2020 : l’été meurtrier !

La recrudescence de la pandémie contrarie la préparation de l’ensemble des clubs : la preuve du côté de Comblain et, peut-être, de la Fraineuse. On a retrouvé la trace d’un irascible international nigérian ayant presté au hall du Paire et qui poursuivra sa carrière au sein de la seconde phalange de Rome. Ce sont les infos d’EMCE.

Pas de Liège à Comblain, ni de Gravelines à Spa ?

Alors que l’on attend avec impatience le calendrier de préparation de Liège Basket, la phalange du Country Hall ne jouera pas à Comblain. Pour rappel, ce match aurait dû avoir lieu le mercredi 26 août prochain (20 h) et a été supprimé pour les raisons que l’on imagine aisément. Dans ce contexte, on peut se demander si Gravelines viendra en stage, la semaine prochaine, à la Fraineuse. Pour la reprise des entraînements, Serge Crevecoeur ne pouvait compter que sur quatre joueurs. En effet, aucun des Américains, ni le renfort monténégrin n’était parvenu à quitter leurs pays respectifs. Pour les raisons que l’on imagine aisément…

Que sont-ils devenus ? Aujourd’hui, Jamal Olasewere (Pepinster)

Cet ailier vif-argent (28 a, 2,01 m, photo) a défendu les intérêts de la sélection nigériane et a entamé son périple européen à Crémone, en Italie. Il a ensuite débarqué au Paire en 14/15 sous la houlette de Thibaut Petit. Capable du pire comme du meilleur, il péta ainsi les plombs, un samedi soir, à Ostende. En cause, un uppercut particulièrement percutant qui l’expédia illico aux vestiaires avec une suspension, à la clé. Il retourna alors dans la Botte avant de découvrir l’Islande, la saison passée. Pour la prochaine, il se mettra au service d’Eurobasket Roma, en D2 italienne.

La télé crève l’écran

Cette nuit, vous avez pu assister au succès (112-106) du Heat au détriment des Celtics. On remettra le couvert tout à l’heure (0 h 30), sur Eleven Sports 2, au travers de la confrontation opposant Thunder d’Oklahoma City aux Lakers de Los Angeles.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Eurobasket Roma

Historique Doncic !

Devin Booker qui crucifie les Clippers, Luka Doncic qui réalise une nouvelle performance historique, Carmelo Anthony clutch face à ses anciens équipiers des Rockets, l’équipe D des Nets qui fait tomber les Bucks, TJ Warren toujours aussi « on fire », les premiers points et la blessure de Jamal Crawford: c’est le résumé de la nuit en NBA.

Le héros du jour se nomme Devin Booker. L’arrière des Suns a sorti un match de mammouth (35 points et 8 passes) pour contrecarrer les plans des Clippers qui saluaient le retour de Lou Williams (7 points et 6 passes). Mieux, Booker a crucifié Leonard (27 points et 7 rebonds) on the buzzer pour offrir sa troisième victoire dans la « bulle » à Phoenix. Les Suns sont toujours en course pour se qualifier in extremis pour les Playoffs. « Après qu’on ait intercepté et récupéré le ballon à 10 secondes de la fin, je voulais prendre le dernier tir en m’assurant de ne pas leur laisser de temps derrière. Je savais que la prise à deux arrivait, donc j’ai attaqué de l’autre côté. Kawhi est très long donc j’ai feinté, je l’ai fait sauter et j’ai pris le fade away » expliquait Booker après son buzzer beater victorieux.

Le champion de jour – et de l’année – est l’inévitable Luka Doncic. Avec 34 points, 20 rebonds et 12 passes, le Slovène signe son seizième triple-double de la saison et devient le plus jeune joueur de l’histoire à réussir un match à 30/20/10 ! Les Mavs l’ont emporté 114-110, empêchant ainsi Fox (28 points et 9 passes) et ses coéquipiers de décrocher leur première victoire dans la « bulle ». « 

Nous avions absolument besoin de cette victoire. Nous avons joué, je pense, l’un de nos pires matches depuis mon arrivée ici. Mais nous avons gagné. Nous n’avons pas bien joué. Mais nous avons fait le maximum pour nous accrocher. Nous nous sommes entraidés et n’avons jamais abandonné. Je suis fier de cette victoire. (Doncic)

