Ninane obtient sa licence pour la TDM2

Fin du (faux) suspens: Ninane évoluera bien en TDM2 la saison prochaine.

C’est désormais officiel: Ninane évoluera bien et logiquement en TDM2 la saison prochaine. « Nous avons obtenu notre licence et sans passer par le recours » nous informe Luc Dubois. « Nous sommes très heureux, c’est très bien ainsi. »

Ninane entamera sa deuxième saison – du nouveau cycle – sous la houlette d’Yvan Fassotte avec un effectif pratiquement inchangé. Si Théo Beaujean a pris la direction d’Ans et Mertens celle de Spa, Waonry arrive de Comblain pour renforcer le secteur intérieur et Jérémy Horrion de LAAJ pour compléter les postes extérieurs.

« Je pense qu’Yvan me connait très bien et saura m’intégrer dans le noyau pour que j’y sois le plus efficace. A priori, comme pour toutes les équipes liégeoises évoluant en TDM2, l’objectif sera de gagner le plus possible pour se sauver le plus rapidement possible. Et si le groupe tourne bien et que les victoires s’enchainent, alors nous pourrons viser plus haut » nous confiait le désormais ex-pivot de Comblain au moment d’annoncer son départ pour le matricule 1200.

« J’ai toujours eu envie de retourner dans cette division » nous avait avoué, pour sa part, Jérémy Horrion. « Je rejoindrai Ninane, je pense que le groupe et le coach me conviennent bien. Je n’ai pas pu résister. »

Marc Schiltz, le doc du Country

Les Carnets du basketteur, saison 3! Cette fois, focus sur un joueur atypique des belles années de Liège en D1.

Le mot est de Jean Nelissen (80 ans), l’assistant-coach des Castors Brainois (R2) : « Je frise l’infar à chaque fois qu’un joueur invoque n’importe quel prétexte pour excuser son absence. Systématiquement, je lui cite l’exemple de Marc Schiltz qui, de la journée, suivait les cours en médecine à l’ULB, qui s’entrainait quatre soirs au palais du Midi puis qui regagnait son kot pour y étudier jusqu’à 2, 3 heures du matin. On voit ce que cela a donné… »

Tout simplement l’actuel chef de services à la clinique St-Jean, au plein centre de notre capitale. Ce dernier revient sur les évènements en cours : « Personnellement, j’ai été épargné mais mon épouse, anesthésiste à l’Institut Bordet, a été révélée positive et a dû rester à la maison deux semaines. Il faut bien avouer qu’au début de l’épidémie, on a noté une certaine cacophonie. Il est vrai qu’avec une petite dizaine de ministres de la santé… »

Il n’en demeure pas moins que notre homme (48 a, 1,96 m) demeure un indécrottable sportif dans l’âme : « Nous habitons à Merchtem à 13 km de mon boulot, près du Botanique, que je rejoins plusieurs fois par semaine à vélo. En 2010, je portais encore les couleurs du Canter (R2) avec mon copain, Mark McSwain, et, l’an passé, j’évoluais toujours en vétérans à l’Eclair. Maintenant, place au tennis. En revanche, notre fils, Louis (15 ans) pourrait rejoindre le Brussels. Il mesure 1,95 m, mais c’est un « 2 » assez prometteur. »

J’allais presque l’oublier à l’attention des plus jeunes : Marc a porté deux saisons (de 2000 à 2002) les couleurs liégeoises du président Joly après un séjour de trois années l’Atomix Bruxelles. Auparavant, il s’était distingué dans son pays natal : international grand-ducal de 93 à 02, 4 fois champion national avec Résidence Walferdange de 93 à 97 (photo, n°7, avec le coach belge, Philippe Giberti) et élu « joueur de l’année », en 2000.

C’est à ce moment que notre parfait multilingue (luxo, français, allemand, néerlandais, anglais) se hissait sur les hauteurs du Sart Tilman : « J’y retiens d’abord la chaleur des relations humaines. Aussi bien avec mes équipiers (dont Mark Hawley) qu’avec plusieurs volontaires, supporters et membres du staff. Comme Yvan Fassotte et le secrétaire Collinet. Sur le terrain, je n’ai notamment pas effacé de ma mémoire un duel à Alost. Au repos, Barry Mitchell m’a vertement recadré. Du coup, j’ai joué plus agressif, ai enfilé 19 points en seconde mi-temps et nous avons fini par gagner dans le chaudron du Forum… »

