« Bosser sur notre réussite »

Si l’adresse boude encore les Dragons, les deux matchs de Coupe de Belgique de ce weekend ont rassuré Quentin Vanoost et ses coéquipiers. Reportage.

« Dans l’ensemble, ce fut un bon weekend même si nous avons enregistrés deux défaites en deux jours » commence Quentin Vanoost. « Nos deux adversaires ont mis une très grosse intensité et mettaient beaucoup de pression en défense. Au final, nous avons travaillé pour ne pas reproduire les erreurs de la semaine précédente et cela s’est vu. »

A Melsele, les Dragons démarraient parfaitement avant de subir un sérieux coup d’arrêt dans le second quart et d’être relégués à dix longueurs à la pause pour finalement s’incliner d’une quinzaine de points. A Woluwé, Esneux faisait jeu égal ou presque toute la rencontre mais devait s’avouer vaincu, 68-60, malgré un Kaluangua extrêmement prolifique. « Nous devons encore bosser sur notre réussite aux tirs. C’est le plus important actuellement » assure le meneur des Dragons. « Le reste fonctionne bien, il nous reste encore trois semaines pour tout peaufiner. »

Widart, pro en France

Il devient assistant-coach full time d’une N2 bretonne pendant qu’Angillis revient en Principauté. Vous aurez aussi des nouvelles de Nathan Hervelle et de Yannick Moray alors que les Pepines remportent le tournoi de Contern. Quant au Tour de France, il est « vertement » mis en cause par certains bobos à deux roues. Ce sont les infos d’EMCE.

A Jupille, le jeune Fléronnais cède le témoin à Pascal Angillis

Trégueux, vous connaissez ? Il s’agit d’une commune de 8500 habitants située en Bretagne juste à côté de St-Brieuc. Elle possède une équipe en Nationale 2 dames (3e niveau) et était en quête d’un adjoint. « J’ai fait connaissance de leur manager à un stage de Thibaut Petit et il m’a contacté la semaine passée », explique Maël Widart, « J’y serai pro comme assistant-coach de la formation majeure et responsable des équipes d’âge. C’était une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. » En ce qui concerne la R2 de l’Atlas Jupille, le Fléronnais cède le témoin à cette vieille connaissance de Pascal Angillis qui travaille désormais chez… Mr Bricolage.

Dames : fortunes diverses pour les Panthers et les Pepines

Le starter est assez hésitant du côté des Liégeoises. Samedi, les émules de Pierre Cornia s’inclinaient (63-51) face au T71 Dudelange (D1 lux) et, le lendemain, elles en faisaient de même (54-62) à domicile contre des Namuroises toujours privées de trois étrangères. Quant aux Hoëgnardes, elles ont survolé le tournoi de Contern. En éliminatoire, elles se défaisaient (76-62) de Furdenheim (N1 fra) et récidivaient en finale (89-46) aux dépens de Gruneberg (D2 all). Quant aux filles de Fabienne Fuger (ayant perdu leur renfort allemand), elles devaient se contenter de la 4e place.

Nouveau club pour N. Hervelle et énième rechute pour Y. Moray

Depuis qu’il s’est établi dans la capitale, le frère cadet d’Axel a entamé une véritable tournée des clubs bruxellois : son 5e en quelques années. Cette fois, Nathan (35 a, 1,91 m) s’est engagé avec le Canter (R2). Soit, une phalange schaerbeekoise ne cachant pas ses hautes ambitions. Cet habitué de l’infirmerie qu’est Yannick Moray (29 a, 1,96 m) a rejoint, cet été, Gembloux, promu en TDM2. Samedi soir, les « Couteliers » battaient (92-86) Neufchâteau, mais perdaient aussi l’originaire de Spa, touché au tendon d’Achille. Un vrai chemin de croix pour l’Ardennais.

