« Sa gestion des grands moments »

Julie Allemand a confirmé son statut de meneuse vedette au cours d’un Euro plus que réussi.

Comme elle avait manqué aux Cats aux JO de Paris ! Revenue dans le groupe pour cet Euro, Julie Allemand s’est montré déterminante. Régulière – aucun match à moins de 9 points – et efficace autant en pénétration que derrière l’arc, la meneuse liégeoise a parfaitement organisé le jeu belge et pris ses responsabilités, comme en finale ( (19 points, 4 rebonds, 2 assists et 2 interceptions)) où elle a marqué cinq points consécutifs dans la folle remontada belge.

Arrivée tard de WNBA et alors qu’elle avait subi une opération quatre mois plus tôt, Julie Allemand est montée en régime au fur et à mesure du tournoi jusqu’à finir en apothéose en finale. Sa présence a aussi permis de libérer Julie Vanloo de l’organisation stricte du jeu des Cats et au coach Mike Thibault d’aligner une formidable doublette sur les postes 1 et 2.

Un euro marqué par une second titre – historique ! – et que Julie Allemand boucle avec une ligne de statistiques très complète : 12,5 points, 4 rebonds et 4 assists. Grâce à ses prestations remarquées, la distributrice belge a été choisie pour figurer dans la All-Star Team de ce championnat d’Europe, en compagnie notamment d’Emma Meesseman.

Observateur attentif du parcours des Cats et présent à Athènes pour la finale face à l’Espagne, Raphaël Allemand n’en finit pas d’être étonné de la trajectoire de sa soeur. « Le niveau de ma soeur dans cette finale était incroyable ! Sortir un match pareil en finale, c’est immense ! Elle est sur le toit de l’Europe là« , commentait le frère de Julie Allemand. « Elle continue de progresser d’année en année, notamment dans sa gestion des grands moments. »

Point de répit pour la meneuse liégeoise qui est directement repartie outre-Atlantique pour rejoindre les Sparks de Los Angeles. Rejointe aux Sparks par Julie Vanloo, Julie Allemand tentera de décrocher les Playoffs avec sa franchise californienne.

Crédits photos : FIBA

« Il est juste vraiment trop bon, son éthique de travail est juste incroyable »

Après un épisode raté à Phoenix, Kevin Durant va essayer de se relancer au sein des ambitieux Texans de Houston.

Après Oklahoma, Golden State, Brooklyn et Phoenix, Kevin Durant va découvrir une cinquième ville et une cinquième franchise : Houston. Un nouveau départ pour le longiligne forward qui, depuis son départ de la Baie, enchaine les déceptions sportives, cette dernière saison dans l’Arizona se révélant tout simplement catastrophique.

Les dirigeants des Rockets voulait absolument le scoreur de 37 ans au point de se séparer, notamment, de Jalen Green et Dillon Brooks. A charge de Kevin Durant d’aider les Texans à franchir un cap dans une NBA qui semblera plus ouverte que jamais. « C’est Kevin Durant et il est juste vraiment trop bon. Il est super efficace et il a réussi une bonne saison. Évidemment, il n’a plus 30 ans, mais il n’a pas vraiment décliné et on pense juste qu’il a une chance d’être très influent pour nous. […] Tout va devoir se mettre en place, mais nous aimons bien cet ajout. On pense que ça peut bien fonctionner, qu’il va nous apporter quelque chose et qu’on va aussi l’aider », explique le GM de Houston Rafael Stone.  « Son éthique de travail est juste incroyable. La vitesse à laquelle il joue, pas en match mais plutôt à l’entraînement… L’intensité avec laquelle il s’entraîne… C’est quelque chose qui a contribué à sa grandeur au fil des années et ça a débuté très jeune pour lui. De toutes les choses que j’espère voir déteindre, c’est sans doute ça la principale, celle que l’entraînement mène à la perfection. Je pense que l’une des raisons pour lesquelles il a connu une carrière aussi remarquable, c’est cette intensité avec laquelle il s’entraîne jour après jour. »

Reste à voir si la greffre prendra ou si KD statera dans le vide. La bonne nouvelle, c’est que le double champion NBA ne devra pas tenir le leadership, Fred Van Vleet, Steven Adams et Alperen Sengun s’en chargeant déjà.

