieuse

Dans l’affiche de P1 Dames, Alleur s’est imposé 46-60 à La Villersoise. Après un zéro sur deux initial, Laura Minguet et ses coéquipières surfent sur une série de dix victoires de rang en championnat. En R1 Dames, le derby entre les troupes de Jean-François Hanesse et celles d’Alain Denoël fut remporté par les visiteuses, 59-63.

En première provinciale, l’affiche du week-end était indéniablement à Villers entre des locales qui ne s’étaient inclinées qu’à une seule reprise et des Alleuroises qui restaient sur neuf victoires consécutives en championnat. Surfant sur leur excellente dynamique, Laura Minguet et ses coéquipières se sont imposées 46-60, dépassant ainsi leur adversaire du jour au classement.

Si le début de saison avait été quelque peu loupé par Alleur avec une défaite en prolongation à Spa et une défaite à domicile contre Waremme suite à un « off day » total ( zéro point inscrit dans le troisième quart), la suite est de bien meilleure facture avec une série en cours, Coupe comprise, de treize victoires!

Dans le derby de R1 Dames, Alleur a connu moins de satisfaction en voyant Bonvoisin (15 points) et ses coéquipières rafler la victoire, 59-63. Herve-Battice a profité d’une excellente première période pour s’adjuger la victoire malgré la belle réaction des locales dans le troisième quart-temps.

« Massart fait un excellent job à Spa qui n’est pas à sa place au classement »

A Spa, Waremme est allé chercher une victoire importante dans l’optique du maintien. Reportage.

Dans l’optique du maintien, le déplacement des Wawas chez les Bobelins valait son pesant de cacahuètes. « Un match important mais pas encore capital » nuance Nicolas Gerads qui devait encore se passer des services Ceulers, Gueldre, Corvers et Fraipont alors que Dierckx, toujours en délicatesse avec son dos, devait déclarer forfait durant l’échauffement et que Bonjean n’était guère apte à jouer.

Malgré le manque de rotations, Waremme, quoiqu’éprouvant des difficultés pour contrôler les « un contre un » adverses, rentrait correctement dans la partie pour faire 16-20 après dix minutes face à des Spadois maladroits. « A l’inverse de nos dernières sorties, nous avons commencé à croire en nos chances beaucoup plus tôt et avons retrouvé notre identité défensive » souligne l’entraineur visiteur. Dans le second quart, Pluys (15 points) et ses partenaires réagissaient et passaient devant au tableau d’affichage avant que la zone visiteuse ne stoppe la bonne dynamique locale. A la pause, c’était 29 à 30.

La reprise était nettement en faveur des Wawas, remotivés, qui profitaient de leur jeu de transition pour prendre dix points d’avance. Waremme gérait parfaitement les échanges pour l’emporter finalement 61-72. « Une victoire importante pour nous et une mention spéciale aux sept gars qui ont fait le job pour l’arracher » sourit Nico. « Je suis heureux d’avoir pu revoir mon ancien coéquipier à Sprimont, Antoine Massart, qui fait un excellent job à la tête de cette équipe de Spa qui n’est pas à sa place au classement vu le talent présent dans l’effectif. Lorsque les Spadois jouent en équipe, ils sont redoutables. Si la mentalité change, les Bobelins réaliseront un gros deuxième tour. »

RBC SPA B – ABC WAREMME B : 61-72

Score : 16-20 / 13-10 (29-30) / 18-26 (47-56) / 14-16 (61-72)

RBC SPA B : Pluys 15, Beauve 0, Hendrickx 10, Muller 4, Huby 8, Grandry 3, Laboureur 0, Bonni 6, Léonard 14, Dedoyard 1, Baumsteiger 0.

ABC WAREMME B: Lambion 18, Parent 8, Bareel 13, Lamy 16, Bastin 7, Germay 8, Bonjean 0, Schwall 2,

« Englués dans une spirale négative »

Il n’a vraiment pas manqué grand chose à Haut-Pré pour s’offrir le scalp d’Ixelles. De quoi rendre Stéphane Grandry et ses coéquipiers légitimement frustrés de ce revers 56-66. Revers également, en première régionale, pour Cointe, LAAJ et Neuville.

