Gillet, en double-double, décisif pour Ostende !

Dans le sillage d’un Pierre-Antoine Gillet à nouveau excellent, Ostende est parvenu à se défaire du piège tendu par les Giants, 74-78.

2021 réussit bien à Pierre-Antoine Gillet. L’ancien rookie de Liège avait livré une prestation monstrueuse en amical outre-Quiévrain voici quelques jours et fut à nouveau singulièrement bon ce vendredi soir à Anvers en compilant 17 points et 10 rebonds pour un double-double du plus bel effet.

Dans le sillage du Belgian Lion, les Ostendais prenaient un bon départ pour mener 21-24 après dix minutes et 36-50 à la pause. Au retour des vestiaires, Dudzinski (15 points et 10 rebonds) et les locaux serraient la vis derrière pour grapiller leur retard. A la demi-heure, Anvers était revenu à dix longueurs d’Ostende, 50-60. Dans la dernière ligne droite, les locaux poussaient pour griller la politesse aux champions en titre mais Djordjevic (5 points et 10 passes décisives) veillait au grain et assurait l’essentiel, 74-78.

Plus tôt dans la journée, les Ostendais avait vu reconduit pour trois ans le partenariat qui les lie à la société Callant, active dans le secteur des assurances. De quoi faire de ce second vendredi de l’année une franche réussite.

Crédit photo: BC Ostende

Les « pronos » de la FIBA pour les JO

La FIBA s’est osée aux pronostics pour les prochains Jeux Olympiques. Qui seront les derniers qualifiés ? Qui seront les vainqueurs ?

Normalement, les Jeux Olympiques devraient avoir lieu cet été, avec un an de retard, à Tokyo. Normalement car la situation sanitaire ne semble pas folichonne au Japon où l’état d’urgence a été décrété.

Toutes les nations participantes ne sont pas encore connues, plusieurs devant encore s’affronter dans un tournoi pré-olympique qui distribuera les quatre derniers tickets. Particulièrement pro-active, la FIBA s’est prêtée au jeu des pronostics et voit le Canada, la Serbie et le Brésil décrocher leur billet pour les JO. Pour le quatrième strapontin, le débat fait rage au sein de la vénérable institution. Les avis sont partagés entre la Lituanie – qui aura l’avantage d’évoluer à domicile pour ce TQO – et le Slovénie, championne d’Europe en 2017.

« Qui ne souhaiterait pas assister à un Slovénie-Lituanie dans n’importe quelle compétition ? Même si j’admire la ferveur des fans lituaniens – n’oublions pas que le basket est le sport numéro 1 dans ce pays – la Slovénie sortira vainqueure de ce duel et embarquera pour Tokyo. Les hôtes de ces quatre TQO auront fort à faire et je suis convaincu qu’il y aura quelques surprises. Pas seulement à Kaunas, mais aussi à Split, où je vois bien le Brésil d’Aco Petrovic s’imposer contre la Croatie et terminer en tête du groupe » écrit Julio Chitunda, éditorialiste FIBA.

Pour la médaille d’or, les USA remportent tous les suffrages même si la modification du calendrier NBA sera une donné à prendre en compte et pourrait faire de ces JO les plus ouverts depuis… 1988 ! Pour le podium, les favoris habituels sont cités: Espagne, Argentine et Brésil.

Certains joueurs – Doncic si la Slovénie est qualifiée, Damian Lillard – sont attendus par les observateurs. Régional de l’étape, Rui Hachimura recevra une attention toute particulière. « Observer Facundo Campazzo tout au long de la Coupe du Monde FIBA 2019 a été une véritable joie et je me réjouis de le revoir à l’œuvre aux JO. Mais vous savez quoi ? J’ai toujours aimé les belles histoires et je suis impatient de voir ce dont est capable Rui Hachimura. Il incarne le futur du basket japonais et il participera à ses premiers JO devant son public. Je ne veux surtout pas manquer ça » assure ainsi celui dont le nom est aussi difficile à écrire qu’à prononcer, Sajjatam Kulsomboon.

