Hulsen quitte Cologne

Il a déjà usé ses baskets à Malte, en Allemagne et en Angleterre, le Grivegnéen s’apprête-t-il à déposer ses valises dans un pays supplémentaire ? On le sait, Vevey Riviera n’est pas sûr du tout d’être autorisé à reprendre la compétition helvète ce qui ne l’empêche pas d’engager un renfort US. Ce sont les infos d’EMCE.

Gaël ne découvrira donc pas la Pro B allemande

Cette fois, c’est décidé : les Rhein Stars Köln ne conservent pas Gaël Hulsen (29 a, 1,92 m, photo) en vue de la saison qui s’annonce. Autrement dit, le Liégeois ne découvrira pas la Pro B (D3) allemande en compagnie de ses (anciens) coéquipiers colonais. « Le Belge avait un caractère exceptionnel et mettait toujours ses qualités aux services de l’équipe », commente JJ Strasser, le mentor d’outre-Rhin. Reste maintenant à savoir quelle sera la nouvelle escale du Grivegnéen d’origine et grand voyageur devant l’Eternel ?

Niksa Bavcevic espère pouvoir compter sur Amir Williams

On ne m’enlèvera pas de la tête que le club de Vevey possède pas mal de points communs avec Pepinster. Ne serait-ce qu’une farouche envie d’exister malgré une conjoncture peu réjouissante. Alors qu’ils ne sont pas certains de pouvoir prendre part au prochain championnat suisse, les responsables du cru viennent d’engager Amir Williams (28 a, 2,11 m, 113 kg). Un « mastodonte » américain qui, lors de l’exercice précédent, évoluait à Worcester (D1 ang) : 15,5 points et 11,3 rebonds de moyenne. En 18/19, il avait successivement joué en Chine, en Uruguay et en Hongrie.

Les nouvelles dates de Spa en Coupe de Belgique

Suite à l’évolution de la pandémie, aucun match de basket ne peut se disputer avec la fin du mois d’août. Dans ce contexte assez particulier, les clubs sont donc tenus de revoir leurs différents calendriers. C’est bien entendu le cas des Spadois qui nous ont communiqués leur nouveau programme en coupe de Belgique (groupe F). A savoir, Spa – Lommel (s. 12/09, 20 h) ; Vilvorde – Spa (d. 13/09, 15 h) ; Lommel – Spa (s. 19/09, 20 h 30) ; et, Spa – Vilvorde (s. 26/09, 20 h). Sauf nouvelle évolution de la situation…

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : Rhein Stars Köln

« Continue à shooter »

Duncan Robinson a retrouvé son adresse au meilleur des moments.

En panne d’adresse depuis deux matchs, Duncan Robinson, considéré comme « le meilleur shooteur » de la ligue par son coéquipier Goran Dragic, avait retrouvé toutes ses sensations pour le Game 2 contre le Heat. Avec 24 points à 7 sur 8 de loin, le jeune shooteur a égalé le record de franchise de Miami en Playoffs.

« Je ne peux pas décider si le tir de Duncan va rentrer ou pasEn revanche, je peux décider s’il va prendre un tir ouvert ou pas. S’il a un tir ouvert et qu’il le rate, ça me va, parce que Duncan a déjà mis des millions shoots du genre. Il a une mauvaise soirée de temps en temps. Ça doit être tous les cinq ou sept matchs, il va faire un mauvais match, mais on ne réalise pas, parce que sur le match d’après, il va être à six paniers à 3 points à la mi-temps. Mon but est de maintenir sa confiance, parce que je sens qu’il a tendance à se prendre la tête quand il rate trois ou quatre tirs de suite. Quand c’est comme ça, je lui dis : Hey frère, regarde, la dynamique est en marche et je vais avoir besoin que tu m’aides, alors continue à shooter » confian Adebayo avant la rencontre.

« J’ai aussi ma part de responsabilité, je dois continuer à être plus agressif. Parfois, c’est juste que le ballon ne tombe pas dedans, c’est simplement la réalité. Il faut savoir passer à autre chose et garder confiance parce que tu fais les bonnes choses. Donc je félicite les Pacers, ils ont mis des choses différentes sur mon chemin pour me ralentir. Mais j’ai toujours le sentiment que je peux avoir un vrai impact dans cette série » dédramatisait le principal intéressé. Avec la réussite que l’on connait…

« Trois ou quatre saisons en une seule »

LeBron James discret mais Davis remonté et Lillard blessé, duel homérique entre Giannis et Vucevic, Duncan Robinson facteur X du Heat contre les Pacers et la défense des Rockets qui étouffe OKC: c ‘est le résumé de la quatrième journée des Playoffs NBA.