C’est une nouvelle défaite qui a conclu la prestation du Haut-Pré contre Ixelles. « Celle-ci est vraiment frustrante car il y avait la place mais comme nous sommes englués dans une spirale négative, la pression se fait peut-être ressentir au moment d’enfoncer le clou » avance Stéphane Grandry. « Nous avions pris un très bon départ avant que les Ixellois ne passent devant, 26-28, à la pause. Nous avons ensuite totalement loupé notre troisième quart. »

Menés 44-48, les locaux allaient parfaitement réagir. « Nous sommes revenus et sommes même passés devant d’un point à cinq minutes de la fin avant de craquer complètement en loupant des paniers faciles » continue Steph. « Défensivement , nous étions pourtant bien mieux que lors de tous nos autres matchs. Ce sera à coup sûr la clé de notre fin de saison.« 

Peu de victoires Première régionale

Revers égalemement pour Neuville à Waterloo. Comme la semaine dernière, Herbeto (16 points) et ses coéquipiers ont attendu la seconde période pour se mettre à jouer. Menés 53-35 à la pause, les troupes de kevin Reyserhove allaient superbement réagir en serrant leur défense mais tombaient trop court et s’inclinaient 78-71.

Défaite également pour Cointe contre Ciney, 62-88. Malgré l’apport de l’expérimenté Maio (18 points), les locaux ne semblèrent jamais – hormis dans le second quart plus équilibré – en mesure de l’emporter. Prestation plus encourageante par contre pour LAAJ à Gembloux. Les Brasseurs se sont inclinés 103-90 chez le leader. Privé de plusieurs éléments, Tony Fernez a vu son groupe offrir une belle résistance aux troupes de Bruno Rowet.

La seule victoire de première régionale est à mettre au crédit de Liège Basket, victorieux 69-60 contre Saint-Louis.

« Un scénario de dingue! »

Le derby entre Liège Basket et Saint-Louis a tenu toutes ses promesses. Au terme d’une belle remontée, les locaux décrochèrent la prolongation et la victoire, 69-60. Ludo Lambermont, précieux pour Liège avec 16 points, revient sur le succès des siens.

Ludo, comment s’est déroulé ce derby?

Ce fut un match à deux visages nous concernant. En première période, nous avons subi le jeu adverse. Nous ne jouions pas juste offensivement. Lorsque le coach nous demandait quelque choses, nous faisions l’inverse.

Et vous étiez menés 24-39 à la pause.

Exact. Mais en sortant du vestiaire, c’est une équipe transcendée et avec la rage de vaincre qui montait sur le terrain. A moins quinze à la mi-temps, nous pouvions nous dire: « Nous sommes dos au mur, soit nous continuons de subir et nous en prendrons trente, soit nous donnons tout et nous allons chercher l’exploit. » Et c’est le second scénario – un scénario de dingue! – que nous avons développé.

Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en votre faveur et vous a offert la victoire 69-60 après une prolongation?

Nos choix offensifs, notre tempo mais, surtout, notre intensité défensive ont fait pencher la balance en deuxième mi-temps. Durant la prolongation, nous savions que si nous proposions la même recette que lors des vingt minutes précédentes, ce match allait être pour nous!

Crédit photo: Philippe Collin

« Le meilleur match de Collette avec notre équipe »

Comme annoncé, le sommet entre Ensival et l’Etoile Jupille a accouché d’une souris. Les visiteurs, déforcés et pais aidés par les circonstances de la rencontre, se sont inclinés 77-55. Marc Jacot, meilleur marqueur jupillois avec 16 points, revient sur le revers de ses couleurs.

Marc, les conditions étaient loin d’être idéales pour ce déplacement chez le leader du championnat?

En effet, se déplacer à six joueurs P1 et un jeune de P4 – Collette, qui a réalisé son meilleur au sein de notre équipe avec 12 points – était déjà très compliqué. D’autant plus qu’en début de seconde période, Lhote était exclu pour deux volontaires consécutives et que ce fut ensuite au tour de Bastin de devoir rejoindre le banc pour cinq fautes. La marche était trop haute face à une équipe d’Ensival vraiment très forte cette saison et au complet.

Comment s’est déroulée cette rencontre?

Rapidement, nous avons eu du mal à rentrer nos shoots. Un manque de réussite dû à l’intensité physique du match. Les locaux faisaient tourner la balle vingt secondes sur chaque attaque, trouvant ainsi toujours un homme seul et la réussite les accompagnait. Le seconde mi-temps fut une formalité pour Ensival alors que nous étions réduits à cinq.