La pépite (verte) du week-end

S’il avait voulu faire l’unanimité (ou presque) contre lui, le maire de Lyon ne s’y serait pas pris autrement. Il est même parvenu à s’attirer les foudres de certaines figures emblématiques de son propre parti. Bref, un vrai champion dans sa catégorie que ce Gregory Doucet qui s’en est pris vertement (of course) au Tour de France. Il le traite ainsi de machiste alors qu’une épreuve féminine a déjà eu lieu et qu’une autre s’élancera dès l’an prochain tout en s’offusquant de son coût. Il se garde bien de préciser que chaque euro investi rapporte jusqu’à quatre fois sa mise. Faut-il s’en étonner d’un personnage qui a notamment refusé le survol de sa ville, le 14 juillet, par la Patrouille de France ? Dans la foulée, ses autres collègues écolos renonçaient au Grand Départ de 2021 (Rennes) tandis que les arbres de Noël seront interdits, cet hiver, à Bordeaux. Et pourtant, ces khmers, pardon, ces maires adorent se montrer sur leur sacro-sainte bicyclette. Mais le petit peuple – celui qui est plus souvent au bord des routes que dans l’isoloir – a vite compris que ces bobos à deux roues pédalent, surtout, dans la choucroute*.

A qui le Tour ? Montbrison, ses monts, son tournoi et le Standard

Il y a peu, Jean-Michel Monin, un des bras droits de Christian Prudhomme (ASO), me confiait : « En fait, la région française qui ressemble le plus à la tienne est celle des monts du Forez entre St-Etienne et Montbrison. » Ca tombe bien, le Tour passait ce week-end par Montbrison, réputé pour son fameux tournoi international de Pâques. En seniors, il a eu lieu de 1946 à 1996 avec des invités prestigieux comme le Real Madrid, le CSAK Moscou, Milan, Pau, ou encore, l’ASVEL. Sur le plan belge, on note la présence du Racing Malines, de « notre » Standard (vainqueur en 69) et du Royal IV qui a gagné quatre des cinq premières éditions. Donc celle de ’46 qui se joua sur les terrains extérieurs de… tennis de la localité. Un des joueurs du cru fut l’international polonais Lopatka qui allait devenir le coach du Standard. Il avait la particularité d’être bègue. Vous imaginez les temps-morts… A Montbrison, la tradition s’y poursuit avec des tournois de jeunes auxquels bon nombre de Liégeois ont participé avec les sélections provinciales ou francophones.

Michel CHRISTIANE

*Au départ, on disait « pédaler dans la semoule ». L’expression s’est muée en « pédaler dans la choucroute » car, au cours des premières éditions du Tour, le fameux camion balai « vampirisant » les derniers du peloton véhiculait une énorme publicité pour un fabricant de choucroute. Bref, la Boucle est bouclée…

Crédit photo: Mael Widart

« Nous avons pu créer rapidement un collectif »

Moins nombreux que leurs adversaires de Limburg, Tom Malempré et les Wawas ont craqué sur la fin ce week-end.

« La préparation avec Waremme se déroule très bien. Nous avons un bon groupe qui s’entend bien et nous avons déjà eu pas mal d’entrainements et de matchs qui nous ont permis de créer assez rapidement un collectif » nous informe Tom Malempré.

Vendredi Waremme s’est incliné de dix-sept points contre Limburg (R1). « Le score final ne reflète pas la rencontre » nous précise le jeune talent qui évoluera aussi en D1 avec Liège. « Nous avons craqué sur la fin en terminant à sept alors que nos adversaires étaient onze. »

« Comblain a toutes les armes pour viser le titre »

Vendredi, Cointe n’a pas fait le poids face à l’armada de Comblain. Thibaut Boxus revient sur cette rencontre, les ambitions que peuvent nourrir les Comblinois et son intégration chez les Grenouilles. Interview.

Thibaut, quels enseignements peux-tu tirer de votre large revers contre Comblain ?

Nous n’avons pas su répondre à l’intensité physique et au rythme élevé qu’a imposés Comblain. C’est simple: nous fûmes asphyxiés dans tous les domaines de jeu.

Que devez-vous améliorer pour les prochains matchs ?

Nous devons arrêter de subir cette pression et nous – surtout moi – devons rester calmes et mieux organiser notre jeu offensif. Nous devons encore apprendre à jouer ensemble et créer davantage d’automatismes. Mais nous n’avons disputé que deux rencontres, nous n’en sommes qu’au début du processus.

Tu évoluais la saison dernière en TDM2 avec Sprimont. Sur ce que tu as pu voir vendredi, les Comblinois peuvent-il nourrir des ambitions de titre en D3 ?

Cette année, Comblain a toutes les armes pour viser le titre. Cette équipe est complète à tous les postes, les joueurs ont confiance en eux et affichent un belle mentalité. C’est un groupe jeune mais qui connait la D3 depuis quelques années maintenant. Les pensionnaires du Mailleux ont toutes les cartes en main pour faire une belle saison.