Anthony Davis (31 points et 11 rebonds) s’est réveillé et les Lakers ont giflé les Blazers 111 à 88. Si LeBron (10 points, 6 rebonds et 7 passes) James fut discret, les shooteurs de Los Angeles avaient retrouvé la mire: 14 sur 38 de loin. Ce n’était par contre pas le cas du trio Anthony/Lillard/McCollum (33 points au total à 13 sur 36). « Je tiens à dire que je n’effectue aucune comparaison avec les autres équipes de la Ligue. Les autres ne font pas ça non plus. Je sais simplement le type de saison que nous avons eu. On dirait qu’il y a eu trois ou quatre saisons en une seule. Tout a débuté depuis le camp d’entraînement. La pré-saison. Les voyages à l’extérieur. Commencer la nouvelle année avec la disparation tragique de Kobe Bryant et des autres victimes dans cet accident d’hélicoptère. L’arrêt de la saison. Les blessures, avec Rajon Rondo sur le flanc. Ensuite, la reprise. Mais sans notre frère Avery Bradley. C’est comme ça. Mais j’ai le sentiment d’avoir vécu trois ou quatre saisons en une seule. Donc je sais ce dont nous sommes capables. Je sais comment nous sommes construits. Et je le disais à nos joueurs car la différence va se faire sur notre état d’esprit » débriefait LeBron James après la rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=tMiUf1eEuNY&feature=emb_title

Coup dur supplémentaire pour Portland: Lillard s’est disloqué l’index gauche. « Le staff a dû me le remettre en place. Au début, j’ai cru que c’était cassé. (…) C’est juste gonflé et un peu sensible. Ça sera forcément un peu inconfortable vu que je porte beaucoup le ballon » précisait Dame après l’égalisation de Los Angeles.

Vucevic a enchainé une seconde prestation de haut vol avec 32 points et 10 rebonds mais Giannis a montré aussi de quel bois il se chauffe: 28 points, 20 rebonds et 5 passes. Les Bucks égalisent à un partout grâce à leur victoire 111-96 et malgré un Middleton encore à la rue (2 points à 1 sur 8). « Je pense que toute l’équipe était prête pour ce match. Nous avons compris l’importance du moment, il n’était pas question de se retrouver à 0-2. Nous aurions pu revenir d’un tel score, mais tu n’as pas envie de retrouver dans cette position. Surtout aussi rapidement en Playoffs. Donc il fallait venir sur le parquet et jouer dur. Pour gagner. Il ne fallait pas parler, juste jouer. Si nous voulons gagner et aller loin, nous allons devoir jouer dur défensivement. Nous ne l’avons pas fait au premier match. Donc, je crois que tout le monde l’a pris personnellement. Personne n’a aimé ça. Personne ne veut entendre ça » expliquait Giannis après la rencontre.

https://www.youtube.com/watch?v=x4od8uQ1AnA&feature=emb_title

Score sensiblement similaire (111-98) entre Houston et OKC. Sept joueurs à dix points ou plus pour les Rockets pour vaincre Gilgeous-Alexander (31 points) et le Thunder. C’est grâce à sa défense que Houston mène deux à zéro. « Si on m’avait dit avant la rencontre qu’on allait tenir le Thunder à 98 points, dont 39 en seconde mi-temps, alors j’aurais dit qu’on allait gagner. Cela va dans le sens de nos consignes. On parle toujours de l’idée de maintenir notre adversaire à 24 points par quart-temps. On l’a fait deux fois en deuxième mi-temps » se félicite PJ Tucker.

https://www.youtube.com/watch?v=yXR5_8bvRsM&feature=emb_title

Miami aussi mène deux à zéro suite à sa dernière victoire 109-100 contre Indiana. Duncan Robinson fut le X-Factor de la rencontre pour le Heat avec 24 points à 7 sur 8 from downtown.

https://www.youtube.com/watch?v=gTRBDG5-nzg&feature=emb_title

Les Warriors « récompensés »

Le tirage au sort de la draft a eu lieu.

