Max De Zeeuw ne peut empêcher le revers d’Holon en Ligue des Champions

En Champions League et malgré un Max De Zeeuw au four et au moulin, Hapoël Holon s’est incliné 63-72 contre Karsiyaka. L’intérieur belge et ses partenaires se rendront au Maccabi Haïfa samedi avant de retrouver le club turc mardi prochain.

Contre les Turcs, De Zeeuw s’est démultiplié (7 points et autant de rebonds ainsi que 3 passes) et fut à la base du bon départ de sa formation qui menait 16-8 après dix minutes. Malheureusement, les trois périodes suivantes étaient à l’avantage des visiteurs qui, après être revenus à trois longueurs à la pause, profitaient de la reprise pour passer devant et contrôlaient ensuite pour s’imposer 63-72.

Crédit photo: Hapoël Holon

« A Liège, les jeunes ne viennent pas pour faire le banc »

Liège Basket s’est positionné favorablement pour remplacer Gembloux en TDM2. Chris Camus s’en explique à Liège & Basketball.

Suite au retrait de Gembloux, l’AWBB a sondé les clubs de R1 pour leur proposer de monter en TDM2 afin d’équilibrer les séries (Oudenaarde aussi a jeté l’éponge tandis que la première régionale compte pas moins de dix-huit équipes). Si de nombreux clubs ont décliné l’invitation, ce n’est pas le cas de Liège Basket. « Nous nous sommes en effet positionnés favorablement pour la TDM2 » nous confirme Christian Camus. « Le but étant de donner un maximum d’expérience à nos jeunes de D1 tout en gardant des cadres qui seront toujours présents. » Un beau projet qui confirme la volonté de Liège d’afficher une pyramide d’équipes complète – notamment avec le rapprochement avec Sainte Walburge – et d’insister sur la formation.

Pourrait-on imaginer que la future probable TDM2 liégeoise joue en ouverture de la D1, comme cela se faisait à l’époque du championnat espoirs ? « Ce ne sera pas possible pour la simplet et bonne raison que chez nous, les jeunes de D1 jouent en D1 et ne viennent pas pour faire le banc » nous répond l’ancien coach des Sang et Marine. « Il leur faudra donc de la récupération entre les matchs et vingt-quatre heures ne seront pas de trop (rires). »

Crédit photo: Philippe Collin

Des chiens renifleurs pour le Covid à Ostende !

Plus que jamais, Daniel Goethals entend marquer son territoire sous le soleil d’Antibes. A l’évidence, les anciens Hoëgnards n’ont pas la cote actuellement en Croatie : après Skelin, c’est Anzulovic qui y est mis sur une voie de garage. Quant aux Ostendais, ils se font renifler avant la finale de la Coupe. Ce sont les infos d’EMCE.

Sharks d’Antibes : Ali Traoré sera-t-il remplacé par Michael Fakuade ?

« Nous sommes plongés en pleine mission de sauvetage et je ne suis pas un magicien », confiait récemment Daniel Goethals à Nice Matin après le dernier revers en date d’Antibes. Un quotidien qui annonce cette fois l’éviction – du moins pour le match de vendredi à Quimper – d’Ali Traoré (36 a, 2,05 m, photo) qui ne serait en phase avec certains de ses équipiers et aurait des rapports assez tendus avec son nouveau coach. Les jours de l’ancien international français seraient donc comptés. Quant au site « Sportando », il croit savoir que Michael Fakuade (32 a, 2,02 m, ex-Reims et Orléans, actuellement en Pologne) serait sur le point de rejoindre le club de Pro B de la Côte d’Azur. Affaire(s) à suivre…

Après Ivica Skelin, un autre ex-Pepin viré comme coach en Croatie

Il ne fait pas bon être coach en Croatie après avoir presté au hall du Paire. Quelques jours après Ivica Skelin à Split, c’est Vladimir Anzulovic (43 a) qui, dans le cas présent, reçoit son bon de sortie de la part des dirigeants du club de Krka pour manque de résultats. Il faut de suite préciser que le garçon ne s’éternisa guère sous le maillot pepin. Il entamait ainsi la saison 2008/2009 et partageait la distribution avec Geoffrey Hockins. Pas pour longtemps car Jurgen Van Meerbeeck se passait de ses services après… 4 matches de championnat. A ce moment, son frère ainé, Drazen, était aux commandes des Spirou Charleroi. A Krka, il cède le relais à son adjoint, Dalibor Damjanovic.

