Où a été prise cette photo ?

On peut vous le confirmer : le déconfinement se passe très, très bien pour un ancien locataire du Paire… Dans la foulée, je vous propose d’aller à la rencontre du Lions le plus méconnu de l’histoire alors que le basket belge vient de perdre, avec Herman Van den Broeck, un de ses incontournables personnages. Ce sont les infos d’EMCE.

A Moscou, Shengelia (ex-Pepin) touchera le pactole de 4,5 millions d’€

On vient peut-être d’assister au transfert international de l’année. En effet, Tornike Shengelia (29 a, 2,08 m) a officialisé, hier, son passage – pour trois saisons – de Vitoria (Esp) au CSKA Moscou, dernier vainqueur en date de l’Euroligue. Difficile de faire mieux. Pour cerner le niveau de la transaction, deux précisions laissant rêveur : le club russe affiche un budget de plus de 40 millions d’euros alors que le flegmatique Géorgien touchera au total quelques 4,5 millions d’euros. Et dire que (presque) tout a commencé pour Tornike au hall du Paire en 2010/2011. Juste à côté de la friterie du Postay…

Les insolites du mardi

Cette semaine, j’ai décidé de vous faire découvrir un trio d’inconnus célèbres. Honneur aux dames : savez-vous qui est Kathleen Broeckx ? C’est la première femme qui arbitra en D1 masculine et son « maiden match » au sein de la Ligue fut… Pepinster – Willebroek (95-88, octobre ’14). Après une saison, elle stoppait les frais. Officiellement pour raisons professionnelles. Sûr que Ben Janssens (23 a, 1,95 m) ne doit faire partie de vos proches. L’Anversois (ex-Kangoeroes) est pourtant pro depuis trois saisons et rempile du côté d’Avila (splendides remparts), 2e en D3 espagnole. Le rival de Stavelot en « AWBB » sera donc Loyers B. Il faut savoir que les Namurois sont drivés par Julien Pirlot, sans conteste le Belgian Lions (de 2005 à 2008) le plus méconnu de l’histoire. Il a aussi été pro au Spirou, au Brussels, au Portel, à Nyon, en Turquie avant de porter les maillots de Fleurus, Zwevezele, ou encore, de Carnières. Comme quoi, nul n’est prophète en son pays.

Herman Van den Broeck, disparation d’un vrai passionné

« Alost vient de perdre sa véritable icône », c’est en ces termes que Brad Dean a ponctué le décès suite à un cancer d’Herman Van den Broeck (67 ans). Outre un passionné de « cuir orange », le longiligne Flandrien était un vrai gentil. Parmi tous les hommages qui lui sont rendus, le plus beau est celui de Serge Crevecoeur : « On sentait ton amour pour Alost mais je crois que tu as contribué à rendre ta maîtresse Bruxelles heureuse ». Effectivement, Herman était viscéralement attaché à la cité des Oignons. Raison de plus pour verser une larme à sa mémoire.

ASVEL : attention, un Parker peut en cacher un autre !

L’histoire était cousue de fil blanc et le secret de polichinelle. TJ Parker (36 ans), le petit frère de « qui-vous-savez », devient ainsi le nouveau coach de l’ASVEL pour les trois prochains exercices. Il aura pour adjoint Frédéric Fauthoux dont les conseils lui seront sans doute plus que précieux.

Faut-il rappeler que Parker Jr avait succédé, début ’18, à JD Jackson sur le petit banc rhodanien et qu’à l’époque, les résultats ne s’avérèrent pas des plus mirobolants ? Doux euphémisme.

Final 10 (All) : les quarts de finale avec Bamberg (Moors et Lee)

Le dernier verdict est tombé hier soir, via la précieuse victoire (97-89) de Berlin sur Ludwigsburg. Auparavant, Bamberg avait pris la mesure (100-82) de Vechta. Place aux quarts de finale avec : mercredi, Bamberg – Oldenburg (16 h 30) et Munich – Ludwigsburg (20 h 30) ; jeudi : Göttingen – Berlin et Ulm – Francfort (20 h 30). Aujourd’hui (20 h 30), Vechta et Crailsheim lutteront ( ?) pour l’obtention de la 9e place.

