Where Amazing Happens

En partenariat avec ScreenTune, Liège & Basketball vous livre le Top 10 des meilleurs films sur le basketball.

Le basket-ball est un sport vraiment merveilleux. L’essence de ce jeu résonne chez chaque personne qui a déjà taquiné la balle orange. Un jeu d’équipe mémorable, de la fluidité, du suspense et de la tactique et bien sûr de la passion.

Les matchs eux-mêmes sont souvent exaltants et extrêmement fascinants pour le fan occasionnel notamment lors des Playoffs NBA, du Final Four de la March Madness ou encore celui de l’Euroleague tant de compétitions qui font l’attrait de ce sport. Pourtant celui-ci n’est pas qu’un simple jeu, l’autre avantage du basketball s’étend également dans de nombreux domaines comme le cinéma et s’est signalé de manière évidente sur le grand écran.

Comme tout bon passionné, vous vous êtes sûrement déjà pris pour Michael Jordan, Kobe Bryant ou un autre de vos joueurs préférés en tirant le shoot gagnant au buzzer avec l’excitation et toute la magie que cela procure…

Cette passion et cette magie se retrouvent dans les meilleurs films de cette liste spécialement dédiée à tous les amateurs de ce magnifique sport.

Lorsqu’il est pratiqué dans les meilleures conditions, le basketball est une sublime célébration de l’élégance, de la puissance et de la rapidité des mouvements sur une bande sonore énergique au rythme des chaussures qui crissent, des sifflets des arbitres et bien sûr des buzzers beaters.

Cependant certains longs métrages n’esquissent pas tous la vision utopique du basketball, du moins jusqu’à ce que les joueurs apprennent à former une équipe soudée. Comme la plupart des sports représentés sur grand écran, le basketball dribble sur ses propres codes scénaristiques, des arcs narratifs et des quatrièmes quart temps qui font monter crescendo le suspense. Il s’appuie sur des entraîneurs charismatiques qui changent la culture et la tactique, sur une équipe hétéroclite d’outsiders et de stars arrogantes, et sur le drame inhérent au Septième Art.

Dans ces drames, on y retrouve des questions politiques, sociales et de rédemption, dont la plupart sont à la fois compliquées et résolues par le doux bruit du cuir qui s’agite contre le nylon.

  • Voici les 10 meilleurs films de basketball :

10. « Les Chemins du triomphe » (« Glory Road ») – 2006 de James Gartner :

Le film : En 1966, à l’ouest du Texas, Don Haskins se fait l’entraîneur d’une équipe de basketball afro-américaine. Celle-ci vaincra notamment une équipe adverse du Kentucky.

Tiré d’une histoire vraie comme souvent avec les films qui ont pour sujet principal le sport, ce drame sportif, réalisé par James Gartner, suit l’entraîneur Don Haskins de l’Ouest du Texas, alors qu’il dirige la première équipe de départ entièrement noire à remporter un championnat

Pourquoi faut-il le voir ? Pour son récit inspiré de faits réels fascinants qui a pourtant reçu un accueil mitigé à sa sortie de la part des critiques dont certains soulignent ses prémisses et ses clichés plutôt conventionnels

Néanmoins, « Glory Road » a été très bien accueilli par les fans pour son histoire réconfortante, sa distribution sympathique et son importance historique. Il faut également souligner la très bonne performance de Josh Lucas, qui a pris 25 kg pour jouer le rôle de Don Haskins, l’entraineur dont la place dans l’histoire parle d’elle-même, non pas tant comme entraîneur de basketball mais plutôt comme pionnier des droits civils qui a contribué à intégrer les athlètes afro-américains dans ce sport.

9. « Blue Chips » – 1994 de William Friedkin :

Le film : Comment l’entraîneur d’une équipe de basket-ball américain va, pour amener son équipe à la victoire, accepter des compromis pour la première fois de sa vie et comment, après la victoire, il va dénoncer publiquement les magouilles dont il s’est rendu complice.