« Un dunk par match »

Grâce un championnat rondement mené avec son équipe de Tilff, Simon Liebens retrouve l’élite provinciale. Les cercles peuvent commencer à trembler.

« Nous avons réalisé une magnifique saison remplie de belles émotions et de splendides victoires grâce à une équipe super soudée sur le terrain et en dehors. Nous n’avions pourtant pas un objectif particulier si ce n’est celui de réussir les meilleurs résultats possibles – même si nous ne nous entrainions qu’une fois par semaine. Vu notre régularité et le talent des membres de notre équipe, nous méritons clairement notre première place et notre montée » nous confie Simon Liebens. « Notre série était d’un bon niveau même si j’ai l’impression que celui de la P1 et de la P2 diminue depuis quelques années. Peut-être est-ce depuis la création de la R2 ou alors est-ce simplement moi qui prend de l’expérience. J’ai parfois l’impression que l’objectif premier de la plupart des plus jeunes est de gagner la troisième mi-temps plutôt que les deux premières. Est-ce mieux ou moins bien ? Chacun ses objectifs… »

Au sein d’un groupe redoutable, Simon a alimenté le marquoir grâce à son shoot à distance dévastateur et sa détente de marsupilami. « Après des débuts moyens, je me suis blessé et, à partir de là, je me suis repris. J’ai alors tourné à plus de vingt points de moyenne dont deux ou trois dunks, ce qui n’est pas désagréable » sourit-il. « Chaque match eut son lot de moments forts mais le plus intense fut la réception de Verviers. Ce fut le match pour lequel nous étions le mieux préparés et le plus complet que nous ayons disputé. »

Une année en forme d’apothéose pour les Porais qui pourraient devenir la bonne surprise de l’élite provinciale. « Le retour de Basile Dispa m’a vraiment fait plaisir car c’est une personne que j’apprécie beaucoup et avec qui je m’entends très bien sur le terrain et en dehors. Je regrette que cela ne fut que pour une saison mais j’espère rejouer avec lui dans deux ans » ajoute Simon. « J’aurais préféré que le monde ne parte pas en sucette et que nous puissions finir correctement la saison. Je n’ai pas de regret, je n’en ai jamais d’ailleurs, ce qui est fait est fait, en bien ou en mal, il faut juste assumer et savoir se remettre en question si nécessaire. » Et de conclure: « Je m’étais fixé comme objectif personnel de claquer un dunk par match, juste pour le défi. Ce ne fut pas le cas. Je me réentraine et je reprends cet objectif pour la saison qui arrive. » Nous voilà prévenus !

« Des surdoués qui vont bientôt tout péter ! »

Aujourd’hui et en toute décontraction, Liège & Basketball vous emmène à la rencontre de Zi Hao Teng. Entretien avec le jeune « big man » de Sainte Walburge.

Zi Hao, peux-tu nous retracer ton parcours basket ?

J’ai commencé le basket à sept ans à Sainte Walburge et je n’ai jamais changé de club. De toutes mes années de basket, mon seul « titre » est la montée en P3 acquise au terme de cette saison.

Qu’est-ce qui te plait dans ce sport ?

J’apprécie jouer en équipe. La phrase « on gagne ensemble, on perd ensemble » résume bien ma philosophie.

Quel genre de joueur es-tu ?

J’aime le jeu physique et j’adore quand quelqu’un essaye de jouer post-up contre moi. Hormis dans le jeu physique où je me sens à l’aise, j’éprouve plus de difficultés dans les autres styles de basket.

Quels sont tes points forts et tes points faibles ?

Je suis tactique, j’en ai dans la tête comme on dit (rires). Par contre, mon plus gros défaut est que je ne fais pas du tout attention à ce que je mange et ne fais pas de sport hormis le basket. Du coup, je « grossis de fou » chaque année mais les gens de Sainte Wal’ y sont habitués désormais (rires).

Quels sont tes meilleurs souvenirs depuis que tu pratiques le basketball ?

Ma première année en P1. Elle fut dure, je me faisais malmener par Christian Camus (rires). Mais, au final, je savais que c’était pour la bonne cause. Mon année en cadets avec Jimmy Kamel comme coach reste aussi un bon souvenir. Notre équipe était magnifique, tous mes coéquipiers étaient de super potes. Et enfin, cette dernière année en P4 conclue sur une montée qui valide le dur boulot que Tarik Bouchaouir a effectué avec nous pour nous aider à rejoindre la troisième provinciale.

