« Un moment de feu à la fin du troisième quart »

A Sainte Walburge, Jimmy Stas et Andenne ont créé la surprise en s’imposant 66-78. Reportage.

A Sainte Walburge, les Oursons se sont imposés 66-78 au terme d’une rencontre parfaitement maitrisée. « Une superbe victoire » souligne Jimmy Stas. « Nous avons joué dur en défense. Cela fut la clé de notre excellent premier quart-temps qui nous a permis de prendre de l’avance. » Un viatique que les Oursons, solides derrière, allaient parvenir à conserver.

« Ce succès s’est avant tout forgé en défense. En attaque, nous nous sommes mis en confiance grâce à quelques transitions et nous avons ensuite créé cette chance qui nous avait manqué lors de nos précédentes rencontres avec un moment de feu à la fin du troisième quart » poursuite l’ancien Sang et Marine. « Contrairement à nos dernières prestations, nous avons su gérer la fin de match avec maturité. Cela fait toujours du bien de gagner contre son ancien club et, surtout, avec la manière. »


Un cadeau sous le sapin de Verviers?

Ce samedi, Verviers, privé de Tim Casamento mais avec son frère Maxence et Romain Bruwier, ira défier Lambusart pour la dernière rencontre du premier tour.

Voici deux semaines, Romain Bruwier, Maxence et Timothy Casamento étaient victimes d’un accident de la route en se rendant à Gand pour y disputer une rencontre de TDM2A. Si le pire était heureusement évité, les trois gaillards en sortaient tout de même choqués, courbaturés et plus ou moins blessés. Le jour même, leurs coéquipiers décidaient de monter tout de même sur le terrain pour ne pas se voir infliger de forfait.

Dans la semaine qui suivait, le club verviétois contactait ses futurs adversaires et la fédération pour tenter de reporter les deux derniers matchs. Le délai était trop court pour celui de Belgrade que les Collégiens, déforcés, disputaient avec brio. « Ce fut notre match le plus complet depuis le début de saison car nous n’avons pas connu de moment de flottement comme c’était le cas les semaines précédentes » nous confiait Tom Malempré après le revers 86-71 chez les Namurois.

Si Lambusart était d’accord de reporter le match de ce samedi, le règlement exige de jouer toutes les rencontres du premier tour avant janvier. « Dès lors, nous irons à Lambusart car cela embêtait tout le monde de devoir jouer le 22 décembre » nous explique Antoine Braibant qui pourra compter sur Romain Bruwier et Maxence Casamento mais pas sur son frère Tim. « Il a encore des douleurs au dos liées à l’accident. Romain jouera lui avec un masque pour protéger son nez cassé. » C’est dans l’adversité que se forgent les plus beaux exploits du sport… Et quel meilleur moyen de clore l’année que de décrocher une première victoire en TDM2A? un succès à glisser sous le sapin pour passer bien au chaud les fêtes de fin d’année.

« Spécial pour nous deux mais aussi pour nos parents »

En point d’orgue du derby de ce vendredi entre Belleflamme et Esneux, le retour de Romain à l’ABC Arena et le futur duel avec son frère, Sébastien. Entretien croisé avec les « Peremans Brothers ».

Romain, le week-end passé a constitué un petit couac dans votre excellent premier tour. Comment expliques-tu votre revers contre Comblain?

Romain: Nous ne sommes pas parvenus à réellement reproduire les prestations des précédentes semaines. Nos rotations défensives n’étaient pas suffisamment présentes et en attaque la balle tournait moins bien. De plus, les Comblinois étaient vraiment en réussite et ont réussi un gros match collectif.

Ce vendredi, c’est à Belleflamme que vous irez. Une rencontre spéciale pour toi qui a joué dans ce club. Quels sont tes meilleurs souvenirs avec les Haricots?

Romain: Cela reste la montée de R1 en D3 et l’ambiance qu’il y a dans cette salle pour la plupart des matchs. Peu importe les résultats, les supporters sont toujours présents et prêts à encourager leur équipe.

Petite particularité de ce derby, tu affronteras ton frère Sébastien.

Romain: Et ce sera la première fois que nous serons adversaires. Ce sera particulier pour nous deux mais aussi pour nos parents.

Sébastien, tu appréhendes ces retrouvailles?

