Les Pacers marquent le pas et les Hornets en profitent.
Après un excellent début de saison, Indiana semble marquer le pas. Malgré Sabonis (22, 11 et 6), les Pacers se sont inclinés 108-105 à Charlotte où Ball (16, 6 et 7) avait retrouvé son peps.
Nos voisins du nord s’affrontent ce samedi. Dimanche, le Brussels tentera de créer l’exploit à Ostende.
Si le basket amateur n’est pas prêt de retrouver les parquets, les professionnels retrouvent eux le championnat après l’interlude de la Coupe. Une compétition dont Malines, Louvain et Alost disputeront la demi-finale avec l’inévitable Ostende, qualifié aux dépens d’Anvers.
Les Anversois restent sur quatre revers consécutifs, tous concédés face aux Côtiers et auront à coeur de renouer avec la victoire lors de la venue des Kangourous de Terry Deroover.
Pour Alost et son meneur « NBA », ce sera un déplacement à Louvain, une formation composée de jeunes belges dirigés par l’ancien sélectionneur national, Eddy Casteels.
Dimanche, le Brussels prendra possession du Palais 12 pour y défier les nonuples champions en titre. En proie à de sérieux soucis défensifs, les Bruxellois affronteront des Ostendais pour qui la défense est une seconde nature.
Crédit Photo: Giants Antwerpen
Offensivement, le Brussels navigue dans des standards corrects mais, défensivement, c’est la « cata ».
Offensivement, le Brussels se situe dans le ventre mou de la D1 belge. Par contre, défensivement, c’est la « cata ». Avec près de 89 points encaissés en moyenne, les Bruxellois possèdent tout simplement la pire défense – et de loin ! – du championnat. Un vrai problème qui se traduit aussi dans les résultats pour des métropolitains éliminés de la Coupe et n’ayant glané qu’un maigre succès en sept rencontres d’EuroMillions Basketball League.
« C’est catastrophique défensivement » reconnaissait William Robeyns dans les colonnes de Sudinfo dimanche dernier, après la claque reçue à Alost. Le shooteur liégeois, irréprochable lors de cette rencontre (25 points dont 6 sur 9 à distance), concédait que chaque joueur est responsable et qu’il est impératif pour les Bruxellois de retrouver leur hargne. Les Bruxellois ont eu une dizaine de jours pour retrouver les bons réflexes défensifs avant d’affronter (dimanche) Ostende, deuxième meilleure… défense de la compétition et qui ne vise rien de moins que la « decima » !
Crédit photo: avec l’aimable autorisation de Cédric Warlop dont le travail vaut assurément le coup d’oeil ! Voir ici.
David Beck ne fera pas une huitième saison à Hannut. Le coach hesbignon nous explique les raisons de son choix et de son arrivée à Grâce-Hollogne.
David, pourquoi avoir décidé de ne pas rempiler pour une huitième saison à Hannut ?
Le confinement m’a vraiment ouvert les yeux au niveau familial. J’ai toujours été en surrégime par rapport à mes activités basket – j’ai toujours eu deux ou trois équipes par saison depuis que j’ai commencé le coaching à dix-huit ans – que j’ai toujours bien gérées malgré tout, mais je souhaitais freiner.
Pourquoi rejoindre les Buffalos en qualité de Directeur Technique ?
J’ai choisi de les rejoindre car ils me l’ont proposé. Personnellement, je n’ai jamais proposé mes services quelque part car je n’aime pas cela. J’ai beaucoup d’amis dans ce club dont Julien Wéry avec qui j’ai joué et que j’ai coaché au CP Awans. Comme ils disent: « Nous voulons que notre bébé deviennent adolescent » ! Ils sont aussi ambitieux que moi. Nous avons la même vision du basket et nous sommes sur la même longueur d’ondes avec un comité très jeune. C’est vraiment un vent de fraîcheur avec une approche moderne.
Avec quelles ambitions ?
Nous voulons très rapidement rejoindre l’élite provinciale, dans un premier temps, tout en s’occupant de la section jeunes. Voilà un beau projet en perspective.
N.B. : Pour rappel, David Beck reste entraineur de l’excellente R1 de Belleflamme.
Crédit photo: TLG Pictures
Malgré un départ très moyen, les Liégeois, emmenés par les anciens Carolos Iarochevich et Gorgemans, profitaient d’un excellent troisième quart pour passer devant un Spirou privé de Libert mais craquaient hélas dans les dernières minutes.
Au Dôme, les Liégeois ont craqué dans le money time face à l’adresse (11 sur 24 de loin) du Spirou. Il faut dire que le premier quart-temps délicat des visiteurs les a obligé à courir après le score et à dépenser énormémement d’énergie. Et hormis Lhoest (9 points, 6 rebonds, 5 interceptions en 30 minutes), le banc de Liège (31 minutes au total et 0 point, 4 rebonds et 3 passes pour le quatuor Boxus/Potier/Lambermont/Stilmant) fut peu mis à contribution, comme ce fut d’ailleurs le cas à Charleroi où Llorente, l’ex-coéquipier d’Axel Hervelle, fut déjà prépondérant dans le succès de sa nouvelle formation avec 17 points et 6 assists.
Au Pays noir, après des débuts équilibrés, Liège se retrouvait mené 24 à 13 après dix minutes. Le second quart permettait à Iarochevitch (18 points, 5 rebonds et 2 steals), Gorgemans (15 points et 10 rebonds) – très bons contre leur ancien club – et à leurs partenaires de réduire l’écart d’une petite unité à la pause, 38-28.
