« Nous avons besoin des huées ici. Quand nous sommes à domicile et que les fans commencent à huer, on est comme : ‘on doit se ramasser, c’est pas bon. On ne veut pas entendre ça. Du coup, je dois joue dur, faire quelques actions’. Si on ne joue pas bien dans la bulle et qu’on ne joue pas dur, on a besoin d’entendre les « boos » des fans de Philly pour pouvoir repartir » avance Embiid qui aime de temps en temps jouer au « big nasty ». Pourquoi pas, après tout…
En quelques matchs seulement, Julie Allemand s’est déjà fait un nom outre-Atlantique et le meilleur reste à venir.
Pour son premier match en WNBA, Julie Allemand ne loupait pas un seul panier. Un début réussi qui s’est très vite confirmé, notamment dans le domaine de prédilection de la Liégeoise: la création. Avec 6.3 passes de moyenne, Julie est seconde de la ligue dans ce classement (à noter qu’Emma Meesseman est cinquième du classement avec 5,3 caviars). Mieux, sur les deux derniers matchs, elle tourne à 10 assists de moyenne tout en ayant égalé le record de franchise du Fever.
Déjà très responsabilisée avec plus de 32 minutes par match, celle qui a débuté le basket à Alleur assume avec brio la distribution d’Indiana. Offensivement, Julie est quelque peu timide – moins de cinq shoot pris – mais son adresse de loin est très bonne (45%). Avec six points par match, il est certain que Julie peut monter en puissance au fil des matchs. Ce fut déjà le cas lors de sa dernière sortie avec onze tentatives. La meneuse perd sans doute un peu trop de ballons (3 balles perdues) mais est précieuse à l’interceptions (1,8 steals) et au rebond (3,5 prises). Son activité en défense est récompensée, Julie est élue « Défensive Player of the week » !
Des statistiques plus qu’honorables pour une première en WNBA et qui démontre bien deux choses: Julie Allemand est bien de la trempe des meilleures et le le meilleur reste à venir.
Si le championnat peut débuter début octobre, il se terminera fin mai même si le spectre du Covid-19 plane sur la bonne tenue de la saison.
La reprise du championnat étant post-posée à début octobre, celui-ci se terminera fin mai.
« Le calendrier adapté du championnat provincial a été publié ce matin » peut-on lire sur le site CP Liège. « En jeunes, toutes les rencontres initialement programmées en septembre ont été remises à une date indéterminée. En seniors, les trois journées initialement programmées en septembre ont été reportées comme suit : – week-end des 5 et 6 septembre reporté les 22 et 23 mai – week-end des 12 et 13 septembre reporté les 8 et 9 mai – week-end des 19 et 20 septembre reporté les 15 et 16 mai. (attention la numérotation des rencontres des trois journées précitées a été adaptée) – les rencontres des autres journées qui avaient été avancées durant le mois de septembre ont été remises à une date indéterminée. Les calendriers personnalisés publiés ce jour ne reprennent pas les rencontres nationales et régionales dans l’attente de la mise à jour des calendriers respectifs. Il nous reste à espérer une saison clémente d’un point de vue météorologique mais surtout une amélioration sensible de la situation sanitaire, mais sur ce point-là, rien n’est moins sûr !«
Gary Dupont croise les doigts pour pouvoir retrouver ses coéquipiers de Ninane dès septembre. Interview.
Gary, la reprise de la saison est reportée d’un mois, au minimum. Es-tu déçu ?
Oui, forcément, cela me fait bizarre de ne pas recommencer le basket comme chaque année. D’autant plus que la saison passée s’est arrêtée en mars.
Qu’est-ce qui te manque le plus ?
D’abord l’équipe et puis la compétition chaque week-end.
Comment vas-tu peaufiner ta condition physique durant ce mois d’août ?
Je vais reprendre des séances de sport du programme qui nous a été fourni pour le mois de juillet.
As-tu bon espoir de pouvoir retrouver tes coéquipiers début septembre ?
J’espère vraiment pouvoir recommencer le championnat en octobre et pouvoir avoir des matchs de préparation en septembre. Je n’ose imaginer une année sans basket.