Chiens renifleurs pour basketteurs ostendais

A quelques jours de leur finale de coupe de Belgique, les Côtiers ont passé un contrôle sortant des sentiers battus. A l’instar des footballeurs ostendais, ils ont accepté de se soumettre à un test devant déceler leur positivité (ou non) à la Covid-19. Chacun d’eux a ainsi serré pendant quelques secondes un bout de tissu sous son aisselle. Ensuite, celui-ci a été rangé dans un petit pot avant d’être proposé à l’odorat de chiens renifleurs. S’ils s’asseyent devant l’échantillon, c’est un signe de positivité. Selon les promoteurs de cette initiative, le taux d’exactitude est de 95 %. Pour être tout à fait complet, on ajoutera que tous les joueurs ainsi que le staff technique étaient négatifs. Et, dimanche, ils se méfieront des coups de pattes des… Malinois.

Michel CHRISTIANE

Crédit photo : BC Ostende

Des cartons, des triple-doubles et des tirs clutchs, une nuit classique de NBA

Avec 43 points, Norman Powell a tout tenté à Detroit mais les Raptors se sont inclinés. Triple-double et victoire pour Draymond Green à Houston et pour Nikola Jokic contre Charlotte, Ja Morant fut décisif pour les Grizzlies contre Miami alors que les Spurs se sont imposés à Chicago après une belle remontada et que les Cavs ont replongé les Celtics dans la crise.

43 points (à 8 sur 12 derrière l’arc) mais la défaite pour Norman Powell avec les Raptors à Detroit, 116-112.

Panier décisif pour Ja Morant dans un match très fermé entre Memphis et Miami. Score final: 89-85.

Belle remontada des Spurs qui s’imposent 99-106 à Chicago malgré un bon Zach Lavine (29 points, 6 rebonds et autant de passes).

En revanche, revers surprenant pour Tatum (29 points), Brown (28 unités) et les Celtics chez les Cavs de la paire Sexton/Garland (54 points et 12 passes), 117-110.

Triple-double pour Jokic (12 points, 10 rebonds et 10 passes) et carton pour Porter Jr (28 points et 11 rebonds) dans la large victoire sur Charlotte, 129-104.

Triple-double aussi pour Draymond Green (16 points, 12 rebonds et 10 passes) chez les cancres de Houston. Score final: 94-108.

Westbrook, du sublime à l’horrible !

Au Verizon Center, Russell Westbrook a réussi une superbe triple-double mais s’est complètement loupé lors de l’action la plus importante du match.

Russell Westbrook ne laisse pas indifférent et peut, au cours d’une même rencontre, passer du sublime à l’horrible. Avec un superbe triple-double (26 points, 14 rebonds et 10 passes), Westbrook fut d’un précieux concours à Bradley Beal (29 pions) pour permettre aux Wizards de rivaliser avec les Kings. Mais lors de la dernière rentrée en jeu sur laquelle les locaux devaient tenter d’égaliser, l’ancien MVP s’est complètement loupé en envoyant sa passe dans les tribunes.

Sixers vs Bucks: vivement les retrouvailles en Playoffs !

Un parfum de Playoffs flottait à Philadelphie. Grosses perf’ individuelles, prolongation, trash talking, tous les ingrédients étaient réunis.