Une œuvre trop souvent sous-estimé parmi les fans de basketball et pourtant qui illustre avec précision les influences que peut avoir un programme sportif universitaire. Les anciennes stars de la NBA et le duo de feu du Magic d’Orlando, Penny Hardaway et Shaquille O’Neal, ont notamment joué dans le film en tant que membres de l’équipe du coach Bell.

Pourquoi faut-il le voir ? D’abord pour les deux joueurs NBA cités ci-dessus et ensuite pour la brillante performance de Nick Nolte dans la peau de ce grand entraîneur. Lorsque les choses se gâtent, il fait ce qui est bon pour le jeu, même si cela signifie qu’il doit sacrifier son propre intérêt personnel.

Le film de William Friedkin reste particulièrement perspicace en ce qui concerne les dessous miteux des supporters universitaires et les tentations perpétuelles que les joueurs et les entraîneurs doivent affronter au quotidien.

8. « Love and Basketball » – 2000 de Gina Prince-Bythewood :

Le film : En 1981, à Los Angeles, Monica et Quincy, onze ans, rêvent de jouer au basket dans l’équipe de la NBA, comme le père de ce dernier.

Le film suit les traces, Monica (Sanaa Lathan) et Quincy (Omar Epps), alors qu’ils développent une relation étroite en grande partie grâce au basketball. En même temps, il raconte leurs épreuves et leurs tribulations alors qu’ils tentent de maintenir cette relation au milieu des aléas de la vie et de parcours professionnels distincts.

Pourquoi faut-il le voir ? D’abord parce qu’il dépeint le lien profond que deux personnes entretiennent entre elles grâce au sport qui les passionnent. Le film montre habilement les pressions auxquelles un joueur universitaire peut être confronté et tout en ne mettant pas l’accent sur le basketball en lui-même mais s’intéresse plutôt aux leçons apprises autour de cet environnement sportif.

Un drame élégant et sincère dans son ensemble soutenu par des moments attachants et émouvants.

7. « Le Grand Défi » (« Hoosiers ») – 1986 de David Anspaugh :

Le film : Au début des années 1950, dans l’Indiana, un entraîneur de basket, longtemps miné par l’alcoolisme, retrouve sa fierté en redorant le blason de l’équipe de basket-ball du lycée local.

Une fois de plus basé sur une histoire vraie, le film est très apprécié pour son récit classique aux thématiques fortes et son équipe de joueurs attachants. Il suit l’improbable ascension d’une équipe de lycée d’une petite ville qui cherche à obtenir la gloire au championnat d’Etat.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que ce drame sportif est toujours l’un des plus fascinants films sur le basketball en grande partie grâce à la performance dynamique de Gene Hackman dans le rôle de l’entraîneur Dale à la fois dur et juste. L’acteur offre l’une des plus grandes performances de son illustre carrière.

Édifiant, inspirant et un must pour tout fan de sport.

6. « Les Blancs ne savent pas sauter » – 1992 de Ron Shelton :

Le film : Billy Hoyle et Sidney Deane forment un duo de basketteurs très particulier. Ils organisent des matchs truqués sur les terrains de basket-ball de Los Angeles : leur jeu est rapide, dangereux et extrêmement drôle.

Une comédie qui a eu un énorme succès à sa sortie et désormais bien imprégnée dans l’imaginaire collectif. Un film avant tout centré sur l’amitié née du basket entre deux personnes d’origine différente qui essaient de gagner leur vie et porté par un duo d’acteurs attachants (Woody Harrelson et Wesley Snipes).

Pourquoi faut-il le voir ? D’abord parce que Ron Shelton rehausse habilement les scènes de basketball sur la plage et dans la cour de récréation avec une dextérité très comique. Pour l’interprétation de son tandem d’acteurs impeccables tandis que Rosie Perez, qui joue la petite amie de Harrelson, est la parfaite troisième roue de cette opération intrigante et divertissante.

