« Une équipe bien plus jeune et affûtée »

Carton plein pour Ninane dimanche avec la victoire de la TDM2 en Coupe de Belgique et le succès de la R2 contre la P1 de Tilff en amical.

Dimanche, la TDM2 de Ninane a réussi son entrée en matière en Coupe de Belgique en venant à bout d’Ostende, 66-60.

La R2 a elle pris le dessus sur la P1 de Tilff. « Nous avons pris trente points dans la vue » assume Jonas Degée. « La première période était plus serrée mais nous avons craqué complètement – et nous savions que cela allait se produire – ensuite contre une équipe beaucoup plus jeune et affûtée que nous. »

Les Porais disposent de circonstances atténuantes. « Les Ninanais étaient venus à dix alors que nous n’étions que sept dont seulement deux pivots. Toutefois, après seulement deux entrainements, et vu les circonstances, il y a du positif à ressortir de ce match. Celui contre Bilzen la semaine prochaine nous permettra sans doute de tirer davantage de leçons » conclut le roi de l’interception.

« Il faudra compter sur nous cette saison »

Pour le premier match du nouveau chapitre de son équipe fanion, Belleflamme a rassuré contre la TDM2 de Sprimont. Maxime Clavier débriefe cette rencontre. Interview.

Max, comment s’est passé votre premier match contre la TDM2 de Sprimont ?

C’était notre premier match, sans système de jeu, et franchement c’était bon. Nous avons appris à connaître nos nouveaux coéquipiers qui se sentent déjà à l’aise dans l’équipe et dans le club.

Quels enseignements pouvez-vous déjà tirer de ce premier court revers, 72-79 ?

Ceux que nous devons travailler nos systèmes et que nous allons peut-être souffrir au rebond et que nous devons être plus solides à cinq. Mais sincèrement, pour un premier match, ce fut top ! Il faudra compter sur nous cette année. C’est terminé les défaites, je suis un gagnant. Et je me réjouis de regoûter à la victoire.

« Christophe Henri ne reprendra pas la saison »

Au tournoi de l’Etoile Jupille, la Vaillante n’a finalement pas affronté le Mosa Angleur mais un mix de joueurs de l’Etoile et de l’Avenir. Reportage.

« Jeudi, nous avions travaillé trois systèmes contre « hommes » pour intégrer Jona Hertay, Thomas, Régis et Frans Lhote en pensant affronter le MOSA. Mais nous avons appris samedi, juste avant la rencontre, qu’Angleur ne venait pas pour cause de Covid et qu’un mix de joueurs de l’Etoile et de l’Avenir remplacait les troupes de Vincent Esposito » nous explique Xavier Hubert. « Nous n’avions eu qu’un entrainement à dix avant ce premier match et nous venions également d’apprendre que Christophe Henri ne reprendrait finalement pas la saison car il est trop occupé avec son travail, Comblain et sa famille. »

Face aux Jupillois, la Vaillante a souffert et s’est inclinée 90-66. « Nous n’avons pas eu de fixation(s) à l’intérieur ni de jeu dos à l’anneau alors que De Liamchine était très en verve dès le début de la partie et que Corentin était performant inside » poursuit Xa. « Nous étions à moins dix à la mi-temps et puis Yoann Meyers a enfilé quatre paniers d’affilée à la reprise. Face à une zone pendant quarante minutes, nous étions vite seuls mais l’absence de mouvement(s) a souvent conduit à des shoots à distance trop rapides. De plus, notre défense fut catastrophique. » Et de conclure: « Nous tenons notre match référence – celui à ne pas repoduire – mais mieux vaut maintenant qu’en championnat. Vivement les retours de Cédric et Séba pour travailler au complet et avec intensité. »

« On retrouve déjà la griffe de mon frère à Oupeye »

Samedi, la rencontre entre la P2 de Verviers de Fred Carton et la P3 d’Oupeye de Thierry Carton a tourné à l’avantage du premier.