Pour les équipes en manque de résultats, la draft permet d’acquérir de jeunes talents et ainsi viser plus haut. Les Wolves héritent du premier choix, les Warriors du second et les Hornets du troisième.

« 2ème choix de draft pour les Warriors !« , s’exclame Erik Lenoir sur son compte facebook. « Une belle arme pour la potentielle acquisition d’une grosse pointure par Golden State qui va avoir les crocs la saison prochaine.« 

« Pas besoin d’être les meilleurs amis du monde »

Chris Paul revient sur sa relation avec James Harden.

Si Russel Westbrook et James Harden semblent bien s’entendre, ce n’était pas forcément le cas de ce dernier avec Chris Paul, ce qui a sans doute poussé la franchise texane à envoyer l’expérimenté meneur à OKC. Chris Paul est revenu sur sa relation avec Harden. « Nous ne parlons plus. Nous n’avons aucune communication désormais, tout va bien. Je lui souhaite le meilleur pour la suite de sa carrière. Parfois, tu as simplement des coéquipiers pendant une certaine période. Et c’est juste ça. Nous voulons tous les deux le meilleur pour l’autre. Mais nous n’avons pas besoin d’être les meilleurs amis du monde. Ou des ennemis d’ailleurs » a commenté Chris Paul.

Rappelons au passage que Chris Paul n’entretenait pas non plus une relation idyllique avec Blake Griffin et DeAndre Jordan aux Clippers…

« Il est extrêmement extraordinaire »

Giannis Antetokounmpo peut-il devenir le premier joueur depuis Michael Jordan à réaliser le doublé MVP-BDPY ?

« Je crois que c’est possible effectivement pour lui. Déjà, il est extrêmement extraordinaire. C’est l’un de nos tout meilleurs joueurs, à la fois en défense et attaque. La façon dont il joue, la manière dont il approche les matchs, pour moi cela lui donne vraiment une chance de gagner à nouveau le titre de MVP. Et pourquoi pas défenseur de l’année aussi ? Mais il y a beaucoup de candidats. Beaucoup de candidats. Il est clairement dans les meilleurs défenseurs, mais c’est peut-être moins net que pour MVP » avance Dikembe Mutombo dans une interview à basket-infos.

« La reprise est proche »

Les Roller Bulls reprendront bientôt le chemin de l’entrainement.

« La reprise est proche ! Les Bulls reprendront le chemin de l’entrainement mercredi 26 août à Ninane » informe David Offermann dans le groupe facebook des Roller Bulls.

Après avoir longtemps milité à Saint Vith et dans le championnat allemand, les Bulls évolueront désormais à Ninane et dans le championnat belge. Un nouveau chapitre que David Offermann et ses coéquipiers abordent avec de vraies ambitions. « Revenus dans le championnat belge, nous sommes de légitimes prétendants au titre. Même si nous avons perdu trois bons éléments et que la concurrence s’est renforcée, nous venons pour remporter le championnat » avait prévenu David. Face à nos représentants se dressent Wetteren (qui compte dans ses rangs l’ancien capitaine de l’équipe nationale, l’ancien coach et son fils) et Bruges (qui enregistre l’arrivée de deux joueurs des Bulls). « Bruges, c’est très fort mais nous avons une super équipe ! » corroborait Luc Dubois. « Plusieurs membres de l’équipe nationale jouent pour les Bulls, le groupe est motivé, nous sommes ambitieux. Et nous visons la Coupe d’Europe dans deux ans ! »

Mais il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs. « Cette saison est transitoire, l’objectif premier est de faire en sorte que les joueurs aient envie de rester » tempérait David qui revient sur les terres de ses exploits. « C’est un peu une manière de boucler la boucle. C’est à Ninane que j’aime toujours revenir, je m’y sens très bien et j’espère y faire de bonne performances en souvenir de mes années valides avec les Calidifontains. »

« Mon match ne dure pas que quarante minutes »

Pour une première saison avec un nouveau groupe dans un nouveau club, Vincent Aldenhoff a déjoué les pronostics en faisant d’Alleur la bonne surprise de la P2A. Les All Blacks parviendront-il à encore faire mieux cette année ?