De l’humour, du beau basket et puis vive les T-shirts amples et les casquettes !

5. « À la rencontre de Forrester » – 2000 de Gus Van Sant :

Le film : A seize ans, Jamal Wallace, un prodige du basket-ball, entre par effraction dans un appartement que les rumeurs disent habité par un ermite. Ayant entendu un bruit, il prend ses jambes à son cou et en oublie son sac à dos avec ses livres dedans. L’ermite le lui rend. Jamal constate que les textes qu’il a écrits ont été corrigés et commentés.

Une œuvre qui a souffert de la comparaison avec l’excellent film « Good Will Hunting » déjà de Gus Van Sant avec Robin Williams, Matt Damon et Ben Affleck. Cependant le long métrage portait un message un peu différent en remettant en question les stéréotypes tout en nous rappelant de ne pas juger les livres à l’aune de leurs couvertures.

Pourquoi faut-il le voir ? Pour la performance de notre James Bond préféré, Sean Connery, dans le rôle du personnage principal, le romancier William Forrester, dont les talents d’acteur sont une nouvelle fois mis en valeur.

Pour ses thématiques riches et son traitement du basketball à travers un drame dynamique qui vaut la peine d’être regardé pour les fans de ce sport. Une œuvre qui traite autant du mentorat, de l’amitié et de l’écriture que du sport.

4. « Basketball Diaries » – 1995 de Scott Kalvert :

Le film : Jim Carroll est joueur de basket au lycée. Sa vie tourne autour de ce sport, et son rêve est de devenir une star du basket. Il fume de temps en temps avec ses amis. Petit à petit, il s’enfonce dans le sombre univers du crime et de la drogue.

Si le milieu du sport et du basketball a engendré de nombreuses success-stories, il a également donné lieu à des histoires plus tragiques. Ces drames sont souvent liés à l’abus de drogues, d’alcool et d’autres excès qui pourraient tenter un jeune athlète. Une trajectoire que met en évidence ce long métrage porté par Leonardo DiCaprio.

Pourquoi faut-il le voir ? Pour la performance convaincante de DiCaprio et pour l’excellente qualité de son scénario, « Basketball Diaries » laisse une impression de par ses émotions et son authenticité. Le tout est même couronné par l’apparition du vrai Carroll, qui joue le rôle d’un toxicomane.

Une sombre représentation d’une carrière professionnelle gâchée car au lieu de fournir une échappatoire, le basketball offre un aperçu de ce qu’aurait pu être la vie de ce jeune garçon. Poignant !

3. « Space Jam » – 1996 de Joe Pytka :

Le film : Les Nerdlucks, de méchants extraterrestres aux allures de gnomes, viennent de capturer nos héros de dessins animés préférés pour redorer le blason du Pic des Abrutis, leur parc d’attractions qui n’attire plus grand monde. Avant de baisser les bras, les pauvres Bugs Bunny, Daffy Duck, Speedy Gonzales, Titi et consorts sollicitent une requête : jouer leur avenir lors d’un match de basket.

Mélangeant animation avec certaines des plus grandes stars de la planète, The Airness fait équipe avec les Looney Tunes pour un match de basket contre des extraterrestres surchargés qui ont pris en otage les compétences de ses pairs de la NBA. Un succès retentissant qui étend un peu plus la légende Michael Jordan.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce que plus de 20 ans après ce film n’a absolument rien perdu de sa magie. C’est toujours une joie absolue de le revisionner autant pour les adultes que pour les enfants.

Pour sa bande son iconique et bien sûr, pour la combinaison unique des dessins animés soutenus par plusieurs joueurs de la NBA (Michael Jordan, Muggsy Bogues, Shawn Bradley, Charles Barkley, Patrick Ewing et Larry Johnson entre autres) et les apparitions remarquées de Larry Bird et Bill Murray.

Un classique intemporel et un slam dunk absolu (sans jeu de mots).