Terrains extérieurs : sur une place récemment relookée

Comme souvent en début de semaine, le cliché-mystère part s’oxygéner dans nos campagnes. Il en ira donc encore de même en ce mardi sur une place récemment rénovée. L’indice n’aura rien de la croix, ni de la bannière : outre sa passion pour l’opéra, le bourgmestre du cru a été arbitre de foot.

Michel CHRISTIANE

« Reprendre le contrôle sur l’alimentation de Luka »

Comme certains joueurs amateurs, Luka Doncic a du mal à garder la forme pendant le confinement et sa balance le lui a rappelé.

Comme beaucoup de sportifs amateurs, le confinement a eu un impact sur le physique de Luka Doncic. « Voilà trois semaines que l’on travaille ensemble. […] La plupart des joueurs ont eu du mal à rester en forme et Luka ne fait pas exception. […] Il n’est pas dans sa meilleure forme physique, mais c’est normal. Il y a assez de temps d’ici juillet pour l’aider à retrouver la condition » détaille le coach particulier du prodige slovène. « On a dû reprendre le contrôle sur l’alimentation de Luka. Il y a un cuisinier qui lui prépare ses repas selon mes instructions. Il ne mange quasiment rien d’autre que ce qu’on lui prépare. » Tous égaux devant la balance.

« Voir Perin et Gerarts se chamailler à l’entrainement »

Sacha Gorlé fait le bilan de la deuxième saison d’Aubel en R2.

En début d’exercice, Aubel pointait parmi les favoris et malgré un effectif un peu étriqué enchainait les victoires. « Notre saison fut très bonne, surtout vu les conditions dans lesquelles nous avons joué, c’est-à-dire en effectif réduit une bonne partie du championnat, jusqu’à ce que nous perdions quatre rencontres d’affilée et que la saison soit stoppée » souligne Sacha Gorlé. « Après avoir commencé par dix victoires consécutives et mené presque tout le championnat, nous ne pouvions viser que la première place. Cet objectif n’est pas atteint et l’équipe qui a terminé en tête de la série – dont le niveau était sensiblement le même que la saison précédente – est celle qui a gagné le plus de matchs, tout simplement. »

Dans son rôle de scoreur-rebondeur, l’intérieur aubelois fut précieux. « J’ai bien progressé cette année en étant davantage régulier. J’espère pouvoir poursuivre dans cette voie » nous confie Sacha. « J’ai adoré regarder mes équipiers Raphael Perin et Adrien Gerarts se chamailler à l’entrainement parce que ce dernier réclame trop de fautes (rires).« 

Les Aubelois ont réalisé quelques coups d’éclat et les Playoffs s’annonçaient passionnants. « Notre victoire à cinq à Flénu et celle écrasante chez nous lors du matchs retour resteront deux moments forts de cette campagne » ajoute l’intérieur d’Aubel. « Toute l’équipe regrette notre baisse de régime de fin de saison qui nous a privés de la montée. C’est dommage de ne pas avoir pu aller en Playoffs mais cela nous permettra de revivre une saison ambitieuse l’année prochaine et la possibilité de pouvoir fêter une montée à l’issue de Playoffs plutôt que sur tapis vers, comme cela aurait été le cas cette saison sans ce « craquage » de fin de saison. »

« Tout est paré pour la prochaine saison »

Après un an et demi éloigné des parquets, Bastian Stassen a contribué a faire de Wanze la belle surprise de la P2B. Interview.

Bastien, quel bilan fais-tu de cette saison?

