Fin de la saga « Slaughter »

L’ancien Renard a enfin trouvé le chemin de sa tanière ibérique alors que le tandem Angola-Kalinoski s’apprêterait à dénicher de nouveaux employeurs. Coronavirus oblige, l’Union Neuchâtel et Goethals en stand-by le prochain week-end. Enfin, faut-il vraiment vous préciser que l’ASVEL a de nouveau mordu la poussière en Euroligue ? Ce sont les infos d’EMCE.

Etranger (1) : l’ex-Montois arrive, Angola et Kalinoski sur le départ

Si c’est le calme plat en Belgique, on note une recrudescence de mouvements à l’étranger. En Espagne, l’ancien Montois, AJ Slaughter (33 a, 1,91 m) a finalement débarqué à Gran Canaria où il a passé hier les tests médicaux (photo). S’il est jugé bon pour le service, il devrait être opposé à Andorre dès ce week-end. En Italie, l’horizon s’obscurcit pour Tyler Kalinoski (27 a, 1,93 m) qui est sur le point d’être viré de Brescia (Série A). Il avait séjourné à Anvers de 17 à 19. Reste Braian Angola (26 a, 1,98 m, Ostende 19/20) qui quitte le Partizan Belgrade et serait déjà en contact avec plusieurs autres clubs européens.

Etranger (2) : Big Dan et Neuchâtel au chômage forcé pendant que l’ASVEL…

Vendredi, les Unionistes de Daniel Goethals devaient croiser le fer avec Starwings Basket. Ce sera pour plus tard car un cas de Covid concerne un élément de Neufchâtel. Du coup, l’équipe entière est mise en quarantaine. Ce qui ne tombe pas trop mal car Selim Fofana (21 a, 1,93 m) s’est cassé la main à l’entraînement et est indisponible pour deux, trois mois. En Euroligue, on avait droit au « choc » entre les deux derniers de classe. A 8 minutes du terme, l’ASVEL menait encore 50-63 et semblait s’acheminer vers un succès enfin significatif. Que nenni car l’Alba Berlin réagissait au contraire de Rhodaniens encaissant sans brocher un 26-12 et s’inclinant 76-75. Je me garderai bien d’autres commentaires… même si je n’en pense pas moins.

Frontières fermées, les Raptors joueront-ils aux Etats-Unis ?

La crise sanitaire actuelle engendre des conséquences assez insoupçonnées. Il semble ainsi de plus en plus probable que le championnat de NBA reprenne aux environs de la mi-décembre. Voilà qui pose problème aux Raptors. En effet, ceux-ci évoluent depuis longtemps à Toronto. Or, les frontières américaines et canadiennes sont toujours fermées. Bref, les champions 2019 aimeraient ne pas devoir quitter leurs pénates, mais sont à la recherche d’un point de chute aux Etats-Unis. Dans ce contexte, la ville de Tampa Bay semble tenir la corde. Si tel était le cas, les Raptors se retrouveraient versés au sein de la Conference Ouest.

La télé crève l’écran

A 18 heures, le duel opposant Khimki Moscou à Efes Istanbul sera retransmis sur VOOsport World 2 avec Stéphane Druart au « crachoir ».

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : CB Gran Canaria

« Je respecte cette équipe, elle mérite de gagner des matchs »

Mardi, Anvers s’était incliné contre Monaco. Alors que les Anversois sont à Andorre pour y disputer un nouveau match d’EuroCup ce jeudi, le coach monégasque leur a rendu hommage.

Constamment dans la réaction, Anvers n’a pas su prendre par le bon bout la réception de la « Roca Team » mardi dernier. Pourtant, sur certaines séquences, les Anversois ont fait douter les monégasques. « Tout d’abord, bravo à mes joueurs. C’était une chose très importante de gagner le match. Anvers nous a répondu de manière très agressive. Je respecte cette équipe, elle mérite de gagner quelques matchs. J’espère que cette équipe aura un peu de chance pour les matchs suivants » assure le coach de Monaco en conférence de presse. « En tout cas pour nous, c’était important de gagner ce match dans une situation particulière. Sans notre coach et sans certains joueurs, nous avons eu une longue pause avant de rejouer en EuroCup, plus de 20 jours ! Donc je suis content d’avoir gagné ce soir, même si c’est sûr qu’on aurait pu mieux jouer. »

« On réfléchit à une solution de bulle »

Bulle, étalement de la compétition, mini-championnat concentré: la Jeep Elite est en pleine réflexion.