Sébastien: Ce sera bien sûr spécial de jouer l’un contre l’autre pour la première fois mais ce sera surtout particulier pour lui de revenir dans son ancien club. Je ne compte pas lui faire de cadeau. Nous devons impérativement gagner ce match et stopper notre série de défaites. C’est le dernier match avant la trêve et ce serait bien de finir par une victoire pour rattraper un petit peu les équipes devant nous et garder un peu d’espoir pour la suite du championnat.

Que devrez-vous faire pour cela?

Sébastien: D’abord nous focaliser sur notre défense car nous encaissons beaucoup trop sur les derniers matchs. C’est impossible de gagner si nous ne réduisons pas l’adversaire à moins de 80 points. Nous n’avons pas la force offensive de certaines équipes capables de planter 90 points. Nous devrons donc empêcher les contre-attaques des Dragons, limiter leurs rebonds offensifs et ne pas laisser leurs shooteurs se mettre en route. Je suis allé voir cette équipe plusieurs fois, elle tourne vraiment bien. Tous les joueurs peuvent apporter des points, le danger peut venir de partout et, défensivement, ils mettent une grosse pression pendant quarante minutes. Nous ne devrons pas nous laisser marcher dessus. A domicile, si nous rentrons nos shoots et limitons Esneux à la marque, nous sommes tout à fait capables de remporter ce derby.

Et pour vous, Romain, quelle est la « recette » pour renouer avec la victoire?

Romain: Nous devons retourner aux bases des matchs précédents. En vouloir davantage sur le terrain et être à fond dans tous nos principes collectifs offensifs et défensifs.

« On ne récupère plus aussi vite à mon âge »

Avec une carrière longue comme le bras et riche d’aventures diverses, Seb Maio est la figure expérimentée de Cointe. Malgré les années qui passent, ce shooteur d’exception reste passionné par son sport. A quelques jours d’un déplacement à Neuville, ce shooteur d’exception analyse les difficultés traversées par Cointe et se confie sur le plaisir qu’il continue de prendre sur les parquets.

Séba, comment expliques-tu les difficultés que traverse Cointe depuis le début de saison?

Cette première moitié de saison est en effet plus compliquée que prévue. De nombreux blessés et l’absence de notre meneur parti en Erasmus jusqu’en janvier sont des facteurs qui affectent la mise en route d’une toute nouvelle équipe.

La pression liée au maintien commence-t-elle à se faire ressentir?

Nous devons rester sereins car j’estime que nous sommes capables de réaliser de bonnes choses et d’être compétitifs. Nous avons perdu cinq matchs de moins de deux points. Avec une équipe au complet, nous pourrions être dans une position différente de celle occupée actuellement.

Tu le soulignes, de nombreux matchs ont basculé d’un rien en votre défaveur. Un des aléas de la jeunesse du groupe?

Nous manquons cruellement de maturité et de concentration sur l’ensemble des matchs. Nous sommes une équipe jeune et un nouveau groupe, certes, mais nous ratons aussi énormément de lay-ups – 15 au dernier match ! – et oublions assez fréquemment de respecter les consignes.

Ce samedi, c’est un déplacement à Neuville qui se profile. Ce derby vous motive-t-il encore davantage?

Ce sera un derby, bien sûr, mais chaque match est important pour nous et nous devrons tout faire pour l’emporter chez les Neuvillois.

Individuellement, comment te sens-tu cette saison? Content de poursuivre sur les parquets?

Je me sens bien dans le groupe, il règne une bonne ambiance. Je savais toutefois qu’après une saison sans jouer, il me faudrait quelques mois pour retrouver le rythme mais c’est normal avec quelques petites blessures. A mon âge, on ne récupère plus aussi vite (rires). Le basket reste ma passion et je prends du plaisir à être là.

« Cette suspension me laisse un goût amer »

Ce dimanche, un beau double derby en P2 et P3 aura lieu entre Pepinster et Theux. Une double confrontation que Chris Francot, suspendu, devra suivre comme simple spectateur.