Elle est plus que positive avec cette belle troisième place malgré un nouveau coach et trois nouveaux joueurs à intégrer. Tout est paré pour lancer la prochaine saison de la meilleure des façons, ce qui était le but de celle-ci.

Le podium constituait votre objectif?

Ne connaissant pas spécialement la série ni le niveau réel de notre équipe avec les nouvelles recrues et le coach, nous voulions être « playoffables ». Au final, nous méritons à 100% notre troisième place et je suis convaincu que sur quelques détails, nous aurions pu aller chercher une des deux premières places. Il faut rappeler que beaucoup d’équipe n’attendaient pas Wanze à cette place en début de championnat.

Qu’as-tu pensé de votre série de P2?

A mon grand étonnement, ce fut une bonne surprise cette année tant l’homogénéité de notre série que le niveau proposé par nos adversaires. C’est rare de vivre une saison lors de laquelle quatre ou cinq équipes peuvent prétendre au titre. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé le style de jeu d’Alleur.

Commes juges-tu tes prestations?

Je suis difficile avec moi-même, ce qui me pousse à adopter deux points de vue. Le premier, c’est que je n’ai pas été assez bon, surtout assez constant. J’ai eu quelques belles « pointes », quelques moments chauds mais je n’ai pas réussi à reproduire cela match après match. Le second point de vue se base sur le fait que je n’avais plus joué du tout depuis un an et demi. Malgré cela, j’étais quand même au niveau de la P2. C’est déjà pas mal pour recommencer (rires).

Quels furent les moments forts de cette campagne?

Sans aucun doute notre série de sept ou huit matchs sans défaite après avoir commencé par un zéro sur trois. Nos confrontations face à la Vaillante étaient sympas aussi.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

L’ambiance générale du groupe, sans hésitation. Je ne sais pas s’il existe un groupe tel que le nôtre, que cela soit sur le terrains ou en dehors. Les verres après les entrainements – on veut plus de salé de la part de la buvette (rires)! – , les soupers chez le coach, Noël et nos résultats, bien sûr, restent de super souvenirs.

As-tu certains regrets?

Non, zéro! Il faut regarder devant soi. Nous avons beaucoup progressé en tant qu’équipe et je sais que nous pouvons passer un cap. En tout cas, il faudra compter sur nous la saison prochaine pour aller titiller les premières places.

« Vivre une dernière saison à fond »

Thomas Villanucci revient sur la saison vécue par Dison en P3B et se projette vers son dernier défi.

« Nous avons commencé la saison 2019-2020 sans réel objectif et avec comme seule idée de prendre du plaisir tout en essayant d’être les plus compétitifs possible » rappelle Thomas Villanucci. « Le début de saison ne fut pas toujours simple. En perdant les frères Albert et Thom Rondoz, trois pions majeurs de notre cinq de base n’étaient plus là. Malgré un noyau élargi grâce à l’arrivée de plusieurs joueurs, il n’était pas simple pour le nouveau coach Jeff Fassin de trouver des automatismes. D’autant plus que les vacances et occupations des uns, le boulot des autres et des blessures survenues très rapidement ne nous permettaient que trop rarement d’être dix à l’entrainement.« 

De quoi complexifier la tâche des Disonnais qui, d’un match à l’autre, alignaient rarement le même noyau. « Notre premier déplacement de la saison à La Villersoise, à sept un dimanche, allait donner le ton. Nous ne nous inclinions que de trois maigres unités mais nous sentions bien que la saison allaient être compliquée même si, avec ce groupe, de bonnes choses pouvaient se produire » continue Thomas. « Dans notre série avec des équipes à la fois rugueuses et expérimentées – Verlaine, Flémalle, Villers – mais aussi jeunes et très – trop – rapides comme Bellaire, Saint-Louis et Ninane, nous avons sorti plusieurs matchs convaincants. »