Il s’attarde alors quelque peu sur la problématique grand-ducale : « Je plaide depuis longtemps pour la participation d’une de nos équipes à une grande ligue : belge, hollandaise ou allemande. Nous avons les ressources financières et des salles répondant désormais aux normes. Malheureusement, il y a sans cesse blocage de la part des clubs ou de la fédération. Pourtant, c’est l’unique moyen pour progresser. »

Pour conclure, il trace un parallèle entre cité de Manneken Pis et de Tchantchès : « De tout temps, j’ai eu une préférence pour votre capitale pour son côté cosmopolite et son offre culturelle. Sur le plan sportif, je regrette encore mon passage au Country Hall où tout était mieux organisé et plus chaleureux qu’au palais du Midi. Il n’y a pas photo ! »

A la reprise du championnat, il ne fait aucun doute que Marc accepterait volontiers de venir donner le coup d’envoi d’une des rencontres des « Sang et Marine ». La balle est dans le camp de la direction liégeoise…

Michel CHRISTIANE

Quel est le meilleur cinq européen?

Quel est le meilleur cinq européen?

A cette question posée par Kenyon Martin, Tony Parker répond lui-même, Drazen Petrovic, Andrei Kirilenko, Dirk Nowitzki et Pau Gasol.

Et vous, quel est votre meilleur cinq européen?

« Je mise une pièce sur Cointe qui a de la bouteille »

Quentin Desert se projette vers la prochaine saison de R1 avec Verviers.

Avec Verviers, Quentin Desert a hérité d’une poule à consonance locale. « La poule est vraiment sympa avec quatre Liégeois. Cela annonce pas mal de derbies et de l’ambiance. Cependant, le niveau risque d’être costaud » prévient-il. « Je mettrai bien une pièce sur Cointe qui possède une sacrée équipe qui a de la bouteille. »

Avec un championnat à dix-huit équipes, la lutte pour le titre s’annonce palpitante. « Difficile de dégager un favori mais Belleflamme semble avoir une belle équipe sur papier. La réalité du terrain nous montrera peut-être le contraire » avance le nouvel entraineur des Collégiens. « Avec Saint-Michel, nous viserons surtout à retrouver du plaisir et, pour cela, c’est clair, il faut gagner. Nous aurons une équipe jeune, il faudra donc voir comment le groupe évolue. Mais notre seul objectif annoncé sera le maintien. »

« Des matchs à la maison avec les Namurois »

Louis Titeca, nouvelle recrue de Sprimont, évoque la prochaine saison en TDM2.

Louis, que penses-tu de la série dans laquelle sera Sprimont la saison prochaine?

J’en suis très content et l’équipe le semble aussi. Cela fait plaisir que tous les Liégeois soient rassemblés et, pour moi qui vient de Namur, avoir Gembloux et Belgrade dans notre série m’offre des matchs à la maison.

Qui places-tu parmi tes favoris?

Je ne connais pas bien toutes les équipes flamandes, je connais plutôt les joueurs individuellement. C’est donc difficile à dire mais je pense qu’il pourrait y avoir des surprises.

Quelles seront vos ambitions?

Pour ma part, elles sont claires: gagner un maximum de matchs et être dans le haut du tableau. Avec une nouvelle équipe comme la nôtre, c’est un beau challenge.

« Christophe Henri a toujours cru en moi »

Mike Bodson revient sur sa dernière saison à la tête de la TDM2 de Comblain.

Comme chaque saison depuis que Mike Bodson drive Comblain, le Mailleux a réalisé de superbes résultats. « Nous terminons cinquièmes, ce qui était notre objectif. Il nous restait encore quatre matchs à disputer et nous voulions encore grappiller une place ou deux – nous devions recevoir Esneux et Ninane – car nous étions très compétitifs en fin de saison » souligne l’entraineur comblinois. « Pour cette cinquième place au classement, nous ne devons rien à personne, nous avons toujours été maîtres de notre destin et je pense pouvoir dire que mes gars méritent ce classement. »

Des résultats d’autant plus remarquables que la TDM2B s’est révélée particulièrement compacte. « Mis à part Kontich qui était, selon moi, vraiment au-dessus du lot, ce championnat était très disputé et de bonne facture » avance Mike qui a particulièrement apprécié l’état d’esprit de son équipe. « Même dans les moments durs, les gars répondaient présents. »