Ce samedi, l’ambitieuse P2 de Verviers recevait la tout autant ambitieuse P3 d’Oupeye. Une première rencontre qui permet aux frères Carton de se défier. « Cela reste un plaisir de coacher contre mon frère, cela nous donne l’occasion de nous voir et de partager. Il y a beaucoup de respect entre nous » nous confie Thierry Carton.

Logiquement, les locaux se sont imposés. « La victoire (de 16 points) est au rendez-vous et j’apprécie l’alchimie entre mes jeunes joueurs et ceux disposant de davantage d’expérience. Il nous reste pas mal de boulot à abattre mais cela reste un plaisir de driver cette équipe » continue Fred. « Malgré l’excellent travail de mes joueurs depuis le début de la préparation, nous n’avons pas réussi à mettre en place notre jeu comme nous l’aurions souhaité. C’est certainement lié à un six long arrêt et aussi aux qualités de notre adversaire. On retrouve déjà la griffe de mon frère à Oupeye. »

Il faudra compter sur ces deux équipes cette saison !

Duo liégeois en vedette

Ostende était, lui, présent au rendez-vous du Portel où nos Olivier et Pierre-Antoine régionaux se sont mis en évidence. Bonne première, aussi, pour les Pepines sur le parquet de Namur alors que le Tour a fait escale au pays Comminges où le basket concurrence le rugby. Et vivement les week-ends sur « Live Arena » ! Ce sont les infos d’EMCE.

Ibis Cup : première pour Gillet et Troisfontaines « MVP »

On peut dire que l’IBIS Cup 2020 au Portel a été sauvée par Ostende qui a accepté de remplacer au pied levé trois équipes ayant dû déclarer forfait. Dont le Brussels. Dans un premier temps, les Côtiers saluaient le grand retour de Pierre-Antoine Gillet et en profitaient pour prendre la mesure (76-64) de Lille (Pro B). Samedi, la phalange du littoral se faisait peur face à St-Quentin (Pro B) en étant menée 31-41, à mi-parcours. Emmené par Troisfontaines, élu MVP de la partie (photo), les multiples champions de Belgique inversaient la tendance, via un 48-36 leur permettant de l’emporter sur le score de 79 à 77.

Jan Callewaert (Namur) : « Pepinster plus fort que l’an passé ! »

C’est sans trois de ses renforts étrangers – qui arriveront en début de semaine – que Namur (Soriano 20) a donné la réplique aux Pepines. Celles-ci ont d’emblée répondu à l’attente en s’inclinant plus qu’honorablement sur le score de 72 à 59. Commentaire de Jan Callewaert, le nouveau coach local : « Il est clair que Pepinster sera plus fort que la saison dernière. » Toujours à propos des St-Servaitoises, elles n’affronteront Gréngewald, en EuroCup, que les 9 et 17 décembre prochains. Match aller sur le terrain des Luxembourgeoises qui ont signé leurs deux Etatsuniennes : Alex Louin (24 a, 1,83 m) et Reili Richardson (22 a, 1,80 m). A noter que celle-ci a quand même a été reprise au sein de la sélection américaine U19.

A qui le Tour ? Cazères ou le basket au pays Comminges

En espérant que le jour de repos de ce lundi ne marquera pas la fin de l’épreuve, le Tour faisait escale ce week-end à Cazères-sur-Garonne. L’ASC du cru évolue en 3e Départementale tant en hommes qu’en dames. Cette localité de 5000 habitants se trouve au pays Comminges, région située entre Toulouse et les Pyrénées et où le basket est un sévère concurrent au rugby. J’ai pu m’en rendre compte au printemps ’94 quand j’accompagnais l’équipe nationale féminine managée par le duo namurois Groignet-Weck (ex-Standard). Les Belges avaient notamment joué contre les Françaises et les Tchèques. Avec matches retransmis en direct et en intégralité sur Radio Comminges. Le dernier samedi d’avril, j’apprenais le décès, à Imola, de l’Autrichien Ratzenberger. Nous étions à St-Gaudens, soit à 8 bornes de Cazères et, le lendemain, s’était Ayrton Senna qui trouvait la mort sur le même circuit. A ce dimanche-là, nous étions à Toulouse.