Interviewé par La Chaîne L’Equipe, Alain Béral a évoqué la situation du championnat français.

Comme les clubs et la ligue sont des entreprises normales, on réfléchit à tout ce que l’on pourrait faire quelque soit la situation. On réfléchit à des hypothèses qui pourraient nous faire attendre des jours meilleurs. Elles seront de toutes façons analysées économiquement pour savoir lesquelles peuvent tenir ou pas. Cette saison sera de toutes façons la pire que l’on aura connu alors que l’on pensait que ce serait la précédente, et on ne sait pas si tous les clubs vont la finir. Oui, on réfléchit à une solution de bulle et aussi d’autres choses qui peuvent être imaginées pour rester présent, debout, pour proposer à la télévision et aussi dans les salles après du spectacle de basket professionnel. On se demande si on pourrait avoir un championnat concentré sur la période février-fin juin en sachant qu’il y a des Jeux Olympiques qui sont prévus hypothétiquement à cette époque-là et qu’il faut une période de préparation en amont. On peut jouer au basket plusieurs matches par semaine et les clubs seraient d’accord pour ça. Tout ça on va le mettre sur des fichiers Excel, de façon à voir si ça peut passer. Mais aujourd’hui, on sait très bien que la saison ne pourra être conclue comme elle était prévue avec des playoffs qui aujourd’hui ne sont pas envisageables comme ils étaient prévus au départ.

Le premier titre du Spirou !

Nostalgie: le premier titre du Spirou Charleroi en 1996 avec plusieurs Liégeois dans l’équipe.

Mercredi, nous évoquions la décision du Spirou Charleroi de passer en Procédure de réorganisation judiciaire. Une décision prise par les dirigeants carolos pour assurer la pérennité du club alors que la crise sanitaire et ses conséquences le privent de ses principales sources de revenus.

Aujourd’hui, c’est une plongée dans l’année 1996 que nous vous proposons, via, notamment, un superbe document d’archive de TéléSambre. Après une saison 1994-1995 qui avait vu le Spirou s’incliner en finale (3-2) contre Ostende après avoir conquis la seconde place de la saison régulière, la saison 1995-1996 fait figure d’apothéose et préfigure la domination carolo sur le championnat belge.

En enrôlant Eric Struelens et Matt Beeuwsaert ainsi que Carrick De Hart pour épauler Ron Ellis, Barbier, David Purnelle, Erik Cleymans et John Weatherspoon, le Spirou avait mis toutes les chances de son côté. Drivé de main de maître par Giovanni Bozzi, Charleroi remporte son premier trophée: une Coupe de Belgique qui se disputait à la Garenne ! Quelques mois plus tard, les Carolos balaient Ostende en finale des Playoffs pour s’offrir le sacre ultime. Un titre de champion que la Wallonie attendait depuis dix-neuf ans ! Les trois saisons suivantes verront le Spirou garnir considérablement son armoire à trophées et régner sur le basket belge.

La séquence nostalgie de TéléSambre avec le premier titre du Spirou: https://www.telesambre.be/sequence-nostalgie-retour-sur-le-tout-premier-titre-du-spirou-en-1996?fbclid=IwAR0PrlBS89M46h3PeULjsPgBQ27alKjDRKKXzKn3u0BeY6vMYAzzJuKDN8c

L’incitant financier de l’AWBB sera-t-il suffisant ?

Pour inciter les clubs à envisager de participer à un demi-championnat, l’AWBB fait un geste financier.

Les temps sont durs pour tous les amateurs de basket-ball et plus particulièrement pour les bénévoles qui tentent tant bien que mal de maintenir leur club à flot. Ce mardi, les Secrétaires ont pu, enfin, esquisser un petit sourire. Ainsi, l’AWBB informait les clubs de gestes financiers en leur faveur.