Et vous, quelles sont attentes pour la plus grande compétition mondiale ?

Via basketeurope.

« Mon coach ne dira pas le contraire »

Pour Liège & Basketball, Emilie Hertay fait le bilan de l’année écoulée et confie ses espoirs et ses projets pour 2021. Entretien.

Emilie, quel bilan fais-tu de l’année qui vient de s’achever ?

Même si l’année 2020 fut négative au niveau social – que ce soit tant sportif que culturel ou même concernant les sorties -, elle m’a permis de prendre encore plus conscience des valeurs telles que la santé, la famille, l’amitié qui sont importantes pour moi.

Quels sont tes espoirs pour 2021 ?

J’espère tout simplement pouvoir reprendre une vie « normale » en toute sécurité. Je suis également en train de développer une activité complémentaire dans le milieu du make-up. J’espère que cela fonctionnera.

Peux-tu nous en dire un peu plus concernant cette nouvelle aventure ?

J’ai lancé ma page « Les inspirations d’Emilie » et me suis lancée en tant que distributrice et conseillère beauté pour la marque « Younique ». C’est une marque américaine de soins et de make-up qui défend plusieurs valeurs. Elle soutient les femmes et enfants victimes d’agressions sexuelles et une partie du revenu des ventes est versée à une association. Les produits « Younique » ne sont pas testés sur les animaux et sont principalement composés de matières naturelles. Il s’agit actuellement de vente en ligne, j’organise donc des « lives » tous les matins et j’espère pouvoir lancer mes ateliers « bien-être » dès que les mesures le permettront.

Qu’est-ce qui te manque depuis que le basket est à l’arrêt ?

L’esprit d’équipe. Et puis, bien sûr, la troisième mi-temps ! Mon coach ne dira pas le contraire….

N’hésitez pas à suivre la page d’Emilie Hertay « Les inspirations d’Emilie » ici.

Curry, Van Vleet et Lavine « on fire »

La nuit fut chaude en NBA !

A Sacramento, Toronto a lâché les chevaux (20/39 à trois points) dans le sillage de Fred Van Vleet (34 points et 7 passes) – qui justifie son nouveau contrat – pour s’imposer 123-144.

Steph Curry (38 points et 11 assists) aussi était bouillant pour offrir la victoire aux Clippers d’un bon Batum (10 points, 6 rebonds et autant de passes), 115-105.

Victoire en revanche (117-115) pour l’autre franchise de L.A. malgré la bonne perf’ de Lavine (38 points, 5 rebonds et 6 passes) de Lavine pour les Bulls.

https://www.youtube.com/watch?v=6o4VMEZbecM

Un monde impitoyable

Les Carnets du basketteur, saison 4 !

Le grand public ne se rend pas vraiment compte de la difficulté – surtout financière – d’être journaliste indépendant. J’ai toujours adoré mon boulot et apprécié, à travers lui, la plupart de mes pairs. J’ai cependant dû m’accrocher plus souvent qu’à mon tour. Sans parler de rémunérations devenues, au fil du temps, de véritables aumônes. Mieux que de longs discours, ces exemples vous feront découvrir les pratiques – pas toujours reluisantes – d’un milieu assez particulier…

Pendant plusieurs années, j’ai travaillé pour différents médias. Il n’était pas rare que je me farcisse une dizaine d’articles par jour. Vu la quantité (et la volonté d’une relative qualité), je gagnais assez bien ma vie. Ce qui n’allait pas sans susciter la jalousie d’une poignée de mes confrères. Il y avait ainsi des samedis soirs où je me tapais la 1ère mi-temps d’un match de foot à Eupen (pour Le Soir) avant de dévaler la route des Fagnes pour y suivre la seconde période de Malmedy (pour la DH et/ou La Meuse). Du coup, un charmant collègue sonnait, dès le dimanche matin, pour proposer ses services à la rédaction à laquelle j’étais attaché : « Comme il ne m’avait plus vu après le repos », selon ses propos jésuitiques. Dans le même contexte, un (vrai) ami, secrétaire de rédaction à la DH, a miraculeusement intercepté une lettre dont l’auteur proposait les mêmes services que les miens, mais à moitié prix. Merci René. Encore un citoyen de Louveigné dont je me souviendrai…

