« Le groupe a mûri, la décision était simple »

Martin Gillotay sera toujours un Dragon la saison prochaine et s’apprête à recevoir une chaude réception à Geel ce dimanche.

Martin, tu as décidé de poursuivre à Esneux la saison prochaine. Etait-ce une décision facile à prendre?

Oui, elle fut assez simple au regard de la magnifique saison que nous réalisons avec l »équipe et parce que la majorité du groupe a décidé de rester également pour la prochaine saison.

Quelles sont tes impressions concernant l’exercice en cours et comment expliques-tu vos très bons résultats?

Vu nos résultats, nous pouvons être plus que satisfaits de notre saison. Il y a énormément de positif à retirer de cette campagne pour un groupe aussi jeune. Nous avons une des meilleures défenses de la série et nous avons déjà empoché quelques victoires importantes. Le groupe a mûri depuis la saison dernière.

Ce dimanche, c’est à Geel que vous irez.

Nous devrons être prêts à être chaudement reçus car nous nous étions imposés chez nous contre cette équipe. Ce sera compliqué mais nous avons les armes pour gagner ce match. Si nous affichons notre ADN – défense à fond et vitesse devant -, nous aurons nos chances.

« Nous ressentons la pression dans cette folle série »

En P2B, US Awans est à la lutte avec Cointe et Huy pour éviter la relégation. Ce dimanche, les troupes d’Eric Herben affronteront le RBC Awans pour un derby qui se jouera… à Haneffe!

Sept victoires, c’est ce que totalisent Huy, Cointe et US Awans qui occupent l’avant-dernière place en P2B. Toutefois, les troupes d’Eric Herben n’ont disputé que dix-huit rencontres alors que les Grenouillent en comptent dix-neuf et les Hutois vingt. « Nous ressentons évidemment la pression de cette fin de championnat qui risque d’être ardue pour plusieurs équipes » avoue le mentor des US. « La série est folle car des surprises ont lieu chaque semaine. Le classement n’a aucune importance car certaines formations comme Huy se renforcent.« 

Ce dimanche, place au derby contre le RBC Awans qui pointe à neuf victoires. « Nous avions battu nos voisins à l’aller et savons que nous pouvons remporter une seconde fois ce derby » rappelle Eric. « Nous connaissons évidemment très bien notre adversaire, nous nous entrainons l’un après l’autre le jeudi. La clé de ce match résidera dans la maitrise des nerfs car, tout le monde le sait, tout est possible dans un derby!« 

Petite particularité, c’est dans les installations templières que se déroulera cette rencontre. « Nous jouerons à Haneffe car notre salle désormais réparée n’était pas disponible ce week-end » nous précise le coach des US. « Je me réjouis déjà d’en découdre avec nos voisins. Rendez-vous à 17h pour le verdict! »

« Jouer contre des jeunes ne me déplaît pas »

En toute fin de dimanche, Tom Malempré et les jeunes talents Verviers affronteront les espoirs de Louvain. Interview.

Tom, jouer si tard le dimanche, c’est plutôt agréable ou désagréable?

Pour moi, cela ne change pas grand chose. Que cela soit le dimanche soir ou le vendredi soir, cela reste un match de basket.

A quel genre de match t’attends-tu face à cette jeune équipe?

J’espère que nous arriverons à jouer un bon basket et que nous ferons une bonne prestation.

D’ailleurs, préfères-tu affronter des équipes jeunes ou plus expérimentées?

Les deux sont bons à prendre. Que cela soit des jeunes ou des vieux, on y apprend beaucoup dans les deux situations. Bien qu’étant toujours U18, je ne cache pas que jouer contre des jeunes ne me déplaît pas.

Que devrez-vous faire pour arracher chez les Bears votre première victoire?

Nous devrons continuer comme les dernières semaines à développer un bon basket mais, surtout, nous faire plaisir sur le terrain!

« Ne nous pouvons laisser passer aucune occasion »

Ce dimanche, Ensival tentera de renouer avec la victoire contre Saint-Louis, Dison essaiera de poursuivre sur sa lancée contre l’Etoile et Spa jouera sa peau contre Sainte Walburge.

Après des semaines infructueuses, Saint-Louis a enfin débloqué son compteur de victoires pour l’année 2020 le week-end passé. A l’inverse, Ensival s’est à nouveau pris les pieds dans le tapis. Les deux formations s’affronteront ce dimanche matin avec un seul et unique objectif: gagner.