Des jeunes qui méritent de gravir rapidement les échelons

Parmi ceux-ci, une courte défaite chez le solide champion Verlaine. « Et nous y étions en effectif réduit pour ce qui demeure mon seul « vrai bon » match » souligne Thomas. « La victoire après prolongation sur un buzzer depuis notre camp de Bastien Vieillevoye fut aussi un sacré bon moment. A contrario, nous sommes passés à côté de pas mal de rencontres, ne trouvant jamais nos jambes ou laissant filer les fins de partie.  » Et d’ajouter: « Mes les meilleurs moments restent toujours les après-matchs et après-entrainements, même s’ils furent plus rares cette année… Ce sont ces moments qui me poussent à continuer. »

L’ancien joueur de SFX a décidé de rempiler pour vivre une saison qu’il espère plus réussie. « A titre personnel, ce fut une saison spéciale mais frustrante. En plus de jouer avec une vraie bande de potes, trois jeunes que j’ai eu la chance de coacher pendant quatre ans dans mes différentes équipes de jeunes à Andrimont et Henri-Chapelle m’ont rejoint. C’est tellement satisfaisant même si j’espère qu’il ne resteront pas longtemps avec moi et graviront vite les échelons car ils le méritent vraiment » nous confie-t-il. « De mon côté, je n’ai pas livré une super saison. Manquant de rythme, jouant parfois pivot, souvent ailier et même meneur, cela ne fut pas toujours simple alors que j’ai pourtant toujours adoré jouer à toutes les position. Mes belles années sont derrière moi (rires) et je n’ai en plus pas pu disputer le second tour à cause d’une blessure au talon. »

La frustration de ne pouvoir retâter le cuir avec ses coéquipiers cette année fut un moteur décisionnel important pour Thomas. « J’ai décidé de repartir pour une saison de plus. Avec le retour de deux anciens de la maison, j’espère que nous aurons l’occasion de vivre une belle saison sur et en dehors des terrains car ce groupe, au complet, est aussi compétitif que festif » sourit-il. « Mais ce sera certainement ma dernière saison, le coaching me prenant pas mal de temps et mon corps n’étant plus tout jeune (rires). J’espère qu’avec cette team, nous aurons enfin la chance de jouer des derbies et, surtout, d’être épargnés par les blessures pour vivre une dernière saison à fond. »

« Ne pas apercevoir Renaud sur son tabouret laisse une vide »

Avant de rejoindre l’équipe B des Haricots qui évoluera en deuxième régionale, Tom Piron fait le bilan de la dernière saison de Belleflamme en TDM2.

« Notre saison fut décevante. Au premier tour, nous avons perdu plusieurs matchs importants de quelques points. Si nous les avions gagnés, la dynamique et notre saison auraient pu être différentes. Après, nous avons enchainé les défaites et chaque match semblait de plus en plus difficile à prendre. Nous avons finalement terminé sur une bonne note avec notre victoire lors du dernier match contre Malines » résume Tom Piron. « Nous visions clairement le maintien mais nous méritons cette dernière place: nous n’avons pas su gérer les fins de matchs en nous inclinant au moins cinq ou six fois dans les deux dernières minutes.« 

Des détails qui valaient leur pesant de cacahuètes dans un championnat compétitif. « La série était homogène, hormis Kontich et nous. Je suis par contre déçu de mes prestations, je ne prenais plus de plaisir sur le terrain et je ne me retrouvais plus » nous confie Tom. « Néanmoins, comme chaque année depuis que je suis dans ce groupe, les bons moments furent nombreux. Nous sommes bien plus que des coéquipiers et avons passé du bon temps ensemble. »

Mais tout à une fin, comme l’a rappelé la disparition d’une figure emblématique du matricule 1058. « Le décès de notre barman Renaud fut le moment tragique de la saison. C’était vraiment un gars bien que nous avions appris à apprécier après toutes ces années. Entrer dans la salle et ne pas l’apercevoir sur son tabouret, cela laisse un vide » soupire Tom. « Quitter ce groupe sur une descente et sans pouvoir « fêter » mon dernier match avec mes coéquipiers est regrettable: l’arrêt brutal de la saison nous ayant tous surpris. Mais je reste fidèle à Belleflamme et serai toujours dans le coin la saison prochaine. »

« Les derniers matchs aux côtés de mon frère »

Tom Ventat fait le bilan de sa saison avec son Collège Saint-Louis et ses Dragons d’Esneux. Entretien.