La victoire semblait impossible pour les Nets version G-League – Brooklyn, en plus de ses blessés longue durée, était privé de LaVert, Allen et Harris – face aux Bucks. Pourtant, les New Yorkais ont créé l’exploit dans le sillage du Français Luwawu-Cabarrot, auteur de 26 points (record en carrière égalé) à 8 sur 12. Certes, le staff des Bucks a peu fait jouer ses vedettes mais la victoire 119-116 de Brooklyn reste un bel exploit. « Sans nos meilleurs scoreurs ici, il y a des opportunités à saisir pour tout le monde. J’ai laissé le jeu venir à moi, je ne voulais rien forcer. C’était un bon match pour moi et une grosse victoire pour l’équipe » a réagi le Français après le succès des siens. « On avait pour mission défensive de bien remplir la raquette et de ne pas se laisser battre en un-contre-un sur les extérieurs et je pense qu’on a bien réussi à le faire. On a pris les bonnes décisions sur les shooteurs aussi et on a su garder notre concentration pendant tout le match. C’est ce qui nous a permis de l’emporter. » Par contre, la poisse continue pour les Nets qui ont déjà perdu Jamal Crawford (5 points et 3 passes), blessé après six minutes de jeu.

https://www.youtube.com/watch?v=v-Tp74L10XA&feature=emb_title

Sans Jimmy Butler, le Heat a tout de même réussi à s’offrir le scalp des inconstants Celtics, 112-106. Miami a pu compter sur Adebayo (21 points et 12 rebonds), Robinson (21 pions) et Dragic (20 unités). Chaque membre du cinq majeur des Celtics a scoré 15 points ou plus mais les 15 triples des Floridiens ont fait la différence face à un Boston maladroit.

A l’inverse, les autres Floridiens – ceux d’Orlando – font la soupe à la grimace avec un revers 109-120 contre des Pacers pourtant privés de Sabonis. Evan Fournier s’est encore troué (2 sur 10 aux tirs). C’est tout le contraire pour TJ Warren qui continue de cartonner. Après 53 et 34 pions inscrits lors de ses deux dernières sorties, l’ailier d’Indiana a cette fois marqué 32 points à 13 sur 17. Sa première période fut monstrueuse avec 19 points à 8 sur 8.

Carmelo Anthony n’a pas loupé ses retrouvailles avec son ancienne équipe. Avec 15 points, 11 rebonds et un triple clutch dans le money time, Melo a contribué au succès des Blazers sur les Rockets, 110-102. Portland savoure le retour aux affaires de Nurkic (18 points et 19 rebonds) alors que la paire Westbrook/Harden fut maladroite (12 sur 31 aux tirs dont 3 sur 10 de loin et 11 sur 19 aux lancers). « Si vous l’avez, vous l’avez. Il faut le vouloir. Il faut vouloir se retrouver dans ces situations et apprécier ces moments. Prendre ces tirs tout en ayant la confiance de pouvoir les mettre » confiait Anthony à propos de sa « clutchitude ».

https://www.youtube.com/watch?v=7qffL2wsxeA&feature=emb_title

« Les Raptors ont l’ADN d’un champion »

LeBron James respecte les champions en titre.

Pour la onzième fois – mais la première fois dans la « bulle » – depuis 2014, les Raptors ont dominé les Lakers. Un sacré contraste entre une escouade de joueurs soudés et l’effectif des Angelinos composé de vieux grognards et de superstars – vieillissantes ou non.

Un résultat qui confirme le respect que LBJ porte aux Raptors. « C’est une superbe équipe. Ils sont champions. On ne leur donne pas assez de crédit. Il n’y a pas de « si », de « et » ou de « mais ». Ils sont exceptionnellement bien coachés et ont l’ADN d’un champion. Les médias ne leur ont pas donné assez de crédit parce que Kawhi est parti mais les joueurs de cette ligue savent quelle sorte d’équipe ils sont » explique le leader des « Purple and Gold ».