Plusieurs transferts en BNXT League

Plusieurs joueurs ont décidé de rejoindre un autre club pour la prochaine saison.

Petit passage en revue des transferts en BNXT League. Le Lion Niels De Ridder quitte Courtrai pour Anvers, Marijn Ververs quitte Ostende pour Limburg tandis que Jarne Lesuisse quitte lui Limburg pour Courtrai. Joel Murray rejoint les Giants tandis que Tobi Ewuosho et Leander Dedroog arrivent à Malines et que Lionel Colson débarque à Charleroi. Ces quatre joueurs évoluaient dans une formation batave. Jamison Overton passe de Louvain au Brussels, Servaas Buysschaert d’Ostende à Courtrai, Njegos Sikiras d’Alost au Spirou et Evert Van Aeck de Malines au Brussels.

Crédit photo : Philippe Collin

Ajay Mitchell meilleur scoreur, passeur et contreur du Thunder dans la victoire contre les Sixers

Le meneur liégeois a guidé sa formation vers la victoire contre Philly.

Après une première sortie remarquée contre les Grizzlies pour débuter cette Summer League dans l’Utah, Ajay Mitchell a guidé sa formation vers une première victoire dans le tournoi, 89-78 contre les Sixers de Philadelphie. Si l’adresse (3 sur 11 aux tirs) était en berne, le meneur liégeois s’est montré productif avec 16 points, 5 rebonds, 5 passes décisives et 2 contres – meilleur scoreur, passeur et contreur de son équipe ! – en 25 minutes. A noter que le champion en titre a réussi un parfait 9 sur 9 depuis la ligne des lancers-francs.

Crédit photo : OKC Thunder

« Une immense fierté d’avoir remporté ce tournoi dans un cadre aussi incroyable »

Intersaison studieuse pour Pierrick Van Den Brule qui continue de taquiner la balle orange dans les tournois de 3×3. Avec Team Liège 3×3, l’intérieur a remporté le tournoi Swish dans le spectaculaire cadre du Parc du Cinquantenaire à Bruxelles. Entretien.

Pierrick, avec Team Liège 3×3, tu viens de remporter le tournoi Swish à Bruxelles. Qu’as-tu pensé de vos prestations durant cette compétition dans la capitale ?

La première chose est que cela nous fait super plaisir d’avoir remporté ce tournoi. Nous avons battu des joueurs professionnels qui jouent en D1 ou sont d’excellents joueurs de TDM1, c’est donc une immense fierté. Nous jouons de mieux en mieux ensemble en 3×3, c’est vraiment impressionnant.

Bien plus qu’un effet de mode, le 3×3 s’ancre désormais dans les habitudes des basketteurs.

Oui, je participe à des tournois 3×3 depuis 2018 et je peux voir une évolution incroyable dans le jeu et tout autour. Les structures se professionnalisent de plus en plus et des entrainements spécifiques se mettent en place, à l’instar de se qui passe avec Team Liège 3×3.

Qu’est-ce que cela faisait d’évoluer dans un cadre aussi inédit que celui du Cinquantenaire ?

Le cadre était incroyable, sous l’arcade du Cinquantenaire avec un drapeau belge géant qui flottait lorsque nous jouions. C’était un réel plaisir ! Et moi avec mon style de jeu, ça m’arrange toujours de jouer en extérieur… S’il peut y avoir un peu de vent pour perturber les shooteurs adverses, c’est encore mieux (rires) !

Comment évolue la structure Team Liège 3×3 et quels sont vos prochains rendez-vous et objectifs ?

Les objectifs de la saison sont presque remplis. Il nous reste à faire de bons résultats aux Crelan. Nous venons de prendre le premier ticket à Ciney pour la finale, nous allons essayer d’en prendre un autre. Il nous reste aussi la finale aux Pays-Bas, un tournoi Lite Quest avec donc beaucoup de points FIBA à prendre pour préparer déjà la saison prochaine. Je suis également très content de notre troisième place à Nancy avec une team sprimontoise. Ce fut un super tournoi, nous sommes passé tout près de la victoire. Ce n’est que partie remise !

Finalement, ton intersaison fut particulièrement active !

