Où a été prise cette photo ?

Dans les insolites de la semaine, vous découvrirez un coach « guide touristique », ou encore, un entraineur de foot guère aventurier. Au sein de l’élite féminine, les renforts étrangers continuent de pleuvoir tandis que la photo-mystère vous emmène dans un coin peu basket de notre province. Ce sont les infos d’EMCE.

Les insolites du mardi

Aujourd’hui, trois interventions qui ne laissent pas indifférent. Dont celle de Jean-Paul Rebatet qui résume sa carrière : « Outre plusieurs clubs français, j’ai déjà coaché à Genève, en République Centrafrique, au Maroc, au Gabon, au Burkina Fasso et à l’ile Maurice. » Il pourra toujours se reconvertir en guide touristique. En foot, les projets de séries provinciales ont été dévoilés avec, à chaque fois, d’éternels mécontents. Comme cet entraineur condruzien particulièrement casanier : « Vous rendez-vous compte que nous devrons nous farcir trois ou quatre déplacements d’une demi-heure ? » De fameux calvaires en perspective. Par hasard, j’ai mis la main sur une déclaration (2008) au « Soir » de Rudy Kuyl, manager de Malines, Bree et Gand : « A Charleroi, un joueur qui n’a encore rien prouvé comme Sacha Massot touche 8000 € net par mois. A Gand, personne ne reçoit une telle somme. Pas même les Américains. » Pas sûr que le mentor de Limburg et le Zoutois d’adoption partiront ensemble en vacances…

D1 dames : et un renfort étranger de plus à Charleroi !

Ca n’arrête plus. Cette fois, les (ambitieux) responsables des Spirou Ladies ont jeté leur dévolu sur une ancienne internationale suédoise. Il s’agit d’Elin Gustavsson (27 a, 1,90 m) dont le dernier club en date est La Seu, une D1 espagnole. A noter que la Scandinave s’est offert une saison sabbatique en 19/20. Et elle n’a pas eu tout à fait tort au vu des évènements… Pour rappel, la jeune Pepine, Sophie Bottriaux, avait quitté, voici quelques temps déjà, les bords de Hoëgne pour les hauteurs de la Garenne.

Fortunes diverses pour Villeurbanne et pour Bamberg

On s’en doute, la crise sanitaire engendre de réelles conséquences sur les finances des clubs. C’est ainsi que l’ASVEL, « cher » à Tony Parker, devrait afficher un déficit de 3 millions d’euros au terme de cet exercice maudit. Outre-Rhin, on retrouve le sourire à Bamberg. On s’en souvient, le patron de Brose avait décidé de retirer une grosse partie de ses billes au sein du club de Roel Moors. Mais, vu le peu d’échos reçu de la part de la commune, il sera de nouveau aux côtés de ses basketteurs préférés. Dans une moindre mesure toutefois. Ouf !

Terrains extérieurs : tout au bord d’une frontière…

Rassurez-vous, il n’est vraiment pas facile de trouver trace d’un terrain extérieur là-bas. D’autant qu’il était niché à quelques bornes du centre-ville et qu’il ne fut fonctionnel qu’un très court moment. En revanche, l’indice devrait vous permettre d’y voir (un peu) plus clair : tout au bord d’une frontière qui n’est pas celle avec l’Allemagne, ni avec le Grand-Duché…

Michel CHRISTIANE

« Pas une ruée vers le jugement, mais une ruée vers la justice »

Face à la tragédie qui secoue l’Amérique, Kareem Abdul-Jabbar s’est fendu d’une longue lettre ouverte dans le Los Angeles Time.

« Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez vu la vidéo du policier blanc agenouillé sur le cou de George Floyd pendant que celui-ci implorait : « Je ne peux pas respirer » ?