Tom, quel bilan fais-tu de ta saison?

Avec Esneux, notre saison fut exceptionnelle collectivement! Finir à la troisième place – et être la meilleur équipe francophone – d’un tel championnat, c’est magnifique! Avec Saint-Louis, nos résultats nous confirment et nous nous plaisons toujours autant dans une division qui s’annonce encore plus liégeoise et palpitante.

Avez-vous atteints vos objectifs?

En TDM2, évidemment, nous sommes bien au-delà de la place visée. Mais plus nous avancions et plus nous visions cette place sur le podium que, selon moi et en toute humilité, nous méritons. En R1, nous étions sur une pente ascendante et nous pouvions encore revendiquer un Top 3. Cette cinquième place n’est injuste du tout.

Qu’as-tu pensé de votre série?

C’était une belle série avec beaucoup de bons matchs. Nous regrettons quand même parfois le manque de monde dans les salles, surtout lors des derbies. Espérons que cela soit plus rempli l’an prochain!

Comment juges-tu tes prestations?

En R1, tout va pour le mieux et j’ai eu de plus en plus de confiance offensivement – Dominique Jacobs nous laisse libres et n’y met aucune pression. Par contre, c’est vrai qu’en TDM2, je dois encore franchir un palier et je sens que continuer à évoluer en R1 m’y aidera.

Quels furent les moments marquants cette saison?

Quel moment n’a pas été marquant cette saison? Franchement, je pense ne jamais revivre une saison pareille. Dès le quatre juillet et l’appel du Collège – sur la route des vacances! – annonçant la fermeture de la salle pour travaux, je me demandais si nous allions nous en sortir… Cela fut un énorme coup dur! Ensuite, entre notre premier tour à l’extérieur, la fin de parcours avec Joseph De Sutter, le mois de janvier à Liers et la fin précipitée du championnat, nous avons tout vécu (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Après tout ce que nous avions imaginé en pré-saison et les inquiétudes que nous avons eues, avoir pu simplement jouer était appréciable. C’est bien cela le plus important.

Nourris-tu certains regrets?

Sportivement, le seul regret que j’allais avoir était la défaite en demi-finale ASEUS. C’était un match exceptionnel avec un petit Country Hall rempli comme nous ne pouvions pas l’imaginer. Mais comme tout sportif, la défaite à la fin gâche un peu la fête. Savoir que la finale n’aura pas lieu me fait dire que ce n’est que partie remise et que nous serons encore plus motivés l’an prochain. Humainement, c’est dommage d’avoir vécu les derniers matchs aux côtés de mon frère ainsi. C’était sa dernière saison et elle s’est arrêtée trop brutalement. Dans un autre contexte, c’est le même regret de quitter Clément Matisse – avec qui Romain Hamaide et moi jouions depuis plus dix ans – comme cela mais avec lui, nous nous retrouverons.

Crédit photo: PP Photography Amateur

Quelle reprise en D1 dames !

Le week-end du 20 septembre, Courtrai (emmené par Lara Gaspar) viendra défier les Panthers tandis que Pepinster offrira l’hospitalité aux Spirou Ladies et à sa nouvelle Danoise. Vivement la reprise ! Quelques belles affiches d’emblée en Coupe AWBB aussi alors que Bakio gagnera moins avec plus de kilos. Ce sont les infos d’EMCE.