Que retiens-tu de votre prestation et quid de la suite?

A cinq, nous avons, je pense, plus que résisté. Chez nous, ce sera complètement différent pour Ensival. Il nous reste un gros match contre Esneux le week-end prochain. Il faudra voir combien nous serons pour disputer ce match mais ce serait bien de prendre les trois points.

Comblain empoche le derby

En TDM2B, Comblain a empoché le derby à Esneux tandis que Belleflamme et Ninane se sont inclinés à Neufchâteau et Kontich.

Samedi, Ninane se rendait à Kontich avec l’envie de perturber les plans du leader. Mais Kontich semble un cran au-dessus des autres formations de la série et le prouvait à nouveau lors de cette rencontre. Les locaux profitaient du second quart-temps pour faire le break et prendre dix-huit points d’avance. Malgré l’apport de Colette (18 points) et Dupont (13 points), Ninane ne parvenaient pas à inverser la tendance en seconde période, au contraire, et s’inclinait 107-74.

Dimanche, c’est à Neuchâteau que se rendait Belleflamme. Aussems (14 points) et ses coéquipiers livraient une bonne prestation mais ne parvenaient pas à réellement inquiéter les troupes de Marc Hawley. Les Haricots s’inclinaient finalement 98-81.

Enfin, Esneux était le théâtre du derby entre Dragons et Comblinois. Les locaux partaient avec les faveurs des pronostics et menaient de deux unités après dix minutes. Mais tout s’écroulait dans le second quart. Les troupes de Didier Longueville subissaient la déferlante adverse et Waonry (18 points), Rondoz (15 points) et leurs partenaires se détachaient à 38-49 à la pause. En seconde période, Goémé (22 points), Princen (18 unités) et les coéquipiers géraient parfaitement leur avance pour empocher une belle victoire, 73-88.

« Pizzaburger et Standard jusqu’à la mort! »

Nicolas Gustin se plie à l’exercice du Thé ou Café. 

Nico, tu es plutôt passe ou panier?

Plutôt passe.

Attaque ou défense?

Attaque!

Netflix ou cinéma?

Je penche pour Netflix.

Pizza ou burger?

Mmmhhh, difficile… Pizzaburger (rires).

City-trip ou vacances à la plage?

Court séjour en ville.

LeBron ou Curry ou un autre?

Lebron, incontestablement.

Anderlecht ou Standard?

Dois-je vraiment répondre? Standard jusqu’à la mort.

Et enfin, plutôt thé ou café?

Thé.

Christian Janssen et ses stars du pays des Tsars

Les Carnets du basketteur saison 3! Tout au long de cette troisième année, notre sémillant chroniqueur vous proposera d’aller à la rencontre de personnages ayant marqué notre basket principautaire. Souvent au travers d’entrevues toujours révélatrices de leur personnalité.

Il y a de ces fous géniaux. Et Christian Janssen en faisait sans conteste partie quand il s’était mis en tête de ramener « son » BC Saint-Louis en D1. Car, il faut savoir que le club historique du Longdoz avait déjà évolué au plus haut niveau : c’était de 1953 à 1955 dans… la cour (pas très plane) de l’école se transformant en patinoire à la moindre goutte de pluie. Bref, à la préhistoire !

Et Christian boit du petit lait – à la place de sa Jup’ habituelle – à la mi-mars 1991 quand les « Rouge et Blanc » s’ouvrent à nouveau les portes de l’élite avant de recevoir les voisins grivegnéens en clôture du championnat. « Pour la saison prochaine, j’ai déjà un accord avec Jean-Pierre Digneffe, l’échevin des sports, afin de jouer à Cointe à la condition expresse que ce soit le vendredi soir pour ne pas pénaliser les autres clubs », annonce le boss liégeois, « D’autre part, notre budget actuel est de 6 millions de francs (150.000 €) et il devra être augmenté car j’ai de sérieuses pistes concernant nos futurs renforts étrangers. »

L’équipe de la montée : Jean-Luc Ventat, François Gazzotti, Jean-Louis Tasquin, Olivier Henry, François Boden, Thierry Winnen, Michel Rossius et Marc François.