Gagner, c’est aussi l’envie des Jupillois malgré le manque affiché d’ambitions du matricule 2410. Les Etoilés et leur attaque de feu iront à Dison, une équipe qui lutte pour sa survie mais qui sort d’une prestation réussie. « Nous devrons être performants des deux côtés du terrain et, surtout, éviter d’avoir des trous d’air » prévient Jordan Delrez. « Nous ferons le maximum pour empocher la victoire.« 

Spa et Sainte Walburge bataillent aussi fermement pour leur maintien dans la division et doivent se reprendre après des revers fâcheux. Cette rencontre est tout simplement capitale pour l’avenir des Bobelins. « Ce sera l’un de nos ultra-importants rendez-vous, à l’instar des matchs contre Verviers et Belleflamme » concède Mike Laboureur. « Nous sommes dans une situation où nous ne pouvons laisser passer aucune occasion de victoire. Il faudra sortir une grosse défense, afficher une super agressivité offensive et un collectif sans faille. »

Habsch arrive à Sprimont, Thielen y reste

Le pivot de Pepinster fait le chemin inverse à celui de Pascal Horrion et Quentin Thielen prolonge avec les Carriers.

L’effectif de Sprimont s’étoffe avec l’arrivée de John Habsch. « Nouvelle arrivée au sein de notre TDM2, Fort de son expérience passée à Ninane et à Pepinster au niveau national, Jonathan « John » Habsch viendra ajouter un point d’ancrage à notre jeu intérieur. Joueur athlétique et capable de mettre une bonne intensité défensive, il sera un bon guide pour notre nouvelle jeune équipe » annonce Sprimont dans un communiqué. « Autre nouvelle, après réflexion, Quentin Thielen qui se remet de sa blessure a décidé de continuer au club la saison prochaine. Il combinera la P2 (priorité pour retrouver confiance et sensation) avec la TDM2 une fois que tous les feux seront au vert. Quentin apportera aux deux groupes sa créativité et sa vivacité. »

« Objectif final: la P1 »

Blue Sunday à Tilff! L’invaincue P3 Dames disputera le choc contre Modave, troisième du général, la R2 tentera d’éviter le piège tendu par Andenne et la P2 de conserver sa place de leader de P2A face aux excellents visétois. Analyse.

En P3C, les (jeunes) Dames de Tilff réalise un parcours parfait: quatorze victoires en autant de rencontres. « C’est vraiment une super équipe. Nous avons lancé notre projet cette année et nous espérons vraiment arriver à notre objectif final: la P1 » nous confie Elsa Lejoncq avant d’aborder le choc contre Modave, troisième du classement. « Nous devrons rester sereines face à l’agressivité de notre adversaire et mettre de la vitesse pour profiter de notre jeunesse. Notre solidarité sera notre meilleur atout. Toutes les filles s’entendent bien sur le terrain et en dehors. Nous nous conseillons et nous entraidons.« 

Ce sera ensuite au tour de l’équipe fanion, la R2 masculine d’affronter Andenne. « Nous devons éviter le match piège et ne pas penser au classement. Nous devons nous concentrer sur nous-mêmes, ne pas snober les Oursons et jouer notre jeu habituel » prévient Damien Grzesinski.

Enfin, ce Blue Sunday se terminera par la très belle rencontre entre la P2 locale, leader de la série A, et Visé, qui sort d’une convaincante victoire contre Ans. « Ce sera un match différent de l’aller où nous n’étions que six et avions un match dans les jambes » rappelle Quentin Remy. « Visé est une équipe que nous devons respecter. Il faudra sortir une bonne défense et bien exécuter le plan de jeu. Jouer un dimanche à 17 heures n’est jamais facile mais nous devrons être motivés pour conserver notre première place au classement. » Et de conclure: « Il reste sept matchs, ce seront sept finales!« 

« De la pizza pour faire retomber la pression »

Ne touchant plus terre depuis deux défaites en ouverture de saison, Alleur s’apprête à vivre un grand moment ce dimanche en finale de la Coupe de la Province. Mimi Burhenne évoque le grand rendez-vous de ses filles contre les Bobelines. Entretien.

Mimi, en tant que coach, comment as-tu préparé cette finale?

Nous avons préparé ce match calmement, sans changer grand chose à nos entrainements et, surtout, en essayant de soigner tous les petits bobos de ces dernières semaines. J’ai surtout tenté de faire retomber la pression et, pour cela, nous avons mangé toutes ensemble la pizza que nous avait promise le Président (rires).

Quels facteurs peuvent influer sur le résultat de ce match entre les deux meilleures équipes de P1?

Le stress peut jouer un rôle dans une finale et il faudra voir comment mes petites jeunes vont gérer cela. Le début de match sera aussi très important à ce niveau là. Face à une équipe telle que Spa, il faudra jouer juste offensivement, mettre beaucoup de rythme et, surtout, être concentrées en défense car toutes les erreurs se paieront cash.

Jouer au Hall du Paire peut-il changer la donne de cette rencontre?

C’est une chance pour les filles de jouer dans une salle pareille. Je ne sais pas si cela aura une influence positive ou négative mais il risque d’y avoir du monde. Malheureusement, notre R1 jouera en déplacement à Ciney et ne pourra donc pas venir nous encourager. Les filles doivent profiter de ce moment.