Si tous les matchs entre les Sixers et les Bucks sont de cette trempe, tous les amateurs de basket doivent prier pour que ces deux formations se retrouvent en Playoffs. Il y eu le package complet à tous les niveaux. Du suspens, d’abord, avec la victoire en prolongation de Milwaukee, 105-109. Des joueurs qui se subliment, ensuite, avec Simmons (13 points, 10 rebonds et 12 passes) en triple-double et Giannis (32 points, 15 rebonds et 5 passes) au four et au moulin. De la défense, des momentums et du trash talking – Giannis qui célèbre un panier en s’asseyant sur le logo des Sixers ! – enfin pour ce qui ressemblait furieusement à une rencontre de Playoffs !

https://www.youtube.com/watch?v=It4BWF08Sus

Vivement que ces deux équipes se retrouvent en post-season, avec, si possible, la présence de Joel Embiid pour rajouter de l’huile sur le feu !

https://www.youtube.com/watch?v=bXWzqE_aTp4

Onzième triple-double pour James Harden dans l’Indiana, comme un hommage à Bird

Alors que les Rockets n’en finissent plus de perdre, James Harden s’éclate sur la Côte Est. Face à un Sabonis en triple-double, James Harden a également vu la vie en trois dimension – pour la onzième fois depuis son arrivée à Brooklyn – pour guider les Nets vers la victoire dans l’Indiana, la terre natale de Larry Bird.

L’Indiana est une terre de basket. C’est d’ailleurs à French Lick qu’est né Larry Bird, un spécialiste du triple-double. Une compétence que Sabonis (18 points, 11 rebonds et autant de passes) et James Harden (40 points, 10 rebonds et 15 passes) partagent avec la légende des Celtics qui emmena les Pacers en Finals en 2000.

Avec son onzième triple-double depuis son arrivée chez les Nets et une performance franchement épatante, James Harden continue son opération séduction dans sa nouvelle franchise qu’il a guidé vers la victoire, 115-124, malgré les absences conjuguées d’Irving et Durant. Et pour rajouter encore un peu de lustre à sa prestation, James Harden est devenu le quatrième joueur de l’histoire de la NBA a comptabilisé cent match à plus de quarante points !

https://www.youtube.com/watch?v=Tm–hcvRhcI

Les Cats sont en forme

Aussi bien en Espagne qu’en Russie, en France ou en Italie, les Belgian Cats brillent.

En Italie, une semaine après avoir remporté la Coupe avec Schio, Kim Mestdagh (7 points, 3 rebonds et 2 passes) et sa formation se sont largement imposées contre San Martino.

En France, Julie Allemand a brillé pour son retour (14 points, 6 rebonds et 6 passes) pour aider BLMA à terrasser le leader de la compétiion.

14points pour Emma Messeeman et la victoire pour Ekaterinburg en Russie.

Enfin, en Espagne, Antonia Delaere (14 points) et Julie Vanloo (6 points et 7 passes) se sont imposées à Zaragosa. Victoire aussi pour Laure Résimont et SLG avec Cadi Seu et pour Nauwelaers (6 pions) 74-73 contre l’Estudiantes Madrid.

« Ma famille et moi devons tant à la Belgique »

Retin Obasohan n’a pas hésité à suivre sa route pour percer au plus haut niveau – sans délaisser pour autant les études – et a développé un lien fort avec la Belgique.

Dans un long entretien accordé à la FIBA, Retin Obasohan revient sur son enfance et le lien qui l’unit lui et sa famille à la Belgique. « La Belgique est une nation à laquelle ma famille et moi devons tant. Mes parents viennent du Nigeria et bien qu’ils aient eu une bonne vie là-bas, ils ont déménagé en Belgique parce qu’ils voulaient que leurs enfants – moi et mes trois frères – aient plus d’opportunités dans la vie, et nous en avons eu beaucoup » confie l’un des plus talentueux basketteurs belges de sa génération, attaché à la Belgique et aux Belgian Lions. « La décision de mes parents de s’installer en Belgique il y a de nombreuses années a porté ses fruits pour moi. Donc ,c’est toujours spécial de jouer pour l’équipe nationale, que ce soit un match de qualification ou, si Dieu le veut, un match de tournoi. Je dis toujours à mes amis que le port des couleurs de l’équipe nationale n’est pas une expérience que tout le monde obtient dans la vie si chaque match, je l’approche de ce point de vue, que je fais quelque chose que 99% du monde n’a pas l’occasion de vivre. »