Si vous êtes blanc, vous avez probablement marmonné un « Oh, mon Dieu » horrifié tout en secouant la tête devant cette cruelle injustice. Si vous êtes noir, vous vous êtes probablement levé d’un bond, avez juré, peut-être jeté quelque chose (ou certainement voulu jeter quelque chose), tout en criant : « Pas encore cette merde ! ». Puis vous vous êtes souvenus des deux justiciers blancs accusés d’avoir assassiné Ahmaud Arbery alors qu’il faisait son jogging dans leur quartier en février, et comment, sans cette vidéo qui est sortie il y a quelques semaines, ils s’en seraient sortis. Ou comment ces policiers de Minneapolis ont affirmé que Floyd résistait lors de son arrestation mais que la vidéo d’un magasin montrait qu’il ne le faisait pas. Ou comment le flic sur le cou de Floyd n’était pas un stéréotype de plouc enragé, mais un agent assermenté qui avait l’air calme, habilité et sans pitié : la banalité du mal incarné.

Peut-être pensez-vous aussi à Karen, de Central Park, qui a appelé les secours en prétendant que l’homme noir qui lui avait demandé de mettre une laisse à son chien la menaçait. Ou encore à l’étudiant noir diplômé de l’université de Yale qui faisait la sieste dans la salle commune de son dortoir et qui a été dénoncé par un étudiant blanc. Parce que vous réalisez que ce n’est pas seulement un soi-disant « criminel noir » qui est visé, c’est tout le spectre des visages noirs, de Yonkers à Yale.

On commence à se demander si tous les noirs ne devraient pas porter des caméras corporelles, à la place des policiers.

Que voyez-vous quand vous voyez des manifestants noirs en colère s’amasser devant les postes de police en levant le poing ? Si vous êtes blanc, vous vous dites peut-être : « Ils ne respectent certainement pas la distanciation sociale ». Puis vous remarquez les visages noirs qui pillent Target et vous pensez : « Eh bien, cela ne fait que nuire à leur cause. » Puis vous voyez le poste de police en feu et vous remuez un doigt en disant : « C’est néfaste à leur cause. »

Vous n’avez pas tort – mais vous n’avez pas raison non plus. La communauté noire est habituée au racisme institutionnel inhérent à l’éducation, au système judiciaire et à l’emploi. Et même si nous faisons toutes les choses classiques pour sensibiliser le public et les politiques – écrire des articles éloquents et perspicaces dans The Atlantic, expliquer la dévastation continue sur CNN, soutenir les candidats qui promettent le changement – l’aiguille ne bouge pas vraiment.

Mais le Covid-19 s’est attaqué aux conséquences de tout cela, car nous mourons à un rythme bien plus élevé que les blancs, nous sommes les premiers à perdre notre emploi et nous regardons impuissants les Républicains essayer de nous empêcher de voter. Au moment où le racisme institutionnel est mis à nu, on a l’impression que la saison de la chasse est ouverte pour les noirs. S’il y avait un doute, les récents tweets du président Trump confirment l’esprit du temps national, puisqu’il appelle les manifestants des « voyous » et les pilleurs du gibier à abattre.

Oui, les manifestations servent souvent de prétexte à certains pour en tirer profit, tout comme lorsque des supporters qui célèbrent le titre d’une équipe sportive de leur ville natale brûlent des voitures et détruisent des vitrines. Je ne veux pas voir des magasins pillés ou même des bâtiments brûler. Mais les Afro-Américains vivent dans un immeuble en feu depuis de nombreuses années, s’étouffant avec la fumée alors que les flammes brûlent de plus en plus près d’eux. Le racisme en Amérique est comme de la poussière dans l’air. Il semble invisible – même si vous vous étouffez avec – jusqu’à ce que vous laissiez entrer le soleil. Ensuite, vous voyez qu’il est partout. Tant que nous continuons à éclairer cette lumière, nous avons une chance de la nettoyer partout où elle se pose. Mais nous devons rester vigilants, car elle est toujours dans l’air.

Donc, peut-être que la principale préoccupation de la communauté noire en ce moment n’est pas de savoir si les manifestants se tiennent à un mètre ou deux de distance ou si quelques âmes désespérées volent des T-shirts ou même mettent le feu à un poste de police, mais si leurs fils, leurs maris, leurs frères et leurs pères seront assassinés par des policiers ou des aspirants policiers juste pour avoir fait une promenade, un jogging, une promenade en voiture. Ou si être noir signifie s’abriter chez soi pour le reste de sa vie parce que le virus du racisme qui infecte le pays est plus mortel que le Covid-19.