Qu’espères-tu de cette finale?

J’espère surtout ne pas avoir de regrets après le match. Si nous devons être battues, je veux que cela soit après avoir tout essayé et tout donné. J’espère que nous vivrons un beau match de basket et… que le meilleur gagne – en espérant très fort que ce soit nous (rires).

Crédit photos: Laura Minguet

« Vraiment frustrant »

Contre Anderlecht, Belleflamme n’a pas su proposer le niveau de jeu affiché lors des semaines précédentes.

Belleflamme restait sur des courts revers face à d’excellents adversaires et tout laissait à penser que les Haricots avaient de réelles chances de l’emporter contre Anderlecht, équipe de bas de tableau en TDM2B. Malheureusement, les locaux n’ont pas su afficher le niveau de jeu des semaines précédentes et se sont largement inclinés, 60-78.

« Nous nous sommes faits manger physiquement et nous n’avons pas reproduit les prestations des semaines précédentes. C’est vraiment fustrant de faire de bons matchs contre des équipes du haut de tableau et de ne pas les reproduire contre des adversaires abordables contre qui nous pourrions revendiquer la victoire » peste Damien Aussems.

« Le match s’est déroulé à merveille »

Le grand absent de ce double derby fut le suspens. A nouveau, la TDM2 de Comblain a largement dicté sa loi à celle de Sprimont. En P2, par contre, les Carriers ont pris leur revanche sur des Comblinois toujours à la peine.

Dans le derby entre Sprimont et Comblain, ce sont à nouveau les Comblinois qui l’ont emporté, et dans les grandes largeurs, 70-101. « Le match s’est évidemment déroulé à merveille » savoure Thomas Waonry. « Nous avons vraiment respecté les consignes pour gagner: défendre à fond à cinq, gagner la bataille du rebond et jouer en équipe devant.« 

De quoi faire grandir un écart qui dépassa les trente points. « Celui-ci s’est vite creusé et s’explique par notre motivation. Nous nous étions très bien entrainés et nous avions à coeur de montrer un changement d’attitude par rapport aux semaines précédentes » nous explique l’intérieur visiteur.

En P2, par contre, c’est Sprimont qui l’a emporté, 79-53. « Une rencontre qui s’est parfaitement déroulée. Nous avions à coeur de nous venger du match aller et toute l’équipe a pris du plaisir en affichante une mentalité guerrière que nous devons conserver » nous informe François Delvoye, en proie à un petit souci à l’épaule. « Notre équipe a commencé en mettant une très grosse intensité collective qui nous a permis d’enchainer les interceptions, les contre-attaques et les paniers. La balle a bien circulé, nous avons bien provoqué les fautes à l’intérieur et pris un grand nombre de rebonds. Et, pour une fois, l’équipe a respecté presqu’entièrement les consignes du coach (rires).« 

« Y retrouver l’ambiance de mon enfance »

Pour ce week-end, Quentin Desert a pris un abonnement au Hall du Paire. Celui qui est sans doute – sur le terrain – l’un des plus élégants joueurs de la province – quelle patte gauche! – y disputera samedi la finale hommes avec Stavelot avant d’enchainer dimanche avec la finale dames comme coach de Spa. Entretien.

Quentin, samedi tu disputeras la finale hommes de la Coupe Provinciale avant d’enchainer dimanche par la finale dames avec Spa dont tu es l’entraineur. En tant que coach des Bobelines, comment as-tu préparé un tel évènement?

De la même manière que nos préparons nos matchs chaque semaine. Je n’ai pas envie de modifier nos habitudes ou de mettre la pression à l’entrainement. Les filles s’en mettent déjà assez.

Quels seront les facteurs déterminants de cette finale?

Le facteur clé sera sans nul doute la capacité à gérer la pression. J’ai la chance de pouvoir compter sur des filles d’expérience qui n’auront pas peur de prendre leurs responsabilités et de montrer ce dont elles sont capables.

Jouer au Hall du Paire peut-il avoir une incidence sur le résultat de cette rencontre?

Cela reste, pour toutes les filles, une salle mythique dans laquelle nous avons sûrement toutes et tous des souvenirs mémorables. J’espère que nous y retrouverons l’ambiance que je vivais à mes dix ans.

Qu’espères-tu de cette finale?

C’est finale est vraiment une superbe expérience pour moi. Je n’ai « que » vingt-cinq ans et je me retrouve à coacher des personnes bien plus âgées que moi et devant – je l’espère du moins – beaucoup de monde. Il est évident que j’espère soulever le trophée mais, quoi qu’il arrive, j’apprendrai énormément et l’expérience engrangée ne sera que du bonus pour la suite.

Crédit photo: Christopher Roxs