Pour le technicien qui entamera un nouveau chapitre de sa carrière du côté de Sainte Walburge, le match à domicile contre Geel figure en bonne place. « Nous avons compté dix-sept points de retard dans le troisième quart pour finalement gagner de quinze unités. Nous avons eu le sentiment que rien ne pouvait plus nous arriver, nous avons frôlé la perfection pendant quinze minutes. C’était à beau à voir » sourit-il. « Je suis venu il y a cinq saisons à Comblain qui venait de se maintenir et nous fûmes compétitifs chaque saison – quatre fois dans le Top 5. C’est grisant de voir un petit club comme Comblain devenir ce qu’il est devenu maintenant. J’adresse un grand merci au club tout entier et en particulier à Christophe Henri qui est venu me chercher et qui a toujours cru en moi.« 

« Loyers semble au-dessus du lot »

Tom Ventat se penche sur le prochain championnat de première régionale.

Avec Saint-Louis, Tom Ventat figure dans la poule A de première régionale en compagnie Sainte Walburge, Ans, Loyers, Vieux Campinaire, le CFWB et, potentiellement, Ninane. « Sans revenir sur les critères géographiques, sportivement parlant, cette série semble assez ouverte pour que nous débutions bien la saison » avance le meneur du Collège. « Loyers semble au-dessus du lot si Ninane obtient sa licence TDM2. Ensuite, ce sera l’équipe la mieux préparée qui pourra briguer la seconde place. »

Après un premier tour en trois poules de six, toutes les équipes seront dispatchées dans deux poules de neuf. « Difficile de donner un favori global tant il y a des équipes d’un bon niveau. Loyers construit depuis quelques saisons un groupe pour monter mais nous risquons d’assister à une belle bataille – qui dépendra de nombreux paramètres indépendants des qualités intrinsèques de chaque effectif – entre plusieurs formations mais L’9 Flénu pourrait créer la surprise » conclut le leader de Saint-Louis.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« J’adore la standing ovation de fin de saison »

Fred Perin revient sur la dernière campagne d’Aubel en P2A et précise les futurs contours de l’équipe B des Herbagers. Entretien.

Fred, quel bilan fais-tu de cette drôle de saison?

Cette saison fut étrange, je pensais aller jusqu’à la fin, comme chaque année, et puis tout s’est arrêté subitement. Nous étions d’ailleurs dans une bonne spirale, avec un bon état d’esprit et de la motivation pour finir cette campagne en beauté. Je reste persuadé que nous aurions pu aller chercher une ou deux places de mieux au classement. Nos résultats ne représentent pas vraiment notre équipe, nous avons perdu énormément de matchs de moins de six points. Avec un peu plus d’entrainements – un seul par semaine et pas toujours à dix – et un peu de chance, la pièce serait tombée de notre côté plus souvent et nous aurions pu jouer les premiers rôles. C’est le basket!

Qu’as-tu pensé de cette P2A?

Cela fait plusieurs années que je navigue entre la P1 et la P2 et, honnêtement, cette série était la meilleure dans laquelle j’ai joué. C’était vraiment agréable car nous avons eu beaucoup de derbies contre des amis et cela nous offrait de belles fêtes après les matchs. Le plus surprenant dans cette P2A était que tout le monde était en mesure de battre tout le monde. Il était impossible, au début d’une confrontation, de savoir qui allait l’emporter. Il fallait se battre jusqu’à la quarantième minute.

Comment juges-tu tes prestations?

Ma saison fut normale. J’ai joué mon rôle du mieux que j’ai pu, j’ai toujours veillé à me donner à 100% à chaque match. Je sais que j’aurais sans doute pu faire davantage, comme lors de la saison précédente et ne pas avoir pu aller au bout du championnat reste frustrant.

Quels furent les moments marquants de cette année?

Il y en a trois qui me viennent en tête. Tout d’abord le match tout simplement exceptionnel de la R2 d’Aubel contre Flénu au Green Temple. La salle était bondée et Aubel a joué un match parfait pendant quarante minutes. Que c’était beau à voir! Je me réjouis que cela se reproduise la saison prochaine avec les nouveaux transferts de l’équipe fanion. Les « Super Sundays » étaient déjà bien réputés, mais là, ça va voler (rires).

Et quels sont les deux autres moments marquants?