Ce qu’il faut voir quand on voit des manifestants noirs à l’ère de Trump et du coronavirus, ce sont des gens poussés à bout, non pas parce qu’ils veulent que les bars et les salons de manucure soient ouverts, mais parce qu’ils veulent vivre. Et respirer.

Le pire, c’est qu’on attend de nous que nous justifiions notre comportement indigné à chaque fois que la marmite déborde. Il y a près de 70 ans, Langston Hughes demandait dans son poème « Harlem » : « Qu’arrive-t-il à un rêve différé ? /… Peut-être qu’il s’affaisse / comme une lourde charge. / Ou bien il explose ? »

Il y a cinquante ans, Marvin Gaye a chanté dans « Inner City Blues » : « Ça me donne envie de hurler / Comme ils font hurler ma vie. » Et aujourd’hui, malgré les discours passionnés de dirigeants bien intentionnés, blancs et noirs, ils veulent faire taire notre voix, nous voler notre souffle.

Donc, ce que vous voyez quand vous voyez des manifestants noirs dépend de si vous vivez dans ce bâtiment en feu ou si vous le regardez à la télévision avec un bol de chips de maïs sur vos genoux en attendant que « NCIS » commence.

Ce que je veux voir, ce n’est pas une ruée vers le jugement, mais une ruée vers la justice.« 

« Il faut respecter les autres »

Drexler estime que le débat sur le GOAT est sclérosé et invite à considérer d’autres joueurs que Jordan et LeBron pour ce titre honorifique.

« J’ai un vrai problème avec ça. Car par rapport à tous les gars qui ont joué à ce jeu, la discussion en concernant seulement deux pour vous concernant le statut de GOAT. Alors qu’il y a eu des Wilt Chamberlain et areem Abdul-Jabbar, deux des plus grands joueurs de l’histoire. Il faudrait commencer avec eux. Ensuite, il y a eu des mecs comme Dr J, Larry Bird, George Gervin, Elgin Baylor, Oscar Robertson, Jerry West. Tous ces mecs doivent absolument être mentionnés. Et donc voir les gens parler seulement de Jordan et James, c’est juste incroyable. Attention, j’aime Michael et LeBron. Mais tout de même, il faut respecter les autres » a lancé Clyde Drexler pour Houston’s SportsRadio Talk 790.

« De nombreux gars ne veulent pas jouer »

Tous les joueurs NBA sont-ils impatients de retrouver les parquets?

Alors qu’une reprise se rapproche pour la NBA, tous les joueurs ne sont pas enthousiastes à l’idée de refouler les parquets. « J’ai été choqué. Il s’agit de ma 9ème année dans la NBA. J’ai de nombreux amis dans plusieurs équipes. Je parlais donc à l’un de mes amis et il m’a dit – je ne dirais pas dans quelle équipe et qui – : ‘Il y a de nombreux gars dans notre équipe, ils ne veulent pas jouer’.Il s’agit d’une franchise dans la Conférence Est, actuellement qualifiée pour les Playoffs et ce sont des superstars. Et si je dis vraiment les joueurs concernés, vous allez devenir fous » a assuré Enes Kanter dans son podcast.

« Une Belgique unie pour faire grandir notre sport »

Finalement, la division 3 sera bien nationale. Une réelle satisfaction pour Ludo Humblet et ses nouveaux joueurs de Comblain qui semblent déjà bien affûtés. Entretien.

Ludo, finalement, la TDM2 sera bien nationale. Es-tu satisfait de revenir aux séries initiales?

Oui, très satisfait même car je trouve que c’est toujours beaucoup plus intéressant et enrichissant d’affronter de solides équipes ainsi que des philosophies de jeu différentes.

Tu étais loin d’approuver cette « régionalisation » de la troisième nationale.