Un de mes principaux « employeurs » a longtemps été un journal régional ayant notamment une édition verviétoise. C’était un charme de travailler avec les chefs des sports successifs. N’est pas Jojo, Pierre et Jean-Mi ? Exception confirmant la règle, leur successeur avec lequel, le courant n’est jamais passé. Pour lui, il n’y a que le foot qui compte. C’était donc mal barré. Dès son arrivée, les matches les plus pourris du week-end devinrent mon exclusivité. Dans la foulée, il m’interdisait d’évoquer des résultats de tennis avant le stade des demi-finales et de rédiger des papiers concernant Soumagne (à cheval sur deux arrondissements). A peine avais-je quitté cette rédaction qu’il regrettait, en long et en large, l’élimination des tennismen du coin dès le 1er tour tout en incluant des reportages sur un modeste pilote liégeois. Comprendra qui pourra ?

Pas mal non plus, cet autre chef des sports m’apprend qu’il se passera désormais de mes services afin de donner la chance à un jeune élément débutant dans la profession. Et mon boss de l’époque de justifier sa décision : « Je ne peux pas le bloquer car il possède une réelle plume et on le lira très bientôt en pages nationales. » J’attends toujours depuis… une bonne dizaine d’années maintenant. Les éternelles mauvaises langues n’ont pas manqué d’y voir l’intervention du paternel, homme politique important du cru, et de ses réseaux pour faire de la place au gamin. Hors de moi l’idée, bien entendu, d’y croire un seul instant. Même si après réflexion… Plus anecdotique, Ostende présente son équipe à Eilat, en Israël. Je le découvre à la lecture du papier d’un confrère bruxellois de La Libre qui avait répondu à l’invitation alors que celle-ci m’était adressée. Elle n’est pas belle la vie ?

Il y a quelques temps, ma fille m’a laissé comprendre qu’elle prendrait bien ma succession. J’ai tout fait pour l’en empêcher. On se demanderait bien pourquoi ?

Michel CHRISTIANE

Crédit photo: FC Valenciennes

Magnifique duel de pistoleros à Beantown !

La rencontre entre les Celtics et les Wizards fut le théâtre d’une splendide rixe de fines gâchettes.

A droite, Jayson Tatum (32 pions) et Jaylen Brown (27 points, 13 rebonds et 5 passes), les jeunes caïds de l’Est. A gauche, Bradley Beal (41 points), le sublime soliste de D.C., visiblement pas refroidi après sa récente perf à 61 points.

Un splendie duel entre des arrières de talents aux styles différents mais, au final, la logique du classement respectée, les Celtics s’imposant 116-107.

https://www.youtube.com/watch?v=jCa3VXQRCaY

LaMelo Ball frôle le triple-double !

Dans le sillage d’un Lonzo Ball à un fifrelin de son premier triple-double, les Hornets se sont imposés à la Nouvelle Orléans.

Que se passe-t-il en Louisianne ? Les Pelicans semblent avoir du talent, de la jeunesse et une dose d’expérience avec Bledsoe, Reddick et Adams – qui a réussi son premier triple-double en carrière voici trois jours. Pourtant, malgré Zion Williamson (26 points et 8 rebonds) et Ingram (17 points, 8 rebonds et autant de passes), NOLA a concédé un nouveau revers à domicile, contre Charlotte cette fois, 110-118.

Les Hornets ont pu s’appuyer sur un impeccable Hayward (26 points et 7 rebonds), un Graham retrouvé (17 points, 8 assists et 6 rebonds) et un Lonzo Ball (12 points, 11 rebonds et 9 passes) à un fifrelin de réussir son premier triple-double.

https://www.youtube.com/watch?v=bJQfn3pD5f0

Lavert taille patron

En l’absence de Durant et Irving, Caris Lavert a endossé le costume du patron pour coller 43 pions aux Grizzlies. Chez les Bucks, les 66 points de Giannis et Middleton ne furent pas suffisant contre le Jazz.