Concrètement, l’AWBB a décidé d’annuler le paiement des licences collectives pour la saison 2020-2021 et de ristourner la réduction de 25% de la prime d’assurance octroyée par Ethias (selon des modalités qui restent à définir) ainsi que d’intervenir auprès de Mme Glatigny pour solliciter la mise en oeuvre du Fonds d’urgence à l’attention des clubs.

Une belle main tendue de l’AWBB dont le conseil d’administration se dit « conscient de la situation exceptionnelle que vivent les clubs de l’AWBB, souhaitant les encourager à reprendre la compétition dans les moins mauvaises conditions possibles, compte tenu que toutes les équipes ne pourront pas participer à la compétition suite aux choix légitimes des clubs ».

Cette décision entraine d’autres conséquences, à savoir l’annulation d’octroi d’indemnités pour les équipes de jeunes AWBB, l’annulation de subsides pour les équipes régionales alignées par les clubs évoluant en nationale, la suppression de la gratuité des frais fédéraux pour les équipes U6, U8 et U10 ainsi que celle des subsides fédéraux pour les équipes régionales et nationales.

Toutefois, si ce geste fort peut sans doute encourager certains clubs à inscrire quelques une de leurs équipes en vue d’une reprise de la compétition, beaucoup d’incertitudes demeurent. L’évolution de la situation sanitaire taraude plusieurs dirigeants et bénévoles tout comme la possibilité ou non de ré-ouvrir à terme les buvettes. Deux problématiques différentes – médicale et sociale pour l’une, économique pour l’autre – mais qui entre indubitablement dans le processus de réflexion qui anime les responsables des clubs de la région.

Crédit photo: PP Photography Amateur

« Un concept qui peut vraiment marcher »

Des anneaux de basket aux circulaires doughnuts, il n’y a qu’un pas qu’Armand Kabeya a franchi allègrement. Entretien.

Armand, le basket te manque-t-il en cette période de confinement ?

Ca me manque énormément ! Le basket fait partie de ma vie et y prend une place énorme. Encore cette saison, j’avais commencé à coacher nos juniors (ndlr: à Angleur, le club de son beau-père Vincent Esposito) en P4 et devais assister ma belle-soeur Coline avec les U14. Cela fait clairement un manque mais pas un vide car d’autres choses prennent la place occupée habituellement par le basket.

Bosses-tu de ton côté pour garder la forme ?

Ce serait mentir d’affirmer que je fais de l’exercice régulièrement. Je dois bien confesser n’avoir absolument rien fait lors de ce dernier mois. Lors du dernier confinement, j’étais resté actif mais, cette fois, j’ai décidé de me reposer un instant. L’avantage, c’est qu’avec le temps et mes diverses expériences, je sais de quoi j’ai besoin et à quel rythme pour me remettre bien en forme. Et puis, paradoxalement, j’ai été fort pris par mes projets professionnels. Finalement, ce petit confinement est bien tombé pour moi (rires).

Ton actualité professionnelle, c’est le lancement d’un magasin de donuts à Liège.

Oui, mais nous, nous employons l’orthographe « doughnut » et non « donut » (ndlr: les deux peuvent effectivement s’employer). Le « dough », c’est la pâte pétrie et préparée. « Nut » vient du fait qu’au tout début, les doughnuts n’avaient pas de trou au milieu – comme c’est désormais le cas maintenant – et ressemblaient à une « nut », une noix. Nous, c’est exactement ce que nous voulons apporter: un produit artisanal, bon et frais du jour. Donut, c’est industriel et cela ne nous correspond pas du tout.

Tu as ouvert depuis quelques jours « Hashtag Bakeries » à Liège.

Oui, je suis propriétaire du magasin rue de la casquette mais nous travaillons toujours en étroite collaboration avec Bruxelles. Nous représentons le même groupe et les objectifs de réussite sont communs, au final. Après notre première expérience (ndlr: dans la capitale) au printemps dernier, j’ai senti que c’était un concept qui pouvait vraiment marcher dans la région liégeoise. Après avoir discuté avec les propriétaires de Bruxelles qui sont des amis – Vincent Van Den Broeck et son épouse Zeineb Drissi, Jean-Marc Mwema (Filou Oostende) et Nosa Obasohan (le grand frère de Retin) -, je leur ai dit que je voulait tenter l’expérience à Liège et que nous travaillions ensemble là-dessus.