En effet, cela n’avait aucun sens de régionaliser une division nationale. Nous jouons au basketball dans une nation qui s’appelle Belgique et, lorsque nous intégrons le niveau national, il est simplement tout à fait normal d’évoluer à travers toute la Belgique. Cette régionalisation aurait été une catastrophe pour le futur du basketball. A quand une Belgique unie et qui tire dans le même sens afin de faire grandir notre sport? Mais, pour cela, il faut peut-être que chacun mette ses intérêts de côté au profit de notre sport… La régionalisation des séries aurait peut-être augmenté les chances d’une équipe liégeoise de monter en TDM1 mais, pour ma part, ce n’est pas du tout cette solution qui me plaisait. Et le choix fut vite fait.

Es-tu déjà impatient de pouvoir reprendre avec ta nouvelle équipe?

Oui, je suis extrêmement impatient de débuter cette nouvelle saison. D’ailleurs, nous avons fait notre première séance tous ensemble la semaine passée avec le préparateur physique pour les premiers tests physiques. C’est un plaisir de voir mes joueurs dans une telle forme physique! C’en était même surprenant, certains ont déjà perdu cinq ou dix kilos.

« Jérôme Sauveur méritait une autre fin de carrière »

Avec dérision et un regard profondément humain, Jérôme Etienne fait le bilan de la saison de LAAJ en P2B.

Jérôme, quel bilan fais-tu de cette saison?

Les résultats furent assez mauvais mais tout le reste – entrainements, troisièmes mi-temps, etc. – fut toujours au top. Nous n’avions pas un objectif chiffré en début de saison mais la place que nous occupons en fin de parcours, la dernière de la série, est forcément méritée vu le peu de victoires que nous avons récoltées.

Qu’as-tu pensé de cette P2B?

Cette série était d’un assez bon niveau général. Un jour « off » et chaque équipe prenait vingt points. Cela obligeait à faire preuve de concentration tous les matchs et durant quarante minutes, et non pas vingt-cinq ou trente comme cela fut trop souvent le cas pour nous.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Il y a deux choses dont ont parlera encore entre nous dans vingt ans. En premier lieu, d’avoir fini à un dans le dernier quart contre la Vaillante alors que nous étions dix en début de rencontre. Et ensuite le gros gros match (rires) entre Tilff et LAAJ qui s’est conclu sur le score de 58-31. Etre battu de vingt-sept points en n’en encaissant même pas soixante reste une performance extrêmement rare.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’apprécie tous mes joueurs. A zéro victoire et dix défaites, nous nous amusions aux entrainements, nous parvenions à en rire. A part un petit « clash » une seule fois à l’entrainement – et qui est désormais devenu une running joke, grande spécialité de notre groupe -, nous nous sommes amusés en permanence.

Quels regrets as-tu?

Le seul regret que j’ai est la blessure de mon joueur et ami Jérôme Sauveur. Il a dû stopper le basket au deuxième match de la saison et annoncé sa fin de carrière. Il aurait mérité de finir celle-ci au top, comme il l’a toujours été.

« Ce sera une première pour moi »

La saison prochaine avec Spa, Dorian Muller découvrira finalement bien une D3 nationale.

Comme TF1 durant l’été, le basket belge est friand de « sagas ». La dernière en date concernait la TDM2. Après avoir publié de premières séries nationales, la Fédération décidait de scinder Flamands et Wallons pour finalement revenir aux séries initiales. « Cela ne change pas beaucoup pour moi car je ne connais pas la division. Ce sera une première pour moi » rappelle Dorian. « Avoir peu de déplacements, beaucoup de derbies et un montant wallon en TDM2: cela aurait été positif; mais je me réjouis surtout de recommencer avec ma nouvelle équipe car le basket me manque. »

Crédit photo: PP Photography Amateur

« On me taquine sur ma capacité à faire le hedge »

Expérimenté intérieur, David Lamy a contribué au maintien de Waremme en première provinciale.

