« Une épreuve quand on vit, dort et mange basket »

Avant de rejoindre Verviers, Guillaume Reynders revient sur sa dernière saison avec Belleflamme.

La saison:

« Une saison compliquée pour nous et même carrément décevante de mon point de vue. L’équipe possédait un gros, gros potentiel mais nous n’avons que trop rarement réussi à faire des matchs complets, en particulier face à nos concurrents directs. »

La descente:

« Nous avions annoncé viser avant tout le maintien et nous étions encore en position de le décrocher avant l’arrêt du championnat. Mais, dans le groupe, en début de saison, nous nous étions tous convaincus que nous voulions atteindre au minimum le milieu du classement. Nous sommes forcément déçus. »

La première provinciale:

« La P1 liégeoise reste la meilleure P1. C’est toujours très compétitifs avec d’anciens ou actuels joueurs de R1 ou D3 – et même venus de plus haut – dans presque chaque équipe. Cette année particulièrement, le niveau était vraiment très homogène et cela a amené des surprises toutes les semaines. Selon moi, les Ensivalois étaient vraiment au dessus du lot et méritent à 100% leur montée. »

Ses prestations:

« Je suis clairement passé à côté de ma saison. J’ai commencé l’année par une préparation perturbée par des inflammations au genou droit – après un an d’arrêt pour une rupture des croisés et déchirure du ménisque – et cela ne m’a pas aidé à me mettre dedans et à retrouver du rythme. Je n’ai finalement jamais trouvé mon rôle lors des matchs. Combiné aux défaites, cela a donné une saison plus que frustrante. »

Les moments forts:

« Mon retour au jeu contre Cointe en août. Pour quelqu’un qui vit, mange et dort basket comme moi, un an loin des parquets fut une véritable épreuve. Rentrer au jeu pour la première fois – qui plus est contre une R1 dans laquelle j’ai pas mal de potes – était un sentiment incroyables… Même si cela s’est clairement remarqué que je n’avais plus joué depuis un an (rires). »

Ses coups de cœur:

« Retrouver petit à petit toutes mes sensations au fur et à mesure de l’année. »

Ses regrets:

« Chaque défaite fut un énorme regret ainsi que, plus globalement, ne pas avoir pu apporter à l’équipe ce que je pouvais. Quitter la P1 est aussi un regret mais tempéré par le niveau incroyable de notre futur série de P2. »

Bienvenido a Valencia

Après l’Allemagne, le basket reprend ses droits en Espagne… pour la plus grande joie de téléspectateurs en manque. Dans le Hainaut, le CEP Fleurus vole au secours d’une US Lambusart en voie de disparition. Et l’on terminera cette rubrique quotidienne pratiquement par une « Spéciale Pierre Vandersmissen », actualité oblige. Ce sont les infos d’EMCE.

Deux semaines dans l’arène andalouse pour un titre ibérique

Tout arrive : on va enfin revoir du basket à la télé (voir ci-dessous). Et ce, grâce à la phase finale du championnat espagnol dont les douze meilleures formations s’apprêtent à prendre possession du parquet de Valence. C’est ainsi qu’en début de compétition, trois matches seront quotidiennement au programme. Les équipes ont été réparties en deux groupes de six pour aboutir à une finale (directe) pour le titre ibérique fixée au mardi 30 juin prochain. Si les Gillet (Fuenlabrada), Tumba (Murcie) et autre De Zeeuw (Obradoiro) n’auront pas droit au chapitre, pas mal d’autres Belges ou « Belgicains » seront néanmoins de la partie. A savoir, Sam Van Rossum (Valence, donc à domicile), Manu Lecomte, Omar Cook (ex-Mons, Gran Canaria), Marko Simonovic (ex-Ostende, Malaga), Quentin Serron, Tyler Haws (Belgo-Américain, Bilbao) et bien entendu Tornike Shengelia (ex-Pepin, Vitoria). Toujours en quarantaine, Sala Mejri (ex-Anvers) ne pourra prêter main forte au Real Madrid. « Si je suis à Bilbao c’est en grande partie grâce aux recommandations d’Axel Hervelle », confie Serron (photo). Et ça commence dès 15 h 30, avec le derby catalan opposant Barcelone à Badalone.