Oui, je pense que c’est l’été où je me suis le plus entrainé et préparé pour affronter la saison 5×5. J’ai déjà hâte de commencer et d’en découdre. Nous avons une poule ultra relevée en Coupe de Belgique – je crois n’avoir jamais été versé dans une poule aussi forte – ainsi qu’une série de TDM2 qui s’annonce ultra compétitive. Il faudra dès lors que nous soyons prêts rapidement !

« Plusieurs jeunes ont eu des minutes en R1 »

Martin Randaxhe fait le bilan de la saison des Carriers en R1.

Martin, quel bilan fais-tu de cette saison 2024-2025 ?

Le bilan de cette saison n’est pas trop mal dans l’ensemble avec un excellent premier tour bouclé à la deuxième place et un deuxième tour plus compliqué à cause de nombreuses blessures. Nous avons dû disputer beaucoup de matchs avec un effectif réduit mais cela a permis à plusieurs jeunes de monter et d’avoir des minutes en R1. Ce n’est pas plus mal pour la suite.

Qu’as-tu pensé de ce championnat de R1 ?

Il y a eu quelques surprises, notamment en Playoffs avec la grosse performance de Gembloux après que les Haricots de Belleflamme aient dominé toute la saison.

Quel moment fort retiens-tu ?

Le match à domicile contre Anderlecht. Nous étions menés de 24 points à la mi-temps et nous avons réussi à retourner la situation en notre faveur avec, évidemment, un choix tactique judicieux d’Antoine Massart, comme à son habitude (rires).

Quelles sont tes envies pour la prochaine saison ?

Gagner le plus de matchs possible, progresser individuellement mais surtout collectivement afin de bien intégrer les nouveaux joueurs.

Crédit photo : Léa Collin

Belgian Cats : une solidarité sans faille jusqu’au bout du banc

Dans la quête de ce second titre européen, les remplaçantes belges ont aussi apporté leur écot.

Il ne faut pas se le cacher : c’est en bonne partie grâce à son cinq majeur emmené par la double MVP Emma Meesseman que la Belgique a conquis deux titres européen. Toutefois, les remplaçantes belges ont aussi contribué à réussir ce formidable doublé. Passage en revue du banc des Cats, précieux à cet Euro.

Sixième homme attitrée, Maxuella Lisowa-Mbaka a livré un tournoi en deux temps : d’excellente facture lors de la phase des poules, moins en vue lors des matchs couperets. A Brno, l’ailière s’est illustrée notamment dans l’importante rencontre face à la République Tchèque (13 points et 4 rebonds pour une évalutation de 15) tenant la Belgique a bout de bras dans le second quart-temps. Moins prolifique – et avec moins de temps de jeu aussi – ensuite, elle a tout de même su apporter sa défense, sa combativité et son agressivité des deux côtés du terrains et boucle l’Euro avec des moyennes de 4,5 points, 2 rebonds, 1 passe décisive et 1 interception en 13,8 minutes.

Sixième temps de jeu des Belgian Cats, Bethy Mununga a parfaitement tenu son rôle, permettant notamment à Mike Thibault d’opter pour du relatif small ball quand il fallait défendre sur des intérieures shooteuses. Si l’adresse ne fut pas au rendez-vous pour la forward, elle a apporté tout son sens du placement au rebond, sa défense et son énergie des deux côtés du terrain. En 16 minutes, Bethy Mununga affiche des statistiques de 1,3 points, 3,5 rebonds et 1,2 steals. Si elle continue à polir son jeu offensif, l’intérieure devrait profiter de l’attention générée par les titulaires pour davantage apporter son écot en attaque.

Huitième temps de jeu de l’équipe, la jeune Nastja Claessens est la bonne surprise de cet Euro. Déjà techniquement aboutie et dotée d’un excellent shoot, elle a brillé contre le Monténégro (14 points à 75% aux tirs et 6 rebonds en 17 minutes) mais s’est aussi montré précieuse en demi-finale contre l’Italie. Elle apporte un profil différent, plus offensif, à une formation qui peine parfois à alimenter la marque quand les titulaires sont sur le banc et peut évoluer aussi bien aux côtés de Kyara Linskens que de Emma Meesseman. En 12,9 minutes, Nastja Claessens a tourné à 5,2 points (à 60% derrière l’arc) et 1,8 rebonds.