« Cette saison ne fut pas mauvaise en soi car on nous annonçait descendants directement. Nous avions quasiment le même groupe qu’en P2 et nous n’avons pas une seule fois occupé un siège éjectable » rappelle David Lamy. « C’est satisfaisant même si nous étions tout de même dans une position dangereuse. Aurions-nous pu finir plus haut? Peut-être mais quand on remarque que les descendants comptent six victoire, on peut se dire que ce fut un championnat complètement fou! La saison dernière, avec le même nombre de victoires, nous aurions été dans le ventre mou de la P1 et assurés d’être sauvés. Cela fut intense!« 

Les Wawas ont pu compter sur leur expérimenté intérieur pour faire le job. « Je suis très dur avec moi, je manque encore de régularité en attaque même si j’ai été important par ma contribution. Défensivement, par contre, il est rare qu’on puisse m’adresser des reproches, hormis concernant le « hedge ». Certains me taquinent car je ne sais pas trop le faire » rigole David avant d’évoquer la poisse qui collait aux sneakers des Wawas. « Les blessures ont marqué notre saison, nous les avons enchaînées. Alex Germay, puis Greg Dierckx – ce qui fut très dur pour l’équipe mais aussi pour lui – et moi à la mi-saison. Ce furent des coups durs et le championnat aurait été différent sans cela » reconnait David. « Mais l’équipe étant ce qu’elle est, malgré les défaites et les coups du sort, nous sommes restés soudés.« 

Une cohésion admirable que savoure l’intérieur. « C’est un véritable plaisir d’être dans une équipe comme celle-là. Depuis que je suis à Waremme, je ne tombe que sur cette sorte de camaraderie et de potes » sourit-il. « Il est juste dommage de ne pas nous être sauvés plus tôt, de ne pas avoir empoché ces deux ou trois victoires supplémentaires qui nous auraient définitivement éloignés de la zone rouge. »

« Impatient de débuter la prochaine saison avec la même ossature »

Jérémie Dedave – frappé par une vilaine blessure à la fin du premier tour – fait le bilan de la saison de Ninane en TDM2.

« Ce fut une saison mitigée sur la forme mais plutôt positive en résultats » commence Jérémie. « C’était nouveau pour tout le monde cette année. Le groupe était vraiment très jeune et nous avions un coach qui a essayé d’imposer sont style mais également sa rigueur de travail. Malgré un groupe composé de douze joueurs, nous n’avons que rarement été dix aux entrainements. Cela pèse mentalement mais cela augmente également le délai pour que nous soyons prêts tactiquement. »

Comme de nombreuses formations, Ninane a terminé dans le ventre mou de la TDM2B. « Pour une équipe qui jouait le maintien, nous finissons dans la partie haute du classement avec un bilan positif et quelques matchs aboutis comme la victoire contre Tongres » poursuit l’ailier calidifontain. « J’ai été agréablement supris par le niveau de notre série, quelques joueurs se distinguant individuellement et des équipes proposant un jeu collectif rôdé et efficace. Malgré la supériorité de Kontich, la bataille du fond de classement a été incroyable! Hasselt termine avant-dernier alors que nous avions subi notre pire défaite de la saison là-bas! Tous les matchs étaient compétitifs.« 

« Un groupe s’est formé »

Avant de se voir écarter des terrains, Jérémie pétait la forme. « Je suis satisfait de ma saison qui s’est limitée au premier tour. Je me suis très vite intégré au plan de jeu du coach qui voulait un jeu rapide, structuré tout en laissant libre le un contre un quand c’était nécessaire » poursuit-il. « Notre victoire à Neufchâteau au bout d’un match de qualité et plein de suspens restera un grand moment. Les gradins étaient remplis et nous avions loué un gîte sur place dans lequel nous avons passé une super soirée. Un autre moment fort fut le team building durant lequel nous avons découvert des cyclistes de talent – Théo Beaujean, une perle rare (rires). Cette année, nous avons découvert un nouveau groupe et je suis impatient de débuter la prochaine saison avec la même ossature. Nous devrions pouvoir remarquer le travail de cette année. »