L’US Lambusart disparait et est repris par le CEP Fleurus

On assiste à un petit séisme en province du Hainaut. En proie à d’inextricables soucis financiers, l’US Lambusart est contrainte de mettre la clé sous le paillasson. Qu’on se rassure : l’ensemble des équipes d’âge du cru passe désormais sous le pavillon d’un CEP Fleurus désirant créer un important centre de formation régional. L’ensemble des supporteurs seront mis au courant, demain (19 h), à la buvette de Lambusart.

Terrain extérieur : crochet par Wanze et sa place communale

Hier, on était bel et bien à Wanze où l’on titille l’anneau depuis des temps quasi immémoriaux. C’est, en effet, dès 1938 que les « Sucriers » s’inscrivent à la fédé ouvrière de Liège et évoluent à Huy. En ’42, affiliation à la fédération officielle et arrivée sur la place communale de l’entité. En ’58, les Mosans accèdent aux ¼ de finale de la coupe de Belgique (au Brabo Anvers). Fin ’70, les Américains Doktor, Carpenter et Jones porteront les couleurs du cru. En 81/82, le club joue en 4e nationale sous les ordres de Pierre Vandersmissen : « Après plusieurs années comme assistant à Andenne, c’était ma première expérience de head coach et nous nous étions maintenus… sans trop de problèmes. Nous avions vécu ensemble une superbe aventure humaine, joyeuse et sportive à la fois. » Qu’ajouter de plus ?

La télé crève l’écran : olé, olé !

Pierre Vandersmissen (décidément) et Stéphane Druart sont dans les starting-blocks. Ils se relayeront pour vous commenter pratiquement l’ensemble des rencontres de Valence. Avec d’entrée de jeu, Barcelone – Badalone (15 h 30) et un explosif Vitoria – Bilbao (21 h 30), chaque fois sur VOOsport 3. Seul Ténérife – Malaga (18 h 30) ne sera pas retransmis sur cette chaîne. A noter que le duel de l’après-midi sera agrémenté d’une interview de Sam Van Rossom et celui du soir d’un entretien avec Manu Lecomte. Ma zapette en trépigne d’impatience…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Bilbao Basket

« Il pourrait devenir un bon joueur pro »

Michael Jordan était un joueur fantastique mais avait parfois un peu de mal à juger le talent de certains prospects. Ce fut le cas avec… LeBron James.

A Washington, Michael Jordan s’était totalement planté en choisissant Kwame Brown avec le premier pick des Wizards. MJ avait parfois certaines difficultés à juger le potentiel de prospects, comme notamment LeBron James.  « Il pense peut-être qu’il est déjà assez fort pour jouer à ce niveau dès maintenant. Mais quand il sera là et qu’il jouera contre des gars vraiment bons, il se rendra compte qu’il y a une énorme différence avec ses adversaires lycéens qui mesure 1,80 m » avait-il avancé alors que LBJ était encore au lycée. « Je pense qu’il est talentueux pour un joueur de 18 ans. Mais une fois qu’il sera là, je ne pense pas qu’il sera parmi les meilleurs arrières et ailiers. Je pense qu’il sera plutôt dans le fond du panier au début. Parce qu’il y a tellement d’aspects du jeu auxquels il va devoir s’adapter. Il a un potentiel incroyable. Je pense que c’est ça qui fait rêver tout le monde. Mais il n’a jamais affronté une vraie opposition comme c’est le cas en NCAA ou chez les pros. Il joue contre des lycéens… Quand on se concentre sur son niveau technique et sa maturité pour son âge, c’est clair qu’il a assez de talent. Quel joueur d’ici cinq ans ? S’il est déterminé à devenir le meilleur basketteur possible, s’il continue à progresser, s’il accepte les challenges et ne se contente pas de ce qui lui ait donné, alors il pourrait devenir un bon joueur pro.« 

« Stupide de mesurer les grands joueurs au nombre de bagues »

Pour Robert Horry, ne retenir que les titres pour juger d’un joueur est stupide.