2. « He Got Game » – 1998 de Spike Lee :

Le film : Lorsque son père Jake sort de prison, Jesus Shuttlesworth ne saute pas de joie. Cet homme est l’assassin de sa mère et l’a contraint à se prendre en charge, lui et sa petite soeur. Pour ne pas retourner derrière les barreaux d’ici une semaine, Jake doit convaincre son fils d’accepter l’offre du gouverneur : intégrer l’équipe de basket de l’université d’Etat. Une mission d’autant plus délicate que Jesus est le jeune joueur le plus convoité du pays, celui que toutes les équipes, tous les agents et toutes les fédérations courtisent à coups de millions de dollars…

Le film de basketball peut-être le mieux réalisé.  On a parfois l’impression de regarder un véritable documentaire et cela donne vraiment une superbe profondeur et un naturel au récit porté à l’écran. Tout le mérite en revient bien sûr à la réalisation de Spike Lee, le grand fan des New York Knicks.

Pourquoi faut-il le voir ? Pour la performance exceptionnelle de Ray Allen (sa première expérience en tant qu’acteur) et Denzel Washinghton toujours aussi juste (l’acteur manie incroyablement bien la balle orange). Pour les décors (tournés exclusivement à Brooklyn et à Coney Island) et qui donnent au film un charme supplémentaire.

Une belle histoire exprimant subtilement les liens improbables qui existent entre un père et son fils.

1. « Coach Carter » – 2005 de Thomas Carter :

Le film : L’histoire vraie de Ken Carter, l’entraîneur de basket d’une équipe de basket-ball de lycée, qui devint célèbre en 1999 après avoir renvoyé ses joueurs à leurs chères études, déclarant forfait 2 matchs de suite alors que l’équipe était invaincue, parce que ces derniers n’avaient pas obtenu des résultats scolaires suffisants.

Inspiré d’une histoire vraie par son récit captivant et réaliste du système scolaire américain, « Coach Carter » est un excellent film qui montre que le basketball peut aider des adolescents à s’épanouir en tant qu’homme en mettant l’accent sur les études, la discipline et la moralité.

Pourquoi faut-il le voir ? Parce qu’on a tous voulu un jour lancer un système en attaque en se tapant le haut de la tête en criant « Delilah, Delilah ». Pour ses matchs de basketball superbement filmés et ses thématiques de recherche de reconnaissance, non seulement dans le sport, mais aussi dans la vie à travers le travail et la discipline.

Parce qu’on savoure chaque instant de la performance de Samuel L. Jackson en entraîneur autoritire de basketball qui prend en charge une équipe de perdants pour la transformer en une équipe d’hommes et de gagnants grâce à quelques règles strictes et bien intentionnées

Une merveille pour tous les amateurs de balles oranges !

NB : Pouvaient aussi être cités :

  • « Magic Baskets » de  John Schultz (2002)
  • « Semi-Pro » de Kent Alterman (2008)
  • « Hurricane Season » de Tim Story (2009)
  • « Uncle Drew » (2018) de Charles Stone III
  • «Hoop Dreams » de Steve James (1994)
  • « Maurie » de Daniel Mann. (1973)

Julien LEGRAND

N.B. : l’excellent site ScreenTune dédié au cinéma et aux séries mérite le coup d’œil ici.

« Affronter des clubs sur tout le territoire »

Lors de la saison qui vient de s’achever, François Lodomez et Spa ont terminé quatrièmes derrière trois formations flamandes.

Voici une semaine, nous apprenions que la TDM2 allait se scinder en deux: Wallons d’un côté et Flamands de l’autre. Une décision qui ne manquait pas de faire réagir. « J’ai vraiment été surpris par cette décision et je la trouve dommage. En effet, troisième nationale devrait signifier que l’on affronte des clubs sur tout le territoire de notre Plat Pays. La saison prochaine, si cela se confirme, nous aurons l’impression d’être en première régionale – avec tout de même un niveau plus élevé, bien sûr » nous confiait alors François Lodomez.