La pépite du week-end

Elle nous vient sans conteste du Grand-Duché. C’est ainsi que les responsables de RTL Luxembourg ont annoncé, en collaboration avec plusieurs fédérations, la mise sur antenne très prochaine de « Live Arena ». Tenez-vous bien : bientôt sur internet et gratuitement vous pourrez suivre en direct l’ensemble des matches luxembourgeois de D1 et D2 de football ainsi que de D1 de volley, de handball et, bien entendu, de basket. Pour ne rien louper de toutes ces rencontres, une grosse soixantaine de caméras automatiques seront installées dans les différents stades et salles. Je sens que je vais passer mes week-ends sur mon écran d’ordinateur…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : ESSM Le Portel

« Beaucoup de choses ont changé, dans la NBA et le jeu »

La vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain. Nate McMillan vient d’en faire la douloureuse découverte.

Il y a trois semaines, alors qu’il lui restait encore une année de contrat, Nate McMillan avait été prolongé d’une année supplémentaire par le front office des Pacers. Suite à l’élimination des Pacers par le Heat, la franchise de l’Indiana a opéré un sacré rétro-pédalage en décidant finalement de licencier son entraineur.

Nate McMillant revient sur cet enchainement pour le moins surprenant. « Il y avait une raison de signer cette prolongation de contrat, c’était d’avoir cette opportunité. Je pensais au moment de signer qu’on passerait le premier tour car on avait un effectif en meilleure santé, à l’exception de Jeremy Lamb. J’étais confiant sur le fait qu’on puisse battre ces équipes… Si nous avions eu un effectif au complet et que nous avions perdu, alors j’aurais pris la décision à leur place. Mais j’ai conscience que parfois, on n’a pas de chance » explique-t-il à The Athletic. « Mon contrat se terminait le 30 juin, et il fallait discuter contrat. (…) J’avais tous mes joueurs, sauf Lamb. Domas était là, et j’ai toujours pensé que Victor allait jouer. Donc, j’ai signé cette prolongation en me disant : « L’an prochain, on aura tout le monde, et j’aurai une chance de plus ». Et puis, on est arrivé dans la bulle et Domas s’est blessé… Et je sais que j’avais dit à la direction qu’il fallait passer le premier tour. Donc, lorsqu’ils ont pris leur décision, je l’ai comprise. »

Le sweep infligé à Indiana par le Heat aura provoqué le licenciement de celui qui a toujours amené les Pacers en Playoffs. Une éviction surprise que McMillan doit encore digérer. « Je vais prendre cette année, et simplement observer. Beaucoup de choses ont changé, dans la NBA et le jeu. Je vais prendre une année sabbatique, et voir ce qu’il se passe, mais je ne reprendrai pas. » a conclut l »entraineur de cinquante-six ans envers qui plusieurs cadres de l’équipe se sont montrés critiques pour sa gestion tactique de la série face à Miami.

 « Parfois, il y a des styles de jeu que des franchises veulent jouer, mais j’ai toujours eu le sentiment que votre effectif dicte votre style de jeuBeaucoup de gens, pendant des années, ont essayé de devenir les Spurs ou les Warriors, et Coach Pop a lancé le mouvement avec des shooteurs qui s’écartent, qui tirent beaucoup à 3-points, surtout dans le corner » se défend McMillan. « Les gens parlaient de ce style de jeu, et soudain Pop a récupéré deux intérieurs, LaMarcus Aldridge et Pau Gasol, et aujourd’hui les gens disent qu’il a toujours joué en fonction de ses joueurs. J’ai regardé mon effectif, et j’ai essayé de mettre mes joueurs dans les meilleures dispositions possibles pour qu’on gagne. J’aurais aimé courir, et lorsque j’étais joueur, c’est comme ça que je jouais. Mais l’effectif dicte votre style de jeu.« 

