« Le niveau se bonifie au fil des années »

Avant de rejoindre Welkenraedt, Jordan Delrez revient sur la dernière saison disputée sous les couleurs de Dison-Andrimont. Interview.

Jordan, comment juges-tu les résultats enregistrés cette saison?

Ils furent plutôt décevants par rapport aux attentes qui avaient été placées en nous. A la base, j’estimais que nous avions l’équipe pour viser, au moins, la première partie de tableau. Mais nous avons connu beaucoup d’absences à cause des blessures, de maladies, du boulot. Malgré ces circonstances, je pense que nous méritions mieux, notre deuxième tour nettement meilleur en fut la preuve.

Qu’as-tu pensé de niveau de la P1 cette année?

Il est toujours aussi bon. Je pense d’ailleurs qu’il se bonifie au fil des années. On y retrouve beaucoup de très bons joueurs mais aussi certains ayant évolué plus haut et désireux de lever un peu le pied ou de simplement retrouver du plaisir. En première provinciale, tout le monde peut battre tout le monde. Il faut se donner à chaque match pour repartir avec les trois points et c’est ce qui – avec les nombreux derbies – fait la beauté de cette division.

Comment juges-tu tes propres prestations?

Ma saison fut tronquée car j’ai été sur la touche pendant six semaines à l’ouverture des hostilités. Du coup, j’ai dû cravacher pour retrouver le rythme et, par conséquent, j’ai connu pas mal de hauts et de bas, un peu à l’image de l’équipe.

Quels furent les moments marquants de cette campagne 2019-2020?

Il y en a eu plusieurs mais notre début de deuxième tour marqué par nos deux victoires coup sur coup face aux deux premiers du classement restera mon meilleur souvenir. Je retiendrai également l’excellente ambiance qui a régné au sein de l’équipe durant toute la saison. Malgré les coups durs, nous sommes toujours restés soudés et solidaires.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Le jeu que nous avons su proposer lors de certaines rencontres de second tour mais aussi l’ambiance au sein de l’équipe.

Quels regrets nourris-tu?

La fin de saison tronquée à cause du Covid-19. Même si c’était la bonne décision d’arrêter le championnat, j’aurais aimé que nous puissions prouver sur le terrain que notre place était en P1. Ensuite, même si je respecte la décision du comité, j’aurais aimé pouvoir terminer la saison avec Gino Fortuna afin de clore ce chapitre en beauté.

« Une perte de rythme en période d’examens »

Robin Roland sera toujours à la distribution à Comblain la saison prochaine et aura à cœur de réussir un bon championnat.

« Notre saison fut plutôt bonne dans l’ensemble même si nous y avons rencontré des moments difficiles. Nos résultats n’étaient pas vraiment bons au début mais nous avons relevé la tête petit à petit » commence Robin Roland. « Avec l’équipe que nous avions, nous ne déméritons pas à notre place mais je crois que nous aurions pu faire mieux et terminer un cran ou deux au-dessus. »

Après Esneux, c’est le Mailleux qui termine seconde équipe liégeoise de la TDM2B. « Le niveau de notre série était assez bon et le championnat bien disputé. Le classement fut serré tout au long de l’année et nous avions remarqué qu’en un ou deux matchs, nous pouvions rapidement grimper ou descendre dans la hiérarchie » poursuit Robin avant d’analyser ses propres performances. « Mon début de saison fut meilleur que ma fin de championnat. Le manque de rythme dû aux examens ne m’a pas vraiment aidé et j’ai eu ensuite quelques difficultés à retrouver mon rythme habituel. »

Réagir en nous faisant mal en défense

A l’instar de son coach, le meneur de Comblain garde en mémoire la prestation de son équipe contre Geel. « Assurément l’un des moments les plus marquants de notre saison » confirme-t-il. « Après le premier quart, nous étions menés de plus de vingt points mais nous avons su réagir en équipe en nous faisant mal en défense et en nous libérant en attaque. Nous sommes restés solidaires et avons remporté la victoire dans ce match tout sauf facile.« 

Certains regrets resteront mais Robin est résolument tourné vers l’avenir. « J’ai vraiment apprécié l’ambiance dans l’équipe et la bonne entente entre les joueurs, que cela soit dans les bons comme dans les mauvais moments » ajoute-t-il. « Je regrette que la saison se soit terminée un peu trop tôt car je crois vraiment que nous pouvions encore réaliser quelques bonnes prestations, d’autant plus qu’il nous restait encore deux derbies à disputer. » Ce n’est que partie remise pour la prochaine campagne qui fera la part belle aux derbies.