Heureusement, un retour en arrière semble avoir été décidé et les futures séries reviendraient à leurs compositions initiales. Un soulagement, évidemment. « J’ai tout de même peur que cette exception devienne la norme vu les nombreux problèmes qui existent entre Flamands et Wallons » s’interrogeait d’ailleurs le meneur des Bobelins. Mais la Belgique reste un pays de consensus, et ce n’est pas plus mal ainsi.

« Nous devons utiliser notre vote pour créer un changement de système »

Michael Jordan a réagi sans ambiguïté au décès tragique de Georges Floyd.

Durant sa carrière, il a plusieurs fois été reproché à Michael Jordan son manque d’implication au niveau politique et de sa communauté. Face à la nouvelle tragédie qui divise l’Amérique avec la mort brutale de Georges Floyd , MJ a réagit en publiant un texte clair et sans équivoque. « Je suis profondément attristé, vraiment peiné et tout simplement en colère. Je vois et je ressens la douleur, l’indignation et la frustration de chacun. Je soutiens ceux qui dénoncent le racisme et la violence enracinés envers les personnes de couleur dans notre pays. Nous en avons assez. Nous devons nous écouter les uns les autres, faire preuve de compassion et d’empathie et ne jamais tourner le dos à une brutalité insensée. Nous devons continuer de nous exprimer pacifiquement contre l’injustice et réclamer des comptes. Nos voix unifiées doivent faire pression sur nos dirigeants pour qu’ils changent nos lois, sinon nous devons utiliser notre vote pour créer un changement de système. Chacun de nous doit faire partie de la solution et nous devons travailler ensemble pour garantir la justice pour tous » a publié « His Hairness » sur les réseaux sociaux, concluant son message par un soutien franc aux proches de Georges Floyd.

« Une aventure humaine magique »

Julien Schreiber – qui sera toujours à la tête d’Esneux la saison prochaine – revient sur la première campagne des Précieuses en R2. Entretien.

Julien, quel bilan fais-tu de votre première saison en R2?

Pour des montantes, je trouve que finir en tête – grâce à notre match d’avance – avec trois défaites comme Neufchâteau – qui fut déclaré champion – n’est pas dégueulasse (rires). Je n’aurais pas refusé un tel bilan prémonitoire au lendemain de la montée de P1 (rires). Je ne savais pas vraiment où nous mettions les pieds, il y avait de sérieux concurrents en tête du classement. Certains furent moins réguliers que d’autres et c’est ce qui nous a permis, par contre, d’être à cette place à l’arrêt du championnat.

Qu’as-tu pensé de votre série de R2?

Avec Neufchâteau, Tilff, Boninne et des équipes pouvant créer la surprise bien que pêchant parfois par jeunesse – comme Pepinster ou Atlas -, nous avions une série de qualité. Avec deux défaites au premier tour et une seule au deuxième, je pense que nous avons mérité notre place même si la fin de championnat s’annonçait encore disputée pour pas mal d’équipes de tête.

Quel fut ton feeling au coaching?

Je vis toujours des sensations et des expériences nouvelles avec les Précieuses. Je suis un jeune coach avec une équipe confirmée. Mes joueuses m’offrent des résultats et des épopées exceptionnels et me mettent parfois en décalage au niveau de l’état d’esprit. C’est cela qui rend l’aventure humaine magique.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Les matchs contre Tilff et Neufchâteau furent mémorables tous les quatre et de manières assez différentes. Je retiens également une victoire arrachée dans le « money time » à Boninne pour clore le premier tour.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Notre sursaut d’orgueil contre Tilff après avoir été balayés là-bas au premier tour devant une salle comble et tous nos amis.

Nourris-tu certains regrets?

Celui de ne pas avoir pu terminer la saison mais aussi les deux matchs perdus face à la très belle équipe de Neuchâteau. Nous avions laissé filer le match aller dans les derniers instants sans trop y croire et nous avions perdu notre sang-froid et notre basket – perturbés que nous étions par un arbitrage plus que moyen et un très bon adversaire – au retour.