La Belgique brille aux States !

Après deux semaines de compétition, les Mystics dominent assez nettement le Power Ranking WNBA et Emma Meesseman s’impose en leader de sa franchise.

Championnes en titre, les Mystics semblent bien parties pour rééditer leur exploit. Après deux semaines de compétition, Emma Meesseman et ses coéquipières affichent un bilan de trois victoires et un revers. Meilleure attaque, deuxième meilleure défense, équipe disposant de la plus large marge de manoeuvre face à ses concurrent, Washington démontre sa solidité. Et tout cela sans Elena Della Donne, toujours blessée.

Dans la franchise de la capitale américaine, Emma Meesseman assure tranquillement son job. Avec 11,3 points, 6,3 rebonds, 5,3 assists et 1,8 steals, notre compatriote démontre toute sa polyvalence. Meilleure rebondeuse, meilleure passeuse et troisième scoreuse des Mystics, la Belgian Cats est aussi celle qui passe le plus de temps sur le terrain, signe de son importance prépondérante dans le jeu et les résultats de sa franchise.

Avec les débuts tonitruants de Julie Allemand avec Indiana, la Belgique brille aux States !

« Ce dont je rêve depuis des années »

Finalement, Nathan Stevens défendra les couleurs de Comblain la saison prochaine où il pourrait retrouver son parrain, Pierrot Hazée. Entretien.

Nathan, pourquoi avoir finalement décidé de rejoindre Comblain ?

C’était pour moi une opportunité de peut-être disputer une saison avec mon parrain, Pierrot Hazée. C’est ce dont je rêve depuis des années.

Quitter Grivegnée fut un choix difficile ?

Je remercie vivement la RJS pour ces chouettes années. Ce club restera toujours dans mon coeur et j’ai beaucoup de respect pour Grivegnée et les personnes qui oeuvrent pour le faire vivre du mieux possible.

Quelles sont tes envies pour cette nouvelle saison ?

J’ai surtout envie de pouvoir rejouer. Vu la situation sanitaire, je ne sais pas comment cela va se passer et rien que pouvoir retrouver la compétition me satisfera. D’un point de vue sportif, notre série semble assez relevée et ce sera un beau championnat avec de chouettes confrontations. Notre équipe me semble bien balancée avec des forces vives à tous les postes. Et puis, battre Comblain dans son antre n’est jamais facile et ne le sera toujours pas !

Réussir en Europe est-il plus difficile qu’en NBA ?

Réussir en Europe est-il plus difficile qu’en NBA ? Analyse.

Cette question peut prêter à sourire tant la NBA est indéniablement la meilleure ligue du monde et celle qui abrite la majorité des plus grands athlètes de la planète. Néanmoins, les baskets NBA et européen sont parfois différents dans leurs approches, leur application et concernant certaines subtilités sur le parquet et en-dehors. Plusieurs excellents joueurs venus d’Europe – Antoine Rigaudeau en est un parfait exemple – n’ont pas réussi à performer outre-Atlantique alors que certains US n’ayant pas réussi à percer aux States sont devenus des légendes sur le Vieux Continent.

Après quelques saisons en NBA, Tony Wroten franchissait l’océan pour rejoindre l’Europe. « Honnêtement c’est fou à quel point cela m’a aidé sur et en dehors des parquets. Parce qu’en dehors, j’avais toujours mes amis avec moi. Ils vivaient avec moi, venaient tout le temps aux matchs. Vous voyez ce que je veux dire ? Et la c’était la première fois que je me retrouvais tout seul dans un autre pays. Avec une culture différente, une nourriture différente. La chose la plus importante qui m’a aidé c’est que j’ai pu être à l’aise avec le fait d’être inconfortable ? Vous voyez ? Sortir de ma zone de confort, ne pas être avec ma famille. Ne pas avoir des amis qui viennent à mes matchs, ne pas manger ce que je mange normalement. Et une fois que j’ai apprivoisé tout ça, je n’ai plus jamais été hors de ma zone de confort » explique-t-il. « Et sur le terrain c’est devenu plus facile. Comme Doncic le disait, et je le confirme, Jouer en Europe c’est plus difficile qu’en NBA. Quand je dis ça, évidemment les joueurs NBA sont les meilleurs des meilleurs, personne n’est meilleur que les joueurs NBA, mais en ce qui concerne la défense, il n’y a pas les 3 secondes dans la raquette, donc vous pouvez poster et rester dans la raquette, vous pouvez mettre en place des zones différentes, c’est plus une défense collective. Les joueurs NBA sont trop bons pour mettre en place des zones. En Europe il y a des règles différentes. Et je sais que quand je reviendrai en NBA, je serai 10 fois meilleur qu’avant parce que j’ai un état d’esprit différent et que je suis tout simplement un joueur 10 fois meilleur. Je suis à l’aise avec le fait d’être dans des situations inconfortables. Donc peu importe la situation dans laquelle vous me mettez, je vais m’adapter comme il faut.« 