« La révélation Arnaud Goffinet »

Avant de rejoindre l’Etoile Jupille, Alan Mvita fait le bilan de la campagne de LAAJ en P2A. Entretien.

Alan, que retiens-tu de cette saison?

Comme tout le monde, je suis déçu de l’arrêt brusque et soudain du championnat mais ce sont les aléas de la vie. Hormis cela, ce fut une bonne saison. Notre objectif était de nous maintenir et nous y sommes parvenus.

Vous terminez à la sixième place à égalité avec Comblain, Theux, Henri-Chapelle et Aubel. De quoi te satisfaire?

Je connais le niveau de mes coéquipiers et je savais que nous pouvions viser plus haut. Malheureusement, beaucoup de jeunes joueurs évoluaient dans les deux équipes – P2 et R1 – et notre groupe n’était dès lors pas toujours le même d’un match à l’autre. Avec un groupe complet et plus de régularité aux entrainements, je n’ai pas peur de dire que nous pouvions envisager mieux.

Qu’as-tu pensé de cette P2A?

Contre toute attente, ce fut un championnat très disputé. D’ailleurs, le « classement final » est le reflet de la saison: tout le monde pouvait battre tout le monde. Nous ne pouvions pas arriver à un match en dilettante sinon c’était la défaite assurée (rires).

Comment juges-tu performances?

J’ai dû m’adapter à une nouvelle situation. Avec le boulot, je ne pouvais pas participer à tous les entrainements et, parfois, je ratais des matchs. Je me suis adapté et, finalement, cela ne s’est pas trop mal passé. Je pensais perdre mon niveau mais, au fur et à mesure des matchs, cela allait de mieux en mieux et j’ai su trouver ma place.

Quels furent les moments forts de cette saison?

Notre victoire à Visé. Il y eut de belles actions, un match serré, de la combativité du premier au dernier quart avec un groupe pourtant amputé. Nous avions fait preuve d’une grande maturité. C’est un de mes plus beaux souvenirs de cette saison.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Ma complicité avec le coach ainsi que la confiance qu’il a placée en moi. Mais j’ai encore davantage apprécié de voir des jeunes comme Alex Aerts, Martin Malengré, Thomas Jaumes et Arnaud Goffinet – la révélation et mon préféré – progresser et parfois même éclater en plein match. Je souhaite beaucoup de réussite à ces joueurs.

Nourris-tu certains regrets?

Oui, de n’avoir pas été plus présent aux entrainement, de ne pas pouvoir grandir avec ce noyau plein de potentiel et avec ce coach et de ne pas avoir passé plus de temps en dehors des terrains avec groupe. Je regrette également de ne pas avoir pu remercier en bonne et dee forme le staff et les bénévoles de LAAJ.

« Il faut une équipe de All-Stars pour monter en P2 »

Les chutes dans le peloton, les résultats d’Harmalia, l’évolution de la troisième provinciale, ses performances et ses relations avec ses coéquipiers: autant de sujets abordés par Benjamin Peters pour Liège & Basketball.

La saison:

« Ce fut une saison mi-figue, mi-raisin, nous avons alterné le très bon et le mauvais. Mais, dans l’ensemble et pour une première saison en tant que nouvelle équipe – même si nous avions déjà joué ensemble par le passé -, il y a beaucoup de positif. La cohésion d’équipe est forte et chacun apporte quelque chose au groupe, particulièrement Alex Bodson qui, à ce niveau-là, est primordial afin de le consolider.« 

Le classement des Abeilles:

« Au début du championnat, nous n’avions guère d’objectifs. Nous voulions simplement essayer de nous maintenir, prendre du plaisir et voir où nous pouvions arriver. Malgré cela, nous pouvons nourrir quelques regrets. Nous avons réalisé de grosses prestations contre de grosses écuries. Le Top 5 était possible cette année, ce qui nous donne beaucoup de confiance pour la suite. »

La P3A:

« Sincèrement, j’ai le sentiment que le niveau provincial progresse chaque année. Monter de P3 en P2 est vraiment compliqué. A l’image de Stavelot, il faut presque une équipe de All-Stars tant chaque adversaire peut se révéler redoutable. En tant que compétiteur, c’est génial de savoir que chaque match va être une bataille. »

Ses prestations:

« L’équipe compte beaucoup sur mes prestations. Si l’équipe ne tourne pas bien, je n’arriverais pas à développer mon jeu comme je le voudrais et, a contrario, quand l’équipe est bien, tout est plus facile et le jeu s’ouvre davantage. Sur le terrain, j’ai besoin d’avoir une relation privilégiée avec mes coéquipiers – comme Oli Vandenhoven et d’autres – car cela me rassure et je sais que je peux me reposer sur eux quand je suis moins en réussite. »

Ses coups de cœur:

« Sur le plan basket, nos deux derniers matchs – contre Spa et Stavelot – avant la crise sanitaire furent des délices à jouer. Face à des Blancs-Moussis ultra-favoris, nous n’avons perdu que de deux points à domicile tandis que nous avons collé près de quarante points aux Bobelins qui étaient pourtant deuxièmes au moment de notre confrontation. Sur le plan humain, j’ai forcément tout apprécié (rires). Les troisièmes mi-temps, les buvettes, les chutes dans le peloton, les vestiaires, les entrainements: que de bons souvenirs!« 

Van Rossom privé de finale

Ce qui ne sera pas le cas de l’ancien Pepin, Tornike Shengelia, qui se lancera à l’assaut, demain, de Barcelone avec Vitoria. Quant à Sam Van Rossom, il loupe l’explication au sommet malgré ses 14 points. Débarrassé du Bayern Munich, l’Alba Berlin a filé vers le titre d’outre-Rhin. Et ce, avant une « der de der »… Ce sont les infos d’EMCE.

L’Alba Berlin, sans concurrence, pour le sacre allemand

Les Berlinois avaient tué tout suspense dès la manche initiale de vendredi en l’emportant sur le score de 88 à 65. En cause, un collectif faisant merveille avec sept joueurs à 2 chiffres, pour deux seulement à Ludwigsburg. Dimanche après-midi, le « match retour » se résumait à une honnête formalité (75-74) pour l’Alba même si Wimbush (19) se montrait plus prolifique que l’avant-veille. Les nouveaux champions d’Allemagne, auteurs du doublé, fêtaient leur titre entre eux sur le terrain avant de regagner sagement leur hôtel. Une demi-heure à peine après le coup de sifflet final…

Shengelia (Vitoria) en finale contre le Barça, dommage pour Sam !

La première demi-finale par élimination directe voyait Barcelone (Mirotic 18, MVP du tournoi) imposer ses vues (96-84) à un Burgos (Benite 16) fort accrocheur. Dans la soirée dominicale, Vitoria (Shengelia 17) a tremblé jusqu’au bout (75-73) pour sortir Valence. Dommage pour Sam Van Rossom, meilleur marqueur des Andalous avec 14 unités à son compteur. On épinglera encore l’extrême sévérité de l’arbitrage depuis la reprise de la compétition. La grande finale espagnole mettra donc aux prises, mardi (20 h), les Basques de Vitoria, en outsiders, et des Catalans en quête d’un sacre national depuis 2014.

Ailleurs à l’étranger : Coleby et Raivio en Turquie et à Milan

Comme souvent, la fin de semaine a engendré pas mal de mouvements. Pour preuve, deux anciens locataires du Country Hall changent de clubs. A commencer par Dwight Coleby (2018) qui émigre de Sassari à Denizli, promu en D1 turque. Nik Raivio (10/11), lui, signe son retour à l’Urania Milan (Série A2). Pour le plus grand bonheur des supporteurs lombards. Outre-Rhin, on assiste à un véritable jeu de chaises musicales puisque Roel Moors sera probablement remplacé à Bamberg par Johan Roijhakkers (ex-Houthalen), en provenance de Göttingen.

Au rayon féminin : deux « Cats » en Espagne et Fuger prolonge

Deux « Belgian Cats » s’affronteront au cours du prochain championnat ibérique. C’est ainsi que Julie Vanloo (passée par l’Australie et la Suède) prend la direction de Saragosse. Pendant ce temps, Jana Raman (la compagne de Sam Van Rossom) préfère l’Estudiantes Madrid à Valence. Au Grand-Duché, Fabienne Fuger poursuivra sur le petit banc de Contern (D1 dames). En outre, la dynamique Pepine prendra également en charge les poussines du cru.

Terrains extérieurs : rendez-vous demain… pour la dernière

Tout à une fin : mardi, je profiterai de la fin du mois de juin pour mettre un terme à une série qui avait débuté en janvier dernier. Et que, dans votre grande majorité, vous aviez apprécié. A ce propos, je remercie les différents photographes occasionnels qui me donnèrent un coup de pouce pour alimenter cette rubrique. Pour finir en beauté, je vous proposerai un cliché sortant vraiment des paniers battus. A demain, donc, pour cette « der de der »…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Alba Berlin

« Il peut voler »

Zach LaVine est-il le successeur de Vince Carter?