« Je suis très frustré de ne pouvoir ni coacher, ni jouer » déplore Christophe Francot, suspendu deux mois fermes suite à son exclusion survenue – comme entraineur – à Aubel. « Cette suspension me laisse un goût amer mais je vais me pourvoir en appel.« 

A onze heures, la P3 pepine recevra Theux. « Il est temps de retrouver l’envie de jouer au basket, de kiffer, sans nous prendre la tête » annonce Chris qui sera vraisemblablement remplacé par Julien Lemaire pour cette rencontre. « Offensivement, nous sommes dramatiques depuis plus d’un mois alors que nous possédons un réel potentiel à ce niveau. J’ai juste envie que mes gars se fassent plaisir sur le terrain. » Une victoire des locaux leur permettrait de rejoindre les Theutois au classement et de finir positivement ce premier tour décevant.

A treize heures, ce sera au tour de la P2 de Jérôme Jennes d’accueillir celle de Jonathan Poulin. « Nous devrons démarrer la partie beaucoup plus sérieusement que ces dernières semaines où nous nous faisons peur par manque de concentration et d’envie en défense » prévient Chris. « Si nous respectons les consignes et que nous donnons tout en défense, nous pouvons gagner ce derby.« 

Cette double joute entre voisins ne peut que susciter l’enthousiasme. « Les derbies sont toujours particuliers mais il faut les aborder comme des matchs lambdas, sans pression supplémentaire » nuance Chris. « Je ne connais guère les équipes de Theux mais je sais par expérience que ce sont souvent de vraies teams composées de gars qui se connaissent et sont très souvent potes. Cela leur donne un vrai esprit d’équipe et de corps. C’est pour cela que les Theutois sont souvent redoutables à affronter mais j’ai confiance en mes deux équipes.« 

« Eviter le traditionnel film de Noël »

Kieran Permanne se prête avec sa sympathie habituelle à l’exercice du Thé ou Café.

Kieran, es-tu plutôt passe ou panier?

Je dirais plutôt passe! J’éprouve presque autant de plaisir à faire un bel assist qu’a la mettre dedans, cela a toujours été comme ça!

Attaque ou défense?

Je choisis la défense! Dans les bons jours, je préfère défendre pour que mon gars ne marque pas ou peu, quel que soit le moyen pour y arriver.

Plutôt Netflix ou cinéma?

J’ai toujours adoré le cinéma – surtout pour les bons gros films qui bougent – été comme hiver. Netflix, c’est davantage pour les temps d’hiver, sous la couette, histoire d’éviter le traditionnel film de Noël (rires).

Burger ou pizza?

Je suis plus pizza. C’est plus facile à manger, plus simple à partager, plus convivial en groupe. Et, surtout, on est davantage rassasié avec une bonne pizza!

Préfères-tu partir en city-trip ou en vacances à la plage?

J’adore les vacances à la plage, où ça bouge. Dès lors, pourquoi ne pas les associer à un city-trip? Je l’ai déjà fait et c’était top! Cela changeait un peu.

LeBron ou Curry?

Je vais dire LeBron, surtout parce que j’ai joué avec quand j’avais la PS2. En vrai, je ne regarde pas la NBA, je ne connais guère leurs profils basket. Je sais juste qu’ils sont bons et célèbres (rires).

Plutôt Standard ou Anderlecht?

100% Standard. Je supporte le local et son ambiance. Je me rappelle du titre des Rouches il y a quelques années et toute cette ferveur qui en avait découlé.

Et enfin, thé ou café?

Le matin, c’est café, bien sûr! Cela prend moins de temps et c’est plus costaud pour le réveil. Le thé est à la mode mais je le préfère dans les cocktails.

« Je ne veux retenir que le positif de mon passage à Sainte Walburge »

Ce mercredi, Sainte Walburge recevra Andenne. Une rencontre forcément particulière pour le leader des Oursons, Jimmy Stas, qui retrouvera son ancien club. Interview.

Jimmy, ce mercredi tu reviens à Sainte Walburge. Appréhendes-tu ce déplacement?

Oui, c’est toujours particulier de retourner dans son ancien club. Je ne veux retenir que le positif de mon passage à Sainte Walburge, c’est à dire notre dernière saison sur le plan sportif ou, quoiqu’on en dise, nous avions construit un groupe, un état d’esprit et une manière de jouer indépendamment de l’adversaire rencontré. Je ne pense pas être le seul à l’avoir ressenti.