Seras-tu encore à la tête des Précieuses la saison prochaine?

Au bout de trois années passées ensemble, il a été question de laisser la place afin de finir sur une bonne note – et même plusieurs. Mes joueuses ont insisté pour que je reste, je suis revenu sur ma décision et nous avons signé trois renforts – Céline David de Tilff, Caroline Grosjean de Flémalle et Sophie Letihon d’Alleur – dans la foulée. Commencer à reconstruire avec de nouvelles filles et confirmer les résultats de cette saison en R2 l’an prochain étaient des challenges séduisants qui m’ont convaincu de prolonger même si je ne cache pas que j’aurais aimé un projet d’une autre envergure pour préparer la transition.

La prochaine saison s’annonce donc excitante.

Oui, vivement la saison prochaine! J’ai aussi une pensée émue pour Eric Antoine, ex-coach des Précieuses et de la P2 d’Esneux jusqu’à l’an passé et qui a été victime du Covid-19 au début de l’épidémie.


« Rien n’atteint notre bonne humeur lors de la troisième mi-temps »

Cette fois, ce fut la bonne! Après avoir longtemps tourné autour, la « Bien Belle Equipe » d’Alleur a composté son ticket pour la P2.

« Nous avions, je pense, la plus relevée des séries. Stavelot était probablement la plus forte P3, Verlaine était également une très bonne équipe – qui ressemble d’ailleurs à la nôtre – mais derrière, dans l’ensemble, cela m’a semblé moins dense » affirme d’emblée Peter Delrez. « Nous ne visions rien de particulier en débutant la saison mais, au regard de nos résultats et de notre régularité – d’autant plus sur les trois dernières saisons, cette première place est méritée. Nos résultats furent ainsi à la hauteur de nos attentes avec seulement trois défaites – dont deux de peu – en déplacement chez des concurrents directs et l’élimination d’Ensival en Coupe de la Province. »

Pour Peter, cette saison fut encore plus rabotée que pour ses coéquipiers. « Je n’ai pu la commencer qu’au mois de décembre suite à une opération du poignet. Le temps de » retoucher » le ballon, le compte était déjà presque « bon » (rires). Je pense toutefois avoir pu aider la team lors des six ou sept matchs auxquels j’ai pu participer » nous explique-t-il. « Je regrette de ne pas avoir pu confirmer notre leadership par les deux belles affiches à domicile – où nous fûmes intraitables – qui se profilaient contre nos deux poursuivants les plus proches: Union Liège et Buffalos Grâce-Hollogne. Ces affiches représentaient l’apothéose de notre saison mais celle-ci aura été tronquée par cette saleté. Nul ne pourra jamais ce qu’il serait advenu lors de ces joutes…« 

Au premier tour, la « Bien Belle Equipe » avait parfaitement négocié son déplacement à la piscine de l’Union. « Sportivement, cette victoire là fut cruciale » s’enflamme le prochain coach de Tilff avant de glisser un petit mot à l’attention de son distributeur. « Axel Schoonbroodt fut au centre de deux faits marquants. D’abord une bonne nouvelle avec l’arrivée de la petite Emma et puis ensuite une moins bonne avec sa grosse blessure au tendon d’Achille au début du deuxième tour. Il bosse dur pour revenir au top en P2!« 

Comme chaque année, les Alleurois ont ajouté de nouvelles pièces à leur dispositif pour décourager encore davantage les espoirs de la concurrence qui ne sait plus où donner de la tête avec la ribambelle de talentueux joueurs dont dispose Didier Pissart. « L’intégration du petit nouveau Benoit Jérôme s’est bien passée » se félicite d’ailleurs Peter. « J’apprécie vraiment la bonne ambiance qui règne entre-nous. Même lorsque nous sortons d’une moins bonne prestation, rien n’atteint notre bonne humeur lors de la troisième mi-temps. » Santé!