Force est de constater que c’est sur une rotation de huit joueuses que s’est appuyé Mike Thibault lors de ce championnat d’Europe. Les quatre autres joueuses de l’effectif ont peu foulé le parquet, et pas à tous les matchs. Inès Joris (1,6 points et 1,2 rebonds en 5,8 minutes) n’a pas joué en demi-finale mais a marqué des paniers importants en quart de finale et en finale. Aucune fosse note chez Elise Ramette (1,4 points en 4,9 minutes) qui joué juste à chaque fois qu’elle est rentrée et qui n’a cessé d’encourager ses coéquipières depuis le banc. Becky Massey (1 point en 5,3 minutes) a vu son temps de je se réduire au fil du tournoi, ne jouant pas la demi-finale et la finale mais n’avait pas froid aux yeux lors de ses montées au jeu. Enfin Marie Vervaet, seule joueuse a évoluer en Belgique, n’a disputé que trois rencontres mais a pu accumuler de l’expérience au cours de ce championnat d’europe.

Que cela soit sur le terrain comme en dehors, chaque joueuse a apporté sa pierre à l’édifice pour faire de la Belgique la troisième nation seulement à reconduire son titre européen. Chapeau !

Crédits photos : FIBA

Ajay Mitchell cartonne contre les Grizzlies en Summer League

A la Summer League de Salt Lake City, le meneur liégeois s’est immédiatement mis en évidence.

Deux grosses semaines après avoir remporté le titre NBA face aux Pacers d’Indiana, Ajay Mitchell reprenait le chemin des parquets. Direction Salt Lake City pour la traditionnelle Summer League. Pour lancer les hostilités, le Thunder affrontait Memphis. Titularisé, Ajay Mitchell s’est illustré. En 27 minutes, le meneur liégeois a compilé 24 points (à 10 sur 18 aux tirs) et 6 assists. La victoire, anecdotique, est toutefois revenue à la franchise du Tennessee, 92-80.

Crédit photo : OKC Thunder

Un début de saison sur les chapeaux de roues

La Coupe AWBB devrait déjà offrir de belles confrontations aux formations liégeoises.

Chaque début de saison, la Coupe AWBB marque la reprise pour les équipes régionales et de P1 qui, au lieu de disputer des matchs amicaux, affrontent déjà des adversaires sérieux pour des matchs à enjeu. Une compétition qui sourit régulièrement aux formations liégeoises engagées avec Huy qui figurera parmi les favoris pour le prochain exercice.

Quatre Poules comprennent quatre équipes, les autres en comprennent trois. On retrouve Belleflamme et Henri-Chapelle dans la Poule A avec Neufchâteau et Mons Capitale; et Huy A et Prayon dans la Poule B en compagnie de Fleurus Campinaire et Profondeville. Alleur est esseulé dans la Poule C avec Namur Capitale B, Soignies et Ganshoren B tandis qu’aucune équipe liégeoise n’est versée dans la Poule D, ni dans les Poules E, H et N.

Esneux est avec Pont-de-Loup et La Rulles A dans la Poule F, Herve-Battice A est avec Canter Schaerbeek et Ottignies B dans la Poule G, Liège Panthers C est avec Ottignies A et Colfontaine dans la Poule K et Haneffe est avec Ciney A et Pont-de-Loup B dans la Poule L. Liège Panthers B et Bellaire sont réunis dans la Poule I avec Profondeville A tandis que Alleur A et Herve-Battice B sont regroupés dans la Poule J avec Tintigny. Cointe et Huy Bsont réunis dans la Poule M avec Waterloo. Pepinster affrontera Boninne B et Courcelles dans la Poule 0 et Hannut fera de même avec La Rulles B et Castors Braine B dans la Poule P.

Julie Allemand, Julie Vanloo et les Sparks victorieuses à Indianapolis

Belle victoire de Julie Allemand, Julie Vanloo et des Sparks dans l’état du basket face au Fever.

A Indianapolis, dans l’état du basket, les Californiennes avaient rendez-vous avec une équipe du Fever privée de leur star Caitlin Clark. Une opportunité loupée pour Julie Allemand (5 points, 6 rebonds et 5 assists en 30 minutes) et Julie Vanloo (3 points et 2 passes décisives en 10 minutes) de se mesurer au nouveau visage de la WNBA mais l’occasion pour les Sparks de remporter une victoire 87-89 au terme d’une rencontre passionnante et indécises.

Crédit photo : Los Angeles Sparks