A quoi tient une saison

La réussite d’une saison tient parfois à peu de choses. Des blessures, un petit manque de chance ou de réussite, un ou deux revers évitables peuvent faire varier le bilan d’une équipe de bon à moyen. C’est un peu ce que vit Cointe cette année, et le revers des Grenouilles après deux prolongations à Waterloo en est le parfait exemple.

Cointe vit, sportivement, une saison frustrante. Plusieurs blessures ont frappé l’effectif de Ludo Humblet et les Grenouilles doivent détenir le record de matchs perdus avec un faible écart. Ce fut encore le cas à Waterloo où Cointe s’est incliné 97 à 91 après deux prolongations. Les visiteurs, emmenés par un Baeri de gala (28 points) n’ont pourtant pas démérité mais, comme depuis le début de saison, la pièce ne veut pas tomber de leur côté. Après dix minutes, les Cointois étaient menés de quatre points mais livraient un excellent deuxième quart pour rejoindre les vestiaires sur le score de 30 à 36. La deuxième période était passionnante et les deux équipes ne parvenaient pas à se départager. 55 partout à la demi-heure, 81-81 à la fin du temps réglementaire et encore 87 partout après une première prolongation. Dans le second overtime, les Grenouilles, pourtant admirables de combativité, finissaient par laisser « filer » leur adversaire.

Cointe a bien eu les occasions de remporter cette partie mais, comme souvent depuis le début d’exercice en cours, il manquait ce petit brin de chance ou de réussite à même d’offrir la victoire à une équipe qui n’a cessé de se battre. A quoi peut bien tenir une saison, finalement….