Retour en arrière?

Les clubs de TDM2 et la Fédération auraient trouvé une solution pour la prochaine saison: revenir aux séries initialement prévues.

La TDM2 devrait rester nationale. Il semblerait qu’un accord ait été trouvé et que l’on revienne aux séries initiales. Les six clubs liégeois resteraient ainsi ensemble avec les Limbourgeois et les Namurois – notamment – tandis que Neufchâteau couvrira le territoire belge la saison prochaine.

« Je ne crois pas que ce sont encore les séries définitives » avait osé Tom Ventat à l’annonce de la « régionalisation » de la TDM2. « Les clubs vont réclamer et, encore une fois, nous trouverons une solution pour revenir au point de départ. » Prémonitoire?

Don Ken, « rookie de l’année »

Les Carnets du basketteur, saison 3! Cette fois, coup d’éclairage sur le parcours atypique de Donald Verslycken pour un surprenant mélange entre cinéma, photographie, art plastique, basketball et croquettes aux crevettes.

Difficile d’imaginer que ce dandy mélancolique a été élu « Rookie de l’Année » en 1980. Et pourtant… Je vous propose dès lors d’aller à la rencontre d’une très forte personnalité déclinant l’incroyable paradoxe d’être assez méconnu sur la « planète basket » tout en étant un des peintres belges actuels les plus réputés hors de nos frontières. Pour tout vous dire, j’ai eu la chance, à une certaine époque, de le fréquenter de près et sa sœur Linda… d’encore plus près encore.

Donald Verslycken réalise ses premiers dribbles au sein d’un club d’Ostende profitant des largesses de Rudolph Vanmoerkerke. Ses parents sont d’ailleurs employés chez Sunair. Né doué, il ne tarde pas à s’ouvrir les portes de l’équipe pro et, dans la foulée, truste le titre d’espoir de l’année. Récompense qu’a reçue un certain Jean-Luc Selicki, trois ans auparavant. A ce propos, ils se retrouveront souvent en équipes nationales de jeunes. A ce moment, la formation côtière survole sans partage notre compétition nationale. Il sera ainsi sacré à plusieurs reprises champion de Belgique en compagnie des Rik Samaey, Jon Heath et autre Marke Browne. Un naturalisé que je croiserai, quelques années plus tard, en train de vendre des clicotes sur les marchés du littoral. C’est aussi l’époque où les protégés de « Mister V. » enflamment des Ecuries Royales aux charmes exceptionnels tout en étant soutenus par Marvin Gaye, en séjour prolongé sur notre digue. Faut-il préciser que Donald compte parmi les principaux acolytes de guindailles de l’interprète de « Sexual Healing » ?

Pas vraiment motivé par les études et n’en faisant qu’à sa tête, l’Ostendais s’installe alors comme photographe. Indépendant, comme il se doit. Artiste dans l’âme, il commence à titiller les pinceaux. Avec un réel bonheur. Adepte d’un pop’art flamboyant et d’un culot tout aussi extraordinaire, il décroche de la société Walt Disney l’exclusivité mondiale de la reproduction des célèbres petits personnages de dessins animés. Normal, quand on se prénomme Donald… Même s’il est davantage reconnu, dans le microcosme pictural, sous l’appellation de « Don Ken ».

Au fil du temps, on s’arrache ses toiles, il expose aux quatre coins du monde (de Singapour à New York) tout en restant profondément attaché à ses polders flandriens. Il n’est pas rare que ses œuvres soient vendues plusieurs dizaines de milliers d’euros. A titre d’exemple, Johnny Halliday et Vanessa Paradis comptent parmi ses clients privilégiés. Lors d’un passage en Cité ardente, Jean Jour le résumait en ces termes pour « La Libre » : « Ses œuvres sont éclaboussantes et déchirantes de technicolor. Elles réunissent à la fois le 7e et 9e arts. » Pour info, ses plus récentes productions sont accrochées aux cimaises de la galerie Art Depot, à Bonheiden (près de Malines), jusqu’au 14 juin prochain.