« Après un premier tour exceptionnel, il est dommage d’avoir laisser retomber la pression à l’entame de la seconde partie de saison. Les absences aux entrainement et la baisse de régime de certains joueurs nous ont parfois coûté cher » déplore Vincent Aldenhoff. « La folie de la jeunesse de notre groupe nous a fait gagner des matchs et, a contrario, notre manque d’expérience nous en fait perdre d’autres. Mais le groupe peut être fier d’avoir l’objectif qui était de nous sauver le plus rapidement possible.« 

Equipe surprise du premier tour, Alleur a déjoué bien des pronostics avant d’un peu rentrer dans le rang. « Vu la jeunesse et le manque d’expérience de certains joueurs à ce niveau, nous sommes à notre place. Nous étions dans une chouette série qui fut émaillée de nombreuses surprises au fil des semaines » souligne le coach des All Blacks avant d’évoquer son coaching. « C’est difficile de m’évaluer, il faudrait peut-être demander à mes joueurs (rires). Je vis en tout cas mon match à 100% et celui-ci ne se termine pas après quarante minutes. Il me faut souvent de longs moments afin de relâcher la pression. Je pense être exigeant – parfois un peu trop – et je veux des battants sur le terrain. »

Même si le Covid-19 a mis un terme prématuré à la saison, Vincent a pleinement vécu ce nouveau challenge. « C’était un nouveau départ pour moi » rappelle-t-il. « Une nouvelle équipe, un nouveau club… Toutes les conditions furent réunies pour vivre une belle aventure. J’ai la chance d’être dans un bon club et d’avoir un super groupe avec lequel – c’est important – l’aspect festif n’est jamais mis de côté. Vivement la prochaine saison…« 

Celle-ci approche désormais à grands pas et Alleur présentera un noyau relativement similaire. Les All Blacks, avec une année d’expérience supplémentaire, parviendront-ils à encore faire mieux ?

« Un sport et une ambiance uniques »

Alors qu’il quittait Spa pour venir renforcer la terrifiante P3 de Herve-Battice, Sébastien Dedoyard a finalement décidé de ranger ses baskets après vingt-six saisons passées à écumer les salles de la Province. Entretien.

Sébastien, pourquoi avoir pris la décision de ranger tes baskets ?

Cela fait quelques années que cette idée me trotte dans la tête et la durée du confinement n’a fait que renforcer ce sentiment que le basket ne me manquait plus. Il n’y a pas une raison particulière, c’est juste le poids des années qui fait que le corps est usé et que le mental n’est plus tout à fait le même.

Vas-tu en profiter pour bifurquer vers une autre discipline ?

Non, je compte surtout prendre le temps de profiter de mes week-ends et de mes après-journées. Le coaching – je sors de deux saisons avec la P4 de la Vaillante – sera aussi un nouveau challenge mais il me faut d’abord passer le cours.

Quels sont tes meilleurs souvenirs au cours de toutes ces années passées à arpenter les terrains de la région ?

J’ai beaucoup d’excellents souvenirs. Il y a tout d’abord la sélection provinciale qui m’a permis de rencontrer de nombreuses personnes dont la plupart sont devenues des amis. Les années à Liège Atlas demeurent aussi de bons souvenirs mais le plus intense reste la saison en P1 avec la Vaillante Jupille. Nos résultats étaient catastrophiques mais c’était tout l’inverse concernant l’ambiance dans le groupe. Je n’avais jamais connu ça ! J’adresse d’ailleurs une mention spéciale à des coéquipiers devenus des amis: Chris Van Bossuyt, Julien Chiarini, Kevin Loupart et Elias Bonni.

Tu resteras tout de même un peu présent aux bords des terrains ?

Bien entendu, mon arrêt ne signifie pas que je ne vais plus me rendre dans les salles de la région. Ce sport est unique et l’ambiance qui va avec aussi.

Une super Allemand fait tomber le leader

Superbe victoire de Julie Allemand et du Fever face au leader Seattle Storm.

Après dix minutes, Indiana tenait la dragée haute à Seattle, leader de WNBA avec un seul revers, 19 partout. Le second quart était aussi disputé et se concluait par un triple du milieu de terrain de Mitchell qui offrait trois points d’avance au Fever, 44-41. Au retour des vestiaires, Julie Allemand – excellente avec 12 points (4 sur 7 de loin), 7 rebonds et 6 passes – et ses coéquipières augmentaient leur avantage et restaient stoïques dans la dernière ligne droite pour remporter une superbe victoire 84-90.

Seul petit regret, sans doute, pour la meneuse belge: ne pas avoir pu affronter la légendaire Sue Bird (blessée).

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200820/SEAIND/

Crédit photo: Indiana Fever