« Dieu nous a tellement gâtés »

Classe ! Jrue Holiday va verser 5,3 millions de dollars à des associations oeuvrant pour davantage de justice sociale.

En disputant la fin de saison dans la « bulle » d’Orlando, Jrue Holiday percevra 5,3 millions de dollars. Mais cette somme – colossale pour le commun des mortels – n’ira pas garnir la cassette personnelle de l’arrière des Pélicans. Non, le plus fort de la fratrie Holiday a décidé de reverser l’intégralité des 5,3 millions de dollars à des organisations à but non lucratif œuvrant pour davantage de justice sociale. « Franchement, ma femme et moi parlions ensemble de ce que nous pouvions faire pour favoriser ce mouvement, son avancée et pouvoir aider notre communauté et simplement aider de manière généraleNous étions simplement à la maison, au lit, à y réfléchir, et ma femme a dit : « Je pense que tu devrais le faire, et le faire avec le restant de ton salaire.’ C’est une excellente idée. Parce que nous voulons avoir un impact. Dieu nous a tellement gâtés. Nous savons que deux choses sont importantes : le temps et l’argent, et en ce moment, nous avons les deux. Il s’agit de pouvoir donner notre argent pour aider à poursuivre ce mouvement et aider les entreprises dirigés par des noirs qui ont souffert de la crise du Covid-19. Pour nous, cela semblait être le moment et l’opportunité parfaite » a déclaré Jrue Holiday à ESPN. « Ce n’est pas uniquement de l’argent pour ma famille et moiC’est l’élément important. Ce n’est pas à mon sujet. Ce n’est pas uniquement de l’argent. Je veux que les gens le comprennent. En venant ici à Orlando et en jouant ces matches, donner cet argent est important pour aider les autres. Pour soutenir les autres dans ces moments difficiles. Nous avons la chance d’avoir un travail. On est très bien payé pour le faire. Ma femme et moi estimions que c’était très important de le faire.« 

« Il n’arrête pas de bouger »

Même pour ses coéquipiers, Steph Curry est perturbant.

Avec ses dribbles chaloupés et son tir meurtrier, Steph Curry est un poison pour toutes les défenses. Mais, en plus, le meneur est constamment en mouvement, comme pouvait l’être à l’époque Reggie Miller. De quoi énerver ses adversaires mais aussi perturber ses coéquipiers.

« Il n’arrête pas de bouger. C’est même un peu fou, comme si tu le voyais en mouvement encore et encore. C’est perturbant parce que tu n’es pas habitué à ça, surtout quand tu es rookie. Mais à force de jouer avec lui, tu commence à comprendre où il va. J’ai l’impression que j’ai fini par comprendre et voir ce que c’est de jouer avec lui et c’est très fun » a ainsi explique Eric Paschall, la bonne surprise de la saison à Golden State.

« On dirait bien que les Lakers ont besoin d’un meneur »

Toc, toc… Un ancien pointe le bout de son nez.

La saison passée, Mario Chalmers a remporté la Champions League avec Bologne et s’est récemment engagé avec l’AEK Athènes. Mais le vétéran garde un œil sur l’Oncle Sam et n’a pas manqué de remarquer que les « Purple and Gold » allaient devoir se priver de Rajon Rondo pendant plusieurs semaines. « On dirait bien que les Lakers ont besoin d’un autre meneur… J’attends patiemment et je continue de bosser » a lâché le double champion sur Insta. Espérons que LeBron n’ait pas vu ses derniers commentaires

« Clore ma carrière en nationale/régionale sur le terrain plutôt que confiné »

Avant d’aller renforcer la P2 de Pepinster, Jérôme Thelen revient sur l’année du retour en nationale du matricule 46.