Il y a le pari de notre mythique Hubert Remacle, le papa de Thibaut et Simon. A mi-saison, il nous a promis de louer un gîte pour le week-end si nous ne nous inclinions pas plus de trois fois jusqu’à la fin de saison. Nous sommes arrivés à trois défaites et puis le confinement est arrivé. Cela signifie que le pari est réussi! Nous nous réjouissons de boire à sa santé, dans une piscine chauffée ou devant un bon barbecue. Merci Hubert!

Et le troisième?

Cette annonce de confinement qui a mis un terme à notre saison. C’est tout à fait logique mais quel dommage de ne pas pouvoir fêter les personnes qui ont décidé d’emprunter un autre chemin. J’adore ce moment à la fin de la saison où tout le monde se lève pour une standing ovation pour les joueurs et coachs qui ont mouillé le maillot pendant des années à Aubel. C’est une belle marque de respect et de beaux remerciements. Merci à eux pour ce qu’ils ont fait et à bientôt pour quelques JMC à Aubel (rires).

La saison prochaine marquera le début d’un nouveau cycle pour votre P2 avec les arrivées d’un nouvel entraineur et de plusieurs joueurs. Toi, tu seras toujours Aubelois.

C’est exact, il était prévu que l’équipe change, certains joueurs désirant prendre une autre direction. Le comité a fait du bon boulot concernant le recrutement et je n’ai pu que dire oui pour poursuivre l’aventure à Aubel. Je me réjouis de recommencer la saison avec ces nouveaux joueurs mais aussi avec ceux qui restent. C’est un réel plaisir de jouer avec des gars comme ça. Tout le monde semble super motivé et l’ambiance est déjà au rendez-vous alors que nous ne nous connaissons que depuis peu.

Quels seront tes objectifs?

J’ai envie de reprendre « full confiance » en mon basket pour pouvoir tirer des conclusions positive après chaque match. Nous aurons une équipe fort différente mais je sens déjà une grande motivation dans le groupe et cela n’est que positif. De plus, mon meilleur pote Marvin Lizein nous rejoint, ce qui amplifie encore plus l’envie de créer des exploits.

« Reggie Miller est un aussi grand shooteur que Curry »

Ron Artest change de nom et chante les louanges de Reggie Miller.

Ron Artest aka Metta World Peace aimerait coacher les Knicks. Il a également décidé de changer encore une fois de patronyme. « J’ai changé de nom parce que j’en avais marre de Ron Artest. C’est un con. Et si les fans sont énervés après moi, ils ne pourront pas dire : ‘Je déteste World Peace’  » explique-t-il en précisant qu’il fallait désormais l’appeler Metta Ford-Artest.

L’ancien joueur des Lakers en a aussi profité pour chanter les louanges de Reggie Miller. « Reggie Miller est un aussi grand shooteur que Stephen Curry. Tu ne peux pas laisser l’un ou l’autre ouvert. Stephen est incroyable, mais si à l’époque il avait été impossible de toucher Reggie Miller… Comment est-ce que quelqu’un aurait pu défendre sur lui ? C’était impossible de lui laisser de l’espace » a-t-il argumenté.

« Nous aimons les défis »

En P4D, Sainte Walburge a livré une remarquable saison pour décrocher le droit de rejoindre l’échelon supérieur.

« Notre saison fut dans la continuité de la précédente. Nous avions raté la deuxième place d’un match par manque d’expérience du niveau senior » rappelle Tariq Bouchaouir. « Mais cette année, nous voulions prendre notre revanche et être champion avec la manière: meilleure attaque et meilleure défense provinciale.« 

Un pari réussi par l’entraineur et ses ouailles. « Malgré leur jeune âge, mes joueurs ont soif d’apprendre. Ce sont tous de bons gars avec un grand coeur » souligne l’ailier des Sang et Marine. « Le travail fournit au quotidien – ne jamais se satisfaire de la situation – ainsi que le mélange d’expérience et de jeunesse, l’intensité physique en défense et en attaque nous ont permis d’atteindre notre objectif. D’autant plus que ce groupe est une bande d’amis qui jouent ensemble depuis longtemps.« 

Fort heureusement, la décision initiale du CP Liège a été invalidée par le vote des clubs et Sainte Walburge est récompensé de ses efforts. « Le club veut le maintien pour la prochaine saison en P3 mais nous aimons les défis et voulons aller chercher les trois premières places » prévient Tariq avant de conclure: « J’adresse une mention spéciale aux parents des joueurs et aux bénévoles du club pour cette belle saison. »