Irving et Durant absent, Caris Lavert (43 points, 5 rebonds et 6 passes) a pris les choses en main mais ce sont bien les Grizzlies qui l’ont emporté, 115-110.

Giannis et Middleton ont eu beau s’époumoner (66 points, 18 rebonds et 8 passes à eux deux), les Bucks ont vu le Jazz de Mitchell (32 pions) s’imposer 118-131.

Houston n’a éprouvé aucune difficultés – malgré les absences – à disposer du Magic, 132-90.

https://www.youtube.com/watch?v=tmIIh5U_PTg

Malgré une nouvelle belle perf’ de Julius Randle (18 points, 12 rebonds et 7 passes, les Knicks se sont inclinés contre OKC, 89-101.

Revers – surprenant – pour Phoenix à Detroit, 110-105.

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années »

Dans la large victoire contre Louvain, Mukubu a démontré que le temps n’avait pas prise sur lui et Ajay Mitchell a à nouveau épaté la galerie.

Le suspens fut au rendez-vous une mi-temps dans le Limbourg. 28-27 après dix minutes, 49-42 à la pause, les deux équipes scoraient à foison et le match était plaisant. En seconde période, les Ours de Louvain semblèrent hiberner à mesure que la réussite (39% aux tirs dont 17% derrière l’arc) les fuyait. Les troupes de Sacha Massot n’en demandaient pas tant et s’imposaient largement, 86-62.

Dans cette joute entre ces deux formations du ventre mou, Mukubu a démontré que les années ont beau passer, le talent reste bien présent. L’ancien Liégeois né à Kinshasa et passé par la France, l’Espagne et l’Italie au cours de sa fructueuse carrière a compilé 16 point, 7 rebonds et 2 passes pour une évaluation de 21.

Le talent n’est d’ailleurs pas une question d’âge, comme le soulignait Pierre Corneille dans Le Cid. « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années » peut-on lire dans la célèbre tragédie. Ayant visiblement hérité des prédispositions que possèdait son illustre paternel, Ajay Mitchell ne cesse d’épater la galerie. En binôme avec Niels Marnegrave (4 points, 2 rebonds et 4 passes), la pépite liégeoise a brillé. Le jeune meneur a aligné 11 points à 66% aux tirs, 5 assists et 3 steals pour une excellente évaluation de 15. Match après match, l’ancien pensionnaire du CFWB démontre qu’il est un vrai joueur de D1. Chapeau l’artiste !

Crédit photo: Limburg United (Facebook)

Kohajda et Valladolid s’inclinent de peu

Chez le quatrième du général, Justin Kohajda et le Real Valladolid se sont inclinés 72-67.

En déplacement à Palencia Baloncesto, Justin Kohajda – plus timide que lors de ses dernières sorties – et le Real Valladolid espéraient renouer avec la victoire. « Nous devrons renforcer notre défense collective, faire bouger le ballon beaucoup plus afin de vraiment faire tourner la défense adverse et nous créer davantage de shoots ouverts et de situations de ‘un contre un’ «  avait prévenu le valeureux pivot liégeois.

Le premier quart était très disputé – comme l’ensemble de la partie – et les deux équipes se rendaient coup pour coup mais les visiteurs parvenaient à virer en tête, 18-19. Les dix minutes suivantes voyaient Luciano Nicolas (15 points) et les locaux passer devant et se forger un très léger viatique. A la pause, c’était 37-34.

En seconde période, les débats étaient tout aussi vifs, les échanges musclés et le score serré mais, à domicile et devant leurs supporters, les locaux parvenaient à conserver leur maigre avantage pour s’imposer 72-67.

Valladolid affiche désormais un bilan de 6 succès en onze rencontres et devra absolument renouer avec la victoire le 17 janvier prochain, à domicile, contre Leche Rio Breogan, leader du groupe A de LEB Oro avec un seul revers au compteur.

Crédit photo: Ana Puente