Le retour de Pepinster en D3 nous aura laissé sur notre faim. « Globalement, nos résultats furent en-deçà de nos capacités réelles. Nous sommes sauvés, c’était l’objectif poursuivi, mais je pense que la valeur du groupe aurait pu lui permettre de figurer plus haut dans le classement. De manière générale, nous avions espéré mieux » confirme Jérôme Thelen. « Le niveau de cette TDM2A était assez élevé, surtout en tête du classement. Cela nous a obligé à sortir quelques grosses prestations contre Anvers ou Courtrai – au match aller bien sûr (rires) – notamment. Le jeu en D3 est très différent de la R2, plus rapide et physique. C’est un super niveau où il y a vraiment moyen de s’épanouir en jouant un basket physique mais propre. »

La saison prochaine, Jérôme ira renforcer la P2 pepine. « De manière générale, je suis plutôt déçu de mes prestations cette année. Je n’ai pas toujours eu ma chance – en tout cas pas comme je l’aurais voulu – et je n’ai pas toujours la saisir comme il le fallait non plus » regrette-t-il. « En outre, nous aurions préféré terminer la saison et, me concernant, clore ma carrière en régionale/nationale sur le terrain plutôt que confiné.« 

Si les résultats furent mitigés, l’ambiance était toutefois au rendez-vous au Hall Jean Simon. « J’ai vraiment apprécié ce groupe et l’atmosphère » reconnait Jérôme. « La victoire contre Anvers juste avant la trêve restera aussi un bon souvenir. Ce fut l’une de nos prestations les plus abouties, avec un effectif réduit en plus. » Et de conclure: « On se retrouve tous sur les parquets la saison prochaine. »


« Shaker de protéines à la place des cocktails au soleil »

Alors que le Covid-19 a perturbé ses plans estivaux, Franck Renna « tape dedans » pour être au taquet à la reprise. Interview.

Franck, comment vas-tu ?

Physiquement, j’ai pu continuer à travailler mon corps malgré l’opération que j’ai subie il y a deux mois. J’ai fait beaucoup de musculation et je suis maintenant une « diet » pour être prêt lors de la reprise car je suis devenu lourd (rires).

Que fais-tu pour bosser ton jeu et ton physique ?

J’ai stoppé la muscu et je vais quatre fois par semaine à la piscine. Je m’étire tous les jours et je vais aussi shooter une heure et demie quotidiennement. Je bosse également avec le kiné chaque jour en plus des soins. Dès que je recevrai le feu vert du chirurgien, je retournerai courir car pour l’instant, je ne fais que du vélo et de la piscine.

Le Covid a-t-il modifié tes plans estivaux ?

Oui, cela a modifié mes vacances car j’avais prévu de partir au soleil boire des cocktails mais ce fut annulé. Pour le moment, c’est plutôt shaker de protéines sur la terrasse de la salle de fitness kineo (rires).

Comptes-tu tout de même un peu partir ?

Oui, mais je ne sais pas encore où. Je compte partir une semaine pour me dépayser et m’aérer l’esprit.

« Quand tu penses pouvoir le bouger, c’est toi qui recules »

Après une rupture totale du tendon d’Achille, Rémy Porignaux a profité de la dernière campagne pour retrouver ses sensations et débutera cette seconde saison en deuxième provinciale avec la ferme intention de démontrer que l’âge n’a pas d’emprise sur lui. Entretien.

Rémy, quel bilan fais-tu de cette dernière saison sous la houlette d’Eric Herben ?

Ce fut une saison typique de P2 : une série de bonne qualité, aucun match facile à gagner, du physique, plus de précision chez les adversaires et la preuve qu’un match dure quarante minutes. Par contre, l’arbitrage fut à deux vitesses : soit bien meilleur qu’en P3, soit très folkorique.

Es-tu satisfait de vos résultats pour cette première saison en P2 ?

