« Notre profondeur de banc peut faire la différence sur la longueur des finales »

A l’instar d’Axel Witsel engagé dans une course contre la montre pour être présent à l’Euro, Olivier Troisfontaines s’était fixé comme objectif d’être sur pied pour disputer cette finale idéale entre Ostende et Mons. Interview.

Olivier, tu t’étais fixé comme objectif d’être sur pied pour le trente-et-un mai. Objectif accompli ?

Oui. J’ai pu m’entrainer ces deux derniers jours (ndlr: lire mardi et mercredi) mais je ne suis pas à 100%.

Pourras-tu disputer cette première manche de la finale ?

Nous verrons jeudi matin comment ma cheville va réagir mais il y a de grandes chances que je sois disponible pour le coach. Après, je ne sais pas si je jouerai mais je serai probablement sur le banc.

Vous affronterez Mons lors de cette finale. Est-ce un peu la finale idéale?

Oui, c’est la finale attendue par les spectateurs car ce sont les deux équipes qui furent les plus régulières durant la phase classique.

Sur quoi le titre va-t-il se décider d’après toi ? La fatigue accumulée par les Renards lors de la demi-finale très disputée contre Anvers peut-elle peser dans la balance ?

Cela va se jouer sur des détails. Le gros avantage que nous avons sur les Renards, c’est notre profondeur de banc. Lors des demi-finales, il y a eu cinq joueurs de Mons qui ont joué entre trente et trente-cinq minutes de moyenne. Chez nous, aucun joueur n’a passé plus de vingt-cinq minutes sur le parquet. Il faudra vraiment bien commencer mais sur la longueur des finales, cela va faire la différence.

Crédit photo: Philippe Collin