Avec un jeu plus structuré, plus tactique, des règles plus contraignantes, les compétitions européennes nécessitent un temps d’adaptation. Le style de vie – plus d’entrainements, de moments de vie avec l’équipe en Europe – change aussi d’un continent à l’autre alors que les joueurs sont encore davantage pris en charge en NBA où le confort est maximal. Par contre, sur le plan purement athlétique, il n’y a pas photo: en NBA, cela va plus vite, plus haut, plus fort.

Bully reste au Herner TC

Quelque chose me dit que les responsables allemands n’auront pas à se plaindre du retour sur les parquets d’une Chloé plus affamée de basket que jamais. Une certitude : c’est la fin de la période anversoise à Brose Bamberg qui limoge, cette fois, Léo De Rycke, le manager sportif, issu de la métropole belge. Ce sont les infos d’EMCE.

Splendide preuve de confiance envers la Hannutoise

On le sait, la fille de Patrick sort d’une saison noire – ou plutôt blanche – suite à une très grave blessure aux ligaments. Dans ces conditions, on pouvait se demander si l’Herner TC (photo) serait enclin à lui proposer une prolongation de son séjour dans la Ruhr ? La dynamique Hesbignonne (27 a, 1,72 m) peut désormais dormir sur ses deux oreilles puisqu’elle portera à nouveau les couleurs d’une formation ayant terminé en 4e position en mars dernier. Quoi qu’il en soit, une splendide preuve de confiance envers la Principautaire de la part des dirigeants d’une petite cité située entre Essen et Dortmund.

Le « grand nettoyage » anversois se poursuit à Bamberg

Il ne fait pas bon être anversois, pour l’heure, du côté de Bamberg. Dans un premier temps, c’est Roel Moors, le coach, qui s’était vu montrer prématurément la porte de sortie pour résultats insuffisants. Cette fois, c’est au tour de Léo De Rycke, le manager sportif… métropolitain, de devoir faire ses valises. Beaucoup plus tôt que prévu car il y était encore sous contrat pour les deux prochaines saisons. On rappellera que ce dernier avait d’abord été un joueur (plus volontaire que doué) à Merksem, Willebroek, Anvers et Louvain.

La télé crève l’écran

Suite et pas fin du marathon américain. Cette fois, Eleven Sports 2 retransmettra (0 H 30) le duel opposant les Celtics au Heath. Cette dernière franchise reste sur un succès probant (125-105) aux dépens des Nuggets tandis que Boston ira en appel de son échec (112-119) face aux Bucks.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Herner TC

« Je me suis senti à nouveau vivant »

Des héros surprises, des tirs clutchs, une prolongation, un triple-double, Chris Paul fébrile sur la ligne, Memphis qui continue de dévisser, Williamson qui assure la première victoire des Pelicans, Warren qui confirme ses bonnes dispositions et Anthony Davis qui s’impose en patron aux Lakers, c’est le résumé de la nuit en NBA.