Justement, quel bilan fais-tu de cette dernière saison ?

Avec la future P3, la saison s’est bien passée. Nous ne nous sommes inclinés qu’à deux reprises – une fois en championnat et une fois en Coupe – malgré la lourde blessure d’un ami et coéquipier – Edgar, force à toi ! En P1, je n’ai pas toujours été présent mais si je dois retenir quelque chose c’est que nous avons réussi à nous maintenir malgré tous les changement de coach. Notre but est atteint et ça, c’est beau.

Quels furent les moments marquants de cette dernière campagne ?

Le jour où, en P4, nous avons connu notre première défaite de la saison. A la fin du match, Chris Camus – qui était mon coéquipier à ce moment-là – est venu me trouver pour aller jouer avec sa P1. C’était contre SFX et c’était un match que nous pouvions prendre. Et nous savons ce qu’il s’est passé ensuite (rires).

Tu as décidé de poursuivre à Sainte Walburge. Pourquoi ?

Car c’est tout près de chez moi (rires). Déjà que j’ai la flemme d’aller à Sainte Wal’ aux entrainements alors que c’est à cinq minutes à pied, je n’ose imaginer si je jouais dans un club situé plus loin de chez moi (rires). De plus, je ne peux pas lâcher ma future équipe P3.

Qu’est-ce qui te plait chez les Sang et Marine ?

Sainte Walburge est un club familial, la plupart des joueurs de la future P3 habite comme moi dans le quartier. Nous nous connaissons depuis que nous sommes tout petits.

Quels sont tes objectifs pour l’année prochaine ?

Personnellement, je veux continuer à m’améliorer tout en conservant mon jeu. Collectivement, nous maintenir avec la P1 – même si nous espérons faire mieux que cette année – et viser la montée avec la P3 !

Que penses-tu du basket liégeois ?

Le basket liégeois est le meilleur de Belgique. Dans celui-ci, il y a vraiment des surdoués qui vont bientôt tout péter (rires).

Coupe de Belgique : petit exploit de Spa

Coupe de Belgique : petit exploit de Spa

Pour son entrée en coupe de Belgique, Spa (Wintgens 15, Nicaise 13, Mertens, Vandenbrule et Franck 10) a signé une authentique « perf » en tenant en échec (73-73, nul autorisé dans cette compétition) Lommel évoluant en TDM1. « C’est un très beau résultat face à un adversaire jouant à l’étage supérieur et avec des nouvelles recrues s’intégrant bien » se félicite Bruno Dagnely, « Belle entrée en matière, aussi, pour Martin Wingtens, pour sa première comme capitaine. » Et dire que Ronnie Mc Collum (ex-Liège) vise le top 4 en D2…

M.C.

Renfort de choix pour Belleflamme

Super nouvelle pour Belleflamme avec le retour aux affaires de Johnson Matumuini.

« J’ai fait revenir Johnson Matumuini à la maison » nous informe ce dimanche matin Vincent Clavier. « David Beck a toutes les cartes en main pour faire une belle saison. »

Le retour du bondissant intérieur – qui participera à son premier entrainement lundi – consolide encore un peu plus un effectif qui a fière allure et qui devrait jouer les premiers rôles en première régionale.

Julie Allemand frôle le double-double

La meneuse liégeoise s’est encore illustrée mais le Fever s’est incliné contre les Lynx.

A l’issue de la première mi-temps, les deux équipes étaient au coude à coude mais la reprise allait s’avérer fatale au Fever qui concédait huit unités aux Lynx et ne parvenait pas à recoller au score par la suite. Indiana s’inclinait finalement 98-86.

Julie Allemand s’est à nouveau illustrée en compilant 11 points, 9 passes et cinq rebonds tout en se montrant encore très adroite à distance.

Le résumé vidéo: https://www.wnba.com/game/20200912/MININD/

Revers pour Esneux et Pepinster

En Coupe de Belgique, Esneux et Pepinster se sont inclinés en déplacement.

Samedi, les Dragons se rendaient à Beveren. Face à cette solide formation, les troupes de Didier Longueville se sont inclinées 89-73.

Revers aussi pour Pepinster en déplacement à Sijsele. A la pause, les Pepins étaient distancés de plus de vingt longueurs mais parvenaient à recoller à huit unités dans le money time. Malheureusement, les locaux donnaient un dernier coup de rein pour s’assurer la victoire, 82-68.