Nous espérions finir une place plus haut – dans le ventre mou – afin de ne pas nous faire peur jusqu’au bout de la saison. Notre objectif est manqué malgré notre départ en boulet de canon. Ce départ nous a finalement sûrement handicapé, nous nous sommes peut-être vu trop beaux, trop vite. Et quand le vrai niveau de la deuxième provinciale nous a éclaté au visage, nous n’avons pas eu le mental nécessaire pour nous rendre compte que nous pouvions nous mettre à ce niveau et très bien jouer, surtout avec un groupe qui se connaissait très bien. La peur et le manque de caractère ont alors pris le dessus… Faire l’ascenseur aurait été injuste mais vu notre niveau global, nous finissons à la place que nous méritons.

Comment juges-tu tes prestations ?

Revenant d’une blessure redoutée par tous les basketteurs (une rupture totale du tendon d’Achille), j’ai eu besoin de temps pour reprendre confiance dans mes jambes, d’abord, et ensuite dans mes capacités. Mes coéquipiers furent merveilleux car ils m’ont constamment encouragé. Malheureusement, mon besoin de retrouver des sensations est tombé lors d’une saison durant laquelle « Herbi » n’avait pas l’occasion de me donner du temps de jeu. C’était très frustrant et moralement compliqué à encaisser. Je me suis demandé toute la saison si je n’aurais pas dû arrêter après ma blessure car je suis passé d’un temps de jeu moyen de vingt-cinq à trente minutes par match à cinq ou dix minutes maximum… Toutefois, la rencontre à Cointe lors de laquelle j’ai joué plus de dix minutes m’a prouvé que j’ai encore des jambes et quelques chose à faire sur un terrain. Mais ce fut la seule fois. A moi de prouver lors de cette nouvelle saison que je peux aider l’équipe et que mes futurs trente-six ans ressemblent plus à trente ans qu’à quarante (rires).

Quels furent les moments forts de cette dernière campagne ?

Nos quatre premiers matchs incroyables avec une ambiance de feu lors du premier derby que nous avons écrasé tel un rouleau compresseur. L’ambiance post-match -même si je ne suis pas présent longtemps en général – avec un grand Greg en animateur post-victoire qui ne fait que donner envie de gagner la suivante pour entendre son fameux : « Messieurs, levons nos verres pour cette victoire, etc. » La victoire à Jupille en fin de saison fut aussi très excitante.

Qu’as-tu particulièrement apprécié cette année ?

Avoir pu jouer avec Matt Collings et Jona Lalou ainsi que m’entrainer avec Alex Brassine qui est un jeune avec un fort potentiel. J’ai aussi adoré m’entraîner « plus physique » avec Matt, Alex et J-F, en sachant que Matt est plus costaud que certains pivots quand il pousse ou joue des coudes (rires). J-F, et bien c’est J-F: quand tu penses pouvoir le bouger, c’est toi qui recules (rires). J’ai également apprécié rejouer avec Chris Leblond, un meneur rapide, très juste dans ses choix, incroyablement athlétique et qui shoote maintenant du parking. Enfin, j’ai aimé voir Jona devenir papa. C’est le premier qui le devient pendant que nous disputons une saison ensemble.

Nourris-tu certains regrets ?

Oui, le gros trou d’air après notre quatrième match ainsi que la blessure handicapante de Jona Bourgeois. C’est notre métronome, il est très régulier et possède un jeu compliqué pour ses adversaires directs. Je regrette aussi d’avoir vu un gars comme Olivier Monteforte rechuter après une grave blessure. Je ne le souhaite à personne… Qu’on se le dise: 2020-2021 sera la saison du come-back de « Monte » ! Nous le verrons à nouveau passer par le chas de l’aiguille.

« Tilff redevient petit à petit un grand club »

Avant d’aller sécuriser la raquette de Tilff pour tenter de faire des Porais la surprise de la saison en première régionale, Damien Grzesinski analyse une dernière fois les derniers mois écoulés.