« Tous ces idiots qui n’ont jamais joué au basket, quand ils disent que l’on juge la grandeur d’un joueur à son nombre de titres… ils sont idiots. C’est le truc sur lequel les gens sont vraiment stupides. Mesurer les grands joueurs en fonction de leur nombre de bagues. Stupide. Ça revient à dire que Karl Malone, Charles Barkley ou Patrick Ewing n’étaient pas des grands joueurs » confie l’intéressé à TMZ Sports. Rappelons que « Big Shot Rob » compte sept titres avec trois franchises différentes.

« Certains arrivent à se tromper même quand il n’y a que deux files »

Pour leur retour en P1, les Blue Rabbits de Bellaire ont fait mieux que se défendre.

« Il ne faut pas oublier que cela faisait des années que Bellaire ne jouait plus en P1. Mon père y jouait à l’époque et j’avais joué contre lui à seize ans avec Pepinster, c’est un magnifique souvenir. Nos résultats, pour un retour dans l’élite provinciale, furent donc exceptionnels car nous avions conservé la même équipe qu’en P2 » rappelle Gael Colson. « Nous nous en sommes très bien sortis en terminant quatrièmes du général alors que nous avions commencé le championnat par quatre revers en cinq matchs. Nous ne visions rien d’extraordinaire, comme chaque club qui monte, notre objectif était de nous maintenir. Au fur et à mesure que les victoires s’enchainaient, nous lorgnions sur les Playoffs et, en fin de compte, nous étions en ordre utile pour les disputer. »

Seul regret: la Coupe. « Je l’ai répété à mes joueurs, c’est un beau trophée à remporter et, cette année, le finale se disputait au Hall du Paire où j’ai d’excellents souvenirs » concède le mentor des Blue Rabbits. « Par contre, cette année, j’ai été scotché de voir certains de mes joueurs faire des choses monstrueuses et se balader en P1 sans pourtant y avoir évolué par le passé. Le niveau de l’élite provinciale reste très correct et, lors de certains matchs, était identique à celui de R2. » Et d’ajouter: « Les jeunes du club sont aussi à féliciter car ils sont venus apporter de bonnes choses quand nous avions besoin d’eux. »

Plus que jamais, Gael s’épanouit dans sa fonction de coach. « Par rapport à tous les coachs actuels qui ne voient que le côté athlétique et technique chez les futurs stars, ce que j’apprécie c’est l’intelligence de jeu qui, malheureusement, à tendance à se perdre » nous confie « Coco ». « J’adore cet aspect-là. Je préfère mille fois un joueur malin qu’un gars qui sait dunker dans tous les sens mais qui ne parvient pas à se retrouver sur un terrain. C’est cela que j’essaie de travailler à l’entrainement avec mes joueurs même si – et ils vont rire car je sors cette phrase souvent – certains arrivent à se tromper de files alor qu’il n’y en a que deux et qu’ils sont ingénieurs (rires). »

« Je voulais continuer en R2 à Visé »

Bien que regrettant l’arrêt de Visé en R2, Simé Brajkovic a décidé de relever le challenge avec la P2 du matricule 1245. Interview.

Simé, que retenir de cette saison?

Je pense qu’il a fallut que nous trouvions des automatismes en début de saison suite aux arrivées de nouveaux joueurs et d’un nouvel entraineur. Au fur et à mesure du temps qui passait, tout se déroulait de mieux en mieux. Avant que le championnat ne soit stoppé par le confinement, nous avions une belle osmose dans l’équipe.

Vos résultats furent-ils conformes à vos attentes?

Nous aurions pu faire beaucoup mieux et gagner des matchs qui se sont joués sur une ou deux possessions. Notre début de saison a déterminé notre position au classement dans cette série où chaque équipe avait des ambitions élevées.