Après son énorme carton, TJ Warren a confirmé ses bonnes dispositions. Avec 34 points et 11 rebonds, l’ailier des Pacers a fait oublier les absences d’Oladipo et Sabonis pour offrir la victoire à ses couleurs, 111-100 contre Washington.

https://www.youtube.com/watch?v=CsuLqLx60cs&feature=emb_title

Très timide offensivement lors de la dernière sortie des Lakers, Anthony Davis a remis les pendules à l’heure en compilant 42 points et 12 rebonds dans le succès de sa franchise 116-108 contre Utah. LeBron James a noirci la feuille (22 points, 8 rebonds et 9 passes) tandis que les 33 points de Mitchell pour le Jazz ne furent pas suffisants. Les Lakers sont assurés de finir en tête de la Conférence Ouest et ne se préoccupent pas de leur adversaire au premier tour des Playoffs. « Honnêtement, je ne porte absolument aucune intention à tout ça. Cette course pour la 8ème place à l’Ouest ne m’intéresse pas. Et surtout, il peut encore se passer trop de choses. Puis il y a aussi ce ‘play-in’ qui peut tout changer. Donc pour nous, en vue des Playoffs, c’est encore trop lointain et indécis pour vraiment suivre tout ça » avouait le King.

https://www.youtube.com/watch?v=ltlrhTsCTMg&feature=emb_title

Utah conserve toutefois sa quatrième place grâce au revers d’OKC contre Denver. Chris Paul (23 points et 8 passes) a flanché depuis la ligne de réparation en fin de partie, permettant aux Nuggets d’aller en prolongation et de remporter celle-ci grâce à Jokic (30 points, 12 rebonds et 10 passes) et à un étonnant Michael Porter Jr (37 points à 12 sur 16 aux tirs et 12 rebonds). « Il est très grand, il peut scorer, il a du touché et c’est un joueur capable de marquer de plein de façons différentes. Mais c’est aussi un très bon rebondeur. Ce soir, nous avons eu le droit au package intégral » souriait Mike Malone après la victoire de sa formation.

https://www.youtube.com/watch?v=0LDemFM1JsE&feature=emb_title

Les Sixers ont, eux, évité la prolongation grâce à un triple décisif de Milton (16 points). Harris et Embiid furent productifs (52 points, 15 rebonds et 9 passes en combiné) pour venir à bout de DeRozan (30 points) et du collectif des Texans.

https://www.youtube.com/watch?v=q5V8oKjKWu8&feature=emb_title

Memphis continue de plonger au classement après avoir perdu l’importantissime match contre les Pelicans, 109-99. Zion Williamson a davantage joué (25 minutes) pour 23 points, 7 rebonds et 5 passes. Son rival pour le titre de rookie of the year s’est troué: 11 points à 5 sur 21 pour Ja Morant. « Je me suis senti vivant à nouveau. Mon esprit de compétition était là, et je suis heureux que le coach et toute l’équipe m’aient fait confiance pour finir le match […] Je ne vais pas vous mentir, c’est différent dans le mauvais sens du terme quand je suis sur le banc dans le 4ème quart-temps, et que je ne peux rien faire pour aider mon équipe à gagner. Donc j’ai dit que je m’étais à nouveau senti vivant dans le sens où c’était simplement super de pouvoir tout faire pour aider mon équipe à gagner » confiait Zion à l’issue de la rencontre.

A l’inverse des Grizzlies, les Raptors continuent d’avancer avec sérénité après avoir cette fois dominé Miami 107-103 dans le sillage d’un super Van Vleet (36 points à 7 sur 12 derrière l’arc).

« Les vies des Noirs sont soutenues par l’Evangile »

Contrairement à nombre de ses contemporains, Jonathan Isaac n’a pas mis un genou à terre lors de l’hymne national. Gregg Popovich et Becky Hamon non plus. Voici pourquoi.

Le jeune joueur du Magic s’en explique. « Je crois que Black Lives Matter. Beaucoup de choses ont été prises en compte dans ma décision et une partie de celle-ci est que s’agenouiller en portant un t-shirt « Black Lives Matter » ne va pas dans le sens de mes convictions. Je ne pense pas que poser un genou à terre ou mettre un T-shirt soit la réponse » confie Isaac. « J’ai l’impression que, pour moi, les vies des Noirs sont soutenues par l’Evangile. Toutes le sont. Nous faisons tous des choses négatives et, parfois, pointer du doigt, est pire. J’ai donc eu le sentiment, en rapport avec mes croyances, et parce ce que je crois que les vies des Noirs sont importantes, que c’était une décision que je devais prendre. Je n’avais pas le sentiment que mettre ce t-shirt était la façon de soutenir les vies des noirs. »

Une décision qui n’a pas provoqué de remous chez ses coéquipiers. « Honnêtement, il n’avait pas à le faire. On a choisi de s’agenouiller, pas lui. C’est son choix. Il n’a aucune pression de quelqu’un d’entre nous. Et nous le soutenons » explique ainsi Evan Fournier.