Avant de rejoindre Liège Basket pour y évoluer en première régionale, Elias Bonni fait le bilan de son aventure à Spa, en P1 et en D3.
« Je pense que nous pouvons être très satisfaits de nos résultats, tant en P1 qu’en D3 » commence Elias Bonni. « Le maintien était notre objectif et nous l’avons atteint. Malgré le jeune âge de certains de nos coéquipiers et notre manque d’expérience, nous avons créé quelques surprises et avons montré que nous pouvions évoluer à ce niveau. Je suis d’ailleurs très fier que nous ayons réussi à faire beaucoup de progrès collectivement durant la saison. »
En première provinciale, la lutte pour le maintien fut épique. « Que deux équipes descendantes aient pu enregistrer six victoires montre à quel point le niveau de la P1 était élevé. Presque chaque match était un véritable combat et le vainqueur n’était connu qu’au bout de quarante minutes » souligne l’intérieur-shooteur. « Dans l’ensemble, je suis satisfait de mes prestations. Même si ce ne fut certainement pas ma meilleure saison en P1, j’ai tout de même livré quelques bons matchs.«
Avant de rejoindre Liège, Elias jette un dernier coup d’œil dans le rétro. « Notre importante victoire à domicile contre Sainte Walburge en fin de saison nous a permis de sortir de la zone rouge et j’ai particulièrement apprécié avoir l’opportunité de disputer une autre saison avec mon bon ami Sébastien Dedoyard avec qui j’avais évolué pour la première en 2017 à la Vaillante » nous confie-t-il. « L’arrêt prématuré de la saison reste un regret, cela nous a empêché de célébrer la saison réussie de l’équipe. »
En cette fin de semaine, on est allé des rires aux larmes. En cause, l’entame du Spa Royal Festival sur le terrain « du fond du parc » mais, aussi, la disparition d’un défenseur aussi passionné que discret de Pepinster. Sans oublier que Josh Bostic, un des bons choix liégeois, s’est rappelé à l’attention générale. Ce sont les infos d’EMCE.
Quand Spa fait son… théâtre au fond du parc
Ne vous tracassez pas, vous aurez la réponse au titre dès aujourd’hui. Certains d’entre vous n’auront d’ailleurs pas tardé à reconnaitre le terrain extérieur de Spa. Vu les circonstances, les responsables du Royal Festival ont été obligés de revoir les lieux de leurs spectacles. D’où le choix de l’aire de jeu du Parc de 7 heures où l’ambiance est particulièrement détendue. Pour rappel, Pierre Theunis y avait déjà donné un concert aux Francofolies. Au terme de sa première chanson, il commentait en levant les yeux vers un des panneaux : « Si on m’avait dit qu’un jour, je chanterai sur un terrain de baskè. » Eclat de rire général…
Transferts : Bostic, ex-MVP de Liège, en direction de la Botte
Josh Bostic (33 a, 1,96 m) avait enflammé le Country Hall lors de la campagne 11/12 au point d’être élu « MVP » liégeois de la saison. Il poursuivait ensuite son cheminement continental, via entre autres un séjour montois. Durant le dernier championnat en date, il défendait les couleurs de Gdynia (D1 polonaise). Cette fois, il est sur le point de prendre la direction de Regio Emilia (12e sur 17 au sein du gratin transalpin). Quant à Tony Campain (25 a, 1,93 m), il ne fréquentera plus notre littoral et mettra le cap sur Ulm, une des révélations de la récente compétition d’outre-Rhin.
Décès de Jean-Pierre Picquereau, supporter et défenseur pepin
On a appris, ce week-end, le décès à 69 ans de Jean-Picquereau. Peu connu du grand public, il avait été notamment directeur du circuit de Francorchamps. Le samedi soir, il n’aurait raté pour rien au monde les matches des Pepins au Paire. Un club dont il avait été un ardent défenseur en coulisses. Je me souviens qu’à l’issue des rencontres, il avait pris l’habitude de venir recueillir mon avis en toute amitié et sans se voiler la face. Sportif dans l’âme, Jean-Pierre était encore un passionné de la « petite reine ». Liège and Basketball présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.