En attendant la reprise, il faut se préparer à de longs mois sans basket. « L’arrêt de la saison – même si c’est justifié – et notre principal regret. Nous pourrions aussi regretter de ne pas avoir vaincu d’autres équipes du Top 4 que Tongres. Nous avons pourtant eu les occasions, c’est dommage de ne pas avoir su en profiter! Nous avons également concédé quelques larges revers sans avoir de sursaut d’orgueil… Et Ninane ne termine pas première équipe liégeoise cette année. Félicitations à Esneux » ajoute Jérémie avant de conclure: « Vivement le début du championnat en septembre. »

Trio de « Canaris » liégeois

La formation trudonnaire déclinera, elle aussi, un accent liégeois prononcé tandis que Quentin Serron poursuivra une réelle tradition belge à Bilbao après Axel Hervelle. Au rayon féminin, les Spirou Ladies viennent sans doute de réaliser une affaire en or alors qu’une remplacante de Julie Allemand pose ses sacs à Valence. Ce sont les infos d’EMCE.

Saint-Trond, cet autre bastion principautaire

Décidément, pas mal de Liégeois ont trouvé un nouveau terrain de jeu en province de Limbourg. Outre Landen, Bilzen et Tongres, St-Trond (R1 néerlandophone) fait aussi le plein de Principautaires. On vous avait déjà annoncé la venue d’Axel Dejond (Spa) chez les « Canaris ». L’éducateur d’Andrimont y sera rejoint par Haytam Baeri (ex-Ste-Walburge, Cointe, Bilzen) et par Dorian Heldenbergh (ex-Liège Basket, Atlas, Union Liège). En sens inverse, Kris Mayele (ex-Avernas, Haneffe) débarque à Belleflamme. En coupe des Flandres, les Trudonnaires seront opposés à Montaigu, Zwevezele, Grammont et Izegem.

Johnny Jacobs : « C’est une option complètement sotte »

On reste chez nos amis limbourgeois mais, cette fois, en compagnie du Tongrois, Johnny Jacobs. L’instructeur FIBA national et papa de Geert ne s’est pas gêné pour exprimer son point de vue à propos de l’ex-future scission linguistique en TDM2: « Cette option est effectivement trop sotte pour qu’elle devienne une réalité. » On ne peut évidemment que partager l’opinion du sympathique « Ambiorix ».

Le Bruxellois, Quentin Serron, prolonge à Bilbao

Ayant entamé la campagne 19/20 à Strasbourg, l’ancien Ostendais, Quentin Serron (30 a, 1,90 m, photo) rebondissait, cet hiver, du côté de Bilbao. Il y a fait l’unanimité et poursuivra donc son séjour au pays basque à la reprise avec une formation qui découvrira la Ligue des Champions. Pour info, Amin Stevens (29 a, 2,03 m, Brussels 18/19) retourne à Rouen (Pro B) après avoir évolué au Maccabi Kyryat (10e sur 14 en D2 israélienne). Codi Miller-McIntrye (26 a, 1,94 m, Louvain 16/17) ne portera plus le maillot de l’Olimpija Ljubljana, champion de Slovénie. C’est de ce verdoyant pays que provient un Nik Dragan (20 a, 1,98 m) s’apprêtant à enfiler le maillot de Limburg. Les Kangoeroes Malines, enfin, ont engagé le jeune US, Kamron Edwards (23 a, 1,98 m).

D1 dames : du très lourd aux Spirou Ladies avec Kiss-Rusk

Force est de constater que les responsables carolos ont réalisé un très joli coup sur le marché des transactions. Il faut savoir que l’internationale canadienne avait entamé la saison en force à Magdebourg (D1 all), mais s’était gravement blessée à l’épaule en novembre passé. Alexandra Kiss-Rusk, la Montréalaise (27 a, 1,90 m), viendra donc se relancer à la Garenne. Tout profit pour les Spirou Ladies ? Quant à la Suédoise, Elin Eldebrink (32 a, 1,74 m), elle passe de Bourges à Valence. Une Scandinave qui, en 2015, avait été le « joker médical » de Braine lors de la blessure d’une certaine… Julie Allemand.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Bilbao Basket