Coupe AWBB : place à un tour préliminaire

Comme nous l’annoncions depuis plusieurs semaines, la Coupe AWBB 20/21 se disputera par éliminations directes. On aura ainsi droit à un tour préliminaire chez les hommes. Au menu : Union Liège – Tilff (R1), Bastogne (R2) – Aubel (R2), Arlon (P1) – Ste-Walburge (R1), Etoile Jupille – Brainois (R2), St-Louis (P1) – Belleflamme (R2) et Stavelot – Loyers B (R2). A jouer avant le 20 septembre. En dames, on passera d’emblée au 1er tour avec, en têtes d’affiche, Blegny (R2) – Herve/Battice (R1) et Cointe (R2) – Huy (R2). A jouer avant le 27 septembre.

Dames : Courtrai (et Gaspar) à Liège, Spirou (et Bottriaux) à Pepinster

La formation carolo s’est à nouveau distinguée sur le marché des transferts. Cette fois, c’est l’internationale danoise, Sofie Tryggedson (22 a, 1,83 m) qui rejoint la Garenne. Elle vient de terminer son cycle universitaire en NCAA au sein des Pacific Tigers. Les Spirou Ladies reprendront le championnat, le dimanche 20 septembre prochain (15 h), à Pepinster. Faut-il rappeler que Sophie Bottriaux est passée de Pepin à Charleroi voici peu et que les dirigeants du Pays Noir se sont déclarés très intéressés par un certain… Giovanni Bozzi ? Toujours le même week-end, les Panthers frapperont les trois coups contre Courtrai dont le fer de lance n’est autre que la Spadoise, Lara Gaspar (ex-Sprimont, photo).

Mais où s’arrêtera un Okapi Alost renaissant de ses cendres ?

Première info : le club alostois retrouve sa dénomination emblématique. Soit, l’Okapi. Deuxième info : grâce à un consortium d’entrepreneurs régionaux, les Flandriens sont parvenus à doper leur budget. Troisième info : outre de nombreuses reconductions, Pape Badji (ex-Willebroek), Nathan Kuta (ex-Limburg), Cameron McGriff (ex-Oklahoma St. University) et Bogic Vujosevic (ex-D1 autrichienne) débarquent dans la cité carnavalesque. M’étonnerait pas que le Forum ne redevienne un « enfer pour adversaires »…

Transferts : de Lyon à Willebroek en passant par Mons

Parmi les innombrables mouvements du week-end, on épinglera le départ de Lennard Freeman (25 a, 2,03 m) de Mons/Hainaut en direction de Haïfa, promu en D1 israélienne. A noter encore que Willebroek (TDM2 avec les Liégeois) a recruté trois francophones : Alexandre Gielen (ex-Lambusart), Ritchi Rudende (ex-Woluwé, Royal IV) et Ghango Shako (Braine Castors). Quant à Ismaël Bako (25 a, 2,08 m), il prolonge son bail à Lyon d’une année… tout en acceptant de « maigrir » son salaire et de grossir de 7 kilos. Drôles de vases communicants !

Enorme engouement international pour le « Final » espagnol

Après l’Allemagne (lire ci-dessous), l’Espagne connaitra son champion à l’issue du tournoi se déroulant, du 17 au 30 juin prochain, à Valence. Et ce, au rythme de trois rencontres par jour. Les chaînes du monde entier s’arrachent les droits d’une compétition ibérique qui sera retransmise dans 125 pays. Dont la Belgique avec Eleven Sports. Grand absent de ce rendez-vous, le Tunisien, Salah Mejri (33 a, 2,18 m), toujours mis en quarantaine. Via Eddy Casteels, l’actuel géant du Real a porté les couleurs d’Anvers de 2010 à 2012 ?