L’explosif combo-guard a forgé, à l’instar de Michael Jordan par exemple, son esprit de compétition dès l’enfance en affrontant ses frères et n’a pas hésité à tracer sa route – pas forcément celle classique des espoirs belges – et à se donner les moyens de réussir dans le basket sans pour autant délaisser les études. « J’ai grandi avec beaucoup de compétition juste chez moi, ce qui était bien. Mes frères et moi avons toujours essayé de nous battre. À 12 ans, cependant, j’ai quitté la maison à Anvers pour rejoindre une académie de basket-ball et finalement, après l’école secondaire, est parti pour l’Amérique pour jouer au basket-ball collégial pour l’Alabama Crimson Tide » raconte Obasohan. « Ce fut une grande expérience dans tous les sens parce que non seulement je me suis amélioré, grâce à beaucoup de travail acharné et avec un excellent coaching, mais j’ai aussi étudié la finance et l’économie et obtenu ma maîtrise en marketing. »

Ayant réellement pris une autre dimension cette année lors des fenêtres internationales, Retin Obasohan s’éclate sous la direction de Dario Gjergja et sera l’un des leaders des Lions à l’Euro.

Crédit photo: This is basketball

« C’est au Haut-Pré qu’est née ma passion pour ce sport »

Plongé en plein cœur de cette crise sanitaire – mais également économique et sociale – qui dure depuis maintenant trop longtemps, David Iliaens n’a qu’une hâte: retrouver ses coéquipiers du Haut-Pré. Entretien.

David, comment vis-tu ce second confinement ?

Je dois bien avouer le vivre, comme beaucoup, avec lassitude. Je n’ai par contre pas vu les semaines défiler car cette deuxième vague a mis une pression énorme sur les hôpitaux et il a fallu s’adapter de façon continue afin de pouvoir fonctionner de la façon la plus efficiente possible, pour ma part au CHBA. D’ailleurs, j’adresse encore un gigantesque merci à toutes les personnes travaillant en première ligne et dans les différents secteurs de la santé.

Malgré ton emploi du temps chargé, as-tu continué à pratiquer une activité sportive autorisée ?

J’ai recommencé à aller courir, à faire de la corde à sauter et entrepris un petit régime afin de ne pas perdre un mollet au bout de trois semaines d’entrainements (rires). J’ai également pu profiter du panier installé chez moi pendant le premier confinement pour toucher un peu la balle.

Comme Stéphane Grandry et d’autres, tu as décidé de poursuivre au Haut-Pré. Etait-ce une décision facile à prendre pour toi ?

J’ai effectivement décidé de prolonger mon bail au Haut-Pré. Même si j’adhère et ris à la réponse apportée par mon pote Tom Bassini à cette même question, j’ajoute que pour ma part, cette décision coule de source. Elle suit la logique qui est de boucler la boucle au Haut-Pré qui est mon club formateur et où est née, il y a presque trente ans, ma passion pour ce sport. Le groupe qui est présent est tout aussi important à mes yeux et je n’ai qu’une hâte: le retrouver.

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Elle sont de pouvoir pratiquer mon sport, retrouver l’adrénaline de la compétition avec comme objectif une participation aux Playoffs et, pourquoi pas, une montée. Mais ce qui demeure le plus important, ce sont les retrouvailles avec les potes après cette période si délicate. Je dois aussi mentionner que j’ai hâte de voir mon coéquipier Nicolas David, l’homme qui ne se délecte pas de vin espagnol au grand dam du « Lion des Fagnes » (François Remacle), réitérer sa prestation de MVP lors de notre seul match de championnat à Tilff !