La question est osée, « Half man, half amazing » demeurant sans doute le dunkeur le plus adulé de l’histoire. Pourtant, pour Nate Robinson, l’arrière des Bulls se rapproche du nouveau retraité. « Je dirais que Zach LaVine a un peu de Vince Carter. J’aime son jeu parce qu’il peut créer en dribblant, trouver un tir pour lui ou pour les autres. Si vous êtes capables de faire ça, ça va vous rendre presque indéfendable. En plus, il est athlétique, donc s’il passe son défenseur il peut dunker et ça lui rend les choses plus faciles. Personne ne veut contester ses dunks, donc il a beaucoup de choses qui vont en sa faveur. Et il a beaucoup progressé au fil du temps, par rapport à quand il est arrivé en NBA, il a dû apprendre à être patient. Et il avait déjà tout ce qu’il a maintenant. Ce n’était pas magnifié, à cause de l’équipe dans laquelle il était, et il devait attendre. Mais quand il a eu une opportunité, il a montré qu’il pouvait être vraiment bon. Ce n’est pas juste un dunkeur, il a fait le concours à trois points, il défend… Il fait tout. Tout ce que vous lui demandez de faire, il le fait. Et les gens ne comprennent pas qu’il fait presque deux mètres. Il est plus grand que ce qu’on pense. Il peut voler, et ce que j’adore aussi, c’est son éthique de travail. Il travaille vraiment très dur. Quand il s’est rompu les croisés, je savais qu’il allait revenir encore meilleur parce qu’il a une éthique de travail incroyable. Il a montré qu’il était un des meilleurs joueurs de la ligue » a développé le meneur de poche.

« Créer une continuité avec les jeunes du club »

Formant un duo d’enfer en défense avec son pote Brice Masy, Simon Afano analyse la saison de Ninane en R2. Interview d’un intérieur atypique.

Simon, comment juges-tu cette dernière saison?

Je la juge trop courte (rires). Au-delà de ça, ce fut une saison en dents-de-scie avec des victoires ou de bonnes prestations contre les favoris et des rendez-vous manqués, notamment notre match retour à Haneffe. Etant un compétiteur et vu les talents individuels présents dans notre groupe, je nourris personnellement quelques regrets. Mais nous sommes une jeune équipe et la plupart d’entre nous étaient novices en R2. Nous ne pouvons dès lors qu’être positifs en songeant à l’avenir.

Avez-vous atteint vos objectifs?

C’est difficile de juger avec ce championnat qui s’est arrêté prématurément mais les chiffres sont là et ne mentent pas: nous sommes à notre place en deuxième partie de tableau. Cependant, notre plus important objectif était de créer une continuité avec les jeunes du club et leur faire découvrir la régionale. Ce pari du coach et du club est réussi.

Qu’as-tu pensé de la R2 cette année?

C’était ma première saison « complète » depuis des années, je suis mal placé pour juger mais ce championnat fut disputé et, à chaque match, tout était possible.

Es-tu satisfait de tes prestations?

Je suis perfectionniste, je ne suis donc qu’à moitié satisfait. Je suis passé à côté de quelques matchs et je sais que je peux amener encore plus à l’équipe. C’est à moi de bosser! Mais, entouré de Nico André et Matthias Scholze, j’ai pu bien progresser. Il ne m’aurait fallu personne d’autre pour cela.

Quels furent les moments marquants cette année et qu’as-tu particulièrement apprécié?

Le premier fait marquant est malheureux, il s’agit de la blessure de mon pote Franck Renna. D’un autre côté, cela a permis de nous souder avec Brice et de former un super trio. Le second, c’est certainement le retour de Franck à l’entrainement. Il y a eu aussi l’arrivée de Gaëtan Sangorgio et l’éclosion des jeunes talents de l’équipe. J’ai aussi beaucoup apprécié être coaché par Nico André qui m’avait déjà eu en jeunes.



« Découvrir la R1 et prouver que j’ai le niveau »

Avant de rejoindre Verviers et la première régionale, Quentin Fassotte se penche une dernière fois sur le championnat vécu avec les Sang et Marine.