Pourquoi les doughnuts ? Es-tu particulièrement fan de ce produit ?

En toute honnêteté, encore une fois, je ne suis pas spécialement fan des doughnuts à la base. Mais je suis un bon mangeur, j’aime tout de façon équilibré. Quand j’ai goûté nos doughnuts pour la première fois, j’ai surkiffé. Ils sont moelleux, gourmands et légers à la fois. Nous avions trop l’habitude des « donuts » insdustriels avec des toppings chimiques et secs mais ce n’est pas le cas de ceux-ci ! J’ai aimé et, pour moi, c’était la base avant de m’engager: le produit devait me plaire. Dès ce moment-là, je me suis mis en tête, malgré la pandémie et les risques d’un possible re-confinement, d’ouvrir un shop à Liège. Six mois plus tard, me voilà dans mon propre magasin – en plein confinement ! – et dans ce qui est probablement la meilleure rue de la ville pour l’Horeca. Et après deux semaines, nous ne nous en sortons déjà pas si mal.

Comment cela se passe si nos lectrices et lecteurs veulent commander tes succulents doughnuts ?

Actuellement, nous prenons les commandes des clients via notre page Facebook « Hashtag Bakeries Liège » et par email durant la journée jusque dix-sept heures pour livrer ou permettre aux clients de venir retirer leurs paquets en magasin – celui-ci nous sert actuellement uniquement de point de retrait, il ne sera opérationnel qu’en décembre si nous avons le droit d’accueillir les clients – le lendemain entre dix et treize heures.

Ex-Sprimontoise et Interreg

La Walferdangeoise a mis un terme à sa carrière pro, mais évolue désormais à Dudelange tout en devenant la coordinatrice sportive de l’Interreg Academy. Jolie promotion pour l’ancienne « Carrière ». Toujours au rayon féminin, Laure Résimont rebondit en D1 espagnole alors Dario Hunt, passé par le Dôme, a refusé de jouer avec Virtus Rome. Ce sont les infos d’EMCE.

Nadia Mossong, coordinatrice d’Interreg comprenant les Panthers

Depuis sa création, Frank Muller était le coordinateur sportif d’Interreg Academy. Une structure visant au développement des joueuses et regroupant Dudelange (Lux), Saarlouis (All), le centre de formation de Trèves (All) et « nos » Panthers. Sans oublier l’active collaboration avec Neufchâteau. Le Luxembourgeois quitte son poste en toute cordialité et sera remplacé par sa compatriote, Nadia Mossong (34 ans). Une internationale grand-ducale passée notamment par Ettelbrück, Saarlouis, Bolzano et la France. On allait l’oublier : en 12/13, elle défendait les intérêts de Sprimont où le coach n’était autre que Pierre Cornia. Sur la photo, elle porte le n°6 et je vous laisse deviner qui était à gauche avec le n°5…

Laure Résimont quitte déjà le SKW et prend la direction de l’Espagne

La saison dernière, l’Anversoise (22 a, 1,85 m) portait le maillot de Tarbes (D1 française). Elle décidait alors de revenir prêter main forte au SKW. Pas pour longtemps car la jeune Cats vient de tomber d’accord avec les dirigeants de Cadi La Seu, un des clubs phares ibériques chez les dames. En Espagne, elle succède à l’Américaine Danni Williams ayant préféré regagner les Etats-Unis. D’après nos infos, elle n’aurait pas supporté l’éloignement avec sa famille. Le mal du pays, donc.