Quelle nuit en NBA avec des performances XXL, un record de trois points des Rockets et James Harden décisif en défense, le premier blessé grave, une gestion désastreuse de fin de match, le réveil de Tatum dans un match complètement fou, un buzzer beater et les Spurs qui continuent leur petit bonhomme de chemin et se rapprochent des Playoffs pour lesquels les Mavs sont déjà qualifiés malgré leur revers surprise contre les Suns.
61 tentatives derrière l’arc ! C’est le record des Rockets cette nuit dans leur courte victoire contre les Bucks, 120-116. Si Harden s’est un peu troué (3 sur 12 de loin, 5 sur 14 au total), Russel Westbrook a de nouveau assuré avec 31 points, 6 rebonds et 8 passes. Giannis a fait mieux (36 points, 18 rebonds et 8 passes) et a reçu le précieux concours de Lopez (23 points et 12 rebonds) et Middleton (27 points et 12 rebonds également) mais ce dernier s’est loupé sur deux tirs décisifs. Par contre, Harden a très bien défendu en fin de rencontre sur le Greek Freak. « On a fait des stops quand on en a eu besoin » commentait sobrement Harden après la rencontre.
Si Giannis épate, Doncic et Porzingis aussi ! Le Slovène a compilé 40 points, 8 rebonds et 11 passes et son lieutenant a ajouté 30 points et 8 rebonds mais la victoire est revenue aux Suns de Booker (30 points) et Rubio (20 points, 9 rebonds, 7 passes), 117-115.
Moins réjouissant, Jonathan Isaac est le premier joueur à se blesser sérieusement. Le jeune forward du Magic s’est écroulé victime d’une rupture du ligament antérieur du genou. « C’est difficile. J’en ai eu directement les larmes aux yeux parce que je sais combien JI est un gars bien, combien il travaille et combien il a travaillé dur pour revenir » a réagi Aaron Gordon. Orlando s’est tout de même facilement imposé 132-116.
Tatum a changé de coupe de cheveux et retrouvé son adresse – existe-t-il un lien de cause à effet ? Dans un match complètement fou, le swingman des Celtics a scoré 34 points et délivré 8 passes. Son comparse Brown a pris feu dans le dernier quart (19 de ses 30 points) pour permettre à ses couleurs d’arracher la victoire 128-124 face aux Blazers d’un excellent Lillard (30 points et 16 passes). Reste que le choix de Nurkic (30 points, 9 rebonds et 5 passes) de scorer inside à quelques secondes du terme et alors que Portland était mené de trois unités et n’avait plus de temps-mort fut surprenant.
« Dans mon esprit, je voulais shooter le plus vite possible. Je savais qu’on n’avait plus de temps-mort. J’ai attrapé la balle et j’allais tirer, mais j’ai vu Nurkic tout seul. J’ai trop réfléchi » explique Lillard à ESPN. « Je pensais alors qu’on aurait encore quatre secondes. En faisant faute, et même si le joueur de Boston mettait les deux lancers-francs, on avait encore le temps pour que je prenne le ballon et que j’obtienne un bon shoot. Mais ça n’a pas fonctionné ainsi. Mais, avec le recul, le premier shoot aurait été compliqué. Même si j’aurais dû tirer dès que possible. »
La garde vieillit mais ne se rend pas ! Les Spurs ont assuré l’essentiel face aux Grizzlies, 108-106, grâce à un panier on the buzzer de DeRozan. Si Morant a encore tiré son épingle du jeu avec 25 points et 9 passes, c’est bien le collectif des Texans qui a fait la différence avec six joueurs à dix points ou plus. « Au bout du compte si vous débarquez pour perdre un match, vous ne devriez pas être ici. J’ai vu beaucoup de gens nous écarter parce que nous n’avons pas tous nos joueurs. Évidemment, il nous manque des joueurs, mais c’est une ligue où c’est au joueur suivant de prendre le relais, nous sommes des pros et nous sommes payés pour répondre présents et faire notre boulot. Nous ne pouvons pas contrôler ce que les gens disent à l’extérieur. Nous devons garder cet amour et cette foi dans le vestiaire » a confié Dejounte Murray. « Quand nous sommes arrivés ici, il y avait beaucoup de confiance dans le groupe que nous avions, donc nous jouons, c’est tout et nous progressons à chaque fois que nous sommes sur le parquet. Cela ne change pas grand-chose pour nous. Nous avons beaucoup de boulot à faire pour arriver en playoffs » a ajouté Derrick White.