Tu es arrivé un peu par « hasard » chez les Oursons.

Je devais partir aux Etats-Unis et j’ai finalement rejoint le club d’Andenne pour un projet similaire à celui initialement prévu à Sainte Walburge, c’est à dire avec des jeunes.

Face aux expérimentés Sang et Marine, votre jeunesse peut-elle être un atout?

Certes, nous possédons moins d’expérience mais le basket reste un sport où tout est possible sur un match. Néanmoins, à Sainte Walburge, cela reste très difficile de gagner.

Le réveil d’Aubel, feu de paille ou véritable incendie?

Contre Comblain, Aubel a confirmé son regain de forme et empoché une nouvelle victoire. Le réveil de la bête?

Déçus par un début de saison loin de leurs attentes, les Aubelois semblent avoir repris du poil de la bête et l’ont matérialisé avec une nouvelle victoire, contre Comblain cette fois. « Le réveil a eu lieu contre Visé!« , s’exclame Stéphane Ramaekers. « Cela fait trois prestations d’affilée que nous sommes beaucoup mieux, le match contre Pepinster s’étant joué sur une possession. »

Face à Comblain, Aubel a pus se reposer sur sa défense, facteur positif depuis début septembre. « De nouveau, notre défense fut notre fer de lance » nous confirme Stéphane. « Cette fois, nous avons retrouvé un peu plus de réussite offensive et c’est alors directement plus facile pour nous de creuser un écart. Nous sommes restés solidaires tout le match et avons su gérer nos temps faibles, contrôlant ainsi la fin de partie et évitant le retour de Comblain.« 

Contrairement à d’autres équipes de P2A, il reste encore deux matchs – à Prayon et contre Theux – à disputer pour les Aubelois. « Nous devons réaliser un deux sur deux afin d’être dans la bonne partie du tableau pour le second tour » conclut le meneur d’Aubel.

« Une prestation presque parfaite pendant 30 minutes »

L’affiche du week-end en P3B entre Verlaine, leader de la série, et son dauphin Bellaire est tombée dans l’escarcelle des troupes de Jérôme Louwette.

Face à Bellaire dimanche matin, Verlaine a confirmé son statut de favori incontesté – et incontestable? – de P3B. Une très large victoire 88-61 qui ne peut que réjouir les Verlainois. « Nous avons réussi une prestation presque parfaite pendant trente minutes durant lesquelles l’écart est même monté à quarante points » se félicite Jérôme Louwette. « L’expérience et la motivation de mes joueurs ont fait la différence mais j’estime que, sur ce match en tout cas, nous étions deux ou trois cran au-dessus des Blue Rabbits.« 

« Mauvais de chez mauvais »

Grosse surprise ce week-end en P2B avec la large défaite de la Vaillante Jupille au RBC Awans. Décryptage.

Après un début de saison calamiteux, la Vaillante Jupille, candidate annoncée à la montée, semblait avoir repris du poil de la bête. Mais ce week-end, les troupes d’Yves Perugini se sont très largement – 89-59 – inclinées au RBC Awans, à la surprise générale. « Difficile de comprendre ce qu’il s’est produit » commence Kevin Lesoinne. « Nous avons pourtant bien démarré la rencontre en prenant deux fois dix points d’avance mais Awans est bien resté dans le match et a parfaitement réagi pour passer devant de quatre unités à la pause. »

La machine jupilloise se grippait alors de façon spectaculaire. « Au retour des vestiaires, au lieu d’avoir la réaction attendue, tout le contraire s’est produit » déplore Kevin. « Nous fûmes vraiment mauvais de chez mauvais, tant individuellement que collectivement et les locaux ont su enfoncer le clou. Tout le mérite leur revient. »

Les visiteurs regrettent également la gestion de la rencontre par les hommes en gris. « Je ne vais pas revenir sur le corps abritral qui devait penser arbitrer un match de pré-poussins mais il fut du même niveau que nous: horrible! Etre dans un mauvais jour, cela peut arriver à tout le monde mais ne jamais se remettre en question, c’est pénible » vitupère l’ailier jupillois. « Félicitations aux locaux qui furent bons des deux côtés du terrain et à nous de passer directement à autre chose, de remettre le train sur de bons rails et de nous relancer ce week-end, à domicile contre Huy!«