Dario Hunt, l’ancien Sambrien, refuse de monter dans le car romain

Il n’y a pas si longtemps, Dario Hunt (31 a, 2,03 m) défendait encore les anneaux du Spirou Charleroi. C’était pendant la saison 18/19. Cet été, il trouvait un terrain d’entente avec les responsables du Virtus Rome, au sein de l’élite italienne. Le week-end dernier, la phalange romaine mettait le cap sur Varèse. Mais, elle était orpheline de l’ancien Sambrien refusant d’effectuer le déplacement. Il invoquait un retard de paiement pour expliquer sa décision. Ses employeurs ne réfutent pas l’argument, mais affirment que l’Américain avait également obtenu l’assurance qu’il toucherait très bientôt son dû. Il se dit aussi en coulisses que Brescia lui proposerait des conditions plus intéressantes et qu’il cherche un moyen pour mettre fin à son contrat dans la ville aux sept collines. Affaire à suivre…

La télé crève l’écran

Le match du jour en Euroligue sur VOOsport World 2 aura les traits du duel opposant le Real Madrid au Maccabi Tel-Aviv. Et ce, dès 18 h 30. Attention : à partir de 1 heures du matin, Eleven Sports 2 vous proposera de découvrir en live la Draft 2020.

Michel CHRISTIANE

Crédit photos : Sprimont et Interreg

« Je te paye la bagnole que tu veux »

Quel joueur n’a pas rêvé d’avoir un tel coéquipier ?

Avec les Lakers, Shaquille O’Neal ne se contentait pas de détruire ses adversaires et de faire des blagues dans les vestiaires. Il oeuvrait aussi au bien-être de ses partenaires. « « Il m’a emmené faire du shopping… dans un magasin de voitures. Il m’a carrément dit mot pour mot : ‘je te paye la bagnole que tu veux.’ Je lui ai dit que je ne le laisserai pas faire. Mais il m’a négocié un très bon deal pour une Chevy Tahoe. Ensuite il m’a emmené dans une boutique de vêtements à Beverley Hills et il a claqué 2500 dollars pour m’acheter des jeans et des polos italiens » raconte ainsi Mark Madsen dans le livre de Jeff Pearlman « Three-Ring Circus : Kobe, Shaq, Phil and The Crazy Years of The Lakers Dynasty ».

« Quand Penberthy a déboulé aux Lakers en 2001, il portait un costume de chez Banana Republic. Shaq l’a pris à part et lui a demandé discrètement s’il n’avait pas d’autres tenues, sans chercher à l’humilier. Le rookie lui a répondu que non. Le lendemain matin, le pivot emmenait Penberthy chez son tailleur personnel. Il lui a payé six costumes » raconte aussi l’auteur américain. « Quand mon père est mort, Shaq a payé les funérailles » précise même Penberthy.

Procédure de réorganisation judiciaire pour le Spirou !

Le Spirou Charleroi décide de recourir à une procédure de réorganisation judiciaire.

Petite surprise dans le microcosme du basket avec l’annonce faite par le Spirou Charleroi. « Après une Assemblée Générale, un Conseil d’Administration et une assemblée du personnel tenus ce lundi matin, nous tenons à vous avertir d’un dépôt ce jour d’une PRJ (Procédure de Réorganisation Judiciaire) pour la SA Spirou Basket, la SPRL DÔME Traiteur (anciennement Cooking Attitude SPRL), l’ASBL Spirou Basket Formation, la SPRL DÔME Events ainsi que la SA Spirou Immo auprès du Tribunal de l’Entreprise du Hainaut – Division Charleroi » informe le club carolo dans son communiqué. « Merci de bien comprendre que cette démarche est volontaire, bien réfléchie et positive pour notre projet : elle vise à protéger nos outils de travail pendant cette période économiquement chahutée. C’est donc avant tout une démarche d’anticipation, afin d’assurer la continuité de nos activités dans le long terme. Il est bien connu que l’HORECA, la culture, l’événementiel et le sport professionnel sont 4 secteurs d’activité qui comptent parmi les secteurs économiques les plus durement touchés par la crise sanitaire du Covid 19 et cela depuis début mars 2020. »