Comment juges-tu la deuxième régionale?

Je trouve ce championnat de plus en plus fort. Nous sommes tombés dans une série ou seulement peut-être deux ou trois équipes étaient un peu plus faibles.

Et tes prestations?

Mon retour de vacances de Croatie fut catastrophique. Je n’étais pas spécialement en jambes physiquement mais, heureusement, j’ai su retrouver tout cela au fur et à mesure des entrainements et des matchs. J’ai été performant lors de certaines rencontres et cela m’a redonné confiance en moi et aidé me sentir bien sur le terrain aux côtés de mes coéquipiers.

Quels furent les moments marquants de cette campagne?

Le plus marquant fut lorsqu’on nous a annoncé que la R2 de Visé n’existerai plus. Je voulais continuer en R2 dans ce club mais cela n’est plus d’actualité. J’ai donc pris la décision – avec mon frère – de rester à Visé en P2 car le challenge est intéressant. Le second moment marquant fut notre victoire à Aubel juste avant le confinement. Toute l’équipe avait été au top!

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

J’ai tout apprécié cette année mais particulièrement la rencontre avec mon nouveau coach Christophe Grégoire et mes nouveaux coéquipiers.

Quels sont tes plus grands regrets?

L’arrêt de Visé en R2. Je pense que nous avions notre place dans cette division mais, malheureusement, avec les départs de plusieurs joueurs, les arrêts d’autres et faute de gars guère désireux de venir à Visé, nous avons dû jeter l’éponge.

« Des mentors des pays de l’Est »

Pour Liège & Basketball, Yves Perugini – qui avait pris le relais de Pilou Henry après quelques semaines de championnat – revient sur la saison contrastée de la Vaillante Jupille en deuxième provinciale et se projette vers l’avenir.

La saison:

« Je juge notre saison en deux temps. D’abord le début avec une préparation excellente et puis une entame de championnat très compliquée. Nous avons intégré six nouveaux joueurs et vécu un changement de coach fin septembre. Nous n’étions pas dans un schéma de jeu qui collait à notre basket. Nous avons ensuite enchainé par un huit sur dix durant lequel, en tant que coach, j’ai pris mon pied grâce à notre défense de fer et une attaque libérée. Enfin, nous avons alterné le bon et le moins bon avec des défaites impossibles à mon sens. »

La dixième place ex-aequo avec Harimalia:

« On termine toujours là où l’on mérite de terminer. C’est cela le basket et la P2. Je pense que chacun sait désormais qu’aucun match ne se gagne en faisant simplement acte de présence. »

La P2B:

« Je trouve les séries de cette saison plus fortes que celles des dernières années et la montée de quelques P3 va encore renforcer cela. Nous avons un groupe plus fort que celui de la défunte saison et je crois que cet arrêt brutal combiné à un groupe quasi inchangé va nous aider à faire un truc de bien. »

Son coaching:

« J’ai eu la chance énorme d’avoir des mentors originaires des pays de l’Est qui m’ont enseigné le seul basket que j’aime: simple, avec une technique individuelle, de l’agressivité défensive et une attaque où le collectif se mélange avec de vrais shooteurs. C’est ce que j’aime dans le basket! Cette année, j’ai repris goût au coaching avec des gars qui connaissent le basket, ont des valeurs et savent aussi faire preuve d’humilité. Ces dernières années, j’ai privilégié ma famille et mes enfants – cela restera mon socle ainsi que la formation qui me manque. »

L’avenir:

« Je vais entamer ma deuxième saison à la Vaillante et ce groupe, je l’ai façonnné avec dix gars super dont un jeune que je vais polir comme un bijou et une surprise pour le mois d’août. Ensuite, j’espère regagner la possibilité de m’épanouir dans un projet en Flandre – je suis presque bilingue – ou en Wallonie où je pourrai transmettre mes connaissances basket. »

Ses coups de cœur:

« D’abord cette salle, ce club et Marc Deflandre qui a l’époque a eu les c******* de me faire confiance. J’ai aussi apprécié coacher Chris Henry, Xavier Hubert, Jean-Paul Husser et Sylvain Denoël. Retrouver Mike Petit et son frère ainsi que le mien ne m’a apporté que du positif. Faire connaissance avec Mister Lesoinne fut également une belle surprise, et pas qu’au bar (rires). »

Ses regrets:

« Je n’en ai jamais. Je ne suis pas du genre à pleurnicher sur des détails car un coach est un manager qui gère son groupe et doit aller là où il veut aller et choisit ses gars pour atteindre ce but. Mon seul regret est de ne pas avoir plus de temps pour me former ou aller voir Thibaut Petit, les Panthers, Ostende ou Anvers car il y a beaucoup à apprendre là-bas. »

« Des décisions excessivement difficiles »

A la fois joueur et dirigeant de Grâce-Hollogne, Julien Wéry revient sur la nouvelle saison réussie du matricule 2701 en P3C.

Julien, que retenir de cette saison?

Nous avons respecté notre tableau de marche en étant leaders à mi-championnat. A la reprise du second tour, nous avons calé aux mêmes endroits mais je reste persuadé que nous aurions pu repasser devant en disputant les derniers matchs. Au final, nous étions clairement dans la course au titre mais le Covid est arrivé dix jours trop tôt. Nous ne connaîtrons jamais le vrai vainqueur de notre série. Quoi qu’il en soit, Alleur sera plus que certainement le meilleur représentant de notre série à l’échelon supérieur.

Cette place sur le podium est-elle celle que vous méritiez?

Il m’est difficile de répondre à cette question. Nous n’avons pas pu nous défendre et, au final, la saison s’est arrêtée au pire moment pour nous. L’objectif était de faire mieux que la saison précédente. Nous n’avons pas fait moins bien mais, malheureusement, pas mieux non plus.

Cette P3C semblait très attractive.

Cette série était agréable et très disputée. Chaque équipe nous a donné du fil à retordre, la pièce est très souvent tombée de notre côté. Je pense que nous avons un des pires averages pour une équipe presque leader. Les fin de matchs furent souvent gérées de main de maître et, parfois, nous nous demandions même comment nous étions parvenus à l’emporter.

Comment juges-tu tes prestations?

Je fus moins prolifique au scoring que lors de la précédente campagne mais je suis globalement satisfait. C’est dommage pour les mauvais jours mais la prestation collective demeure le plus important. Et de ce point de vue là, nous nous sommes améliorés par rapport à la saison précédente.

Quels furent les moments forts de ce championnat?

Au niveau sportif, ce furent les nombreuses victoires sur le fil et les raclées contre Sprimont qui ont marqué notre saison. Du point de vue « dirigeant », il y a eu des décisions excessivement compliquées à prendre et c’est un aspect de gestion qui m’a considérablement marqué cette année.

Qu’as-tu particulièrement apprécié?

Outre que je suis convaincu que j’aurai apprécié jouer les cinq derniers matchs, je serai davantage heureux de revoir sur les terrains mon coéquipier Nicolas Lemaire, lui qui se bat actuellement contre une satanée maladie.

Quels regrets nourris-tu?

La rencontre pour laquelle nous pouvons avoir le plus de regrets est celle à Sprimont. Nous nous y sommes faits avoir de la même manière qu’au match aller. Nous le savions et l’avons pourtant reproduit. Nous reviendrons la saison prochaine pour faire encore de notre mieux.




« Les flèches, le buzzer de Meinhold et l’escapade chez Cadet »

Avant de troquer son jersey pour le traditionnel polo de coach, Michel Derouaux revient sur la première saison de Herve-Battice en troisième provinciale.