Le bilan des Porais:

« La saison 2019-2020 confirme notre bon exercice précédent avec, je trouve, un meilleur rendement. Nous fûmes plus constants dans nos résultats et dans notre attitude sur le terrain. Hormis le petit down au début du deuxième tour, nous avons respecté notre ligne de conduite jusqu’au bout. Vu ce que nous avons prouvé sur le terrain de façon constante, notre place au classement – sans vouloir me vanter – est simplement logique. Nous avons démontré que Tilff avait sa place en R2 ! Et que nous sommes surtout une super équipe de R2. Désormais, nous allons devoir nous faire notre place en régionale 1, cela va être un superbe challenge pour l’équipe et pour le club. »

Ce que représente cette montée pour lui et pour le club:

« Pour moi, cela représente beaucoup car je ne pensais jamais jouer à un tel niveau en tant que capitaine et titulaire d’une équipe. J’ai déjà participé à quelques matchs dans cette division en étant jeune mais sans plus. Ici, pouvoir y évoluer comme titulaire, c’est juste magique, c’est une belle consécration. Le coach me pousse, nous pousse, à donner le meilleur de nous-mêmes et à nous dépasser. Pour le club, cette montée peut lui apporter beaucoup. Tilff redevient petit à petit un grand club…« 

Ses prestations:

« Je suis relativement content de mes prestations même s’il y a encore eu des hauts et des bas lors de certains matchs. Mais je donne tout sur le terrain, j’essaie de continuer à bosser mes points forts qui sont la défense et le rebond mais surtout mes points faibles. Je suis donc satisfait de moi même si je ne le suis jamais à 100%. Chaque joueur peut être fier de son implication sur le terrain cette saison. Nous y avons tous mis du nôtre et nous récoltons désormais les fruits de notre travail. »

Les moments forts de cette campagne:

« Notre début de championnat et notre victoire à Waremme. Avoir bouclé notre premier tour avec une seule défaite. »

Ses regrets:

« Deux me viennent directement en tête. Le premier c’est l’arrêt en janvier de Jérôme Niedziolka. Je comprends le pourquoi de sa décision mais je regrette qu’il n’ait pas fini avec nous et clore ce chapitre sur une bonne note. Le second est de n’avoir pu finir la saison et, surtout, de ne pas avoir joué les Playoffs et de fêter la montée sur le terrain et pas en restant chacun chez soi.« 



« Un véritable tueur au physique parfaitement banal »

Le basket manque à Robin Malpas qui se réjouit de retrouver sa salle favorite.

Ayant stoppé la saison bien avant que le Covid-19 ne débarque dans nos contrées, Robin Malpas commence à avoir faim de ballon(s). « Forcément, le le basket me manque comme à beaucoup de monde » reconnait le nouvel All Black pour qui – le « hasard » fait bien les choses – la salle d’Alleur est sa favorite. « Par contre, je déteste celle de Cointe » avoue-t-il.

Au cours de sa carrière, Robin a côtoyé d’excellents coachs et coéquipiers. « J’ai eu la chance de jouer avec beaucoup de bons joueurs et d’être entrainé par de très bons coachs. Parmi ces derniers, Yvan Fassotte, Fred Wilmot, Maurice Notelaers, Pascal Horrion et Christophe Mottard, l’un de mes premiers coachs qui est un excellent formateur de jeunes, ont mes faveurs » glisse-t-il. « Parmi mes coéquipers, les plus marquants furent Bruno Kurtzweg, les frères Hertay et Mampuya. Et le plus drôle était Pierre Lejeune, un vrai génie !« 

Dans la raquette ou derrière l’arc, l’intérieur a livré quelques belles bagarres. « Deux adversaires m’ont toujours impressionné: Souveryns quand il était à Charleroi en D2 et à Tongres en D3 et Vanhove quand il était à Zolder en D2 et à Hasselt en D3 » énumère-t-il, plébiscitant ainsi – comme plusieurs de ses confrères – le Limbourgeois. « Ce n’est pas étonnant que Vanhove recueille les suffrages, le mec était un véritable tueur qui avait pourtant un physique tout à fait banal.« 


Entrée polonaise pour Mons

Désormais, les Montois savent à quoi s’en tenir en Ligue des Champoins alors que la « rentrée des classes » s’annonce explosive dans les différentes séries de Régionales. Plus qu’un mois et demi de patience… en principe. Enfin, la belle histoire de Williams, viré au Grand-Duché et qui empoche près de 100.000 $ aux Etats-Unis. Ce sont les infos d’EMCE.