Via son restaurant, son activité traiteur, l’organisation d’évènements et le basket, le groupe Dôme est frappé de plein fouet par les conséquences de la crise sanitaire actuelle. « Le groupe DÔME, globalement à l’arrêt depuis mars 2020, a réussi à passer le cap de la première vague sanitaire grâce à ses ressources propres et grâce à un financement obtenu auprès de la SOGEPA et de SambrInvest. Mais cette seconde vague Covid 19, encore plus forte, met en danger le projet global du Dôme, plus que jamais à l’arrêt au vu de la gravité actuelle de la situation sanitaire » rappelle le communiqué. « Ce danger économique s’est même fortement accru par la reprise du championnat belge de basket. En effet, cette reprise mène à devoir supporter financièrement une équipe sportive professionnelle, alors que celle-ci doit jouer ses matchs à huis clos, en ne générant dès lors aucun revenu… Pour rappel, le modèle économique du Basket belge n’est ni basé sur les droits TV, ni sur les indemnités de transfert. C’est donc via la présence dans les salles du public et des partenaires, que ce modèle économique est viable. De nombreux clubs bénéficient d’abondants subsides publics, mais ce n’est malheureusement pas le cas du Spirou. Face à cette impossibilité à exercer ses divers métiers événementiels, et afin de se placer dans une situation lui donnant de meilleures chances de traverser cette seconde période de confinement, le Groupe Dôme a décidé de déposer ce jour une requête en PRJ (procédure de réorganisation judiciaire) auprès du Tribunal de l’Entreprise du Hainaut – Division Charleroi. »

Une décision nécessaire selon la Direction du Spirou et qui ne remet pas en cause le futur de ce club historique. « Nous sommes convaincus que la structure même de notre projet DÔME est saine, et que nous sommes armés, en situation économiquement normale, pour pouvoir soutenir une projet sportif professionnel tel celui de Spirou Basket. Mais nous devons nous placer en situation de protection via cette PRJ, et ce afin de préserver la continuité des activités de notre entreprise. En espérant que l’amélioration de la situation sanitaire nous permette de sortir dès que possible du tunnel économique que nous traversons » précise encore le communiqué. « Pour être très clair, malgré ce dépôt de PRJ, le Spirou Basket poursuit sa saison avec l’ensemble du staff et des joueurs. Il en est de même pour les activités traiteur, restaurant et events dès que celles-ci pourront redémarrer. Ensemble, accompagné de nos partenaires, de nos sympathisants, de nos supporters, de nos clients, nous traverserons cette procédure et sortirons encore plus fort ! »

« Une routine qui peut devenir un fardeau pour certains »

A quarante ans, Luis Scola est le meilleur marqueur du championnat italien avec Varèse. Une longévité remarquable que l’Argentin explique.

A quarante ans, Luis Scola fait encore des ravages dans les raquettes italiennes. L’intérieur argentin qui évolue à Varèse est actuellement le meilleur scoreur (avec 23,8 points par match !) de la D1 transalpine. Une longévité remarquable que Scola détaille dans une interview accordée à Sportweek.

Il n’y a pas de secrets. Ca s’applique à moi et à tous ceux qui pratiquent un sport de haut niveau. Nous savons ce qu’il faut pour avoir une longue carrière, se sentir bien physiquement et mentalement. Le problème est que ce sont des choses difficiles à mettre en pratique car elles n’ont rien de drôle. Bien s’entraîner, bien s’échauffer d’abord et se faire masser après, et plus vous vieillissez, plus vous devez travailler dur pour rester en forme. Bien manger. Dormez bien et réveillez-vous tôt, à des heures fixes. Pour faire toutes ces choses, il faut beaucoup de volonté. Certains réussissent et d’autres non. Vous devez prendre beaucoup de temps aux autres si vous voulez prendre soin de vous, et beaucoup préfèrent simplement passer leur temps de manière plus agréable. Depuis dix ans, peut-être douze, j’ai éliminé les farines, le gluten et les sucres de mon alimentation. Je recherche des aliments aussi naturels et biologiques que possible. Le plus gros changement est lié au sommeil: je me couche toujours à dix heures. J’arrive à la salle une heure et demie plus tôt pour les traitements, après l’entraînement je fais la même chose pendant encore une heure et demie. C’est le meilleur moyen de prévenir les blessures, mais tout le monde ne le comprend pas. Si vous voulez jouer pendant longtemps, c’est une routine qui dure des années et pour beaucoup cela devient un fardeau trop fatigant à porter.

Crédit photo: Dan Gilon