A la reprise, Bojovic (16 pions), Basic (11 points et 7 passes) et leurs coéquipiers affichaient un visage conquérant face à des Carolos privés de leur capitaine et maitre à jouer, Alex Libert. Plus en réussite offensivement et peu permissifs défensivement, les Liégeois passaient devant à la demi-heure, 52-54. Le chassé-croisé se poursuivait dans le dernier quart jusqu’à la trente-huitième minute et un triple de Franky Lhoest. Ensuite, hélas, les troupes de Lio Bosco craquaient face à Schoepen (13 points et 6 passes).
Liège se rendra à Limburg ce dimanche pour y retrouver Sacha Massot, encore coach de la phalange principautaire la saison dernière.
Crédit photo: Philippe Collin
Sportivement, Barcelone cartonne. Financièrement, c’est une autre histoire.
Sur le terrain, Barcelone assure. Les Blaugranas sont deuxièmes de leur championnat domestique et premiers en Euroleague ! Dans les coulisses, c’est une autre histoire. Sans évoquer l’imbroglio autour de Thomas Heurtel, ce sont les finances du clubs qui semblent poser de sérieux problèmes. En effet, le bilan comptable de l’exercice 19-20 met en lumière une perte de 28,2 millions d’euros !
« L’activité commerciale et publicitaire, qui est le deuxième générateur de revenus de la section, a plongé de 48,2%, à 2,9 millions d’euros. La raison n’est autre que le départ du fabricant de pneus turc Lassa en tant que sponsor titre, dont le remplacement en tant que sponsor principal a été pris en charge par Assistència Sanitaria, bien que sans droits sur le nom de l’équipe« écrit le site spécialisé 2Playbook. A noter que la totalité du passif de l’ensemble de la structure de Barcelone s’élève à… 1 173 millions d’euros !
Belle victoire de Bako et l’ASVEL contre Baskonia en Euroleague, 83-77.
Les Villeurbannais avaient pourtant mal démarré la partie pour se retrouver menés 17-26 après dix minutes et même 35-46 à la pause. Mais à la reprise, Bako (3 points et 5 rebonds), Cole (20 pions) Lighty (21 unités) et leurs coéquipiers affichaient un visage bien plus conquérant et refaisaient leur retard grâce à un formidable (23 à 7) troisième quart-temps. Les dix dernières minutes étaient équilibrées et Lyon s’imposait 83-77.
« Les joueurs ont apporté de l’énergie, surtout en défense. Tout était difficile pour eux. Nous savons ce qu’il faut pour gagner en Euroleague. Les gars sont revenus en deuxième mi-temps et nous avons fait du bon travail. On a fait des stops, on a pris de l’élan en attaque, c’est la clé du basket. Maintenant, pourquoi ne pas continuer. Sur les quatre derniers matchs d’EuroLeague, nous aurions probablement dû faire un 4 sur 4. Nous avons perdu un match et gagné trois des quatre derniers. Le niveau que nous avons atteint est bon » déclarait TJ Parker dans des propos rapportés par Basket Europe.
Nouveau triple-double pour Domantas Sabonis dans la victoire des Pacers à Charlotte.
Après avoir été rassuré par un examen médical, Domantas Sabonis a livré une superbe prestation conclue par un triple-double (22 points à 9 sur 10, 11 rebonds et 10 passes) dans la victoire d’Indiana à Charlotte, 106-116.
« C’est quelqu’un qui aime faire des passes. Quand il a le ballon entre ses mains, il fait les bons choix » soulignait Nate Bjorkgren en conférence de presse. « Il a pris dix tirs, fait dix passes décisives… Il va continuer à faire les bons choix. »
Le pivot lituanien affiche notamment une excellente connexion avec Doug McDermott (28 points). « Avec le Joker, c’est un des meilleurs intérieurs/passeurs de la ligue » synthétisait Brogdon (25 points, 7 rebonds et 6 passes).
Depuis près d’une dizaine d’années, nombreuses sont les équipes à arborer des maillots stylés signés Give Me Five. Ce vendredi au Dôme, ce sera à un duel 100% Give Me Five que se livreront Carolos et Principautaires avec un gagnant tout désigné: le style.
On ne présente plus Give Me Five. Depuis près d’une dizaine d’années, bon nombre d’équipes de notre Province (et d’ailleurs) portent fièrement les tenues réalisées par cette société liégeoise. A sa tête, l’hyper créatif Gérald Henkin, dont les compétences sont à la hauteur de sa gentillesse et de son humour: immenses.
Liège Basket, Henri-Chapelle, Spéciale Aywaille, Cointe, Spirou Charleroi, Basics Melsele, Faulx, Ensival, Ninane, Sprimont, un ersatz des clubs qui ont fait appel à l’équipementier liégeois qui possède plus de quatre cents visuels. « Je pense avoir fait des équipements au moins une fois pour la plupart des clubs de la province ou presque » nous précise même Gérald.
Si les clubs amateurs affichent beau grâce aux équipements signés par Gérald Henkin – qui s’est par ailleurs occupé du logo de votre média basket préféré – les basketteurs professionnels aussi rivalisent de paniers, passes aveugles et contres spectaculaires dans leurs tenues siglées Give Me Five.
Ce vendredi, le « derby » entre le Spirou et Liège sera un duel 100% Give Me Five, les deux clubs wallons, désormais orientés formation, sont effet équipés par le shooteur de la « Bien Belle Equipe » d’Alleur.
Un concours est même prévu pour les passionnés (voir ce lien). Ce vendredi, il y aura donc deux vainqueurs: Charleroi ou Liège et… le style, pardi !