Il y a quelques temps déjà, la galerie Liehrmann, du boulevard Piercot, le présentait comme suit : « Don Ken, cet artiste en provenance d’Australie… » Il est vrai qu’il est commercialement plus sexy d’être originaire des Antipodes que de la… « capitale de la croquette aux crevettes ».

Michel CHRISTIANE

Crédit photos : Art Depot

« Il y aura enfin un montant wallon »

Quittant Belleflamme pour rejoindre Esneux afin de continuer à évoluer en nationale, Ircylle Makengo disputera un championnat… régional qui pourrait toutefois se révéler particulièrement excitant.

La décision de scinder les séries de TDM2 entre Flamands et Wallons continue de faire réagir. « C’est dommage que les deux parties n’aient pas su parvenir à une entente » regrette l’ex-ailier des Haricots. « Les équipes flamandes sont souvent athlétiques et, en les affrontant, cela nous force à élever notre niveau de jeu et à travailler nos points faibles. »

C’est de nombreuse têtes connues que Makengo et les Dragons défieront la saison prochaine. « Dans la région, nous nous connaissons presque tous » reconnait-il. « Mais, d’un autre côté, il y aura beaucoup de derbies. Et il y aura enfin un montant wallon, ce qui peut nous pousser à nous montrer plus ambitieux. » Et de conclure: « Cela risque d’être un championnat très excitant.« 

« Nous ne pouvons plus dire que nous jouons en nationale »

Avec Charles Perrier et Jérôme Wuidar, Steve Lenglois fait partie des derniers rescapés du noyau de la défunte saison de Sprimont. Interview.

Steve, que penses-tu de la décision de régionaliser la TDM2 pour la prochaine saison?

Je trouve que c’est une décision pour le moins étrange! C’est la première fois que cela arrive et je suis curieux d’en connaitre la vraie raison. Et j’espère que ce n’est pas le début d’un schisme entre Wallons et Flamands… C’est toujours agréable de jouer contre les formations venues de Flandre, de rencontrer des styles de jeu différents.

Quelles peuvent être les conséquences futures?

Avec des séries faites de cette manière, nous ne pouvons plus dire que nous jouons en nationale. L’avantage sera d’avoir plus de derbies.

Quelles seront vos ambitions?

Elles ne changent pas. Nos buts sont de créer un groupe soudé et de terminer le plus haut possible. Chaque année, les Liégeois visent la plus haute place et la première place liégeoise. Ce sera la même chose la saison prochaine mais sans les Flamands.

« Revenons au tirage au sort »

La récente évolution de la TDM2 est loin de faire l’unanimité.

« Je trouve vraiment honteux de ne pas pouvoir trouver un arrangement. Nous ne sommes pas en politique mais dans le sport amateur!« , vitupère Rémy Collard après avoir appris la décision de scinder les séries de TDM2. « A un moment donné, il faudrait peut-être accepter de faire quelques efforts. Une fois de plus, les séries étaient constituées et il y a encore eu des équipes qui n’étaient pas d’accord avec cela. Revenons au tirage au sort alors et personne n’aura rien dire. Bref, je ressens un profond dégoût.« 

L’ailier comblinois ne décolère pas. « Déjà la saison dernière, les rumeurs selon lesquelles les Flamands voulaient scinder la TDM2 fleurissaient un peu partout. C’est désormais réussi!« , rajoute-t-il. « C’est vraiment beau le sport! »

Unaniment pointé comme le favori, Comblain peut-il en profiter pour tirer son épingle du jeu? « Pour nous, cela ne change rien, nos objectifs resteront les mêmes mais nous ne joueront plus en nationale mais en régionale 0 » met au point Rémy. « Nos ambitions seront plus tout de même plus grandes vu que le niveau des Flamands était très bon. » Et de conclure: « C’est une totale déception même si les déplacements seront moindres. »