Final 10 (All) : Göttingen est qualifié, Bamberg presque…

On termine le mini-championnat qualificatif ces dimanche et lundi. Dans le groupe A, Ulm signe un impeccable 4 sur 4 après son succès (89-66) sur Göttingen. Les troupes de Johan Rooijakkers (ex-Houthalen) finissent néanmoins en 4e position et seront opposées, en ¼ de finale, au 1er de la poule voisine. Aujourd’hui (16 h 30), Bamberg et Roel Moors peuvent en faire de même en cas de victoire (probable) sur Vechta (0/3). A 20 h 30, match au sommet entre l’Alba Berlin et Ludwigsburg.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Basket Féminin

« Un duo d’enfer en défense avec Simon Afano

Taulier de la R2 de Ninane, Brice Masy revient sur la saison réalisée par les Calidifontains.

« Comme tout le monde, je juge cette saison trop courte » commence Brice Masy. « Nous concernant, nous avons connu trop de hauts et de bas et notre manque d’expérience nous a coûté quelques victoires. »

Longtemps, les Ninanais furent concernés par le maintien. « Les résultats sont là et ne mentent pas. Nous sommes à notre place mais nous savions que cela allait être difficile avec la jeune équipe dont nous disposions » assure le vaillant intérieur. « Le championnat fut disputé. Le top de la série était très fort et c’est face à ces équipes que nous constations notre manque d’expérience, surtout dans le money time. Mais, à chaque match, tout était possible. »

Comme toujours, Brice a fait le ménage nnside. « Je suis toutefois passé à côté de quelques matchs et je vais devoir travailler davantage offensivement pour apporter plus à l’équipe » assume-t-il. « Si je regrette la blessure de mon pote Franck Renna en début d’exercice, j’ai adoré jouer au poste bas avec mon ami Simon Afano. Nous formons un duo d’enfer en défense. »

« Une équipe exceptionnelle et un entraineur dévoué »

Plus jeune joueur de l’effectif des Porais, Alexandre Henrard a contribué à la saison historique de Tilff. Interview.

Alexandre, que retiens-tu de cette saison?

Nous avons réalisé une excellente saison. C’est dommage qu’elle se soit arrêtée de la sorte mais je suis convaincu que nous aurions continué à faire de bons résultats. Nous pouvons être fiers de nous.

Cette montée était-elle votre objectif initial?

Notre but premier était d’atteindre les Playoffs. Nous nous sommes battus pour être dans le top, cette montée est méritée.

Quelle est ton opinion sur cette R2 que vous quittez haut la main?

C’était une série composée d’équipes assez physiques, ce n’était pas toujours simple pour nous mais nous avons abordé les matchs les uns après les autres en jouant vite et à notre niveau et cela a payé. Nous n’avons sous-estimé aucun de nos adversaires et nous avons montré que nous étions capables de battre Waremme d’une dizaine de points tout en ne venant à bout de Huy que de quelques unités. Cela démontre que peu importe le classement de l’adversaire, il fallait rester concentrés jusqu’au bout.

Comment juges-tu tes prestations?

Je pense m’être donné à fond quand je rentrais sur le terrain et avoir apporté à mon équipe. J’ai encore du boulot à fournir – notamment défensivement – mais c’est une bonne expérience pour moi d’évoluer avec des gars qui ont plus de bagages que moi.

Quels furent les moments forts de cette campagne?

La victoire à Waremme car elle était inattendue pour beaucoup. Et notre première défaite. Nous sommes restés un bon petit moment invaincus, cela nous a donc forcément fait bizarre de perdre la première fois. L’annonce de notre montée en R1 restera aussi en mémoire même si nous n’avons pas pu la fêter comme nous l’aurions voulue (rires). Peu de jeunes ont la chance de voir leur équipe monter en première régionale, je suis donc super content.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

De jouer à un bon niveau avec une équipe aussi exceptionnelle que la mienne et d’avoir enchainé les victoires dès le début.

Finalement, que représente cette montée à l’échelon supérieur?

C’est le fruit du travail fourni tout au long de la saison avec une équipe motivée et un entraineur dévoué.