70 ans de basket aux « 4A » Aywaille

Les Carnets du basketteur saison 3! Cette fois, focus sur le 4A Aywaille et sa longue et riche histoire.

En publiant hier la photo du terrain originel d’Aywaille, l’idée m’est venue de revenir sur des personnages ayant marqué l’histoire du cercle des bords de l’Amblève. Le hasard faisant parfois bien les choses, j’ai retrouvé (presque) par « accident » un article que j’avais pondu, dans la DH du samedi 19 mai 2001, à l’occasion des 50 ans d’existence du club. Il permet, surtout, de mieux cerner personnalités et réalités locales. Le voici dans son intégralité…

 » Un demi-siècle d’existence dignement fêté « 

AYWAILLE – C’est avec quelques mois de retard sur le calendrier que dirigeants, joueurs, entraîneurs et supporters aqualiens ont fêté le cinquantième anniversaire du club de basket local. Un cercle qui fut officiellement fondé le 20 mai 1950 et qui reçut le matricule 524 de la Fédération. Pour être précis, c’est le 24 novembre dernier qu’il fut autorisé à porter le titre très officiel de « Royal ». Communément appelé les « 4A », plus grand monde ne connaît encore aujourd’hui la signification exacte de cette quadruple initiale: Association des Anciens et des Amis des écoles moyennes de l’Etat à Aywaille.

Le club des bords de l’Amblève ne connut que trois terrains principaux au cours de son demi-siècle d’existence. Tout débuta dans la cour de récréation de ce qui allait devenir plus tard l’Athénée. En 74, ce fut l’accession à la 3e nationale avec le déménagement obligatoire à la salle de l’Institut Saint-Raphaël de Remouchamps. Les 4A atteignaient là leur point culminant dans la hiérarchie. C’était aussi l’époque des renforts américains et des derbies mémorables contre les SFX, Spa et autre Fayembois dans des ambiances inimaginables.

Depuis 83, les basketteurs du cru occupent le fonctionnel hall omnisports jouxtant la maison communale. Actuellement, le club cher au président Lembrée compte 140 jeunes répartis en quatorze équipes. Sans oublier une armada de cinquante bénévoles toujours disponibles. Quant à la formation seniores, elle pointe désormais en 4e nationale sous la direction du Tongrois Maurice Notelaers.

Toujours est-il que les 4A ne seraient rien sans deux personnalités hors du commun: Victor Humblet, un président aussi bouillant que généreux, et Théo Sottiaux, qui fut un dirigeant d’exception trop tôt disparu. Son fils Michel est d’ailleurs toujours là pour maintenir éveillée la double flamme de la passion et de la compétence. »

Celui-ci prépare d’ailleurs les manifestations du premier week-end de mai ponctuant désormais les… 70 printemps de l’entité chère au président Grignet.

Dans la foulée, je suis également retombé sur quelques perles de l’ « Echornifleur » parues entre 1995 et 2000 dans les colonnes des « Echos » et des « Annonces » en région Ourthe/Amblève…

 » Samedi 30 mars 1996 : Une victoire qu’on ne peut pa… nier « 

Aywaille – Sprimont, ce derby opposait deux équipes rassurées sur leur sort mais néanmoins motivées ! Je recueille successivement et succinctement les impressions de Micheline Renard, Michel Sottiaux, Charles Flagothier, Jean Vilour, Jean Minguet, Victor Flavion, Benoît Haufroid, Jean-Claude Pirau, Jacques Latour, Valère Engels et je partage leur avis… pourtant tous différents. Une chose me réjouit : dans le noyau d’Aywaille, je reconnais au moins 6 joueurs du cru. Ils ont une bonne excuse pour justifier leur défaite : le jour-même, leur comité a organisé une dégustation de vins. A présent, ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit… »

 » Vendredi 10 mai 1996 : La tirette rapide « 

A la remise des Trophées Sportifs d’Aywaille, Philippe Humblet (qui entrainera toujours Awans) m’assure qu’il garde un excellent souvenir de la Suisse (il parle du pays et pas de la 1ère joueuse de tennis de table d’Aywaille) et il prétend qu’en Helvétie existe une technique dénommée la « tirette lente ». Seul Jacques Paquay (qui n’entrainera plus Grivegnée) semble détenir pour sa part l’explication de l’expression « tirette rapide ». Qu’il n’oublie pourtant pas qu’on est souvent puni par où l’on a pêché ! »

Sacré « Echornifleur » – Jean-Claude, de son prénom – qui n’est autre que l’aussi discret que truculent papa du regretté Julien Hoferlin.

Michel CHRISTIANE