Isaac – qui s’est malheureusement rompu un ligament du genou lors de son deuxième match – n’est pas le seul à ne pas avoir mis un genou à terre, Popovich et Hamon faisaient de même lors du match des Spurs contre les Kings. « Je préfère garder ça pour moi » répond « Pop » interrogé sur la question. « Tout le monde doit prendre une décision personnelle. La ligue a été très bien à ce sujet. Tout le monde a la liberté de réagir de la façon dont il le souhaite. Tout le monde a la liberté de réagir de la façon qu’il veut. Peu importe les raisons, j’ai réagi de la façon dont je le voulais. »

Le staff de San Antonio a reçu, logiquement, le soutien des joueurs. « Le fait que Pop et Becky restent debout, je n’ai aucune pensée contraire au fait que tout ça était authentique et que cela venait du fond du cœur. De la même façon que le fait que nous avons mis un genou à terre. Il ne faut rien leur retirer. Vous savez que Pop s’exprime. Quant à Becky, elle est en première ligne, elle se bat pour l’égalité depuis que je suis fan d’elle jouant dans la WNBA. Donc, tout le monde a le droit de faire une déclaration et vous ne pouvez pas vilipender qui que ce soit pour ne pas avoir fait ce qu’a fait le reste du groupe. Je suis tout à fait pour » précise Derozan.

Cela n’empêche absolument pas la figure emblématique des Spurs de rappeler les causes qui lui sont chères. « Compte tenu de ce qui se passe dans notre pays avec la race, cela a toujours été notre péché national et cela a toujours été quelque chose qui n’a jamais été aussi bien affronté qu’il aurait dû l’être. Et avec les événements dont nous avons tous été témoins au cours de cette dernière année, il est juste logique et sage de maintenir cet élan … parce que c’est un embarras national. Cela nous empêche d’être le pays que nous devrions être ou le pays qui a été promis à tout le monde. Et rien ne pourrait être plus poignant que d’avoir toutes les équipes ici engagées à faire des déclarations et à faire savoir que cela doit changer et pas seulement un petit peu » ajoute-t-il.

« On compte bien ramener le titre à Houston »

Devenu le deuxième meilleur scoreur « all time » des Rockets grâce à une prestation proprement ahurissante, James Harden n’a qu’un seul et unique objectif: ramener le titre à Houston.

Avant d’affronter les Mavs, James Harden n’y allait pas par quatre chemins. “Je suis excité, pas seulement parce que le basket est de retour. Je pense que tout le monde est excité pour ça. Mais la possibilité de donner de l’espoir, de l’excitation et de la joie aux gens me fait aussi plaisir. Je pense que la NBA rassemble beaucoup de monde, c’est une opportunité pour nous d’aller sur le terrain et d’évoluer à un gros niveau, de faire le spectacle et de donner aux fans de quoi s’amuser. On commence demain (hier en fait, ndlr), j’espère que les fans vont apprécier. On compte bien ramener le titre à Houston. On a été court ces dernières saisons, mais c’est une opportunité pour nous de nous battre pour le titre, encore une fois. On va devoir travailler et se battre pour ça, mais le but c’est de rapporter le titre à Houston » confiait le barbu le plus célèbre de la NBA.

Et Harden ne manquait pas de joindre les gestes à la parole avec une performance complètement hallucinante (49points, 9rebonds, 8 passes, 3 steals et 3 contres) pour mener les Rockets à la victoire après prolongation contre Dalles, 152-149. Une prestation qui offrait à Harden la place de meilleur scoreur « all time » de l’histoire de la franchise texane.