Ligue des Champions : les Renards face à d’anciens Bruxellois

En fin de matinée, le tirage au sort de la C3 intéressait au premier chef deux de nos formations : Mons et Ostende. Devant passer par les tours préliminaires, les Renards en découdront, à la mi-septembre, avec les Polonais de Wloclawek (3e de leur championnat) pouvant compter sur ces ex-Bruxellois que sont Chris Dowe (16/17) et Ivica Radic (18/19). En cas de qualif, les Hennuyers seront opposés au vainqueur de Bakken Bears (Dan) – Hapoel Tel-Aviv. S’ils se retrouvaient en poules, les nôtres donneront la réplique à Strasbourg, Ténériffe et Sassari. Pas gagné d’avance donc pour l’ancien Liégeois, Justin Cage (photo) et les siens ! Directement propulsés en « phase régulière », les Côtiers se verront confrontés à Telekom Ankara, Hapoel Jérusalem et le « rescapé » parmi Igokea (B-H), Cluj (Rou) et Fribourg (Sui).

De très solides derbies pour la reprise en Régionales

Pour une reprise programmée lors du week-end des 5 et 6 septembre prochains, on aura d’emblée droit à de très solides derbies. En 1ère Régionale hommes, Cointois et Verviétois tireront les premiers, à la salle Gaston Deckers, dès le vendredi 4 à 21 heures. Le lendemain (19 h), la salle de Ste-Walburge devrait faire le plein à l’occasion de la venue des Collégiens de Saint-Louis. Et, dimanche (17 h), place au choc hesbignon de R2 opposant Huy à Haneffe. Au rayon féminin, les Herviennes seront sur leurs gardes, en R1, au moment d’accueillir (s. 21 h) d’ambitieuses cinaciennes.

TBT Tournament : 90.000 $ pour Williams (ex-Bertrange)

C’est à une heure du matin chez nous que se disputait la finale du TBT Tournament. Pour rappel, le vainqueur du tournoi de Colombus (Ohio) mettait le grappin sur la coquette somme d’un millions de dollars. Et le jack pot est tombé dans l’escarcelle des Golden Eagles prenant la mesure (78-73) des Sideline Cancers. Autrement dit, Jarvis Williams (2 pts), encore au Sparta Bertrange au printemps, empoche la coquette somme de 90.000 $. Etrange coïncidence : aussi bien lui que Travis Diener, auteur du panier de la victoire, sont toujours sans club pour la saison à venir. Si le contrat de Williams n’a pas été renouvelé au Luxembourg, Diener est victime de l’arrêt d’activité, en Série A, de Crémone.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : FIBA

« Je suis à peu près au même poids »

Jokic n’est plus positif au Covid-19 et vient d’arriver dans la « bulle » floridienne.

Ca y est, Jokic a évacué le virus de son organisme et a pu rejoindre ses coéquipiers à Orlando. « Le résultat du test était plus ou moins étrange car je me sentais vraiment bien. Tout allait normalement.Et quand ils me l’ont annoncé, j’étais un peu surpris car je suivais ma routine habituelle. J’ai ensuite appelé tout le monde, et ils m’ont dit que tout allait bien, et que ma santé était le plus important » raconte-t-il avant de rebondir sur sa perte de poids. « Je n’ai pas perdu tant de poids que ça. Je suis à peu près au même poids que lorsque la saison s’est arrêtée. Qu’est-ce que je vais être capable de faire ? Franchement, je n’en sais rien. Je suis simplement heureux d’être là, à Orlando, avec mon équipe. Peut-être que je vais surprendre tout le monde. Peut-être que je ne vais pas être bon. On verra…«