La saison:

« Par rapport à la précédente, cette dernière fut très difficile alors que nous avions en grande majorité le même noyau. Avoir autant de coachs sur une saison n’est pas chose aisée. De plus, nous n’avions pas repris la saison dans de bonnes conditions et en avons payé les pots cassés durant tout le premier tour. Contre des adversaires directs, nous perdions sans même avoir droit au chapitre alors que contre des équipes du top, nous arrivions à leur tenir tête une bonne partie de la rencontre avant de nous relâcher et de finir par craquer. »

Le maintien:

« Pour chaque équipe du bas de classement, il restait des matchs à prendre et l’espoir de battre une ou deux équipes du top! Au regard notre saison, nous pouvons être déçus car nous visions le milieu de classement. Mais, alors que nous étions derniers à l’issue du premier tour, nous pouvons être « contents » de nous être sauvés. Tous les joueurs présents se sont donnés à 100% pour arracher des victoires et décrocher le maintien. »

L’élite provinciale:

« J’ai trouvé le niveau de la P1 plus élevé que lors de la saison précédente. C’était une série très variée avec des équipes jeunes et rapides et d’autre plus âgées avec beaucoup d’expérience. Vu les transferts annoncés pour la prochaine saison, je crois qu’elle sera tout aussi compétitive!« 

Ses prestations:

« J’ai connu un début de saison difficile, je ne parvenais pas à m’exprimer. Par la suite, j’ai réalisé de bonnes prestations et je pense avoir livré une bonne saison. J’en suis récompensé avec l’opportunité de découvrir la R1 avec SFX la saison prochaine. A moi de prouver que j’ai le niveau pour jouer en première régionale. »

Les moments marquants:

« La perte de Ben Bouché a fait mal à l’équipe. Nous avons dû composer sans lui en jouant très souvent « small ball » avec des petits qui se retrouvaient dans la raquette. L’arrêt complet du championnat et l’incertitude liée à notre maintien furent également marquants. Nous étions alors en plein doute quant aux décisions qu’allaient prendre le CP.« 

Ses coups de cœur:

« Cela fait toujours plaisir de jouer contre des potes – Tim Casamento, Sacha De Liamchine – et des adversaires que l’on connait. A chaque match l’ambiance était agréable et notre équipe était soudée malgré les défaites. »

Ses regrets:

« Ne pas avoir pu terminer la saison et démontrer que nous avions notre place au sein de l’élite provinciale. »


« J’ai appris à faire des passes »

Pour sa première année à Stavelot, Quentin Desert a fait sauter la banque avec quelques cartons, un ticket pour la P2 et une mémorable victoire en finale de la Coupe de la Province. Entretien.

Quentin, quel bilan fais-tu de cette dernière saison?

Je pense que nous avons tous vécu notre plus belle saison. Faire le doublé – même si nous ne sommes pas champions – ne se reproduira très probablement pas et l’ambiance mise par les supporters à chaque rencontre était vraiment exceptionnelle.

Montée en P2 et gain de la Coupe de la Province : vos objectifs furent atteints?

Nous visions la montée en effet, et je crois que nous la méritons. Personne ne peut dire le contraire en voyant nos résultats.

Qu’as-tu pensé de la P3A?

Cette série était vraiment sympa et j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer et boire un verre avec certaines équipes. Le championnat fut vraiment intéressant car tout le monde pouvait battre tout le monde et personne ne pouvait prédire le classement final.

Comment juges-tu tes prestations?

Même si je viens de plus haut, je pense avoir évolué dans ma façon de jouer. J’ai dû m’adapter à l’équipe et j’ai appris à faire des passes – pas toujours bonnes (rires). Cependant, j’aurais pu apporter davantage à certains matchs et je n’ai pas toujours répondu présent que j’aurais dû, comme lors de la finale de la Coupe.

Cette finale restera le moment marquant de la saison?

Oui, cela reste le plus beau moment: le monde, l’ambiance, le lieu… Tout était en place pour que cela reste gravé dans nos mémoires. Hormis la fête d’après-match que certains ont déjà oubliée (rires).

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année?

Je n’ai pas envie de parler d’un moment en particulier mais plutôt de la saison en général. J’ai découvert un club composé de personnes – coéquipiers, supporters, bénévoles, jeunes – avec qui j’ai vécu des moments géniaux. Cette saison m’a vraiment reboosté tant personnellement que comme joueur.

Nourris-tu tout de même certains regrets?

Oui, sans doute deux. Le premier concerne ma finale. Personnellement, je suis passé à côté et je m’en serais énormément voulu si le résultat n’avait pas été le même. Le second est d’avoir obtenu ainsi notre ticket pour la P2. Je n’en veux à personne mais cela me laisse un goût amer de ne pas être officiellement champion.