Sur le plan financier, un accord (portant sur 3 ans) est vite conclu avec les « Assurances Populaires » et présenté en grandes pompes à la presse dans un restaurant – tenu en son temps par Bouldou – au rond-point de Louveigné. Ceci dit, le

président Janssen fait encore plus fort en ce qui concerne sa « main d’œuvre » étrangère. C’est ainsi que débarque, en Cité ardente, cette vieille connaissance de Russ Davis mais, surtout, un duo de choc venu de l’Est (côte à côte debout sur la droite de la photo). A savoir, les Sergei Grishaiev (60 a, 2,07 m) et Tarakanov (61 a, 2,01). Pour info, le premier d’entre eux a notamment été vice-champion du monde 86 et est maintenant assistant-coach au Zenith St-Petersburg (Euroligue). Quant au second, c’était une véritable star au pays des Tsars : médaille d’or aux Jeux 88, champion du monde 88 et trois fois champion d’Europe. Les mauvaises langues prétendaient que son séjour en Principauté lui permettait de régler plus facilement ses « petites affaires » personnelles en Occident… Et un double miracle se produit puisque les protégés de Dany Tilmant vont faire la nique aux Pepins en région verviétoise et finissent par assurer leur maintien.

Encore faut-il confirmer : « Exactement car il est bien connu que c’est la seconde année qui est souvent la plus compliquée », admet un interlocuteur ayant enrôlé l’Américain Mike Anderson. Dans la foulée, il ajoute : « N’oubliez pas que nous possédons également pas mal de jeunes piaffant d’impatience. Comme David Kalut, Benoit Raskin, ou encore, Olivier Spiessens. » En dépit de l’arrivée de cet ancienne vedette de la NBA qu’est Jeff Wilkins (le papa de la Pepine), les Mosans ne peuvent éviter la relégation. Pour Christian Janssen, c’est aussi le début de la fin. Il se retire à regret beaucoup plus riche en fabuleux souvenirs qu’en valeurs sonnantes et trébuchantes.

Les plus jeunes l’ignorent sans doute mais, sous la houlette d’autres décideurs, St-Louis devint le SL Seraing et trouva refuge au Bois de l’Abbaye… pour une nouvelle aventure en D1, en 94/95. On y retrouvait le tandem Davis-Tarakanov flanqué de Marc Marnette, d’Olivier Frédéric, de Jean-François Bader, de l’inénarrable ‘Dré Green et du regretté Alain Hockins. Tout ce petit monde était drivé par Dominique Jacobs qui s’apprêtait à vivre un exercice… de « haute voltige ».

Michel CHRISTIANE

Le derby aux plus calmes

Devant un public nombreux, Spa a remporté le derby contre Pepinster, 72-65. Reportage.

Le choc verviétois de TDM2 A a suscité un énorme engouement populaire. C’est simple, le hall du Warfaaz n’a jamais attiré autant de monde, en championnat, que samedi soir. Après un léger retard arbitral, les Bobelins (Wintgens 16, Vandenbrule 12, Franck et Nicaise 10) exploitaient l’imprécision adverse (0 sur 6 initial) pour filer à 8-1 (5e). Maucourant (meilleur marqueur visiteur avec 27 points, 17 pour Halkin et 11 pour Nyssen) secouait le cocotier pepin à 12-8 (7e), mais les Ardennais repartaient de plus bel à 30-15, écart maximal à la 18e minute. A ce moment, les Hoëgnards retrouvaient subitement leur basket et reprenaient espoir à 33-23, à mi-parcours. Les troupes de Pascal Mossay continuaient sur leur lancée à la reprise et signaient ainsi un 3-20 les propulsant à 33-35 (22e). On enregistrait encore 37-42 (26e) puis s’engageaient un homérique bras de fer. Comme à 54-54 (36e). On pensait que Pepinster tenait le bon bout (56-60, 38e), mais la phalange locale inversait la tendance finale de la ligne des lancers francs : 72-65.

« En prélude à cette rencontre, je tenais à ce que mes hommes retrouvent enfin du plaisir à jouer », indique le mentor visiteur, « Nous devions aussi nous méfier de la capacité de nos adversaires à filer en contre-attaques. » Quant à Bruno Dagnely, il commente : « Si nous finissons par faire la différence, c’est parce que nous restons calmes en fin de partie et grâce à notre passage en zone. C’est le genre d’explication qu’on n’oublie pas de sitôt… »

A noter encore qu’en 2e période, le coach visiteur a déposé ses réserves. Affaire à suivre ?

Michel CHRISTIANE