« On a arrêté de défendre »

Retour réussi pour Rondo, énorme Middleton pour sauver les Bucks, Giannis se blesse et la paire LeBron James/Anthony Davis domine les Rockets: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Middelton sauve la peau des Bucks. Grâce à son arrière (36 points, 8 rebonds et 8 passes), les Bucks se sont imposés 118-115 contre Adebayo (26 points, 12 rebonds et 8 passes) et le Heat. Milwaukee revient à 3-1 malgré la blessure rapide de Giannis. « Ça (la blessure de Giannis) n’aurait pas dû nous affecter, mais je pense qu’on est relâché, » confirme Butler à ESPN. « On a arrêté de jouer de la bonne façon. On a arrêté de défendre. On a arrêté de construire sur nos principes défensifs. On ne récupérait plus les ballons indécis. On était battu au rebond. C’était globalement mauvais. »

Le duo LBJ/Davis a cartonné pour permettre aux Lakers de vaincre Houston 117-109 et de revenir à un partout. James (28 points, 11 rebonds et 9 passes mais 7 balles perdues) et Davis (34 points et 10 rebonds) ont assuré et Rondo (10 points et 9 passes) fut précieux pour son retour.

« Quand l’envie est là, les petites lacunes sont comblées »

Ce dimanche, Verlaine a remporté son derby amical contre La Villersoise. Jérôme Louwette débriefe la première sortie de sa formation. Interview.

Jérôme, comment s’est passé ce premier match après six mois éloignés des terrains ?

Le score final est de 64-49 pour nous. J’avais pris ce match contre une jeune équipe expressément pour faire courir le gars et ce fut le cas car nous étions sept contre une formation rapide et qui mettait énormément de pression défensive.

Quels enseignements peux-tu en tirer ?

Après six mois sans match, j’ai vu des gars qui avaient soif de ballon et de compétition. Nous ne sommes pas encore prêts tactiquement et physiquement mais nous avons encore quatre semaines pour l’être. Quand l’envie est là, les petites lacunes sont comblées. Et puis, cela m’a fait plaisir de revoir mon ancien coach Mike De Keyser.

« Comme si rien n’avait changé »

Reprise réussie pour François Genet et Ensival qui ont dominé Theux. De bon augure à quelques semaines du grand défi qui attend les Ensivalois en deuxième régionale. Entretien.

François, comment s’est déroulé ce premier match de reprise contre la P2 de Theux ?

Il s’est très bien passé. Nous fûmes dans l’intensité dans deux côtés du terrain comme le coach nous l’avait demandé. Les automatismes reviennent doucement après autant de mois d’arrêt. Nous avons quand même connu un manque de réussite sur des choses simples mais c’est normal car notre préparation ne fait que commencer. Toutefois, cela ne nous a pas empêché de nous imposer 79-42. De beaux matchs nous attendent contre de solides adversaires, cela nous permettra de préparer correctement notre arrivée dans une nouvelle division.

Quels enseignements pouvez-vous déjà tirer de ce galop d’essai ?

Ce match de préparation nous a montré que l’équipe était en forme physiquement et prête à mettre de l’intensité à tous les postes. Cela nous a également permis de voir ce que nous pouvons rectifier sur des mouvements de jeu placé et de constater certaines lacunes dans le jeu de transition. Le groupe est soucieux de s’améliorer et d’évoluer au meilleur niveau possible pour tenter de réussir une bonne saison en R2.

Après de si longs mois sans compétition, as-tu été surpris ou décontenancé lors de certaines phases de jeu ?

Non, du tout. Sur le terrain, c’était comme si rien n’avait changé. Au contraire, cela fait énormément de bien de retrouver cet esprit de compétition que seuls les matchs peuvent amener. J’espère que cette saison se déroulera normalement et qu’il n’y aura pas de complications dans les mois qui viennent.