Enfin, dans le match des éclopés, c’est Brooklyn qui l’a emporté 118-110. Les Nets ont pu compter sur un super LaVert (34 points et 7 rebonds), bien secondé par Allen (22 points et 15 rebonds) et Harris (27 pions et 7 rebonds).
Déjà productifs derrière l’arc contre les Lakers, les Clippers ont récidivé contre les Pelicans pour battre le record de la franchise au nombre de triples inscrits.
Quel festival ! Avec 25 triples convertis en 47 tentatives, les Clippers ont pris feu face aux Pelicans pour s’offrir un succès aisé – jusqu’à 42 points d’écart à un moment. Une production exceptionnelle derrière l’arc qui n’est pas sans rappeler le style de jeu proposé par leurs rivaux de Houston. Attendus pour leur défense étouffante, les Clippers démontrent depuis le début de la reprise qu’ils possèdent aussi une adresse redoutable. La combinaison gagnante pour se tracer une voie royale vers le titre ?
Pour sa première sortie, Boban Marjanovic avait assuré. Le géant avait même planté un triple surprenant ! Il faut s’attendre à voir le pivot des Mavs fouler davantage le parquet. « Au regard de notre situation avec un nombre limité de joueurs, c’est un gars qui va être dans le coup, indépendamment de ce que l’autre équipe peut présenter sur le terrain. Dans la plupart des cas, nous allons lui donner une opportunité » confirme Rick Carlisle. « Il y a des moyens de le protéger en défense si les équipes étirent le parquet. Mais quand il est près du panier, il est une force absolue. Il a de bonnes mains, il a un bon toucher, il fait des passes, il met ses lancers-francs. Il fait beaucoup de dégâts, et il fait de bonnes choses. Il sera définitivement une arme pour nous et nous allons devoir tirer profit de son jeu. »
Après avoir profité de la longue et inédite trêve pour recharger ses batteries et bosser son foncier, Sébastien Peremans se faisait une joie de retrouver ses Haricots pour entamer le nouveau chapitre de ce Belleflamme « new look ». Entretien.
Sébastien, que t’inspire le report de la reprise du basket ?
Je suis fortement déçu. A quelques jours de la reprise, c’est un gros coup sur la tête qu’ont reçu tous les basketteurs du pays. Je m’étais bien préparé durant le mois de juin et début juillet avant de partir en Espagne et j’étais prêt physiquement pour reprendre samedi dernier par un stage. La longue trêve sans basket m’a fait du bien mais, maintenant, cela commence à faire long. De plus, j’étais vraiment impatient de découvrir ma nouvelle équipe et mon nouveau coach mais, pas le choix, cela devra attendre.
Comment vas-tu garder la forme ?
Je vais évidemment continuer de bosser ma condition physique en allant courir, en me rendant à la montagne de Bueren ou au Basic Fit, comme je l’ai fait durant la trêve. Concernant le basket plus spécifiquement, c’est plus compliqué mais j’irai certainement taper la balle sur des terrains extérieurs pour ne pas trop perdre mon jeu. Il est toutefois difficile de se préparer en ne sachant pas vraiment si nous pourrons reprendre les entrainements en septembre.
D’ailleurs, es-tu optimiste à ce sujet ?
J’espère vraiment que la compétition reprendra au mois d’octobre car cela devient vraiment long pour tout le monde et le manque de basket et de compétition peut jouer sur le moral. Le basket est un bon moyen pour décompresser et se changer les idées, chacun a besoin d’une telle soupape en ces temps difficiles. Cela affecterait considérablement de nombreuses personnes si nous devions encore repousser le début du championnat.
Qu’est-ce qui te manque le plus ?
Ce ne sont pas les entrainements mais bien les matchs, l’adrénaline que procurent les rencontres serrées, les après-matchs pour être avec mon équipe et fêter les victoires. Le contact social me manque beaucoup.