La saison:

« Une nouvelle saison agréable à Battice, avec une superbe ambiance, ce qui fait un peu le charme de cette équipe et de ce club. Nous n’avions pas vraiment un objectif de résultats cette année, nous avons un peu manqué de motivation et étions rarement au complet. Nous avons toutefois montré au second tour qu’avec envie et motivation, nous pouvions battre tout le monde. »

La P3B:

« J’ai trouvé la série très agréable! C’était sympa de nous retrouver avec Bellaire et Harimalia – avec qui les troisièmes mi-temps furent de nouveau sympathiques – qui étaient nos compagnons lors du tour final P4. Beaucoup de bonnes équipes se trouvaient dans cette série au niveau homogène, cela rendait les rencontres intéressantes. Verlaine était toutefois un peu au-dessous, félicitations aux troupes de Jérôme Louwette pour leur montée. »

Ses prestations:

« A titre personnel, je suis assez satisfait de mes prestations. Etre entouré de bons shooteurs me facilite clairement la tâche sous l’anneau. Cela m’a aidé à scorer plusieurs fois cette saison et je prends beaucoup de plaisir à jouer avec mes teammates. »

Les moments forts:

« Sur le terrain, sans hésiter, ce fut notre victoire au buzzer contre Blegny. Deux pions importants avaient pourtant été exclus, certains autres avaient cinq fautes mais notre banc a su arracher cette victoire grâce à un tir décisif de Meinhold. C’était dingue! Notre remontada contre Andrimont avec un Mercenier en feu me revient aussi en mémoire. Hors du terrain, il y a eu beaucoup trop de moments marquants avec cette équipe! C’est un livre et non un article qu’il faudrait y consacrer (rires). Je retiens l’escapade chez Cadet à Ninane et la troisième mi-temps avec Pitou à Harimalia. Coucou Bodson (rires)!« 

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

« De nombreuses choses comme l’ambiance de notre groupe, du club et les victoires à l’arraché. Mais aussi nos après-entrainements du jeudi soir – qui duraient souvent plus longtemps que nos entrainements (rires) – avec Deno (ndlr: Alain Denoël), nos petits blindtests nocturnes, notre nouvelle passion pour les flèches. C’était également cool de voir arriver Gus (ndlr: Christophe Hauglustaine) à Battice, nous avons passé de bons jeudis!« 

Ses regrets:

« J’ai malheureusement manqué plusieurs matchs et j’étais triste que la saison s’achève ainsi car c’était sans doute ma dernière saison. J’aurais aimé en profiter davantage et vivre un vrai dernier match. Je coacherai cette équipe la saison prochaine et j’en suis impatient. »


« Un bien fou, je n’étais pas trop rouillé »

Ce mardi, Justin Kohajda et Tom Malempré retrouvaient leurs coéquipiers au Pôle Ballons de Waremme pour un premier entrainement avec Liège Basket.

« L’entrainement s’est super bien passé. Cela fait déjà trois semaines que j’ai repris les entrainements tous les jours au CrossFit Caserne et chez Corodo pour le basket, je n’étais donc pas trop rouillé » rigole Justin Kohajda. « Je me sentais même plutôt bien.« 

Pour Tom Malempré, c’est le début de la grande aventure avec les « pros ». « L’objectif de cette première séance était surtout de retoucher le ballon et d’être tout ensemble. Nous n’avons pas fait de travail d’opposition, juste des exercices en un contre zéro ou deux contre zéro ainsi qu’un peu de renforcement musculaire » nous précise le néo-Liégeois. « Je me réjouis de plus en plus que la saison commence. Cela va être vraiment bien, je le sens!« 

Le mot de la fin revient au combatif pivot des Principautaires. « Cela fait un bien fou de retrouver ses marques, ses collèges, le staff et les sensations sur le terrain. C’était vraiment chouette » conclut Justin.

https://www.youtube.com/watch?v=1IrG9O2mumg&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1M0cJkLvTVy4V2YLWDgkC6sEwwxgN3nafkTQey33wH7Gt9pNWcv7hZSVQ

Crédit photo: Philippe Collin

Crédit vidéo: Liège Basket